Les cowboys noirs étaient nombreux

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Même si Hollywood ne les a pas beaucoup représentés, il est estimé que près d’un tiers des cowboys américains étaient noirs. Pour beaucoup, il s'agissait d'anciens esclaves émigrés après la guerre de Sécession. Impliqués dans le commerce de la fourrure comme accompagnateurs, éclaireurs, guides, ils furent aussi pour certains de véritables explorateurs.


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Beaucoup de cowboys portaient aussi des sombreros, moins chères pour ces travailleurs pauvres et très mal rémunérés. Ce chapeau gardait moins la chaleur et était donc plus agréable.

Avec l'anecdote du jour, on est très loin du cowboy ultra représenté à Hollywood qui nous vient de Buffalo Bill : un cowboy riche et grand chasseur. En gros pas grand chose à voir avec le commun des cowboys.

Qu'ils soient devenus "Aventuriers" après l'abolition de l'esclavage, on peut très bien l'imaginer... Trappeurs, chasseurs, guides, sans aucun doute... On peut penser qu'ils étaient effectivement très nombreux, errants sûrement après quelques subsides par ci par là, pour simplement survivre, libres certes mais vraisemblablement sujets partout à tous les quolibets racistes que l'on peut imaginer. On se doute aussi que Holywood a occulté la quantité sûrement très importante de ces anciens esclaves dans le "paysage" de l'ouest américain à cette période :)
Mais il y a un petit problème de sémantique ; étaient-t-ils vraiment des "cowboys" ? A savoir des hommes embauchés par les grands propriétaires pour garder et accompagner les troupeaux de vaches. A mon sens, s'il y en avait sûrement quelques-uns, ce n'était pas la majorité d'entre eux, loin de là. Non, j'imagine d'avantage des cavaliers errants (quand ils avaient un cheval !), solitaires et errants, vivant d'expédients... Mais je me trompe peut-être :)

a écrit : Qu'ils soient devenus "Aventuriers" après l'abolition de l'esclavage, on peut très bien l'imaginer... Trappeurs, chasseurs, guides, sans aucun doute... On peut penser qu'ils étaient effectivement très nombreux, errants sûrement après quelques subsides par ci par là, pour simplement survivre, libres certes mais vraisemblablement sujets partout à tous les quolibets racistes que l'on peut imaginer. On se doute aussi que Holywood a occulté la quantité sûrement très importante de ces anciens esclaves dans le "paysage" de l'ouest américain à cette période :)
Mais il y a un petit problème de sémantique ; étaient-t-ils vraiment des "cowboys" ? A savoir des hommes embauchés par les grands propriétaires pour garder et accompagner les troupeaux de vaches. A mon sens, s'il y en avait sûrement quelques-uns, ce n'était pas la majorité d'entre eux, loin de là. Non, j'imagine d'avantage des cavaliers errants (quand ils avaient un cheval !), solitaires et errants, vivant d'expédients... Mais je me trompe peut-être :)
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Les cow boys (les vrais, comme tu dit, pas l'image Lucky-Lukesque qu'on s'en fait) étaient plus des vagabonds qu'autre chose, louant leurs talents au petit bonheur la chance aux grands éleveurs, souvent, pour ne pas dire toujours, armés par les mêmes grands propriétaires afin de protéger le vol de bétail des bandits, eux aussi armés.
Eh oui, cow boy, en traduction non littéraire, ca veut dire gardien de vaches/boeufs.
Cela dit, il fallait quand même avoir l'âme aventureuse pour faire ce métier, ça a forcément engendré pas mal d'histoires, qu'Hollywood a mis sur grand écran.

Quand on voit les noms de personnages célèbres bien réels qui sont arrivés jusqu'à nous, j'en vois pas des masses, des cow boys. Buffallo Bill était un chasseur de bisons (pour ne pas dire un exterminateur) avant de monter son spectacle, Billy the kid, un desperados, les Daltons (qui ont bel et bien existé) aussi... des cow boys célèbres? Non y'en a pas, mais LES cow boys sont célèbres. ;)


Tous les commentaires (14)

Beaucoup de cowboys portaient aussi des sombreros, moins chères pour ces travailleurs pauvres et très mal rémunérés. Ce chapeau gardait moins la chaleur et était donc plus agréable.

