Un oiseau au coeur qui peut dépasser les 1000 battements à la minute

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Les colibris sont des oiseaux qui battent très rapidement des ailes, et leur métabolisme a ainsi besoin d'un apport très important en oxygène. Ils ont un rythme cardiaque très élevé, pouvant atteindre les 1000 battements par minute, et on a même mesuré chez le colibri à gorge bleue 1260 battements à la minute.


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Mais ce n'est pas l'animal qui a le plus de battements de coeur mais la musaraigne je crois avec un coeur pouvant battre presque 1500 fois par minute

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android

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a écrit : Il faut distinguer vols stationnaires par rapport à l'air, et relativement à un repère terrestre. L'absence totale de vent en altitude est exceptionnelle (les nuages de beau temps au-dessus d'un relief se résorbent et se reforment en fait sans arrêt).
Malgré le lien ci-dessous, je doute que le fau
con fasse vraiment du vol stationnaire par effet vortex, comme un insecte qui doit déployer sa trompe avec beaucoup de précision en air calme près du sol, mais c'est possible.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Vol_stationnaire
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Lors de la chasse certain rapace adopte le vol stationnaire.

Extrait de Wikipedia :
"Le Faucon crécerelle pratique le « vol battu », le « vol plané », il peut faire un vol sur place comme suspendu a un fil, et, en action de chasse, un vol stationnaire caractéristique à battements d'ailes rapides : le « vol du Saint-Esprit ». Une technique de vol énergivore, spécifique de certains rapaces lors de la chasse."

De plus, j'ai déjà vu certain oiseau voler ainsi quand je suis sur l'autoroute. Donc c'est possible.
Regardez sur les bords des routes un peu en hauteur et vous verrez ...,

a écrit : Lors de la chasse certain rapace adopte le vol stationnaire.

Extrait de Wikipedia :
"Le Faucon crécerelle pratique le « vol battu », le « vol plané », il peut faire un vol sur place comme suspendu a un fil, et, en action de chasse, un vol stationnaire caractéristique à battements d'ailes ra
pides : le « vol du Saint-Esprit ». Une technique de vol énergivore, spécifique de certains rapaces lors de la chasse."

De plus, j'ai déjà vu certain oiseau voler ainsi quand je suis sur l'autoroute. Donc c'est possible.
Regardez sur les bords des routes un peu en hauteur et vous verrez ...,
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C'est exactement ceci: le vol battu consiste à créer une dépression au-dessus de soi, donc des vortex, un peu comme quelqu'un qui ne sait pas nager peut se soutenir un moment, debout et en agitant les bras étendus, paumes à plat. La surface des ailes intervient alors, comme le rythme du battement, mais pas directement la courbure.
fr.wikipedia.org/wiki/Vol_battu
Le vol plané n'a rien à voir; c'est un vol où la courbure de l'aile crée une aspiration vers le haut parce qu'il y a mouvement par rapport à l'air. Un planeur qui laisse descendre sa vitesse air au-dessous de cent nœuds (ordre de grandeur) décroche infailliblement.

Il est impossible de connaître du sol la vitesse air d'un oiseau, ni l'ascendance éventuelle qui le porte (on peut juste en avoir une idée avec une manche à air ou en observant les nuages). C'est une expérience très courante, sur une plage ou près d'une falaise, de voir des mouettes qui semblent voler sur place, par rapport à un repère donc terrestre. En fait, elles avancent, contre la brise de mer par exemple, et/ou utilisent des ascendances, mais la vitesse sol peut être nulle ou négative.

Ça n'a pas dû être facile de lui prendre le pouls quand même vu sa taille...

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android

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a écrit : C'est exactement ceci: le vol battu consiste à créer une dépression au-dessus de soi, donc des vortex, un peu comme quelqu'un qui ne sait pas nager peut se soutenir un moment, debout et en agitant les bras étendus, paumes à plat. La surface des ailes intervient alors, comme le rythme du battement, mais pas directement la courbure.
fr.wikipedia.org/wiki/Vol_battu
Le vol plané n'a rien à voir; c'est un vol où la courbure de l'aile crée une aspiration vers le haut parce qu'il y a mouvement par rapport à l'air. Un planeur qui laisse descendre sa vitesse air au-dessous de cent nœuds (ordre de grandeur) décroche infailliblement.

Il est impossible de connaître du sol la vitesse air d'un oiseau, ni l'ascendance éventuelle qui le porte (on peut juste en avoir une idée avec une manche à air ou en observant les nuages). C'est une expérience très courante, sur une plage ou près d'une falaise, de voir des mouettes qui semblent voler sur place, par rapport à un repère donc terrestre. En fait, elles avancent, contre la brise de mer par exemple, et/ou utilisent des ascendances, mais la vitesse sol peut être nulle ou négative.
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c'est l'incidence de l'aile par rapport au vent relatif qui permet la création de la dépression sur l'aile !!!
Par contre je te rejoins sur le fait qu'une vitesse sol n'est pas pertinente, il vaut mieux parler en vitesse air!

