L'invention de la machine à coudre a valu des problèmes à son créateur

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Je complète le commentaire de yota sur la destruction créatrice, car celle ci semble incomprise par certains lecteurs.
Ce phénomène montre que lorsqu'un emploi est détruit, un ou plusieurs emplois sont créés "ailleurs", ou dans des domaines plus qualifiés. Vous avez raison de signaler qu'un caissier remplacé par une machine est dramatique pour le travailleur. Mais là où un emploi non qualifié est détruit, des emplois sont créés dans des domaines qualifiés tels que l'informatique, la conception, la maintenance, la programation, etc...À la révolution industrielle, on a remplacé les ouvriers agricoles par des machines, exode rural, ils sont allés travailler dans des domaines qui à l'époque étaient plus qualifiés. Ce qui est dramatique au niveau individuel (car la caissière ne pourra pas occuper un poste d'ingénieur en informatique !) l'est beaucoup moins à l'échelle d'un pays. La prochaine génération créera des emplois que l'ancienne ne pourra pas occuper, et ce phénomène s'appliquera sur des années, voire des décennies.

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a écrit : Léonard de Vinci avait aussi inventé une machine à tisser automatique, avec une bobine et tout le tralala, comme on peut en trouver maintenant. Mais comme la plupart de ses inventions, elle n'a jamais vu le jour. Et oui mais Da Vinci est le genie par excellence il avait 500 ans d'avance sur son temps! UN GENIE

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a écrit : Je complète le commentaire de yota sur la destruction créatrice, car celle ci semble incomprise par certains lecteurs.
Ce phénomène montre que lorsqu'un emploi est détruit, un ou plusieurs emplois sont créés "ailleurs", ou dans des domaines plus qualifiés. Vous avez raison de signaler qu'un ca
issier remplacé par une machine est dramatique pour le travailleur. Mais là où un emploi non qualifié est détruit, des emplois sont créés dans des domaines qualifiés tels que l'informatique, la conception, la maintenance, la programation, etc...À la révolution industrielle, on a remplacé les ouvriers agricoles par des machines, exode rural, ils sont allés travailler dans des domaines qui à l'époque étaient plus qualifiés. Ce qui est dramatique au niveau individuel (car la caissière ne pourra pas occuper un poste d'ingénieur en informatique !) l'est beaucoup moins à l'échelle d'un pays. La prochaine génération créera des emplois que l'ancienne ne pourra pas occuper, et ce phénomène s'appliquera sur des années, voire des décennies. Afficher tout
Je ne suis pas de votre avis et je m'explique. Que qualifions-nous de travail plus qualifiés pour un agricoles ? Le BTP ? La plomberie ? L'électricité ? En sachant que sur le terrain ce ne sont pas les plus "qualifiés" qui sont les plus fiables. Et que sont devenus les agricoles qui n'ont pas pu se reconvertir ? Que deviennent ceux qui n'ont pas eu la chance de faire des études assez longues parce qu'elles sont plus pratique que théorique ? Que doit on pensé quand on sait que dans le Nord, il y a 80% de chômeur dû à la modernisation ? Oú vont aller leurs enfants ? Oseriez vous dire que la France se porte comme un charme ? Et ça, avec la modernisation ça risque d'être pire dans la décennie à venir. Certains sortent des grandes phrases ou des grands projets parce qu'ils sortent de grandes écoles en ignorant que la seule vraie école c'est celle de la vie.

a écrit : Une machine à coudre nécessite quelqu'un mais elle produit beaucoup plus qu'un ouvrier qui bosse de ses mains. Donc elle supprime beaucoup d'emploi dans l'intérêt du patron qui réduit la masse salariale pour s'en mettre plein les poches! C'est pareil pour les caisses automatiques: 1 personne derrière pour des 10e d'emploi supprimé. Afficher tout Bah oui c'est bien connu, TOUS les patrons sont des grands méchants loups dotés de yeux en forme de dollars.
Non, c'est pas pour s'en mettre plein les poches, c'est pour gagner leur vie, comme tout un chacun cherche à faire...

