Toronto est climatisée grâce à un lac

Proposé par
le

Pour climatiser les immeubles de son centre-ville, Toronto s'est tournée vers une solution ingénieuse : le DLWC (Deep Lake Water Cooling System) est un système de refroidissement alimenté par les eaux froides captées dans les profondeurs du lac Ontario. Il permet d'économiser 75% d'électricité et de grandement réduire les émissions de CO2 par rapport à un système de climatisation classique.


Commentaires préférés (3)

Reste à savoir si ce captage ne "réchauffe" pas le lac et est donc mauvais pour son équilibre biologique ?

Exactement comme les conséquences des rejets d'eaux chaudes de centrales qui sont souvent sous-estimés.

a écrit : De manière bien plus simple, on peut aussi ne pas climatiser du tout. Contrairement au chauffage, je trouve que c’est vraiment du luxe (à l’exception peut-être de la clim pour les personnes âgées) Pour la partie immeubles de bureau au moins, ce n’est pas l’avis du code du travail qui considère qu’à partir de 33 degré il y a un risque sérieux pour la santé du travailleur.

Par ailleurs, il me semble qu’il est plus facile pour un individu de lutter contre le froid (en rajoutant des couches) que contre le chaud. Quand tu as déjà tout enlevé… tu fais quoi ?

Du coup, éviter que la climatisation soit un facteur de réchauffement climatique me semble être plutôt une bonne chose, sinon c’est le serpent qui se mord la queue.

a écrit : Reste à savoir si ce captage ne "réchauffe" pas le lac et est donc mauvais pour son équilibre biologique ?

Exactement comme les conséquences des rejets d'eaux chaudes de centrales qui sont souvent sous-estimés.
Pour avoir travaillé dans le nucléaire et spécifiquement dans la surveillance environnementale des centrales. Je peux t'affirmer que les rejets thermiques sont très bien surveillés par les opérateurs eux même et par l'ASN qui est très zèlée (ce qui est très bien).


Tous les commentaires (51)

Reste à savoir si ce captage ne "réchauffe" pas le lac et est donc mauvais pour son équilibre biologique ?

Exactement comme les conséquences des rejets d'eaux chaudes de centrales qui sont souvent sous-estimés.

De manière bien plus simple, on peut aussi ne pas climatiser du tout. Contrairement au chauffage, je trouve que c’est vraiment du luxe (à l’exception peut-être de la clim pour les personnes âgées)

a écrit : De manière bien plus simple, on peut aussi ne pas climatiser du tout. Contrairement au chauffage, je trouve que c’est vraiment du luxe (à l’exception peut-être de la clim pour les personnes âgées) C'est vrai, mais dans le cas des grands immeubles, sans clim, ils seraient tout simplement invivables en été, surtout en Amérique du Nord. Déjà que la température grimpe fortement l'été, avec les ordis, la lumière, tout les appareils électriques, ca chauffe!
Les immeubles modernes sont mieux conçus pour s'autoréguler le plus possible mais les cubes construits y'a 30 ans sont loin d'être efficaces

Après, pour l'impact sur les lacs, ils sont énormes mais je me pose aussi la question sur l'équilibre aquatique

a écrit : De manière bien plus simple, on peut aussi ne pas climatiser du tout. Contrairement au chauffage, je trouve que c’est vraiment du luxe (à l’exception peut-être de la clim pour les personnes âgées) Pour la partie immeubles de bureau au moins, ce n’est pas l’avis du code du travail qui considère qu’à partir de 33 degré il y a un risque sérieux pour la santé du travailleur.

Par ailleurs, il me semble qu’il est plus facile pour un individu de lutter contre le froid (en rajoutant des couches) que contre le chaud. Quand tu as déjà tout enlevé… tu fais quoi ?

Du coup, éviter que la climatisation soit un facteur de réchauffement climatique me semble être plutôt une bonne chose, sinon c’est le serpent qui se mord la queue.

a écrit : Reste à savoir si ce captage ne "réchauffe" pas le lac et est donc mauvais pour son équilibre biologique ?

