Les hippopotames d'Escobar posent problème

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En Colombie, des hippopotames d'Afrique menacent les écosystèmes locaux. Suite à leur importation par le narcotrafiquant Pablo Escobar pour sa demeure Hacienda Nápoles, ils furent laissés en liberté après sa mort. Leurs excréments servent d'engrais à la prolifération d'algues et de bactéries. Ils étaient 4 à leur arrivée, dans un zoo privé de près de 2000 animaux exotiques, et sont plus de 80 aujourd'hui.

Devenus une attraction touristique et les mascottes du village de Doradal, ils n'en sont pas moins néfastes pour les écosystèmes locaux.


Commentaires préférés (3)

Ces hippos se développent en Colombie car ils n'ont pas de prédateur là bas. Du coup je me suis demandé quels étaient les prédateurs de ce pachiderme en Afrique.
La source française nous apprend que ce sont les crocodiles du Nil, les lions et les hyènes, qui n'existent pas sur le continent américain. Uniquement sur les populations de bébés bien sûr ; adulte, c'est lui le boss :) Il tue plus d'hommes que les lions, les rhinos et les éléphants réunis.

Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparition d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)

a écrit : Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparit
ion d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)
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C'est une éternelle question qui en rejoint une autre : devons nous nous considérer comme faisant partie de la nature ?

Si oui alors nos erreurs font partie du système et le système s'en accommodera avec des conséquences potentiellement néfastes pour nous.
Si non alors nos erreurs sont à corriger pour faire revenir le système à son état initial au risque de faire de nouvelles erreurs.

Finalement, le système se fiche un peu d'être à son état initial ou à a son état n+1. Par contre, les conséquences éventuelles nous concernent directement.


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Ce serait pas plutôt des hippopotames du Nord-Pas-de-Calais ?

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Ces hippos se développent en Colombie car ils n'ont pas de prédateur là bas. Du coup je me suis demandé quels étaient les prédateurs de ce pachiderme en Afrique.
La source française nous apprend que ce sont les crocodiles du Nil, les lions et les hyènes, qui n'existent pas sur le continent américain. Uniquement sur les populations de bébés bien sûr ; adulte, c'est lui le boss :) Il tue plus d'hommes que les lions, les rhinos et les éléphants réunis.

Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparition d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)

a écrit : Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparit
ion d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)
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La nature va s'auto réguler, en détruisant toutes les espèces qui ne pourront pas s'adapter à la présence des hyppo.
Du mal est déjà fait mais cela s'aggravera, les hyppo vont devenir de plus en plus nombreux car ils n'ont pas de prédateurs et la nature y est luxuriante.
Cette anomalie c'est nous qui l'avons créée.
Le mieux c'est de les remettre dans leur endroit naturel (ce qui ne sera surement pas fait). Je suppose que si le problème devient vraiment sérieux ils seront soit mis dans d'autres prisons (zoo) soit abattus.

a écrit : Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparit
ion d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)
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C'est une éternelle question qui en rejoint une autre : devons nous nous considérer comme faisant partie de la nature ?

Si oui alors nos erreurs font partie du système et le système s'en accommodera avec des conséquences potentiellement néfastes pour nous.
Si non alors nos erreurs sont à corriger pour faire revenir le système à son état initial au risque de faire de nouvelles erreurs.

Finalement, le système se fiche un peu d'être à son état initial ou à a son état n+1. Par contre, les conséquences éventuelles nous concernent directement.

a écrit : Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparit
ion d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)
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On peut considérer que l'homme est déjà intervenu dans le déséquilibre de l'écosystème local, par l'introduction des hippopotames en Amérique du Sud.

Donc je trouve pas que c'est vraiment se poser en arbitre de la nature que d'intervenir pour "réparer" une erreur commise pas nous-mêmes, humains.

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Petite information bonus, il existe deux types d'hippopotames en Arfrique :
- L'hippopotame amphibie (ou commun)
- L'hippopotame nain

L'hippopotame nain vit dans les forêts tropicales d'Afrique et, donc, dans un écosystème "proche" de la colombie.
Mais c'est l'hippopotame commun que Pablo a importé en Colombie. Et le climat, bien que différent des régions où il vit, est bien plus clément pour lui. Pour peuve au lieu de se reproduire à 7 ans, ils le font à 3 ans et vu qu'il n'y a pas de longue et de prédateur la bas, leur mortalité est très faible.

