Durant la bataille de Stalingrad, interdiction de faire marche arrière

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La bataille de Stalingrad, opposant l'armée rouge aux forces allemandes, débuta en 1942, un an après l'envahissement de l'URSS. Lors de cette bataille, Staline signa un décret indiquant que les soldats reculant durant la bataille seraient considérés comme des "traîtres à la patrie" et seraient fusillés par leur propre armée. 15 000 soldats russes furent tués de cette manière.


Commentaires préférés (3)

Aucune source n'indique le rôle essentiel qu'a joué Joukov, tombé en relative disgrâce, quand Staline a enfin compris que, tout génial qu'il se croyait, il valait mieux confier la défense à une personne compétente et la rappeler. Cela a retourné le cours des événements.
De plus, Hitler croyait que la guerre serait courte, comme semblait l'indiquer son avance initiale qui ressemblait presqu'à une promenade avec pillages, viols, etc. (dont les soviétiques se sont ultérieurement vengés), et ses troupes n'étaient pas équipées pour l'hiver russe. Il n'imagait peut-être pas non plus que la Russie, d'agricole qu'elle était en 1917, était devenue une formidable puissance industrielle, capable de produire en série des chars supérieurs même aux Panzer.

Il s'agit de l'ordre 227.

Chaque armée avait des sections de barrages qui avaient pour but de tirer sur les soldats qui reculaient.
Mais il concernait aussi les officiers qui étaient traduits en court-martial s'ils avaient donné un ordre de retraite sans permission.

Cela donne bien le ton de la situation "désespérée" des Russes (ils subissent un balayage stratégique grosso modo, seul l'hiver les "sauve")

C'est aussi de cet ordre que Staline dira cette célèbre phrase : "Dans l'armée Russe, il faut plus de courage pour reculer que pour avancer."

a écrit : Manque de culture française? Je n'ai rien compris à la première phrase. Allusion? mais à quoi? Stalingrad se déroule en 2 phases. L'attaque allemande puis l'encerclement et l'anéantissement de la VIe armée allemande dans la ville. Cette contre offensive soviétique est l'opération Uranus. Elle appartient au plan des 4 planètes qui a pour objectif de détruire les saillants de Rjev et Stalingrad. Mars, visant à assaillir le saillant de Rjev, a échoué en raison de la préparation allemande (villages fortifiés, panzer près à contre attaquer) et du coup, Jupiter qui devait permettre de refermer le saillant n'a pas eu lieu. Cette préparation à Rjev (nord de Moscou) s'est faite au détriment de celle dans la région de Stalingrad. Par conséquent, les flancs de la VIe armée étaient tenus par les piètres troupes bulgares et roumaines, et par des italiens bien formés mais mal armés (à noter le comportement exemplaire des alpini lors de cette bataille). Par conséquent, les massives formations de blindés soviétiques n'ont eu aucun mal à percer ces flancs et à déferler sur les arrières des troupes de l'axe. Il y a eu cependant 2 couacs. Le premier, c'est que les soviétiques s'attendaient à piéger moins de 100000 hommes dans Stalingrad alors qu'ils en ont enfermés 260000. Le deuxième est due à l'opération de secours (qui a échoué) Wintergewitter. En effet, cette offensive menée par Manstein, a été stoppée par la IIe armée de la garde. Or, cette dernière devait être le fer de lance de l'opération de l'opération Saturne visant à reprendre Rostov sur le Don. Par conséquent, en raison de ce contretemps, les soviétiques modifièrent leurs objectifs et se contentèrent d'un petit Saturne.
Et j'offre un smile à toute personne ayant lu ce pavé : :D .

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Tous les commentaires (67)

Aucune source n'indique le rôle essentiel qu'a joué Joukov, tombé en relative disgrâce, quand Staline a enfin compris que, tout génial qu'il se croyait, il valait mieux confier la défense à une personne compétente et la rappeler. Cela a retourné le cours des événements.
De plus, Hitler croyait que la guerre serait courte, comme semblait l'indiquer son avance initiale qui ressemblait presqu'à une promenade avec pillages, viols, etc. (dont les soviétiques se sont ultérieurement vengés), et ses troupes n'étaient pas équipées pour l'hiver russe. Il n'imagait peut-être pas non plus que la Russie, d'agricole qu'elle était en 1917, était devenue une formidable puissance industrielle, capable de produire en série des chars supérieurs même aux Panzer.

Les folies de la guerre et de Staline aussi

C'est mis en scene dans le 1er Call of Duty, ou peut être le 2e, sortis sur pc il y a environ 15 ans.
Dans la campagne russe, un.officier derrière le joueur gueule des ordres et oblige à avancer...sous peine de mort, donc de game over.

a écrit : Les folies de la guerre et de Staline aussi Et de Hitler, aussi...

Ce que dénonce le film "Les Sentiers de la Gloire" de Stanley Kubrick.
Le commandant ordonne une attaque impossible à gagner. Les troupes se replient.
Plusieurs soldats sont tirés au sort (même ceux qui ont continué) et sont assassinés publiquement à la suite d'un procès truqué.

