Le retour du Jedi est déficitaire

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Certains films très connus et qui ont fait un carton au box office, comme Star Wars : le retour du jedi par exemple, n'ont pourtant jamais été rentables, du moins officiellement. Une technique juridique (baptisée le "Hollywood accounting"), où l'on crée une société pour chaque film qui paiera très cher les frais de production, permet ainsi aux studios de s'exonérer du paiement des pourcentages convenus avec les auteurs et les acteurs.


Tous les commentaires (39)

Mais ça, c'est selon moi une espèce de vaste hypocrisie. Comme pour les téléchargements de jeux vidéo.

Lorsqu'on lit que le téléchargement illégal fait perdre X milliards à l'industrie blabla.
C'est complètement faux. Qu'ils parlent de manque à gagner potentiel serait déjà plus correct, et encore. D'autant que chaque année on nous parle de chiffres d'affaires records de ces secteurs.

Je vais au cinéma une à 2 fois par mois, je paie mes places plein pot. Dernièrement, il y a eu Mr Wolf, la fille du train, Bridget Jones, lights out par exemple. Pour autant, je dois regarder 3 films par mois chez moi (sous-entendu gratuitement) je dirais. Je devrais payer pour ceux-là, je n'en regarderais qu'un sur les 3 en moyenne.
Je verrais certes moins de films, mais eux ne gagneraient pas beaucoup plus d'argent pour autant.

D'autant que ce qu'un consommateur comme moi leur rapporte, bien que difficilement quantifiable, n'est absolument jamais pris en compte. Je parle de la publicité, du bouche à oreille.

Parce qu'étant donné que j'ai vu, j'ai un avis, et en parle à table, ou autour d'un verre à des amis, de la famille, une nana, bref quand l'occasion s'y prête.
Et c'est pas mon vieux père ou ma tante qui va aller télécharger ou streamer. Eux vont plutôt louer, voire acheter.

Je trouve ça d'autant plus vrai dans les jeux, vu que de nos jours, une grande majorité deviennent des séries de jeux. On peut en télécharger un pour voir. Et il y a des chances pour que si on apprécie, on achète les suivants, et encore une fois le coup du bouche à oreille. Et je dis ça, sachant que je ne télécharge plus de jeux illégalement depuis plusieurs années, vu qu'il y a souvent des promos etc.

Bref, je ne fais pas l'apologie du téléchargement illégal, car il est vrai qu'il y a des abus, des gens qui ne dépensent jamais un kopeck et pour lesquels, c'est tout à fait normal.
Mais je tenais juste à dire une autre vérité que celle des sociétés de production.

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a écrit : A aucun moment je n'ai dis le contraire. J'ai vu Ben-hur au cinéma, le remake. Une daube. Jeu d'acteurs mauvais, histoire creuse. Mais voilà ya du grand spectacle alors ça plaît. Mais surtout à aucun moment je n'ai parlé de grandes oeuvres. Certains film à petit budget, ou peu médiatisés, valent mieux que d'autres à millions ("It's Kind Of a Funny Story", échec commercial, même pas distribué en cinéma français, est un véritable film feel-good).
Ce que je reproche, c'est que le cinéma est de plus en plus pauvre, bouffé par des Block busters aux codes bien figés, à la sauce hollywoodienne, et rien d'autres. Suffit de voir Star Wars 7. A part un truc (coucou Han Solo), tu pouvais prévoir tous les événements du film avant même de l'avoir vu. Aucun passage, aucune péripéties ne t'étonne, car elles entrent toutes dans le canon hollywoodien.
Et je m'en fout de ceux qui se la jouent intellect sur le cinéma, ou sur quoique ce soit d'autre. Ces gens là, à force de péter plus haut que leur cul, finiront par se chier dessus.
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Soyons fier de notre pays qui ne tombe pas dans ces clichés… ah, on me dit qu'un remake de Rabbi Jacob est annoncé pour 2018; je retire ce que j'ai dis. On sait faire du très mauvais ici aussi.

a écrit : Attention chers internautes et fidèles utilisateurs de SCMB ! Moi qui avais déjà publié un commentaire des plus poétiques sur la loi binomiale il y a de ça quelques jours, aujourd’hui préparez-vous à un petit cours de « comptabilité créative » (le terme existe vraiment dans le jargon).

