Les descendants de la fiancée de Napoléon règnent sur la Suède

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Avant d'épouser Rose de Beauharnais, Napoléon Bonaparte avait été fiancé à une jeune Marseillaise, Désirée Clary. Cette dernière finit par se marier avec le rival de son ancien promis, le maréchal Bernadotte, qui devint roi de Suède. Les descendants de Désirée règnent encore aujourd'hui sur la Suède avec le roi Charles XVI Gustave qui est son arrière arrière arrière arrière arrière petit-fils.


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a écrit : D'après mes souvenirs (lecture d'une biographie de Désirée), Bernadotte était très amoureux d'elle, bien qu'ils des caractères et manières de vivre très différents. Il lui fit une cour assidue.
Étant en service militaire sous les ordres de Napoléon, il était souvent parti et avait un goût par
ticulier pour certaines femmes de lettres de l'époque avec qui il entretenu des liaisons ... épistolaires (on ne su jamais si elles furent consommés charnellement ou non).
Désirée était jalouse de ces correspondances mais n'avait aucun goût pour les jeux littéraires. Son époux étant absent et sa propre soeur mariée au frère de son ex-fiancé, elle resta très proche de Napoléon jusqu'au couronnement de Bernadotte.
On ne sut jamais non plus si la relation Désirée-Napoléon fut consommée.
Voilà pour mes souvenirs de sa biographie. J'essaierai de retrouver le titre et l'auteur. J'avais beaucoup aimé l'ouvrage, j'espère l'avoir à nouveau, un jour, entre les mains.
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Concernant la raison de la trahison de Bernadotte, celui ci a d'abord proposé de se rallier à Napoléon pendant les Cent-Jours, en échange du Danemark pour le royaume de Suède. Napoléon a refusé, se voyant peut être déjà vainqueur et anticipant l'Europe d'après-Waterloo, peut être en refusant de négocier d'égal à égal avec un ancien subordonné ou peut être pour d'autres raisons inconnues. Suite à ce refus, l'Angleterre a proposé à Bernadotte la Norvège en échange de son ralliement et Bernadotte a accepté. Il s'est cependant relativement bien tenu pendant la campagne de France, évitant d'entrer sur le territoire national. Il a par contre prodigué d'excellents conseils tactiques aux coalisés, notamment un qui a sans doute fait la différence : "ne combattez jamais une armée commandée par Napoléon lui-même". Ça parait banal et évident en le disant, mais à l'époque ça ne l'était pas.