Pour avoir une petite comparaison avec un homme en bonne santé, l'homme est entre 70 et 80 battements minutes

a écrit : ca ne fait pas 200 mais 16 par secondes (1000/60=16,67) Ah oui effectivement ^^'
C'est déjà plus concevable ! (J'ai pris 1200bpm comme valeur de départ).

a écrit : c'est l'incidence de l'aile par rapport au vent relatif qui permet la création de la dépression sur l'aile !!!
Par contre je te rejoins sur le fait qu'une vitesse sol n'est pas pertinente, il vaut mieux parler en vitesse air!
Non, les filets d'air d'air au-dessus de l'aile incurvée sont contraints d'aller plus vite que ceux situés en-dessous. Leur pression diminue donc, et aspire l'avion. Tout pilote sort les volets à l'atterrissage, la portance augmente et la maniabilité diminue mais cela permet d'aller moins vite. C'est une phase difficile, et la règle est de regarder incessamment la piste/la vitesse, un décrochage près du sol ne pardonnant pas.
La pression étant plus forte sous que sur l'avion, elle se rétablit après son passage en créant deux vortex au bout des ailes, de sens opposés. On ne s'aventure jamais à moins d'un ou deux nautiques dans le sillage d'un avion de ligne, sous peine d'être complètement culbuté ou du moins sévèrement secoué.
Cela dit, la portance varie aussi en fonction de l'assiette de l'avion. Il faut y veiller en cas de panne des moteurs, pour continuer en plané avec une finesse maximale (rapport de la distance sol qu'il est possible de parcourir à l'altitude, de l'ordre de 20 - à 5000 m, on peut encore faire 100 km).
perso.limsi.fr/pastur/tpmast_portance.pdf

a écrit : Certains rapaces peuvent faire du stationnaire pour repérer des proies ? Non les rapaces ne font pas du sur place, ils font des cercles :)

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android

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a écrit : Non, les filets d'air d'air au-dessus de l'aile incurvée sont contraints d'aller plus vite que ceux situés en-dessous. Leur pression diminue donc, et aspire l'avion. Tout pilote sort les volets à l'atterrissage, la portance augmente et la maniabilité diminue mais cela permet d'aller moins vite. C'est une phase difficile, et la règle est de regarder incessamment la piste/la vitesse, un décrochage près du sol ne pardonnant pas.
La pression étant plus forte sous que sur l'avion, elle se rétablit après son passage en créant deux vortex au bout des ailes, de sens opposés. On ne s'aventure jamais à moins d'un ou deux nautiques dans le sillage d'un avion de ligne, sous peine d'être complètement culbuté ou du moins sévèrement secoué.
Cela dit, la portance varie aussi en fonction de l'assiette de l'avion. Il faut y veiller en cas de panne des moteurs, pour continuer en plané avec une finesse maximale (rapport de la distance sol qu'il est possible de parcourir à l'altitude, de l'ordre de 20 - à 5000 m, on peut encore faire 100 km).
perso.limsi.fr/pastur/tpmast_portance.pdf
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La tu m'expliques la portance...
Sortir les volets a l'atterrissage ( comme au décollage va impacter directement ta vitesse, mais c'est avant tout une question d'incidence.
Renseigne toi sur le vol lent, c'est impressionnant.
Incidence et vitesse sont bien sûr très étroitement lié, mais c'est l'incidence du vent relatif sur l'aile qui crée la portance: l'avion decroche quand l'àngle, trop important, fait que les filets d'air incidents ne suivent plus le profil de l'aile ( induisant une chute de la vitesse ).
Enfin, pour faire un vol à la vitesse de finesse max, tu tiens une incidence ( ici tu tiens donc une vitesse ) et pas une assiette, l'assiette étant l'angle entre ton avion et l'horizon.