a écrit : Exact, de Schumpeter. Et puis dans le cas extrême le travail humain dans le secteur tertiaire (celui des services) qui représente plus de 65% de la population active, ne pourra lui pas être remplacé par les machines. Pour les 35% restants (voire moins) ils se répartissent à moins de 5% dans le secteur primaire et dans le secteur secondaire qui sera lui le plus touché par la substitution du travail par le capital (qui sont les deux fonctions de production). Si la plupart des entreprises décident de le faire par soucis de rentabilité, les politiques prévoient déjà : 1) une baisse du temps de travail des travailleurs pour permettre à tout le monde de travailler
2) la 1) entraine une baisse du salaire
Et bien d'autres mesures afin d'éviter la hausse du taux de chomage.
Les libéraux ont tout prévu, il n'y a pas de quoi s'en faire : la baisse du secteur secondaire par les machines permettront par exemple de développer le secteur de l'innovation (tertiaire). Le secteur secondaire sera donc naturellement en déclin comme ce fut le cas pour le secteur primaire qui répresentait la plupart de la population avant que les révolutions industrielles ne surgissent. Bien le bonsoir
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Votre commentaire est excellent !
Corrigez moi si je me trompe, mais dites vous donc qu'à chaque invention réduisant les emplois (car ceux-ci sont plutôt simples à mener que des machines peuvent l'effectuer, donc les emplois rébarbatifs), la société y gagne autant qu'il ne perd ? (Un peu comme la loi de Lavoisier au final)
Tandis que le niveau de vie augmente au final.
Les métiers les plus intelligents persistent et s'améliorent. Les métiers les moins intelligents en souffrent. L'égalité ?

a écrit : Votre commentaire est excellent !
Corrigez moi si je me trompe, mais dites vous donc qu'à chaque invention réduisant les emplois (car ceux-ci sont plutôt simples à mener que des machines peuvent l'effectuer, donc les emplois rébarbatifs), la société y gagne autant qu'il ne perd ? (Un peu comme la l
oi de Lavoisier au final)
Tandis que le niveau de vie augmente au final.
Les métiers les plus intelligents persistent et s'améliorent. Les métiers les moins intelligents en souffrent. L'égalité ?
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Ce n'est pas seulement moi mais l'ensemble des néo-libéraux qui ont un raisonnement macroéconomique (raisonnement à l'échelle d'un pays et non d'un groupe de personne au quel cas cela serait un raisonnement microéconomique). Si le taux de chômage en France vous semble constant (10% au sens du BIT et non des chiffres de pôle emploi), il y est détruit pourtant chaque jour plus de 10000 emplois ! Mais qui est en réalité compensé par des dizaines de milliers d'autres emplois chaque jour, c'est un véritable marché. Biensur ce sont les métiers qui usent la force de travail et qui sont les plus répetitifs, qui sont le plus menacés. Mais si nous raisonnons sur le long terme au moins sur 2 générations, ce sont nos petits-enfants qui seront poussés à suivre des formations dans le tertiaire.
Ce que j'en conclu :
-Certes c'est une destruction de l'emploi à court terme (sur l'immédiat) et microéconomiquement, mais sur le long terme et au niveau macro, c'est tout une société qui s'enrichit (hausse de la productivité -> baisse des coûts pour l'entreprise-> l'entreprise (les) baisse les prix ou augmente les salaires ou baisse le temps de travail). Le remplacement par la technologie, issue du progrès technique, permet donc l'enrichissement de la nation (Cf de la richesse des nations, Adam smith), mais aussi un enrichissement du capital culturel par des formations dans le tertiaire et qui sera certainement le secteur à forte demande de la part des entreprises. C'est ici que se fait l'égalité killthief : cette hausse de la demande va entrainer automatiquement une hausse de l'offre (qualification des jeunes).

a écrit : Une machine à coudre nécessite quelqu'un mais elle produit beaucoup plus qu'un ouvrier qui bosse de ses mains. Donc elle supprime beaucoup d'emploi dans l'intérêt du patron qui réduit la masse salariale pour s'en mettre plein les poches! C'est pareil pour les caisses automatiques: 1 personne derrière pour des 10e d'emploi supprimé. Afficher tout Pourquoi toujours le ''patron qui s'en met plein les poches'' ? faut. changer de disque tout les chefs d'entreprises ne dépouille et ne vire pas les salarié.....

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android

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a écrit : C'est ce même syndicat qui est à l'origine de l'histoire de la belle au bois dormant, un bon film de propagande contre la couture... ;) Bah oui. Si seulement elle ne s'était pas piquée à la quenouille cette sotte aussi mdr. Perso je préfère Maléfique avec Angelina Jolie :-)