L’anecdote est malhe
ureusement trop courte pour être trop explicite, mais selon les sources et l’article Wikipédia sur le « Hollywood accounting », ici Hollywood semble procéder ni plus ni moins à des magouilles comptables (à priori controversées) pour s’exonérer des royalties promis à certains participants du film (acteurs et auteurs comme évoqués dans l’anecdote).

A l’instar des actionnaires, ces personnes sont rémunérées sur le résultat net, en d’autres sur le chiffre d’affaires diminué de TOUTES les charges y compris la charge d’impôt sur les sociétés (c’est donc ce qu’il reste à l’entreprise à la toute fin). C’est sur ce résultat net (ou ceux des années précédentes non distribués) que se base le calcul des dividendes comme prévu par la loi dans la plupart des pays (sauf cas exceptionnels).

La magouille d’Hollywood est donc de faire tout son possible pour se retrouver dans le rouge pour éviter de payer les charges correspondantes (car impossible de les payer sur un résultat net s’il est négatif !) en prenant bien sûr toutes les précautions juridiques nécessaires dans les contrats signés avec les différents participants, qui au final se feront gentiment bernés. Le but du jeu est donc de créer une filiale spécifique au film et de la blinder de charges via des refacturations intragroupes pour diminuer son bénéfice, sans pour autant changer le résultat global du groupe.

La société mère ou d’autres sociétés du groupe prennent en effet à leurs charges diverses dépenses (frais de marketing, de distribution ou distribution) et les refactures à la filiale en question créée pour le film. On se retrouve donc avec une charge dans la filiale qui vient diminuer son résultat, et un bénéfice dans l’autre société pour le même montant (en d’autres termes on transvase les bénéfices d’une société à l’autre).

Sur l’ensemble du groupe l’impact sur le résultat global est neutre (la charge et le bénéfice s'annulent entre eux), mais cela à au moins le « mérite » d’appauvrir la filiale spécifique au film pour ne pas payer les royalties ou autres frais basés sur le résultat.

Cette technique est parfaitement légale puisqu’elle peut tout à fait représenter une réalité économique et matérialiser des opérations entre des sociétés d’un même groupe. Par contre, elles sont visiblement controversées ici puisque les taux permettant de calculer les charges intragroupes semblent arbitraires voire volontairement exagérés.

Technique de base si l’on est peu scrupuleux et qu’on ne veut ni payer d’impôt ni de dividendes (exemple des Panama Papers : on transvase des bénéfices dans des paradis fiscaux). Ca peut être utilisé évidemment pour l’effet inverse, à savoir surestimer les bénéfices pour camoufler une situation financière « bancale » (exemple du scandale ENRON où l’entreprise affichait des profits bidons en transvasant ses énormes pertes dans des sociétés off-shore, pertes réalisés suite à des spéculations sur des matières premières).

Dans les deux cas l’information financière est fausse et sur le plan pénal (en France du moins), il n’y a guère de différence (délit de présentation de comptes infidèles).
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Ce genre de délit, ça doit être au plus 1 mois de prison avec sursis avec 6 mois d'inegibilité, histoire de faire une peine complémentaire.

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a écrit : Attention chers internautes et fidèles utilisateurs de SCMB ! Moi qui avais déjà publié un commentaire des plus poétiques sur la loi binomiale il y a de ça quelques jours, aujourd’hui préparez-vous à un petit cours de « comptabilité créative » (le terme existe vraiment dans le jargon).

L’anecdote est malhe
ureusement trop courte pour être trop explicite, mais selon les sources et l’article Wikipédia sur le « Hollywood accounting », ici Hollywood semble procéder ni plus ni moins à des magouilles comptables (à priori controversées) pour s’exonérer des royalties promis à certains participants du film (acteurs et auteurs comme évoqués dans l’anecdote).

A l’instar des actionnaires, ces personnes sont rémunérées sur le résultat net, en d’autres sur le chiffre d’affaires diminué de TOUTES les charges y compris la charge d’impôt sur les sociétés (c’est donc ce qu’il reste à l’entreprise à la toute fin). C’est sur ce résultat net (ou ceux des années précédentes non distribués) que se base le calcul des dividendes comme prévu par la loi dans la plupart des pays (sauf cas exceptionnels).