Exactement comme les conséquences des rejets d'eaux chaudes de centrales qui sont souvent sous-estimés.
Pour avoir travaillé dans le nucléaire et spécifiquement dans la surveillance environnementale des centrales. Je peux t'affirmer que les rejets thermiques sont très bien surveillés par les opérateurs eux même et par l'ASN qui est très zèlée (ce qui est très bien).

a écrit : De manière bien plus simple, on peut aussi ne pas climatiser du tout. Contrairement au chauffage, je trouve que c’est vraiment du luxe (à l’exception peut-être de la clim pour les personnes âgées) Surtout que les températures à Toronto, en Juillet et Août, n'atteignent ni les 30 degrés.
Climatiser à 26 ou 27 degrés en température extérieure, me paraît plus un caprice qu'une nécessité absolue.
... Ou alors les édifices ont été si ma conçus, que les architectes n'ont pas du tout inclus la variante "climatisation passive" dans leurs plans. (Édifices trop anciens, peut-être ? )
De même, joue peut-être ici "l'effet de serre", dans les tours de verre que sont ces édifices de bureaux, où il est impossible d'ouvrir les fenêtres (ce n'est d'ailleurs pas prévu, pour une logique que j'ignore), histoire de ventiler naturellement.

@Tybs fait également remarquer - à juste raison - que ce système pourrait avoir une influence sur le lac, et plus précisément la température de l'eau.
Le deuxième lien (Washington Post) le précise : si la tuyauterie d'évacuation des eaux "chaudes" n'est pas placée à une profondeur suffisante, oui, le réchauffement induit, peut provoquer une prolifération d'algues (micro-algues), dont certaines espèces sont particulièrement néfastes (toxicité) pour le milieu aquatique.

Un point positif : la suppression des tours de refroidissement du système climatique placé au haut de ces immeubles, disparaissent par inutilité.
Il se supprime donc un risque toujours potentiel de contagion par Legionella, du quartier.
Ce phénomène est aujourd'hui largement connu, mais pourtant des cas se produisent encore, pour non respect des protocoles d'entretien et de désinfection des dits systèmes.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Legionella

Ah la clim’.. j’ai beau me dire que c’est vraiment du luxe - et surtout bien abusé aux USA mais c’est un autre sujet - je ne peux pas m’en passer l’été. Mes parents ne l’ont pas, la nuit c’est un enfer et la journée tu ne peux rien faire (ou bien rester sur ton canapé sans bouger)

a écrit : Surtout que les températures à Toronto, en Juillet et Août, n'atteignent ni les 30 degrés.
Climatiser à 26 ou 27 degrés en température extérieure, me paraît plus un caprice qu'une nécessité absolue.
... Ou alors les édifices ont été si ma conçus, que les architectes n'ont pas du tout inclus
la variante "climatisation passive" dans leurs plans. (Édifices trop anciens, peut-être ? )
De même, joue peut-être ici "l'effet de serre", dans les tours de verre que sont ces édifices de bureaux, où il est impossible d'ouvrir les fenêtres (ce n'est d'ailleurs pas prévu, pour une logique que j'ignore), histoire de ventiler naturellement.

@Tybs fait également remarquer - à juste raison - que ce système pourrait avoir une influence sur le lac, et plus précisément la température de l'eau.
Le deuxième lien (Washington Post) le précise : si la tuyauterie d'évacuation des eaux "chaudes" n'est pas placée à une profondeur suffisante, oui, le réchauffement induit, peut provoquer une prolifération d'algues (micro-algues), dont certaines espèces sont particulièrement néfastes (toxicité) pour le milieu aquatique.

Un point positif : la suppression des tours de refroidissement du système climatique placé au haut de ces immeubles, disparaissent par inutilité.
Il se supprime donc un risque toujours potentiel de contagion par Legionella, du quartier.
Ce phénomène est aujourd'hui largement connu, mais pourtant des cas se produisent encore, pour non respect des protocoles d'entretien et de désinfection des dits systèmes.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Legionella
Afficher tout
Juste pour revenir sur les fenêtres fixe des grands immeubles, de min souvenir personnel qui remonte et par intuition aussi, je dirais que sans doute, le verre blindé anti-scuicide à partir de certains étages serait trop lourd pour permettre des ouvrants - bien plus chers - a un coût raisonnable pour l'ensemble de la structure. On a 8 à 15 fenêtres chez nous et déjà c'est cher. Alors 10.000 fenêtres... Et je pense surrout qu'elles ne sont pas ouvrable car un objet, jeté du 10e étage dans la rue, même petit, deviendrait sans doute trop dangeureux pour les personnes en bas...