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a écrit : Ce n'est pas seulement moi mais l'ensemble des néo-libéraux qui ont un raisonnement macroéconomique (raisonnement à l'échelle d'un pays et non d'un groupe de personne au quel cas cela serait un raisonnement microéconomique). Si le taux de chômage en France vous semble constant (10% au sens du BIT et non des chiffres de pôle emploi), il y est détruit pourtant chaque jour plus de 10000 emplois ! Mais qui est en réalité compensé par des dizaines de milliers d'autres emplois chaque jour, c'est un véritable marché. Biensur ce sont les métiers qui usent la force de travail et qui sont les plus répetitifs, qui sont le plus menacés. Mais si nous raisonnons sur le long terme au moins sur 2 générations, ce sont nos petits-enfants qui seront poussés à suivre des formations dans le tertiaire.
Ce que j'en conclu :
-Certes c'est une destruction de l'emploi à court terme (sur l'immédiat) et microéconomiquement, mais sur le long terme et au niveau macro, c'est tout une société qui s'enrichit (hausse de la productivité -> baisse des coûts pour l'entreprise-> l'entreprise (les) baisse les prix ou augmente les salaires ou baisse le temps de travail). Le remplacement par la technologie, issue du progrès technique, permet donc l'enrichissement de la nation (Cf de la richesse des nations, Adam smith), mais aussi un enrichissement du capital culturel par des formations dans le tertiaire et qui sera certainement le secteur à forte demande de la part des entreprises. C'est ici que se fait l'égalité killthief : cette hausse de la demande va entrainer automatiquement une hausse de l'offre (qualification des jeunes).
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Je pense qu'on peut très bien améliorer la production sans remplacer les humains. Avec l'amélioration des équipements, des assistances semi-robotisé (donc création d'emploi : chercheurs, ingénieurs, productions) et s'il s'avère que la production ne suit pas, c'est qu'il est temps d'embauché (encore création d'emploi). Si les néo-libéraux veulent voir l'économie a l'échelle d'un pays alors qu'ils n'arrivent même pas à stabiliser une micro-économie, c'est équivalent à vouloir courir avant de savoir marcher. Il y a une partie de votre raisonnement qui dit, c'est tout à fait normal que des emplois soient supprimés... C'est pensé avec que sa tête et pas avec son cœur. Alors oui en économie on ne parle pas sentiment. Mais pourquoi vivons nous alors ? On naît humain et on meurt outils... Nah... Il est temps que les gens ouvrent les yeux. L'Europe veut aider la Grèce alors qu'elle n'arrive même pas à stabiliser sa propre économie... Dany Boon a dit : Les grands dirigeants ont faits de grandes études pour faire de grandes bêtises... Heureusement qu'on a arrêté les études avant...

Je peux même dire haut et fort avec fierté ! Je suis Directeur d'un supermarché d'un grand groupe, et je peux vous dire que tout les salariés (même s'il y a toujours une exception) sont contents de se lever et venir travailler, parce qu'on leur accordent de l'importance à leur égard et à leur travail. Pourtant notre paie se situe sous la moyenne nationale (par rapport aux postes qu'ils occupent). Ignorer le facteur humain est une grosse erreur. Un employé heureux et un employé productif. Niveau satisfaction salariale je travaille dessus avec la grande direction.

a écrit : Les ouvriers faisaient de la couture ? C'est vrai que si ses ouvriers étaient charpentiers, on est en droit de se poser la question. Mais l'inventeur étant tailleur, je ne vois pas en quoi c'est bizarre que ses ouvriers fassent de la couture :)

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blackberry

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a écrit : Je pense qu'on peut très bien améliorer la production sans remplacer les humains. Avec l'amélioration des équipements, des assistances semi-robotisé (donc création d'emploi : chercheurs, ingénieurs, productions) et s'il s'avère que la production ne suit pas, c'est qu'il est temps d�39;embauché (encore création d'emploi). Si les néo-libéraux veulent voir l'économie a l'échelle d'un pays alors qu'ils n'arrivent même pas à stabiliser une micro-économie, c'est équivalent à vouloir courir avant de savoir marcher. Il y a une partie de votre raisonnement qui dit, c'est tout à fait normal que des emplois soient supprimés... C'est pensé avec que sa tête et pas avec son cœur. Alors oui en économie on ne parle pas sentiment. Mais pourquoi vivons nous alors ? On naît humain et on meurt outils... Nah... Il est temps que les gens ouvrent les yeux. L'Europe veut aider la Grèce alors qu'elle n'arrive même pas à stabiliser sa propre économie... Dany Boon a dit : Les grands dirigeants ont faits de grandes études pour faire de grandes bêtises... Heureusement qu'on a arrêté les études avant... Afficher tout Je suis totalement d'accord, mais je devais exprimer le point de vue neo-libéral aussi même si celui-ci est parfois dur à avaler, surtout pour nous qui avons un modèle social des moins criticables !

