Pour avoir une vision acérée du monde environnant et des réflexes rapides pour échapper aux prédateurs, la perception visuelle de certains animaux comme le colibri ou l’écureuil se fait différemment de la nôtre. Ils voient les choses au ralenti par rapport à nous et ont ainsi une approche du temps plus précise.
On peut constater ce phénomène chez les humains, à plus petite échelle : un sportif de haut niveau a souvent des réflexes et une acuité visuelle supérieurs à ceux d'une personne lambda.
Commentaires préférés (3)
Ce n’est pas qu’ils vient les choses au ralenti, c’est qu’il voient un nombre d’images par secondes plus important. Le temps entre 2 images étant réduit par rapport à l’homme, leur perception du temps est ralentie.
La durée perçue et le souvenir qu'elle laisse dépendent du nombre d'évènements qui surviennent durant la période.
Par exemple, attendre une heure sans rien faire paraîtra long sur le coup, alors qu'une heure passée à faire beaucoup de choses (à jouer au basket par exemple) paraîtra "passer plus vite".
Une fois cette période terminée, à l'inverse, l'heure passée à attendre aura laissé le souvenir d'une période assez courte, alors que l'heure passée à faire beaucoup de choses aura laissé le souvenir d'une durée plus longue.
Chaque évènement qui survient pose une sorte de jalon dans notre perception de la durée, que ce soit pendant ou après-coup.
- Sur le moment, le fait qu'il y ait peu d'évènements nous amène à nous focaliser sur la durée qui s'écoule, et beaucoup d'évènements nous en détourne ;
- Une fois la période terminée, le souvenir de peu d'évènements induit l'idée d'une durée courte, et inversement.
Ca ne va pas vraiment dans le sens de ce que tu dis (tu dis que le match lui-même avait l'air de durer longtemps), mais je soumets cette idée, qui vaut ce qu'elle vaut, à votre réflexion.
Par contre, dans le cas des animaux, je ne pense pas que le temps défile au ralenti, c'est plutôt leur acuité qui est plus grande, et leur permet de réagir plus vite.
Il me semble que l’augmentation des réflexes et la modification de la perception du temps chez nous se fait quand on est dans « la zone ». C’est un état que peuvent atteindre (en général) des sportifs très compétents dans leur domaine, dans lequel ils sont totalement concentrés sur leur activité, ce qui leur permet de réussir plus facilement les « défis » que la discipline leur lance. Ils tirent aussi beaucoup plus de satisfaction de cette activité. (Je ne suis pas expert en sciences cognitives, j’ai fait que résumer du mieux que je peux l’article Wikipedia sur la question, donc si y en a de plus calés, qu’ils n’hésitent pas à corriger les bêtises ^^ d’ailleurs, la source : fr.m.wikipedia.org/wiki/Flow_(psychologie) )
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C'est vrai, quand je faisais de la gym en primaire je voyais les choses en "slow motion"
Je me rappelle quand je faisais du basketball étant petit, un quart temps durait seulement 4 minutes. Mais ça paraissait trente fois plus long, car tous les gestes sont effectués de façon rapide, on doit regarder partout: en fait c'est comme si le jeu était "ralenti" par rapport à un spectateur. Enfin tout ça pour dire que je suis d'accord avec l'auteur, il y a bien des différences de perception chez l'Homme aussi.
Ce n’est pas qu’ils vient les choses au ralenti, c’est qu’il voient un nombre d’images par secondes plus important. Le temps entre 2 images étant réduit par rapport à l’homme, leur perception du temps est ralentie.
Notre cerveau n'interprète les images que par saccades. C'est pour cela que dans des films on "voit" souvent des roues tourner à l'envers ou même fixes. Ce n'est pas que la prise de vues soit mauvaise, mais nous "stroboscopons" naturellement.
en.wikipedia.org/wiki/Wagon-wheel_effect
La durée perçue et le souvenir qu'elle laisse dépendent du nombre d'évènements qui surviennent durant la période.
Par exemple, attendre une heure sans rien faire paraîtra long sur le coup, alors qu'une heure passée à faire beaucoup de choses (à jouer au basket par exemple) paraîtra "passer plus vite".
Une fois cette période terminée, à l'inverse, l'heure passée à attendre aura laissé le souvenir d'une période assez courte, alors que l'heure passée à faire beaucoup de choses aura laissé le souvenir d'une durée plus longue.
Chaque évènement qui survient pose une sorte de jalon dans notre perception de la durée, que ce soit pendant ou après-coup.
- Sur le moment, le fait qu'il y ait peu d'évènements nous amène à nous focaliser sur la durée qui s'écoule, et beaucoup d'évènements nous en détourne ;
- Une fois la période terminée, le souvenir de peu d'évènements induit l'idée d'une durée courte, et inversement.