Les études sur leurs impacts sont tout de même récentes et il y a du pour et du contre. Les sources amènent à d'autres sources très intéressantes.

a écrit : Anecdote déjà publiée : secouchermoinsbete.fr/50071-les-hippopotames-de-pablo-escobar-vivent-toujours-dans-sa-propriete.

J'ai l'impression que les doublons foisonnent ces derniers temps, pourtant dans la rubrique « soumettre », il est bien écrit : « Vérifier qu'elle n'existe pa
s déjà grâce au moteur de recherche du site. » Afficher tout
L'ancienne anecdote a été supprimée et celle-ci permet de mettre à jour les sources et les données.

Le moteur de recherche est parfois capricieux si on ne renseigne pas le bon mot clé. Si la modération publique a voté en faveur de l'anecdote, c'est également que l'ancienne était oubliée et un rappel ne fait pas de mal. Enfin, il est difficile de trouver des anecdotes variées, intéressantes et non déjà postées. J'invite tout le monde d'ailleurs à poster des anecdotes afin de participer au caractère communautaire du site.

a écrit : L'ancienne anecdote a été supprimée et celle-ci permet de mettre à jour les sources et les données.

Le moteur de recherche est parfois capricieux si on ne renseigne pas le bon mot clé. Si la modération publique a voté en faveur de l'anecdote, c'est également que l'ancienne était oubl
iée et un rappel ne fait pas de mal. Enfin, il est difficile de trouver des anecdotes variées, intéressantes et non déjà postées. J'invite tout le monde d'ailleurs à poster des anecdotes afin de participer au caractère communautaire du site. Afficher tout
Philippe vient de la supprimer entretemps. J'ai simplement entré « hippopotames » pour retrouver l'anecdote. « Escobar » aurait également fait l'affaire.

Bien que pouvant apporter de nouvelles informations, je ne comprends pas l'intérêt de faire des doublons ni de supprimer l'une des deux versions comme ici. Il suffit simplement à l'auteur d'ajouter un commentaire complémentaire dans l'anecdote précitée, ou que Philippe fusionne les deux anecdotes en ajoutant les sources et commentaires de la précédente anecdote.

Bon après ce n'est pas bien grave, j'incitais simplement à plus de vigilance car ces dernières temps les doublons sont récurrents.

Dans le zoo d'escobar il y a avait : Éléphants, rhinocéros, bisons, zèbres, une chèvre très rare, une autruche, des poneys et des antilopes. C'est maintenant un parc d'attraction style jurassique parc.
Comme beaucoup d'animaux sociaux, les hippo sont très intelligents mais aussi territoriaux (principal tueur humain d’Afrique après le palu) et susceptibles : A pessac, en 1999 Komir tua un jour par jalousie le directeur de zoo qui l'avait pourtant élevé. Des scènes de rites funéraires (comme les éléphants et les singes) ont été aussi observé en pleine nature.

a écrit : L'ancienne anecdote a été supprimée et celle-ci permet de mettre à jour les sources et les données.

Le moteur de recherche est parfois capricieux si on ne renseigne pas le bon mot clé. Si la modération publique a voté en faveur de l'anecdote, c'est également que l'ancienne était oubl
iée et un rappel ne fait pas de mal. Enfin, il est difficile de trouver des anecdotes variées, intéressantes et non déjà postées. J'invite tout le monde d'ailleurs à poster des anecdotes afin de participer au caractère communautaire du site. Afficher tout
Et elle est passée où mon anecdote sur le porc-epic !

