Le premier accident automobile mortel en Grande-Bretagne ne fut pas sanctionné

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L'accident de Bridget Driscoll est le premier accident de voiture mortel recensé en Grande Bretagne. En 1896, un conducteur faisait une démonstration avec sa voiture en roulant à vive allure dans une rue londonienne et renversa Bridget, paralysée au milieu de la route, en la tuant sur le coup. Une "mort accidentelle" fut établie et le conducteur ne fut pas inquiété.


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a écrit : Le sujet que tu es en train de lancer est compliqué. C'est vrai que le conducteur qui fait un accident va prendre une peine qu'il ne va pas comprendre vu qu'il a pas fait exprès. Maintenant mais toi a la place de la famille de la victime je pense que pour le coup tu aimerez la loi qui puni le conducteur. Tu n'as pas dû saisir l'humour noir :).

Peut-être faut-il apporter quelques précisions sur le contexte pour ceux qui n'ont pas lu la source en anglais.

À cette époque, il y avait déjà eu des réglementations sur la vitesse des voitures. En l'occurence, les vitesses maximales autorisées étaient de 2mph en ville (3.2 km/h) et 4mph en campagne (6.5 km/h).
De plus, en ville, trois personnes étaient nécessaires à la conduite du véhicule: le conducteur évidemment, un mécanicien pour l'entretien et... un porteur de drapeau !!
Celui-ci était chargé de marcher une vingtaine de mètres devant le véhicule pour que les piétons aient le temps de libérer le passage.

Seulement, quelques semaines avant l'accident, ces limites ont été revues à la hausse: dès lors, les automobilistes pouvaient rouler à 14mph = 22.5 km/h (soit presque la limite actuelle en zone résidentielle) et il n'était plus obligatoire d'avoir un porteur de drapeau.

Le conducteur ayant provoqué l'accident roulait à 4mph, soit bien en deçà de la nouvelle limite.

D'après les témoins, la victime s'était immobilisée, terrifiée par le spectable du véhicule klaxonnant et zigzagant. Quant au chauffeur, il a plusieurs fois crié à la malheureuse de dégager le passage mais il n'a pas sû se faire entendre.
Ceci dit, celà faisait seulement trois semaines qu'il avait commencé à conduire...

a écrit : C'est surtout la forme des voitures qui devait faire des dégâts, elles étaient assez hautes pour le coup Exact, avec des truc qui dépasse sur les côté et sur le capot, une machine de torture pour les victimes ;-)

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a écrit : La definition du mot accident, sous entend que personne n'est responsable... Pas tout à fait... Peut-être en sémantique (je ne peux pas vérifier d'où je suis) mais pas dans le langage courant. Le mot "accident" signifie qu'il n'y a pas de préméditation, que personne ne l'a voulu ; mais il peut y avoir un "responsable" de l'accident.

Cela nous montre bien l'évolution des mentalités dans le temps et selon les époques. Il en était de même concernant l'alcool dans les années 70. Ci-dessous, extrait d'un article sur le site de France Info :
C'était au tout début des années 70. Jean-Yves Salaün, délégué général de la Prévention routière explique que "les conducteurs, qui passaient devant le juge et qui avaient à justifier leur comportement, pouvaient mettre en avant le fait qu'ils avaient bu et que donc il n'étaient forcément en état d'avoir conscience de leur comportement, des risques qu'ils prenaient. Et les juges pouvaient considérer que l'alcool était dans ce cas une circonstance atténuante". Et au final, la sanction contre l'automobiliste pouvait donc être allégée...

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a écrit : Le sujet que tu es en train de lancer est compliqué. C'est vrai que le conducteur qui fait un accident va prendre une peine qu'il ne va pas comprendre vu qu'il a pas fait exprès. Maintenant mais toi a la place de la famille de la victime je pense que pour le coup tu aimerez la loi qui puni le conducteur. ouh la je plaisantait l'ami. heureusement qu'il ya enquête pour définir les responsabilitées et punir le conducteur si il y a lieu.

Remplacer voiture par cheval et ça vous semblera pas affolant. À cette époque la, la vitesse des deux était comparable.

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a écrit : Le sujet que tu es en train de lancer est compliqué. C'est vrai que le conducteur qui fait un accident va prendre une peine qu'il ne va pas comprendre vu qu'il a pas fait exprès. Maintenant mais toi a la place de la famille de la victime je pense que pour le coup tu aimerez la loi qui puni le conducteur. Ça dépend, si l'homme est dans les règles (pas d'alcool, bonne vitesse ect...) il ne devrait pas être condamné à quoi que ce soit.