La magouille d’Hollywood est donc de faire tout son possible pour se retrouver dans le rouge pour éviter de payer les charges correspondantes (car impossible de les payer sur un résultat net s’il est négatif !) en prenant bien sûr toutes les précautions juridiques nécessaires dans les contrats signés avec les différents participants, qui au final se feront gentiment bernés. Le but du jeu est donc de créer une filiale spécifique au film et de la blinder de charges via des refacturations intragroupes pour diminuer son bénéfice, sans pour autant changer le résultat global du groupe.

La société mère ou d’autres sociétés du groupe prennent en effet à leurs charges diverses dépenses (frais de marketing, de distribution ou distribution) et les refactures à la filiale en question créée pour le film. On se retrouve donc avec une charge dans la filiale qui vient diminuer son résultat, et un bénéfice dans l’autre société pour le même montant (en d’autres termes on transvase les bénéfices d’une société à l’autre).

Sur l’ensemble du groupe l’impact sur le résultat global est neutre (la charge et le bénéfice s'annulent entre eux), mais cela à au moins le « mérite » d’appauvrir la filiale spécifique au film pour ne pas payer les royalties ou autres frais basés sur le résultat.

Cette technique est parfaitement légale puisqu’elle peut tout à fait représenter une réalité économique et matérialiser des opérations entre des sociétés d’un même groupe. Par contre, elles sont visiblement controversées ici puisque les taux permettant de calculer les charges intragroupes semblent arbitraires voire volontairement exagérés.

Technique de base si l’on est peu scrupuleux et qu’on ne veut ni payer d’impôt ni de dividendes (exemple des Panama Papers : on transvase des bénéfices dans des paradis fiscaux). Ca peut être utilisé évidemment pour l’effet inverse, à savoir surestimer les bénéfices pour camoufler une situation financière « bancale » (exemple du scandale ENRON où l’entreprise affichait des profits bidons en transvasant ses énormes pertes dans des sociétés off-shore, pertes réalisés suite à des spéculations sur des matières premières).

Dans les deux cas l’information financière est fausse et sur le plan pénal (en France du moins), il n’y a guère de différence (délit de présentation de comptes infidèles).
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Félicitations pour ce commentaire plein de pédagogie. Je connaissais déjà ce principe appliqué à l'industrie : par exemple une filiale produit et vend à prix presque coûtant un composant à une filiale soeur (qui assemble donc). Les marges sont ainsi uniquement reportées sur l'usine d'assemblage. J'ai ainsi vu une usine qui perdait de l'argent pendant 10 ans remise à flot tous les ans par son groupe, alors que l'usine n'y avait rien de stratégique.

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a écrit : Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture. Afficher tout C'est fou comment tu restes polis et calme !

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a écrit : Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture. Afficher tout Je ne connais pas le film dont vous parlez. Sans remettre en doute votre opinion dessus et tout en reconnaissant que la confiture a de plus en plus tendance à remplacer les neurones dans les boites crâniennes le temps passant, je me permet de souligner le fait qu'il n'est point nécessaire de regarder un film superbe mais sans effets spéciaux, décors grandioses ni explosions sur un écran de 300 mètres carrés, un tube cathodique de 36 centimètres suffit amplement pour suivre l'histoire et apprécier le jeu d'acteur et les dialogues.

C'est peut être dommage, mais c'est logique.

a écrit : A aucun moment je n'ai dis le contraire. J'ai vu Ben-hur au cinéma, le remake. Une daube. Jeu d'acteurs mauvais, histoire creuse. Mais voilà ya du grand spectacle alors ça plaît. Mais surtout à aucun moment je n'ai parlé de grandes oeuvres. Certains film à petit budget, ou peu médiatisés, valent mieux que d'autres à millions ("It's Kind Of a Funny Story", échec commercial, même pas distribué en cinéma français, est un véritable film feel-good).
Ce que je reproche, c'est que le cinéma est de plus en plus pauvre, bouffé par des Block busters aux codes bien figés, à la sauce hollywoodienne, et rien d'autres. Suffit de voir Star Wars 7. A part un truc (coucou Han Solo), tu pouvais prévoir tous les événements du film avant même de l'avoir vu. Aucun passage, aucune péripéties ne t'étonne, car elles entrent toutes dans le canon hollywoodien.
Et je m'en fout de ceux qui se la jouent intellect sur le cinéma, ou sur quoique ce soit d'autre. Ces gens là, à force de péter plus haut que leur cul, finiront par se chier dessus.
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C'est quand même pas de la faute d'Hollywood si les films où tout explose marchent le mieux, si? Les gens vont en boite de nuit pour danser et s'éclater, pas pour apprendre à danser quoi! ^^