Nan parce que si elles repartent aussi vite qu'elles sont apparues hein

Oui je n'ai toujours pas digéré ça XD

L'anecdote pourrait être plus explicative et moins floue par rapport au titre "les hippos posent problème" et leur coté néfaste rappelé en fin de texte. Est-ce parce que leurs excréments provoquent un développement d'algues et de bactéries (et dans ce cas là pourquoi? toxiques pour autres animaux? impact sur biodiversité? ) ou parce que leur nombre croit sans prédation naturelle (et là encore, préciser s'ils prennent la place d'autres espèces locales dans l'écosystème).
C'est difficile de faire court sans faire un simple effet teasing, mais dans ce cas, il y avait la place pour 1 phrase ou 2 complémentaire. Dommage car le sujet est original

a écrit : Ce serait pas plutôt des hippopotames du Nord-Pas-de-Calais ? J’ai du mal à saisir le sens de la blague, si c’en est une.

Tiens, marrant j'ai eu cette nouvelle il y'a max 2 semaines sur les news google de mon téléphone..

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a écrit : Je me suis toujours demandé quel était la meilleure démarche à avoir dans ce cas là, quand le mal est déjà fait, c'est d'ailleurs presque une question philosophique :
-laisser la nature s'auto-réguler (ce qu'elle fait très bien sur des périodes plus ou moins longues), mais au prix de disparit
ion d'espèces (peut être nous ?) et de transformation des écosystèmes.
-intervenir en corrigeant ces anomalies mais en positionnant donc l'homme en arbitre de la nature (en plus dans ce cas précis c'est facile d'exterminer les hippopotames, c'est pas comme pour des fourmis ou un champignon)
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Ces questions d'une haute valeur ajoutée morale et philosophique, une constante chez vous, montrent que vous n'êtes pas ce jeune homme frivole que le selfie pourrait laisser paraître, et que palpite en vous le soucis du monde.
En ce qui me concerne, la nature (avec nous dedans) pourrait disparaître tout à l'heure que je m'écrierais : bon débarras !

a écrit : Anecdote déjà publiée : secouchermoinsbete.fr/50071-les-hippopotames-de-pablo-escobar-vivent-toujours-dans-sa-propriete.

J'ai l'impression que les doublons foisonnent ces derniers temps, pourtant dans la rubrique « soumettre », il est bien écrit : « Vérifier qu'elle n'existe pa
s déjà grâce au moteur de recherche du site. » Afficher tout
C'était également dans les news google sur smartphone il y'a 2 semaines environ...

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a écrit : L'anecdote pourrait être plus explicative et moins floue par rapport au titre "les hippos posent problème" et leur coté néfaste rappelé en fin de texte. Est-ce parce que leurs excréments provoquent un développement d'algues et de bactéries (et dans ce cas là pourquoi? toxiques pour autres animaux? impact sur biodiversité? ) ou parce que leur nombre croit sans prédation naturelle (et là encore, préciser s'ils prennent la place d'autres espèces locales dans l'écosystème).
C'est difficile de faire court sans faire un simple effet teasing, mais dans ce cas, il y avait la place pour 1 phrase ou 2 complémentaire. Dommage car le sujet est original
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Il faut lire les sources :)

"

Les hippopotames représentent un problème pour le gouvernement. David Echeverri, un chercheur de l'agence environnementale du gouvernement colombien, Cornare, qui supervise la gestion des animaux, affirme qu'il ne fait aucun doute qu'ils agissent comme une espèce envahissante. Si on ne les contrôle pas, ils déplaceront des animaux endémiques comme les loutres et les lamantins, dit-il. Ils représentent également un danger pour les habitants locaux car ils peuvent être territoriaux et agressifs, bien qu'aucun cas de blessure grave ou de mort ne soit encore survenu.

Après qu'un hippopotame ait été tué en 2009, un tollé s'est rapidement élevé dans la population, annulant tout projet d'abattage. Au lieu de cela, le gouvernement a étudié les moyens de stériliser les animaux ou de les transférer de la nature vers des installations de captivité, explique M. Echeverri. Mais les animaux pèsent des milliers de livres et n'aiment pas vraiment être manipulés par l'homme, donc les déplacer ou les castrer est à la fois dangereux, difficile et coûteux. Un hippopotame juvénile a été transféré avec succès dans un zoo colombien en septembre 2018, mais cela a coûté 15 millions de pesos (environ 4 500 dollars US).

