Entre le XVIIe et le XIXe siècle, les bergers landais se déplaçaient sur des échasses. Elles leur permettaient de mieux surveiller les troupeaux et de se déplacer plus facilement dans les marécages des Landes, tout en protégeant leurs pieds des blessures et du froid.
Ces échasses se composaient de deux pièces de bois : l’escasse et le « paousse pé » (en gascon : pose pied), fixé sur l’escasse, à environ un mètre du sol. L’ensemble était fixé autour de la jambe avec une lanière de cuir.
Commentaires préférés (3)
Je suis complètement perdu...
J’avais lu « berger Irlandais » donc je pensais à un chien avec des échasses.
D’une part le chien « berger irlandais » n’existe pas mais j’aurais surtout du me dire qu’un chien avec des échasses ça court pas les rues (sans jeux de mots).
Je vais retourner dormir je crois
www.pinterest.fr/pin/315181673922637272/
www.les-bergers-du-seignanx.fr/histoire-les-echassiers-landais/
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Je suis complètement perdu...
J’avais lu « berger Irlandais » donc je pensais à un chien avec des échasses.
D’une part le chien « berger irlandais » n’existe pas mais j’aurais surtout du me dire qu’un chien avec des échasses ça court pas les rues (sans jeux de mots).
Je vais retourner dormir je crois
www.pinterest.fr/pin/315181673922637272/
Ma grand-mère maternelle, qui était de cette région, m'avait raconté de nombreuses histoires à ce sujet. Je me suis souvent demandé si l'histoire des échasses n'était pas une légende folklorique, peut-être une exagération d'un fait ou deux. Se promener dans des landes marécageuses avec des échasses doit être tout sauf pratique. Des échasses s'enfoncent plus facilement que des chaussures ou des sabots, et doivent rendre les déplacements pénibles. De mon côté, les vrais bergers landais n'existant plus depuis Napoléon III (plantation des pins pour assécher les landes) les seuls que j'ai vu sont ceux qui venaient dans les fêtes de villages et dans les foires, avec leurs belles vestes en mouton bien propres, et leurs échasses de nettement plus d'un mètre - un spectacle
Pour avoir traîné un peu dans les Landes. Les échasses tiendraient du folklore. Je ne conteste pas l'anecdote, mais comme dans la neige, plus le poids est réparti mieux on marche. Maintenant c'est vrai, on trouve plein de peintures et clichés anciens avec le berger, gilet peau de mouton, béret ET échasses. Comme le français vu par les étrangers avec sa baguette, son foulard noué et son béret . Mais on parle de coutumes du XIX ème. Allez savoir...
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C’est d’ailleurs étonnant pour qui connaît les Landes aujourd’hui: point de marécages ni de grandes étendues de la des sans relief mais des forêts de pins à perte de vue, jusqu’aux dunes du littoral atlantique. C’est que jusqu’au second Empire il n’y avait pas le moindre arbre par là-bas. C’est sous le second Empire, dans les années 1860 - plus précisément après un édit de 1857 -que la forêt de pins maritimes a été massivement plantée. L’objectif était d’abord d’assainir ce territoire marécageux, donc malsain. Il était aussi de mieux fixer les dunes littorales, pour limiter l’érosion maritimes. Il fallait aussi beaucoup de bois pour construire les traverses d’un chemin de fer qui se développait très fortement à l’époque. C’est d’ailleurs au même moment qu’Arcachon s’est développée, grâce aux frères Pereire, deux grands industriels de l’époque. Le rapport ? Les frères Pereire étaient grands propriétaires terriens dans les Landes, industriels de chemin de fer et promoteurs immobiliers: ils ont fortement poussé le décret de 1857, fait construire les lignes de chemin de fer reliant Paris à Bordeaux et au Midi et construit la ville d’hiver d’Arcachon, en promouvant les cures d’air marin pour les riches Parisiens... Malin.
Près de chez moi, dans la commune de Auguiano (La Rioja, Espagne), a lieu tous les ans, la "Danza de los zancos" ( Danse des échasses), lors des fêtes parroquiales. Celle-ci a lieu chaque 21, 22 et 23 juin, en l'honneur de la Sainte Patronne Maria Magdalena.
De tradition pluricentenaire, la "Danza de los zancos" est d'origine incertaine, bien que la théorie (contestée) voudrait qu'elle soit également issue de bergers locaux, faisant usage d'échasses, afin de se déplacer plus facilement en milieux humides et enneigés.
La "Danza de los zancos" a lieu dans une rue pentue du bourg, effectuée par 8 danseurs.
Voici une vidéo :
youtu.be/Ls0BbQhddQs
Notez la "jupe" orange portée par les danseurs. Appelée "saya", elle sert au danseur à garder l'équilibre durant ses virevoltes.
Le spectacle a de nouveau lieu le premier dimanche suivant le jour de l'Ascension, ainsi que le dernier fin de semaine (samedi et dimanche) de septembre.