Ce sont les astronautes de la mission Apollo 10 qui détiennent le record de vitesse absolu pour un être humain dans un véhicule. Le 26 mai 1969, à l'occasion du retour du module vers la Terre, l’équipage composé de 3 Américains a atteint la vitesse de 39 938 km/h, soit plus de 11 kilomètres à la seconde !

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De toute façon ils comptent en mph les ricains à la base, ils ont donc dû penser : "Yeaaaah we've reached 24800 mph !" et pas "Oh on n'a pas atteint les 40000 km/h :( "
Dans quelques dizaines d'années, nos petits petits enfants rigoleront de cette anecdote. :-)
Grave jme suis dis la même chose ^^
À cette époque, les astronautes voyageaient en capsule ou en module, pas en navette.
On est encore trés loin de la teleportation et les americain n'ont pas vraiment fait quelque chose de special. Pour la teleportation faut depacer les 300.000 km/h. La force de gravité de la terre plus la tres faible inercie de l'espace ont permis d'ateindre cette vitesse avec une tres bonne aerodynamic. Cette vitesse fut d'ailleurs franchement diminuer lors de l'entrer dans l'atmosphére!
Raisonnement qui devient totalement faux quand on change de milieu (ce qui est le cas ici): je crois pas que ça se passe pareil si l'on pénètre l'atmosphère à 11km/s ou au ralenti... L'indifférence de ressenti à laquelle tu fais référence, notamment en disant que la vitesse est une représentation de l'esprit, n'est valable que dans un certain régime... Parce que sinon elle est juste à la base d'une énergie (cinétique) accumulée colossale. Et à cette vitesse dans l'air c'est le désordre (turbulences extrêmes, ondes de choc... etc)! Donc en gros oui, ils auraient pu avoir des "séquelles", dans le sens où la fusée aurait juste pu exploser
300.000 km/seconde en fait.
Je suis pas sur que nos radar automatique puisse flasher à cette vitesse . Je saurait quoi prendre maintenant pour éviter les prunes . Gare à vous les automobilistes quand je débarquerais en fusée ^^ Rapide comme moyen de transport pour traverser l'hexagone , 1 min 30 Lille - Marseille .
Ou ils auraient pu dire "sick near to 25000 mph"
Il est évident que les 40.000km/h ont été atteints hors de l'atmosphere et que l'entrée dans l'atmosphere a évidemment provoqué des turbulences.
Ce que Adrien disait ne s'applique pas non plus à ton cas, car la deceleration lors de l'entrée dans l'atmosphere est très forte à une telle vitesse, ce qui explique d'ailleurs une partie des turbulences
la téléportation quantique implique la destruction de l' objet original pour que les informations qui le compose soient transmises au point d arrivée ...cela dit aucun atome ne voyageant mais juste le schéma structurel de l' objet original ce qui est à l' arrivée n' est qu' une copie. Donc pas de notion de déplacement ni de vitesse pour l' objet qui en définitive n a pas bougé et fini en poussière!
Sans vouloir etre trop pointilleux, la "navette" Apollo n'existe pas.
Lors du programme Apollo la dénomination etait (il me semble) "capsule" Apollo.
A la difference des capsules (type Soyouz/Apollo) une navette est sensée effectuer un atterrissage controllé comme un avion (ou planeur) et peut être réutilisée lors d'une mission ultérieure.
Les capsules elles, sont à usages unique et effectuent un entrée athmospherique de type ballistique avant de se poser à l'aide de parachute.
Voila pour la petite précision en esperant que cela interresse quelqu'un ;-)
Edit: L'annecdote a été corrigée.
Les inquiétudes concernant cette nouvelle pratique qu'était le train étaient tout de même un peu plus réfléchie que la simple "vitesse"
On se demandait si le changement de climat trop rapide ne jouait pas sur la santé.
On en a la réponse aujourd'hui donc il est facile de se moquer des méfiances, mais je ne trouve pas ce genre d'interrogations et de prudences si ridicules que ça.
Quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne ? La vitesse de libération terrestres est de 11km par secondes , non ? Elle est donc atteinte à chaque sortie de l'attraction terrestre, donc par la plupart des missions appolo ? Je me trompe ?