a écrit : La tu m'expliques la portance...
Sortir les volets a l'atterrissage ( comme au décollage va impacter directement ta vitesse, mais c'est avant tout une question d'incidence.
Renseigne toi sur le vol lent, c'est impressionnant.
Incidence et vitesse sont bien sûr très étroitement
lié, mais c'est l'incidence du vent relatif sur l'aile qui crée la portance: l'avion decroche quand l'àngle, trop important, fait que les filets d'air incidents ne suivent plus le profil de l'aile ( induisant une chute de la vitesse ).
Enfin, pour faire un vol à la vitesse de finesse max, tu tiens une incidence ( ici tu tiens donc une vitesse ) et pas une assiette, l'assiette étant l'angle entre ton avion et l'horizon.
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Sortir les volets au décollage!? Étant pilote IFR d'avion, et de planeur, bien m'en a pris de ne jamais avoir essayé: on veut le maximum de vitesse le plus tôt possible, être encore au sol en bout de piste n'étant pas des plus agréables, paraît-il. Et aller trop vite en sortant les volets risque d'en arracher un, aussi on ne les sort qu'à l'atterrissage, un peu avant de risquer le décrochage. Tout passager d'un avion de ligne a pu s'en douter, en entendant les moteurs ralentir, puis la sortie des volets, et du train.
Le décrochage a lieu même en vol horizontal quand on réduit à fond les moteurs.

a écrit : Non les rapaces ne font pas du sur place, ils font des cercles :) La buse peut faire du vol stationnaire.

a écrit : Sortir les volets au décollage!? Étant pilote IFR d'avion, et de planeur, bien m'en a pris de ne jamais avoir essayé: on veut le maximum de vitesse le plus tôt possible, être encore au sol en bout de piste n'étant pas des plus agréables, paraît-il. Et aller trop vite en sortant les volets risque d'en arracher un, aussi on ne les sort qu'à l'atterrissage, un peu avant de risquer le décrochage. Tout passager d'un avion de ligne a pu s'en douter, en entendant les moteurs ralentir, puis la sortie des volets, et du train.
Le décrochage a lieu même en vol horizontal quand on réduit à fond les moteurs.
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On ne sort pas full flaps, mais on sort des volets, oui, pour le décollage...
Je doute fort que tu sois réellement pilote....
Sortir des crans de volet permets de diminuer la valeur de la vitesse de rotation au décollage... Et donc d'utiliser moins de piste...

a écrit : On ne sort pas full flaps, mais on sort des volets, oui, pour le décollage...
Je doute fort que tu sois réellement pilote....
Sortir des crans de volet permets de diminuer la valeur de la vitesse de rotation au décollage... Et donc d'utiliser moins de piste...
La phrase était: "Sortir les volets a l'atterrissage ( comme au décollage ...", avec une " ( " , non fermée, que j'ai pensé être une faute de frappe. C'est le "comme" qui m'a fait sursauter, car s'il est vrai que l'on sort un petit peu les volets au décollage pour un avion commercial, ce ne l'est que rarement, dans des conditions particulières, pour un avion moins gros. Vr diminue, mais la traînée augmente.
Dire que c'est l'incidence qui joue sur la portance est parfaitement exact, mais le pilote n'est maître que de l'assiette, ou alors je fais une erreur de traduction en français.
Et quiconque doute de mes qualifications, je le défie sur le terrain ... d'aviation, bien sûr. ;)

a écrit : La phrase était: "Sortir les volets a l'atterrissage ( comme au décollage ...", avec une " ( " , non fermée, que j'ai pensé être une faute de frappe. C'est le "comme" qui m'a fait sursauter, car s'il est vrai que l'on sort un petit peu les volets au décollage pour un avion commercial, ce ne l'est que rarement, dans des conditions particulières, pour un avion moins gros. Vr diminue, mais la traînée augmente.
Dire que c'est l'incidence qui joue sur la portance est parfaitement exact, mais le pilote n'est maître que de l'assiette, ou alors je fais une erreur de traduction en français.
Et quiconque doute de mes qualifications, je le défie sur le terrain ... d'aviation, bien sûr. ;)
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Moins gros comment?
Car je sais de source très sûr que pour le dr400, PA28, tecnam p2002, et p2010 on utilise les flaps pour décoller...

a écrit : Moins gros comment?
Car je sais de source très sûr que pour le dr400, PA28, tecnam p2002, et p2010 on utilise les flaps pour décoller...
Je veux bien le croire, ne les ayant jamais pilotés. Il y a aussi le Cessna 172, mais on ne sort pas du tout les volets pour décoller d'une piste longue.

a écrit : La phrase était: "Sortir les volets a l'atterrissage ( comme au décollage ...", avec une " ( " , non fermée, que j'ai pensé être une faute de frappe. C'est le "comme" qui m'a fait sursauter, car s'il est vrai que l'on sort un petit peu les volets au décollage pour un avion commercial, ce ne l'est que rarement, dans des conditions particulières, pour un avion moins gros. Vr diminue, mais la traînée augmente.
Dire que c'est l'incidence qui joue sur la portance est parfaitement exact, mais le pilote n'est maître que de l'assiette, ou alors je fais une erreur de traduction en français.
Et quiconque doute de mes qualifications, je le défie sur le terrain ... d'aviation, bien sûr. ;)
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Les quiconques ne vous répondent plus depuis belle lurette et vos 650 pseudos...

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