a écrit : Pour avoir travaillé dans le nucléaire et spécifiquement dans la surveillance environnementale des centrales. Je peux t'affirmer que les rejets thermiques sont très bien surveillés par les opérateurs eux même et par l'ASN qui est très zèlée (ce qui est très bien). Je n'ai pas dit que ce n'était pas surveillé mais j'ai lu plusieurs fois que les conséquences étaient sous-estimées notamment en été. Je suis largement pro-nucléaire mais il ne faut pas oublier cette aspect.
reporterre.net/En-ete-les-rejets-des-centrales-nucleaires-detraquent-les-cours-d-eau

De toute manière, modifier artificiellement la température d'un cours d'eau n'est jamais très bon (à la hausse ou à la baisse d'ailleurs).

Pour la climatisation et si vraiment on n'arrive pas à s'en passer (pourtant il existe des solutions millénaires, murs épais, bâtiment enterré, ... ), il faudra opter pour des climatiseur sans gaz HFC responsable de 2% des émissions de CO2 mondiales.

a écrit : Je n'ai pas dit que ce n'était pas surveillé mais j'ai lu plusieurs fois que les conséquences étaient sous-estimées notamment en été. Je suis largement pro-nucléaire mais il ne faut pas oublier cette aspect.
reporterre.net/En-ete-les-rejets-des-centrales-nucleaires-detraquent-les-cours-d-e
au

De toute manière, modifier artificiellement la température d'un cours d'eau n'est jamais très bon (à la hausse ou à la baisse d'ailleurs).

Pour la climatisation et si vraiment on n'arrive pas à s'en passer (pourtant il existe des solutions millénaires, murs épais, bâtiment enterré, ... ), il faudra opter pour des climatiseur sans gaz HFC responsable de 2% des émissions de CO2 mondiales.
Afficher tout
Le vrai problème thermique causé indirectement par les centrales nucléaires provient des barrages qui sont en amonts et servent à contrôler le débit de la rivière. Je pense notamment au barrage de Naussac sur l'Allier que je connais bien. L'eau qu'ils lâchent provient du fond du barrage et est à une température nettement inférieure. Et en plus elle est très vaseuse.
Pour le coup je pense que cet aspect est très négligé.

Et je ne mentionne pas les problèmes de sédimentation causé par tous les barrages qui restent malheureusement une des meilleurs solutions énergétiques.

a écrit : Le vrai problème thermique causé indirectement par les centrales nucléaires provient des barrages qui sont en amonts et servent à contrôler le débit de la rivière. Je pense notamment au barrage de Naussac sur l'Allier que je connais bien. L'eau qu'ils lâchent provient du fond du barrage et est à une température nettement inférieure. Et en plus elle est très vaseuse.
Pour le coup je pense que cet aspect est très négligé.

Et je ne mentionne pas les problèmes de sédimentation causé par tous les barrages qui restent malheureusement une des meilleurs solutions énergétiques.
Afficher tout
Le barrage d'Assouan (Égypte) est un très bon "exemple d'école", en matière de sédimentation.
Alors que les crues du Nil apportaient annuellement ce limon bénéfique à la fertilisation des sols cultivés, la construction du barrage a grandement diminué cette ressource naturelle.
En conséquence, les agriculteurs Égyptiens... Ont dû commencer puis augmenter l'usage de fertilisants artificiels.
Ceci a conduit à des problèmes de pollution du fleuve, eux-mêmes agravés par une Industrie née de l'électricité et de l'eau disponibles, obtenue grâce à ce barrage.

a écrit : De manière bien plus simple, on peut aussi ne pas climatiser du tout. Contrairement au chauffage, je trouve que c’est vraiment du luxe (à l’exception peut-être de la clim pour les personnes âgées) Il faudrait surtout les interdire en dessous de températures acceptables. 35 degrés il fait chaud mais on n'en meurt pas si on boit comme il faut ( de l'eau bien sûr

a écrit : Il faudrait surtout les interdire en dessous de températures acceptables. 35 degrés il fait chaud mais on n'en meurt pas si on boit comme il faut ( de l'eau bien sûr Selon Thomas Cavaillé-Fol (nouveau Rédacteur en Chef de Science-et-Vie), il y a un seuil (climatique) de productivité : 13 degrés (de moyenne annuelle).

