Peut-on répondre par l'affirmative à un article sous forme de question ?

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La loi des titres de Betteridge est une règle empirique visant à lutter contre le journalisme désinformatif. Elle énonce que si un titre d'article de presse est une question, alors la réponse est "non". En effet, un journaliste sûr de son affirmation n'a pas besoin de le présenter via une question.

Le créateur de cette loi, Ian Betteridge, enfreignit sa propre loi quelque temps après en écrivant un article intitulé "Le Mac App Store d'Apple permet-il d'utiliser ses logiciels à des fins commerciales ?"
Il se défendit toutefois en expliquant que, dans ce cas particulier, la réponse avait été "oui."


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a écrit : Je comprends ce que voulait dire ton prof, mais il oubliait les principes fondamentaux de la liberté de la presse... l'idée de la "bonne information", c'est très subjectif... Le journal l'Huma sera pour certains la "bonne" info... Pour d'autres ce sera "Les Échos", voir "Minute"... Donc quand il parlait de "mal informés", à quoi faisait-il allusion ? Il aurait mieux fait de rester dans son domaine : la "géographie" :) La philo c'est un autre domaine... Afficher tout Au passage on a un peu l'impression que tu te définis meilleur philosophe qu'un prof de géographie dont tu ne sais rien, et qui ne pourra même pas te répondre...

Ca me paraît facile et orgueilleux ! Mais bon c'est qu'une impression hein haha.

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android

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a écrit : Les athéniens l'ont fait pendant 200 ans!! C'est pas rien tout de meme!
tu n'es pas obligé de voter les lois qui ne t'intéresse pas, la démocratie demande surtout un tirage au sort de ceux qui écrivent les lois. Je te conseille les conférences de Etienne Chouard qui explique cela très bien, tu
en trouveras plein sur youtube. Afficher tout
Les athéniens n'étaient pas démocrates mais aristocrates. L'Ecclesia pouvait accueillir max 6000 personnes. Sur 300 000 habitants et 150 000 ayant le droit de vote.
Ce qui signifie qu'au maximum. 2% de la population décidait.
Un petit groupe de priviligiés qui décidé de tout = aristocratie

a écrit : Comment peut-on dire une chose pareille 1 an après les attentats de Charlie ? Une presse libre exagère parfois mais garantit notre propre liberté toujours.
Désolé d'être un peu sentencieux mais je trouve que ton commentaire tombe particulièrement mal.
Regardez le film / documentaire "les nouveaux chiens de garde". Et vous comprendrez peut-être qu'on puisse dire cela.
La question des médias est extrêmement compliquée aujourd'hui quand on sait que la plupart sont détenus par des grands groupes qui ont à la fois des intérêts financiers et politiques. (Je ne parle pas de la rubrique chats écrasés et autres faits divers, mais de l'information "utile" à la démocratie, à la république, etc)
On peut facilement arriver à la conclusion qu'on pourrait encadrer les médias. Seul petit problème : les libertés d'expression et de la presse sont fondamentales pour notre système politique.
Mais la presse est-elle vraiment libre quand elle est possédée par un grand groupe industriel / financier ?
Bref. Très compliqué tout ça.

a écrit : Je comprends ce que voulait dire ton prof, mais il oubliait les principes fondamentaux de la liberté de la presse... l'idée de la "bonne information", c'est très subjectif... Le journal l'Huma sera pour certains la "bonne" info... Pour d'autres ce sera "Les Échos", voir "Minute"... Donc quand il parlait de "mal informés", à quoi faisait-il allusion ? Il aurait mieux fait de rester dans son domaine : la "géographie" :) La philo c'est un autre domaine... Afficher tout La phrase, c'est " il y'a pire que de ne pas être informé, c'est d'être mal informé"
Donc, dans la phrase, il n'est pas abordé le sujet d'une "bonne information" ..
Elle signifie être mal informé dans le sens "l'information donnée est erronée"
=> "les chats sont capables de voler", information erronée, fausse.

Toi tu parles des idées que souhaitent véhiculer chacun de ces journaux, ce qui amène la question de point de vue.
La différence de perception que peuvent voir chacun d'un journaux que tu as cité n'amène pas d'informations "erronées" en tant que telles, elle amène simplement des informations sous des points de vus différents.

Après, il s'agit de trouver une vision qui s'approche le plus de notre réalité parmi les affirmations de chacun de ces journaux, c'est ce qui fait la diversité des opinions.
Et justement, dans ce cas de figure, il n'y a pas d'informations bonnes ou mauvaises vu que chacun d'entre nous perçoit le monde qui l'entoure a sa manière et créer donc sa propre réalité, sa propre vérité.