L'armée rouge a par la suite gagnée sur les allemands, car Staline avait moins la folie des grandeurs qu'Hitler et surtout ils étaient en grande supériorité numérique, il ne faut pas oublier que le bilan des morts soviétiques (20 millions) compte pour un tiers du bilan mondial, ainsi donc avancer revenait à la même chose que reculer...

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JLSD grace au film Satingrad de 2001 avec Jude Law
(je le conseil d'ailleurs)

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C'est d'ailleurs Khrouchtchev, qui deviendra le dirigeant de l'URSS de 1958 à 1964, qui a été désigné par Staline pour exécuter cet ordre.

Il s'agit de l'ordre 227.

Chaque armée avait des sections de barrages qui avaient pour but de tirer sur les soldats qui reculaient.
Mais il concernait aussi les officiers qui étaient traduits en court-martial s'ils avaient donné un ordre de retraite sans permission.

Cela donne bien le ton de la situation "désespérée" des Russes (ils subissent un balayage stratégique grosso modo, seul l'hiver les "sauve")

C'est aussi de cet ordre que Staline dira cette célèbre phrase : "Dans l'armée Russe, il faut plus de courage pour reculer que pour avancer."

Commentaire supprimé Et que pour ceux dont la 3ème est loin, le programme pouvait être différent !

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a écrit : JLSD grace au film Satingrad de 2001 avec Jude Law
(je le conseil d'ailleurs)
Je ne me souviens pas que les déserteurs aient été tués par leur camp dans ce film ?

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a écrit : Et que pour ceux dont la 3ème est loin, le programme pouvait être différent ! Et même pour ceux auquel la troisième n'est plus trop l'on les programmes changent dès l'an prochain

On dit invasion pas envahissement non ?

La même chose en Syrie ça enrayera le phénomène migrant... Ceci est un trait d humour.

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a écrit : Aucune source n'indique le rôle essentiel qu'a joué Joukov, tombé en relative disgrâce, quand Staline a enfin compris que, tout génial qu'il se croyait, il valait mieux confier la défense à une personne compétente et la rappeler. Cela a retourné le cours des événements.
De plus, Hitler croyait que
la guerre serait courte, comme semblait l'indiquer son avance initiale qui ressemblait presqu'à une promenade avec pillages, viols, etc. (dont les soviétiques se sont ultérieurement vengés), et ses troupes n'étaient pas équipées pour l'hiver russe. Il n'imagait peut-être pas non plus que la Russie, d'agricole qu'elle était en 1917, était devenue une formidable puissance industrielle, capable de produire en série des chars supérieurs même aux Panzer. Afficher tout
Le plan de la contre offensive de Stalingrad s'inscrit dans le plan plus vaste des 4 planètes (Mars, Jupiter, Uranus, Saturne).
La pratique consistant à tirer sur les soldats faisant retraite e été assez peu employée car comme les batailles suivantes l'ont montrée, la supériorité numérique soviétique n'était plus évidente chez les soldats. Cette supériorité était en revanche écrasante chez les chars, les avions et l'artillerie.
Les chars soviétiques n'ont en fait pas été si supérieurs aux panzer. Le T-34, comparable au panzer IV, n'avait qu'un léger avantage vite balayé par la supériorité tactique allemande et aussi par la qualité des optiques germaniques. Les chars suivants comme le panther ont été en revanche nettement supérieurs au T-34.

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Le flim Stalingrad de Jean-Jaques Annaud sorti en 2001 avec notamment Jude Law dans le rôle de Vassili Zaïtsev illustre bien cette anecdote lors d'une scène au début du film où des soldats soviétiques font marche arrière face aux tirs allemands et sont tout simplement abattus par des soldats de leur propre camp en étant qualifiés de traîtres...

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a écrit : C'est mis en scene dans le 1er Call of Duty, ou peut être le 2e, sortis sur pc il y a environ 15 ans.
Dans la campagne russe, un.officier derrière le joueur gueule des ordres et oblige à avancer...sous peine de mort, donc de game over.
Call of duty premier du nom. Excellent au passage.

On dirait plutôt "l'invasion de l'URSS " non?

a écrit : Le plan de la contre offensive de Stalingrad s'inscrit dans le plan plus vaste des 4 planètes (Mars, Jupiter, Uranus, Saturne).
La pratique consistant à tirer sur les soldats faisant retraite e été assez peu employée car comme les batailles suivantes l'ont montrée, la supériorité numérique soviétique n&
#039;était plus évidente chez les soldats. Cette supériorité était en revanche écrasante chez les chars, les avions et l'artillerie.
Les chars soviétiques n'ont en fait pas été si supérieurs aux panzer. Le T-34, comparable au panzer IV, n'avait qu'un léger avantage vite balayé par la supériorité tactique allemande et aussi par la qualité des optiques germaniques. Les chars suivants comme le panther ont été en revanche nettement supérieurs au T-34.
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En une seule journée, les chars soviétiques ont quand même détruit 700 chars allemands; et ils étaient conçus pour le froid, leur carburant ne gelait pas.