a écrit : Attention chers internautes et fidèles utilisateurs de SCMB ! Moi qui avais déjà publié un commentaire des plus poétiques sur la loi binomiale il y a de ça quelques jours, aujourd’hui préparez-vous à un petit cours de « comptabilité créative » (le terme existe vraiment dans le jargon).

L’anecdote est malhe
ureusement trop courte pour être trop explicite, mais selon les sources et l’article Wikipédia sur le « Hollywood accounting », ici Hollywood semble procéder ni plus ni moins à des magouilles comptables (à priori controversées) pour s’exonérer des royalties promis à certains participants du film (acteurs et auteurs comme évoqués dans l’anecdote).

A l’instar des actionnaires, ces personnes sont rémunérées sur le résultat net, en d’autres sur le chiffre d’affaires diminué de TOUTES les charges y compris la charge d’impôt sur les sociétés (c’est donc ce qu’il reste à l’entreprise à la toute fin). C’est sur ce résultat net (ou ceux des années précédentes non distribués) que se base le calcul des dividendes comme prévu par la loi dans la plupart des pays (sauf cas exceptionnels).

La magouille d’Hollywood est donc de faire tout son possible pour se retrouver dans le rouge pour éviter de payer les charges correspondantes (car impossible de les payer sur un résultat net s’il est négatif !) en prenant bien sûr toutes les précautions juridiques nécessaires dans les contrats signés avec les différents participants, qui au final se feront gentiment bernés. Le but du jeu est donc de créer une filiale spécifique au film et de la blinder de charges via des refacturations intragroupes pour diminuer son bénéfice, sans pour autant changer le résultat global du groupe.

La société mère ou d’autres sociétés du groupe prennent en effet à leurs charges diverses dépenses (frais de marketing, de distribution ou distribution) et les refactures à la filiale en question créée pour le film. On se retrouve donc avec une charge dans la filiale qui vient diminuer son résultat, et un bénéfice dans l’autre société pour le même montant (en d’autres termes on transvase les bénéfices d’une société à l’autre).

Sur l’ensemble du groupe l’impact sur le résultat global est neutre (la charge et le bénéfice s'annulent entre eux), mais cela à au moins le « mérite » d’appauvrir la filiale spécifique au film pour ne pas payer les royalties ou autres frais basés sur le résultat.

Cette technique est parfaitement légale puisqu’elle peut tout à fait représenter une réalité économique et matérialiser des opérations entre des sociétés d’un même groupe. Par contre, elles sont visiblement controversées ici puisque les taux permettant de calculer les charges intragroupes semblent arbitraires voire volontairement exagérés.

Technique de base si l’on est peu scrupuleux et qu’on ne veut ni payer d’impôt ni de dividendes (exemple des Panama Papers : on transvase des bénéfices dans des paradis fiscaux). Ca peut être utilisé évidemment pour l’effet inverse, à savoir surestimer les bénéfices pour camoufler une situation financière « bancale » (exemple du scandale ENRON où l’entreprise affichait des profits bidons en transvasant ses énormes pertes dans des sociétés off-shore, pertes réalisés suite à des spéculations sur des matières premières).

Dans les deux cas l’information financière est fausse et sur le plan pénal (en France du moins), il n’y a guère de différence (délit de présentation de comptes infidèles).
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Excellent commentaire (sincèrement) qui explique comment entuber le monde. Je le garde sous mon oreiller pour le jour où je monterai une entreprise, ca me permettra de faire plus de blé tout en ne payant ni les impôts, ni les sous-traitants et encore moins les salariés. (bon j'exagère un peu mais on me connais ici, faut que je maintienne ma réputation de remueur de crotte, désolé^^)

Magouille magouille quoi!