Avec l'anecdote du jour, on est très loin du cowboy ultra représenté à Hollywood qui nous vient de Buffalo Bill : un cowboy riche et grand chasseur. En gros pas grand chose à voir avec le commun des cowboys.

Qu'ils soient devenus "Aventuriers" après l'abolition de l'esclavage, on peut très bien l'imaginer... Trappeurs, chasseurs, guides, sans aucun doute... On peut penser qu'ils étaient effectivement très nombreux, errants sûrement après quelques subsides par ci par là, pour simplement survivre, libres certes mais vraisemblablement sujets partout à tous les quolibets racistes que l'on peut imaginer. On se doute aussi que Holywood a occulté la quantité sûrement très importante de ces anciens esclaves dans le "paysage" de l'ouest américain à cette période :)
Mais il y a un petit problème de sémantique ; étaient-t-ils vraiment des "cowboys" ? A savoir des hommes embauchés par les grands propriétaires pour garder et accompagner les troupeaux de vaches. A mon sens, s'il y en avait sûrement quelques-uns, ce n'était pas la majorité d'entre eux, loin de là. Non, j'imagine d'avantage des cavaliers errants (quand ils avaient un cheval !), solitaires et errants, vivant d'expédients... Mais je me trompe peut-être :)

a écrit : Qu'ils soient devenus "Aventuriers" après l'abolition de l'esclavage, on peut très bien l'imaginer... Trappeurs, chasseurs, guides, sans aucun doute... On peut penser qu'ils étaient effectivement très nombreux, errants sûrement après quelques subsides par ci par là, pour simplement survivre, libres certes mais vraisemblablement sujets partout à tous les quolibets racistes que l'on peut imaginer. On se doute aussi que Holywood a occulté la quantité sûrement très importante de ces anciens esclaves dans le "paysage" de l'ouest américain à cette période :)
Mais il y a un petit problème de sémantique ; étaient-t-ils vraiment des "cowboys" ? A savoir des hommes embauchés par les grands propriétaires pour garder et accompagner les troupeaux de vaches. A mon sens, s'il y en avait sûrement quelques-uns, ce n'était pas la majorité d'entre eux, loin de là. Non, j'imagine d'avantage des cavaliers errants (quand ils avaient un cheval !), solitaires et errants, vivant d'expédients... Mais je me trompe peut-être :)
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Les cow boys (les vrais, comme tu dit, pas l'image Lucky-Lukesque qu'on s'en fait) étaient plus des vagabonds qu'autre chose, louant leurs talents au petit bonheur la chance aux grands éleveurs, souvent, pour ne pas dire toujours, armés par les mêmes grands propriétaires afin de protéger le vol de bétail des bandits, eux aussi armés.
Eh oui, cow boy, en traduction non littéraire, ca veut dire gardien de vaches/boeufs.
Cela dit, il fallait quand même avoir l'âme aventureuse pour faire ce métier, ça a forcément engendré pas mal d'histoires, qu'Hollywood a mis sur grand écran.

Quand on voit les noms de personnages célèbres bien réels qui sont arrivés jusqu'à nous, j'en vois pas des masses, des cow boys. Buffallo Bill était un chasseur de bisons (pour ne pas dire un exterminateur) avant de monter son spectacle, Billy the kid, un desperados, les Daltons (qui ont bel et bien existé) aussi... des cow boys célèbres? Non y'en a pas, mais LES cow boys sont célèbres. ;)

Commentaire supprimé Si tu lis du Molière ou du Voltaire en texte original, je t’assure que ça te ferait tout drôle.
Certains mots ont plusieurs orthographes différentes dans leur texte ;)

Il y avait aussi beaucoup de pirates noirs et de femmes pirates et même de femmes noires pirates ! Pour ça aussi les films ont donné une image trompeuse dans l'inconscient collectif. Mais il faut savoir qu'il n'y avait pas de racisme ni de sexime ni de plafond de verre chez les pirates : pour le partage du butin, chaque personne avait la même part, et chaque personne qui avait les qualités requises pouvait devenir chef. Le grand nombre de noirs chez les pirates s'expliquait tout simplement par le fait que certains bateaux arraisonnés étaient des bateau négriers alors les pirates tuaient l'équipage et ils laissaient le choix aux esclaves qui étaient à bord : soit être tués aussi, soit se joindre à eux...