Je doute un peu. 11 Km/s est la vitesse de libération; C'est à dire la vitesse nécessaire à atteindre pour vaincre l'attraction terrestre. Donc toutes les missions Apollo qui sont allées sur la lune ont forcément atteint et dépassé cette vitesse.
Oups ! je fais double emplois avec la com précédente . Mais cela confirme l'intérrogation.
Je voudrai juste revenir sur ce phénomène de "griserie de la vitesse" pour ajouter une remarque. Bien sûr que le ressenti physique est dû uniquement à l'accélération (ou la décélération). C'est ce que ressent un pilote de jet qui prend plusieurs "G" positifs ou négatifs lors d'un virage serré, ou lors d'un catapultage quand il passe de 0 à 250 km/h en moins de 3 secondes. Il y a douleur physique par augmentation de la pression sur le corps.
Mais la vitesse constante n'apporte aucune sensation physique comme cela a déjà été dit. Que l'on se déplace à 150 km/h sur l'autoroute, à 300 km/h dans un train, à 950 km/h dans un avion ou à 40 000km/h dans une capsule spatiale, on ne ressent rien physiquement sauf si nos sens sont sollicités par l'interaction avec le milieu ambiant. Je veux dire que si on est dans l'espace sans repère proche, l'esprit ne sera pas pertubé par la sensation de vitesse, alors que que si l'on a des repères proches, la "sensation" de vitesse sera établie par notre cerveau et pourra éventuellement entraîner des conséquences physiques (nausées par exemple ).
A cette vitesse, tu fais le tour du monde en une heure !
En fait, pas besoin de réellement atteindre 11,2km/h pour atteindre la lune, puisque l'on ne cherche pas à sortir du champ de gravitation terrestre (après tout, la lune est dedans) mais à entrer dans celui de la lune. Pour ça il suffit d'atteindre le point où les deux forces exercées par la Terre et la Lune s'annulent. Ce qui ne nécessite pas une vitesse mirobolante (et de toute façon la vitesse de libération ne veut pas dire grand chose pour les astres possédant une athmosphère).
On est bien d'accord pour dire qu'on parle de caillou tiré par une tire-boulettes, c'est à dire d'objet propulsé par une fusée qui accélère constamment jusqu'à atteindre une certaine vitesse, puis coupe ses moteurs et continue sur la vitesse acquise. Or il y a une loi fondammentale : pour vaincre l'attraction d'une planette et la quitter, un objet doit être sur une trajectoire parabolique, sinon il se place sur une trajectoire elliptique et 'tourne en rond" en restant lié à la planète. Pour ce qui est de la terre, il faut atteindre 11,2 km/s pour être sur une trajectoire parabolique et s'éloigner définitivement . Entre environ 8 et 11km/s, l'objet est sur orbite élliptique , devient satellite et tourne autour de la terre. En dessous de 8 km/s, l'objet retombe sur la terre. Si on imprime une nouvelle poussée à un satellite qui tourne déjà à 8/9 km/s pour qu'il atteigne 11 km/s, il qittera définitivement l'orbite terrestre pour s'éloigner sur une trajectoire parabolique. Attraction de la lune ou pas.
Si on n'a pas atteint 11,2 km/s, on ne peut pas rejoindre la zone d'attraction lunaire située bien trop loin. La zone gravitationnelle de la terre s'éttend jusqu'à la lune bien sûr puisque c'est notre satellite, mais bien au-dela. Quitter la terre ne veut pas dire quitter sa zone gravitationnelle puisque celle-ci s'éttend à l'infini.
Quant aux problèmes liés à l'atmosphère, il est évident qu'il faut tenir compte des phénomènes de frottement, surtout dans les basses couches, pour obtenir les 11 km/s nécessaires. Il est bien sûr plus facile de quitter un astre sans atmosphère que celui qui en possède une. Les particules atmosphériques se trouvant à très haute altitude sont d'ailleurs la cause principale du ralentissement par frottement des satellites et donc, lorsque leur vitesse devient trop faible, de leur retombée sur le plancher des vaches. Ou des baleines.
Usain Bolt n'as qu'à bien se tenir !