La revue Nature en avait également parlé, en 2015, suite à des travaux des Universités de Stanford et de Berkeley.

Tous les Pays/régions se trouvant au-dessus ou au dessous de ce seuil de 13 degrés de température moyenne annuelle, ont donc une efficacité de production moindre, quel que soit l'activité et le milieu où elle se déroule.

Avec le Changement Climatique, certains pays/régions du globe, seront donc avantagées... Et d'autres en subiront les préjudices.

En attendant, voici un lien en Espagnol qui en parle. (ce n'est pas réjouissant) www-lavanguardia-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.lavanguardia.com/ciencia/20151022/54437399460/productividad-temperatura-13-grados.html?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&facet=amp&usqp=mq331AQKKAFQArABIIACAw%3D%3D#aoh=16414829932721&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=De%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.lavanguardia.com%2Fciencia%2F20151022%2F54437399460%2Fproductividad-temperatura-13-grados.html

L'article de Science-et-Vie est réservé à ses abonnés.

a écrit : Juste pour revenir sur les fenêtres fixe des grands immeubles, de min souvenir personnel qui remonte et par intuition aussi, je dirais que sans doute, le verre blindé anti-scuicide à partir de certains étages serait trop lourd pour permettre des ouvrants - bien plus chers - a un coût raisonnable pour l'ensemble de la structure. On a 8 à 15 fenêtres chez nous et déjà c'est cher. Alors 10.000 fenêtres... Et je pense surrout qu'elles ne sont pas ouvrable car un objet, jeté du 10e étage dans la rue, même petit, deviendrait sans doute trop dangeureux pour les personnes en bas... Afficher tout Il y a pourtant de par le monde, des édifices (de logement, principalement), qui "empilent" les étages, et comportent des fenêtres pouvant s'ouvrir, ou encore des balcons.
Est-ce que la législation (si tant est qu'elle existe...) est différente en fonction de l'usage du bâtiment, ou encore du pays où se trouve cet édifice ?

a écrit : Ah la clim’.. j’ai beau me dire que c’est vraiment du luxe - et surtout bien abusé aux USA mais c’est un autre sujet - je ne peux pas m’en passer l’été. Mes parents ne l’ont pas, la nuit c’est un enfer et la journée tu ne peux rien faire (ou bien rester sur ton canapé sans bouger) Quelques astuces bien connues des gens du Sud :
- la nuit ouvrir en grand les fenêtres tout en gardant les volets à l'espagnolette pour l'intimité. Si vous avez du carrelage, l'arroser et privilégier les courants d'air.
- le matin, au moment où la température extérieure commence à dépasser la température intérieure, fermer fenêtres et volets jusqu'au soir et recommencer.
Vous pouvez ainsi avoir (avec une habitation bien isolée) jusqu'à 10°C de moins que l'extérieur, l'été, et ce de manière "écologique" :)

a écrit : Surtout que les températures à Toronto, en Juillet et Août, n'atteignent ni les 30 degrés.
Climatiser à 26 ou 27 degrés en température extérieure, me paraît plus un caprice qu'une nécessité absolue.
... Ou alors les édifices ont été si ma conçus, que les architectes n'ont pas du tout inclus
la variante "climatisation passive" dans leurs plans. (Édifices trop anciens, peut-être ? )
De même, joue peut-être ici "l'effet de serre", dans les tours de verre que sont ces édifices de bureaux, où il est impossible d'ouvrir les fenêtres (ce n'est d'ailleurs pas prévu, pour une logique que j'ignore), histoire de ventiler naturellement.

@Tybs fait également remarquer - à juste raison - que ce système pourrait avoir une influence sur le lac, et plus précisément la température de l'eau.
Le deuxième lien (Washington Post) le précise : si la tuyauterie d'évacuation des eaux "chaudes" n'est pas placée à une profondeur suffisante, oui, le réchauffement induit, peut provoquer une prolifération d'algues (micro-algues), dont certaines espèces sont particulièrement néfastes (toxicité) pour le milieu aquatique.