Ca ne va pas vraiment dans le sens de ce que tu dis (tu dis que le match lui-même avait l'air de durer longtemps), mais je soumets cette idée, qui vaut ce qu'elle vaut, à votre réflexion.
Par contre, dans le cas des animaux, je ne pense pas que le temps défile au ralenti, c'est plutôt leur acuité qui est plus grande, et leur permet de réagir plus vite.
Je pense que c'est faux. Ce sont les 24 images/s qui créent l'effet stroboscopique vis à vis de l'objet en rotation
Il me semble que l’augmentation des réflexes et la modification de la perception du temps chez nous se fait quand on est dans « la zone ». C’est un état que peuvent atteindre (en général) des sportifs très compétents dans leur domaine, dans lequel ils sont totalement concentrés sur leur activité, ce qui leur permet de réussir plus facilement les « défis » que la discipline leur lance. Ils tirent aussi beaucoup plus de satisfaction de cette activité. (Je ne suis pas expert en sciences cognitives, j’ai fait que résumer du mieux que je peux l’article Wikipedia sur la question, donc si y en a de plus calés, qu’ils n’hésitent pas à corriger les bêtises ^^ d’ailleurs, la source : fr.m.wikipedia.org/wiki/Flow_(psychologie) )
Einstein disait :
« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. »
Heureusement, sinon ils seraient en train de voir des événements passés.
Comme koi le temp est bien relatif!
Non et non. Il faut lire la source et s'y connaître un peu en neurosciences.
Même pour un film pris en caméra ultra-rapide, notre cerveau prend du temps à interpréter l'image, ce qui lui donne soit la sensation du continu, soit de stroboscopie qui n'est pas du tout issue du matériel.
Ce qui revient au même. Le cerveau reçoit des saccades d’images et en fait un film continu. Si tu ne voyais que 2 images par seconde tu verrais un sprinter à un endroit puis à un autre beaucoup plus loin, mais ton cerveau les percevrai quand même comme un mouvement continu et tu aurais l’impression que le sprinter va en accéléré.
A l’inverse,si tu percevais 100 images par seconde, tu percevrai tous les détails, les petit mouvements qui sont normalement trop rapide et tu aurais l’impression de voir le mouvement au ralentit.
à voir Messi jouer, dribbler, ses passes décisives, son palmarès, cela conforte l'anecdote.
C'est pourquoi les pigeons mettent longtemps à réagir lorsque on s'approche d'eux en voiture et s'envolent au dernier moment.
Ahh le temps. L'une des rares choses non relative sinon le mouvement n'existerait pas.
Ça n'a aucun rapport, on ne voit pas en image par seconde. Il s'agit juste de la "vitesse" de traitement de l'information dans le cerveaux. C'est plus une question de synapses et de neurones qui reçoivent et envoient les infos plus vite.
Cette comparaison des perceptions humain/animal est des plus fantasques qui soit. (Déjà entre humains c’est impossible)
C’est à prendre comme de la poésie, pas comme de la science.
Dire que les animaux voient « au ralentit » par rapport à nous impliqueraient qu’on soit capable de transférer notre esprit dans le cerveau d’un de ces animaux, d’en constater le « débit » de se souvenir de ce débit et de revenir dans notre corps pour effectuer la comparaison et surtout pour transmettre notre témoignage de cette curieuse expérience et des impressions qui en découleraient...
Bref conclusion :
Si certains ont essayé... ils ont eu des problèmes ^^
Yayagon semble le seul à avoir compris les résultats des neurosciences.
Le traitement des images par le cerveau est très complexe, alors que l'œil founit une information continue. Cela prend du temps de donner un sens à chaque image.
Notre cerveau étant plus compliqué que celui de pas mal d'animaux, il est aussi plus lent.
Il existe, entre mille autres exemples, un ver sous-marin tropical (qui peut atteindre trois mètres), pourvu de seulement des fibrilles sensibles autour de la bouche et d'un système nerveux rudimentaire si on le compare au nôtre, qui atteint une proie en un instant, ce qui n'est visible que par une caméra ultra-rapide.
Un plongeur humain ne verrait rien, que la disparition brutale et incompréhensible d'un poisson.
Que signifie "voir" une image? C'est la capacité du cerveau à interpreter une information visuelle. Mais ça ne suffit pas, il faut pouvoir reagir si nécessaire. La rapidité de reaction et aussi un point important. Cela forme un cycle : l'environnement envoie une information, le cerveau l'interprète et envoie une réponse aux muscles, cette réaction modifie l'environnement et ainsi de suite. Ces cycles peuvent plus ou moins courts, les reflexes sont des exemple de cycles courts. Dans un sens nos réflexes 'voient le monde au ralenti'.
les gamers aussi ont des reflèxes visuels plus rapides.
mais pas le physique qui va avec, contrairement aux sportifs