a écrit : Je peux même dire haut et fort avec fierté ! Je suis Directeur d'un supermarché d'un grand groupe, et je peux vous dire que tout les salariés (même s'il y a toujours une exception) sont contents de se lever et venir travailler, parce qu'on leur accordent de l'importance à leur égard et à leur travail. Pourtant notre paie se situe sous la moyenne nationale (par rapport aux postes qu'ils occupent). Ignorer le facteur humain est une grosse erreur. Un employé heureux et un employé productif. Niveau satisfaction salariale je travaille dessus avec la grande direction. Afficher tout C'était comme pour la question des allocations chômages où les opinions divergent entre libéraux et keynésien. D'un côté les libéraux disent que pour un chômeur, ces allocations sont facteur d'improductivité et que ce n'est pas une incitation à se réinsérer sur le marché du travail c'est ce qu'ils appellent la trappe à l'inactivité puisque de toute façon le salaire qu'ils percevront s'ils travaillaient ne seraient pas si singulier que cela. Alors ils préféreraient ne pas travailler et percevoir un peu moins que de travailler 40h/semaine pour 100€ de plus (cf courbe d'indifférence) . Et d'un autre côté les keynésiens disaient que c'est un moyen pour les chômeurs de pouvoir vivre correctement et avoir les moyens financiers de se réinsérer. Il est clair que les moeurs ont changé (j'éspère) et que l'ont ne fait plus travailler 70h/semaine ou encore le travail des enfants, il y a en effet le capital humain à prendre en compte avant celui du capital économique.

a écrit : Et pourtant de nos jours des milliers d'emplois sont remplacés par des machines automatique. Là cela nécessite quand même quelqu'un. La machine permet un meilleur rendement qui accroit la production et donc les gains d'une entreprise qui devra embauchee ailleurs pour accompagner ce developpement. Car une entreprise ne se resume pas uniquement a ce qu'elle produit. Pensez a ces gens qui devront reparer et entretenir ces meme machines. Ces routiers (ou autres) necessaires a l'expedition des biens produits. Il necessitera peut etre aussi plus de comptables, plus de commerciaux, plus d'acheteurs, plus de techniciens, il faudra former les employes a l'utilisation de ces machines etc etc.
Bref oui la machine detruit des emplois, mais elle en cree bien plus ailleurs mais dans d'autres secteurs :-)

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Ils nous volent notre travail !

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Quand bien même la machine ne créerait point d'emploi, ce serait une raison pour ne pas l'utiliser ?
Sans même parler de destruction créatrice, avec un raisonnement "humain d'abord", ne devrait-on pas bannir les voitures, pour créer des emplois de diligences (et relancer l'élevage de chevaux) ? Est-ce vraiment un raisonnement qui place l'humain d'abord, ou est-ce un raisonnement égoïste ?
Évidemment, même les terribles libéraux comprennent la tristesse et la détresse de la perte d'emploi. Mais la seule réponse possible est l'adaptation au progrès, lutter contre ne ferait que retarder l'inévitable et entraînerait des conséquences désastreuses. Encore faut-il avoir les moyens de s'adapter (flexibilité, éducation, etc...).

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a écrit : Une machine à coudre nécessite quelqu'un mais elle produit beaucoup plus qu'un ouvrier qui bosse de ses mains. Donc elle supprime beaucoup d'emploi dans l'intérêt du patron qui réduit la masse salariale pour s'en mettre plein les poches! C'est pareil pour les caisses automatiques: 1 personne derrière pour des 10e d'emploi supprimé. Afficher tout très étonnante votre réflexion , quand on connait les conditions de vie des cousettes au 19 eme siècle qui pour la plupart finissaient aveugle ou malvoyante a cause du travail de l'aiguille sous la bougie souvent pour gagné pinut's
je travail chez un leader mondial du textile ,dans un domaine très particulier, et nous sortons 4000 pièces par poste en moyenne X 3 postes = 12000 pièces en 24 h X 5 jours =60000 en 1 semaine
et je finirais ma vie dans de très vraiment très meilleur condition que mes consœurs du 19 eme siecle
cosette en aurait pas rêvé autant, pauvre enfant qui usait sa vie a l'aiguille

a écrit : Je suis totalement d'accord, mais je devais exprimer le point de vue neo-libéral aussi même si celui-ci est parfois dur à avaler, surtout pour nous qui avons un modèle social des moins criticables ! Vous voulez que la France reste bloquée, voire pire, régresse culturellement ?
Car si je me trompe pas (et pourtant il y a de fortes chances que je me trompe), vous seriez pour une France à la ramasse à travers le monde.