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a écrit : Il y avait aussi beaucoup de pirates noirs et de femmes pirates et même de femmes noires pirates ! Pour ça aussi les films ont donné une image trompeuse dans l'inconscient collectif. Mais il faut savoir qu'il n'y avait pas de racisme ni de sexime ni de plafond de verre chez les pirates : pour le partage du butin, chaque personne avait la même part, et chaque personne qui avait les qualités requises pouvait devenir chef. Le grand nombre de noirs chez les pirates s'expliquait tout simplement par le fait que certains bateaux arraisonnés étaient des bateau négriers alors les pirates tuaient l'équipage et ils laissaient le choix aux esclaves qui étaient à bord : soit être tués aussi, soit se joindre à eux... Afficher tout Pour le coup, le jeu Assassin's Creed Black Flag (où le joueur incarne un pirate justement) est plutôt réaliste en terme de diversité ethnique :)

Si j'ai bien compris l'anecdote, les cowboys avaient plusieurs activités en plus de celle de guide de troupeau de bétail ?

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Euh... Ouais. Les cowboys, c'étaient ceux qui s'occupaient des vaches dans les fermes, hein. C'était pas des explorateurs.

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Ha ! L'accord du participe passé avec le verbe "avoir". Toute une aventure ... C'est presque aussi épique que l'histoire romancé de ces héros du Far west que sont les cowboys.
Une très belle représentation du vacher noir est Toby "face sombre", l'un des personnages de la BD "Commanche" d'Hermann et Greg. Ce personnage est justement un ancien esclave qui deviendra le contremaître du ranch du 666.
Cette BD datant de 1969 dans le journal de Tintin et qui a bercé mon adolescence, montrait l'évolution de la société de ce "Far west" à la fin du XIXe début XXe siècle.

a écrit : Ha ! L'accord du participe passé avec le verbe "avoir". Toute une aventure ... C'est presque aussi épique que l'histoire romancé de ces héros du Far west que sont les cowboys.
Une très belle représentation du vacher noir est Toby "face sombre", l'un des personnages de la B
D "Commanche" d'Hermann et Greg. Ce personnage est justement un ancien esclave qui deviendra le contremaître du ranch du 666.
Cette BD datant de 1969 dans le journal de Tintin et qui a bercé mon adolescence, montrait l'évolution de la société de ce "Far west" à la fin du XIXe début XXe siècle.
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Je ne suis pas aussi vieux que la BD mais mes grands parents en avaient pas mal d’exemplaires chez eux que je dévorais en vacances. Merci pour le rappel nostalgique !

a écrit : Beaucoup de cowboys portaient aussi des sombreros, moins chères pour ces travailleurs pauvres et très mal rémunérés. Ce chapeau gardait moins la chaleur et était donc plus agréable.

Avec l'anecdote du jour, on est très loin du cowboy ultra représenté à Hollywood qui nous vient de Buffalo Bill : un c
owboy riche et grand chasseur. En gros pas grand chose à voir avec le commun des cowboys. Afficher tout
Ils pouvaient aussi être noirs, riches et grands chasseurs...

De véritable explorateur comme celui qui a atteint le pôle nord avant tous le monde.

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Je n’aurais pas pensé que d’oublier un s dans toute l’anecdote fouterait un tel bordel :) j’avais hâte de lire les réactions de celle-ci et je suis bien déçue :) en plus sérieusement j’ai accordé 98% des autres adjectifs et conjugué correctement les verbes, vous êtes durs lol vous voyez pourtant j’ai fait bac L comme quoi! Plus sérieusement et de façon plus intéressante, si vous creusez l’anecdote, y’a des musées sur les cow-boys noirs dans l’Ouest américain que je comptais visiter en mai d’ailleurs mais je pense que je vais devoir attendre..