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a écrit : Vitesse maximale : 17 Km/h 23 selon les sources

Suis-je la seule a me demander qui est cette Briget ??

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a écrit : Le sujet que tu es en train de lancer est compliqué. C'est vrai que le conducteur qui fait un accident va prendre une peine qu'il ne va pas comprendre vu qu'il a pas fait exprès. Maintenant mais toi a la place de la famille de la victime je pense que pour le coup tu aimerez la loi qui puni le conducteur. C'est de l humour donc aucun sujet n est lancé en fait...

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a écrit : Le sujet que tu es en train de lancer est compliqué. C'est vrai que le conducteur qui fait un accident va prendre une peine qu'il ne va pas comprendre vu qu'il a pas fait exprès. Maintenant mais toi a la place de la famille de la victime je pense que pour le coup tu aimerez la loi qui puni le conducteur. Punaise,mais il y a vraiment tant de personnes que sa qui ne connaissent pas l'ironie ou le second degré ?

a écrit : Punaise,mais il y a vraiment tant de personnes que sa qui ne connaissent pas l'ironie ou le second degré ? oui je suis desoler pour moi l'humour noir n'est pas un humour. C' est un peu comme les blagues raciste...

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a écrit : Peut-être faut-il apporter quelques précisions sur le contexte pour ceux qui n'ont pas lu la source en anglais.

À cette époque, il y avait déjà eu des réglementations sur la vitesse des voitures. En l'occurence, les vitesses maximales autorisées étaient de 2mph en ville (3.2 km/h) et 4mph en cam
pagne (6.5 km/h).
De plus, en ville, trois personnes étaient nécessaires à la conduite du véhicule: le conducteur évidemment, un mécanicien pour l'entretien et... un porteur de drapeau !!
Celui-ci était chargé de marcher une vingtaine de mètres devant le véhicule pour que les piétons aient le temps de libérer le passage.

Seulement, quelques semaines avant l'accident, ces limites ont été revues à la hausse: dès lors, les automobilistes pouvaient rouler à 14mph = 22.5 km/h (soit presque la limite actuelle en zone résidentielle) et il n'était plus obligatoire d'avoir un porteur de drapeau.

Le conducteur ayant provoqué l'accident roulait à 4mph, soit bien en deçà de la nouvelle limite.

D'après les témoins, la victime s'était immobilisée, terrifiée par le spectable du véhicule klaxonnant et zigzagant. Quant au chauffeur, il a plusieurs fois crié à la malheureuse de dégager le passage mais il n'a pas sû se faire entendre.
Ceci dit, celà faisait seulement trois semaines qu'il avait commencé à conduire...
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Merci pour le complément d'info...

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a écrit : oui je suis desoler pour moi l'humour noir n'est pas un humour. C' est un peu comme les blagues raciste... Je ne savais pas que pierre Desproges était raciste mais pas sûr que JMCMB....
Fais attention, tu t'enfonces... Merci d'éviter les amalgames et autres raccourcis douteux....

a écrit : Punaise,mais il y a vraiment tant de personnes que sa qui ne connaissent pas l'ironie ou le second degré ? Sur Internet et sans ponctuation prononcée ou smileys, c'est parfois difficile pour les faible d'esprits ouverts, pour la déconnade, malheureusement.

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a écrit : Il devait être au téléphone en même temps ;) Oui mais ça va, il avait le kit main libre !

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a écrit : Ça dépend, si l'homme est dans les règles (pas d'alcool, bonne vitesse ect...) il ne devrait pas être condamné à quoi que ce soit. Encore heureux car desfois le conducteur n'y est pour rien! Je me suis fait renversé sur un passage piéton mais bon le conducteur avait ni bu ni fumé j'aurais été mal s'il avait eu quelque chose car on sait pas à qui est la faute... Bon il a du avoir un malus à son assurance mais c'est pas grand chose ^^ mais desfois même si la personne meurt et que le conducteur était sous l'emprise d'alcool et a grande vitesse il se peut qu'il n'ai rien même si tout était de sa faute. Du coup les assurances pour les voitures existaient à l'époque?

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Les "sources" se contredisent toutes à propos des débuts de l'automobile. Parmi elles, (et j'ai une immonde flemme de la retrouver) le premier accident qui causa la mort du chauffeur eu lieu en Islande ou Irlande, la voiture était conduite par... Une femme. Elle a été éjectée de la voiture... À 15km/h à tout casser. Oui ça allait loin. Même si la sécurité à l'époque n'était pas au point, il faut vraiment être demeuré pour se planter à une telle vitesse !

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