Pour les scientifiques et les écologistes, la question ultime est de savoir comment ces hippopotames affectent l'environnement. Ces animaux sont des étrangers et, dans leur habitat naturel, ils peuvent avoir un impact dramatique sur le paysage. Parce qu'ils se nourrissent sur terre mais excrètent leurs déchets dans l'eau, ils font passer les nutriments des milieux terrestres aux milieux aquatiques. Et lorsqu'ils modifient la chimie de l'eau, ils peuvent rendre les poissons plus vulnérables aux prédateurs. En déplaçant simplement leur corps massif dans les zones boueuses, ils peuvent créer des canaux pour l'écoulement de l'eau qui modifient la structure des zones humides.

En fait, ils affectent l'écologie locale de façon si drastique qu'ils sont considérés comme des "ingénieurs des écosystèmes". Et si cela fait d'eux des membres clés des communautés africaines, cela signifie également qu'ils pourraient avoir de fortes répercussions sur les habitats qu'ils ont introduits."

a écrit : Il faut lire les sources :)

"

Les hippopotames représentent un problème pour le gouvernement. David Echeverri, un chercheur de l'agence environnementale du gouvernement colombien, Cornare, qui supervise la gestion des animaux, affirme qu'il ne fait aucun doute qu'ils ag
issent comme une espèce envahissante. Si on ne les contrôle pas, ils déplaceront des animaux endémiques comme les loutres et les lamantins, dit-il. Ils représentent également un danger pour les habitants locaux car ils peuvent être territoriaux et agressifs, bien qu'aucun cas de blessure grave ou de mort ne soit encore survenu.

Après qu'un hippopotame ait été tué en 2009, un tollé s'est rapidement élevé dans la population, annulant tout projet d'abattage. Au lieu de cela, le gouvernement a étudié les moyens de stériliser les animaux ou de les transférer de la nature vers des installations de captivité, explique M. Echeverri. Mais les animaux pèsent des milliers de livres et n'aiment pas vraiment être manipulés par l'homme, donc les déplacer ou les castrer est à la fois dangereux, difficile et coûteux. Un hippopotame juvénile a été transféré avec succès dans un zoo colombien en septembre 2018, mais cela a coûté 15 millions de pesos (environ 4 500 dollars US).

Pour les scientifiques et les écologistes, la question ultime est de savoir comment ces hippopotames affectent l'environnement. Ces animaux sont des étrangers et, dans leur habitat naturel, ils peuvent avoir un impact dramatique sur le paysage. Parce qu'ils se nourrissent sur terre mais excrètent leurs déchets dans l'eau, ils font passer les nutriments des milieux terrestres aux milieux aquatiques. Et lorsqu'ils modifient la chimie de l'eau, ils peuvent rendre les poissons plus vulnérables aux prédateurs. En déplaçant simplement leur corps massif dans les zones boueuses, ils peuvent créer des canaux pour l'écoulement de l'eau qui modifient la structure des zones humides.

En fait, ils affectent l'écologie locale de façon si drastique qu'ils sont considérés comme des "ingénieurs des écosystèmes". Et si cela fait d'eux des membres clés des communautés africaines, cela signifie également qu'ils pourraient avoir de fortes répercussions sur les habitats qu'ils ont introduits."
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Ne nous inquiétons pas, la population locale qui pour le moment trouve ces animaux sympathiques et attractifs pour le tourisme, financera elle même l'entretien des flingues et l'achat de cartouches pour tous les tuer, où tout du moins réguler la population quand les hippos auront écrabouillé deux où trois gosses qui piquaient une tête dans la rivière, ce qui arrivera tôt où tard.

Je dis ça très sérieusement, l'homme est ce qu'il est: un animal comme les autres et les animaux détestent qu'on aplatisse leur descendance.

Sinon pour l'anecdote, JLSD, le trafic d'animaux sauvages, en plus d'être une lubie pour certains blindards qui n'ont pas plus de conscience que le carnet de chèque qu'ils ont dans la poche, est une catastrophe environnementale partout sur la planète, les mentalités évoluent un peu, les lois aussi mais pour pas mal d'affaires, il est souvent déjà trop tard pour agir...