C'est un peu comme les multinationnales qui sont en déficit dans les mines de cuivre d'Afrique, qui font 98% de leur chiffre d'affaire au Liechtenstein alors qu'il n'y a que 2 secrétaires et un seul mec en costard dans les bureaux, et qui couinent en France parce que leur usine de câble électrique est au bord de la faillite et que si l'état les aide pas, ils seront dans la triste obligation de foutre tout le monde à la porte et de délocaliser la production au Bangladesh.

C'est peut être légal, mais ça reste de la magouille. Et qui c'est qui l'a dans le baba? C'est bibi, comme d'hab! (ceux qui payent les impôts, quoi)^^

Après tout, on vit dans un pays où fumer de l'herbe est interdit, sauf si un labo synthétise la même molécule à la liaison atomique près moins un atome et la c'est autorisé et là ça coûte 50 fois plus cher. On arrête pas l'entubage... le progrès, pardon.

a écrit : Oh tu sais 2016 ou pas ça as toujours été ainsi, a une autre époque on avais Claude François ou les 2be3 qui ne volais pas bien haut non plus et L'agence tout risques (A Team)

a écrit : T'as pas dû lire un seul de nos commentaires. Aucun ne parle de prise de vu. Les prises de vues ca se fait pas en balançant une caméra sur le plateau, ça joue sur le film.

Je déteste Modern Family (qui est pourtant une très bonne série niveau scénar, acteurs et dialogues) a cause de ça. Cette caméra façon cameraman bourré, ca passe pas et ça me gâche tout (point de vue tout a fait personnel je précise)
La façon de filmer, ca fait partie du film autant que les projos et le zoom.

a écrit : A aucun moment je n'ai dis le contraire. J'ai vu Ben-hur au cinéma, le remake. Une daube. Jeu d'acteurs mauvais, histoire creuse. Mais voilà ya du grand spectacle alors ça plaît. Mais surtout à aucun moment je n'ai parlé de grandes oeuvres. Certains film à petit budget, ou peu médiatisés, valent mieux que d'autres à millions ("It's Kind Of a Funny Story", échec commercial, même pas distribué en cinéma français, est un véritable film feel-good).
Ce que je reproche, c'est que le cinéma est de plus en plus pauvre, bouffé par des Block busters aux codes bien figés, à la sauce hollywoodienne, et rien d'autres. Suffit de voir Star Wars 7. A part un truc (coucou Han Solo), tu pouvais prévoir tous les événements du film avant même de l'avoir vu. Aucun passage, aucune péripéties ne t'étonne, car elles entrent toutes dans le canon hollywoodien.
Et je m'en fout de ceux qui se la jouent intellect sur le cinéma, ou sur quoique ce soit d'autre. Ces gens là, à force de péter plus haut que leur cul, finiront par se chier dessus.
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"Ces gens là, à force de péter plus haut que leur cul finiront par se chier dessus"
lol
Celle-là d'expression je vais te la piquer! Tu m'as bien fais marrer :)

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a écrit : Pourquoi être moralisateurs ainsi?
Les gens peuvent aller voir des films uniquement pour leur côté spectaculaire, divertissant, ou ayant une image magnifique.

On est pas obligé de toujours aller au ciné pour voir un vrai film.
Et pouvoir dire ainsi en pseudo intellectuelle que l'on a vue
tel ou tel grande œuvre mais que l'on. Ne s'abaissera jamais à regarde un FF8 ou un ST8. Afficher tout
Vous avez mal compris, son message n'accuse pas les personnes qui écoutent jul ou regardent Fast And Furious non ! Greenraspberry dénonce bel et bien la confiture qui s'insère dans des zones du corps où elle ne devrait pas se trouver !

a écrit : Pourquoi être moralisateurs ainsi?
Les gens peuvent aller voir des films uniquement pour leur côté spectaculaire, divertissant, ou ayant une image magnifique.

On est pas obligé de toujours aller au ciné pour voir un vrai film.
Et pouvoir dire ainsi en pseudo intellectuelle que l'on a vue
tel ou tel grande œuvre mais que l'on. Ne s'abaissera jamais à regarde un FF8 ou un ST8. Afficher tout
Je suis rassuré car tu n'as pas trouvé d'excuses à ceux qui écoutent Jul :D

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a écrit : Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture. Afficher tout On peut prendre du plaisir à aller voir un film simple, tout public, avec de l'action, quelque chose sans prise de tête.