Un point positif : la suppression des tours de refroidissement du système climatique placé au haut de ces immeubles, disparaissent par inutilité.
Il se supprime donc un risque toujours potentiel de contagion par Legionella, du quartier.
Ce phénomène est aujourd'hui largement connu, mais pourtant des cas se produisent encore, pour non respect des protocoles d'entretien et de désinfection des dits systèmes.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Legionella
Afficher tout
Je me demande si tu connais bien Toronto pour affirmer qu'y climatiser serait un caprice. Si tu regardes, sur internet, la moyenne des températures à Toronto, ça ne parait pas énorme, mais non seulement la moyenne ne montre pas s'il y a de fréquents pics de température, mais surtout elle ne donne pas le ressenti en fonction de l'humidité.

Je ne connais pas Toronto mais j'ai souvent été à Chicago, qui doit avoir à peu près le même climat car elle est située aussi au bord d'un des Grands Lacs. Et je peux te dire qu'en été, il fait souvent très lourd car il y a une humidité de près de 100%. Heureusement les batiments, maisons, boutiques, voitures, et. al. sont tous climatisés, car dès qu'on sort, on est immédiatement recouvert d'une pellicule d'eau : c'est notre propre transpiration qui ne peut pas s'évaporer car l'air est déjà saturé d'humidité. Et donc on a rapidement ses vêtements trempés... Et ils ne sèchent pas tant qu'on n'est pas rentré dans un endroit climatisé. C'est très désagréable et même fatiguant ! Et un simple ventilateur ne permet pas de se rafraichir, puisque la transpiration ne s'évapore pas. Il faut donc la clim pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions ou même simplement pour ne pas être épuisé sans rien faire.

a écrit : Il y a pourtant de par le monde, des édifices (de logement, principalement), qui "empilent" les étages, et comportent des fenêtres pouvant s'ouvrir, ou encore des balcons.
Est-ce que la législation (si tant est qu'elle existe...) est différente en fonction de l'usage du bâtiment, ou enc
ore du pays où se trouve cet édifice ? Afficher tout
Le peu que je sais ( 1ere année et 1er semestre en architecture ) c'est que les normes ne sont pas du tout les mêmes en fonction de l'usage du bâtiment .
Il y a des choses qui sont strictement interdites dans les bâtiments accueillant du public , exemple ( mon prof qui me l'a dit ) qui m'a bien posé problème pour ma maquette de projet , les marches des escaliers doivent avoir les mêmes dimensions de giron et de hauteur dans tout l'édifice .
J'imagine donc que pour les fenêtres il doit bien y avoir des normes particulières . . . Et donc que cela soit " normal " qu'elles ne s'ouvrent pas .

Je ferais des recherches , quand j'aurais plus de temps :)
Pour le moment je n'ai trouvé que des normes pour les habitations .

a écrit : Je me demande si tu connais bien Toronto pour affirmer qu'y climatiser serait un caprice. Si tu regardes, sur internet, la moyenne des températures à Toronto, ça ne parait pas énorme, mais non seulement la moyenne ne montre pas s'il y a de fréquents pics de température, mais surtout elle ne donne pas le ressenti en fonction de l'humidité.

Je ne connais pas Toronto mais j'ai souvent été à Chicago, qui doit avoir à peu près le même climat car elle est située aussi au bord d'un des Grands Lacs. Et je peux te dire qu'en été, il fait souvent très lourd car il y a une humidité de près de 100%. Heureusement les batiments, maisons, boutiques, voitures, et. al. sont tous climatisés, car dès qu'on sort, on est immédiatement recouvert d'une pellicule d'eau : c'est notre propre transpiration qui ne peut pas s'évaporer car l'air est déjà saturé d'humidité. Et donc on a rapidement ses vêtements trempés... Et ils ne sèchent pas tant qu'on n'est pas rentré dans un endroit climatisé. C'est très désagréable et même fatiguant ! Et un simple ventilateur ne permet pas de se rafraichir, puisque la transpiration ne s'évapore pas. Il faut donc la clim pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions ou même simplement pour ne pas être épuisé sans rien faire.
Afficher tout
Oui, tu as certainement raison.

Non, je ne connais pas Toronto, mais j'avais complétement oublié le facteur "taux d'humidité de l'air".
Des 40 degrés, ça je connais (tu sais pourquoi), mais avec un air bien plus sec.