Si pour toi, tu juges une personne intellectuellement aux films ou musiques qu'il peut écouter, et bien mon ami, ton étroitesse d'esprit doit être un vrai désagrément au quotidien.

Sache que j'écoute du Jul, mais j'adore aussi le classique, le jazz, ou même encore le rock.
Je regarde fast and furious, et je suis pourtant très difficile en film, et j'ai pu voir les plus belles œuvres cinématographiques.

Je te souhaite la meilleure ouverture d'esprit pour cette belle année 2017 qui nous arrive.

Bonnes fêtes ;)

a écrit : Je ne connais pas le film dont vous parlez. Sans remettre en doute votre opinion dessus et tout en reconnaissant que la confiture a de plus en plus tendance à remplacer les neurones dans les boites crâniennes le temps passant, je me permet de souligner le fait qu'il n'est point nécessaire de regarder un film superbe mais sans effets spéciaux, décors grandioses ni explosions sur un écran de 300 mètres carrés, un tube cathodique de 36 centimètres suffit amplement pour suivre l'histoire et apprécier le jeu d'acteur et les dialogues.

C'est peut être dommage, mais c'est logique.
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"Tube cathodique", sérieusement ?
Il faut savoir vivre avec son temps et arrêter de croire que tout était mieux avant parce que c'est faux. Attention, je ne dis pas que tout est mieux maintenant mais c'est juste que notre cerveau déforme les souvenirs avec le temps et on a tendance à améliorer la réalité passé.
Ça m'a bien fait rire en tout cas.

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a écrit : Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture. Afficher tout N'accusons pas la débilité des gens, quand on investit des milliards avec des doctorants en psychologie humaine poussée et en manipulation de cerveau et d'inconscient, pour formater les cervaux, et induire des comportements au delà même de la conscience des gens.

Ce serait accuser les victimes d'être faible, plutôt que de reconnaitre la puissance financière et économique de leur agresseurs. Contre lesquels ils ne pourraient en réalité humainement pas lutter, même en étant intelligent.

De fait, même en étant intelligent, ces films provoquent un "plaisir" qui a été programmé neurologiquement dans notre cerveau, bien avant que nous ayons vu ce film.

Personne n'est capable de percevoir que ce "plaisir" a été introduit artificiellement.
Il ressent juste le "plaisir" au moment du visionnage. Et ne sait même pas /pourquoi/ il ressent du plaisir en voyant ça.
On peut juste le constater, en connaitre la cause est humainement impossible.

Mais si vous montrez de tels films à des gens qui, culturellement, n'ont pas reçu le même formatage... Ils n'auront pas de plaisir. Voir même éprouverons un déplaisir certain face à ces films.

;)

a écrit : Mais comme tu l'as dit "tu n'es personne pour juger des goûts des gens". Et pour le coup j'ai regardé la plupart des fast & furious et oui j'ecoute du Jul, et crois moi mon cerveau est loin de baigner dans la confiture ;) Il ne faut pas être fier de cela..

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a écrit : Quand l'on voit que certains films vraiment réussis ont du mal à trouver un public, et que pendant ce temps là, on nous annonce un huitième "Fast & Furious"... Alors je ne suis personne pour juger des goûts des gens, mais entre ça et Jul artiste numéro 1 de 2016, je me dis que les gens ont vraiment le cerveau qui baigne dans la confiture. Afficher tout Tout à fait d'accord !

a écrit : Pourquoi être moralisateurs ainsi?
Les gens peuvent aller voir des films uniquement pour leur côté spectaculaire, divertissant, ou ayant une image magnifique.

On est pas obligé de toujours aller au ciné pour voir un vrai film.
Et pouvoir dire ainsi en pseudo intellectuelle que l'on a vue
tel ou tel grande œuvre mais que l'on. Ne s'abaissera jamais à regarde un FF8 ou un ST8. Afficher tout
Oui mais disons qu’il y a un juste milieu... x)
Qu’il y ai une place pour ces films neuneus, oui, qu’elle soit prépondérante, non, c’est grave !!