Le paradoxe de Simpson est un paradoxe statistique contre-intuitif. L'exemple type est celui des chances de succès d'un traitement médical pour des petits et grands calculs rénaux : le premier traitement peut avoir de meilleures chances de succès que le second traitement sur les petits et grands calculs pris individuellement, tout en ayant des chances de succès moindres que le second traitement sur les calculs pris de manière globale et non scindés par taille.
Imaginez que vous avez un calcul rénal, et afin de vous soigner, vous étudiez deux traitements, le traitement A et le traitement B. Vous tombez sur une étude, et le résultat est clair : sur 350 patients, le traitement A en a sauvé 273, alors que le traitement B en a sauvé 289. Le traitement B semble donc meilleur.Cependant, en regardant les chiffres détaillés : pour des petits calculs, le traitement A a sauvé 81 patients sur 87, soit 93%, tandis que le traitement B en a sauvé 234 sur 270, soit 87%. Pour des gros calculs, le traitement A a sauvé 192 patients sur 263, soit 73%, tandis que le traitement B en a sauvé 55 sur 80, soit 69%. Dans les deux cas, le traitement A semble alors meilleur. En réalité, il s'agit de la même étude, avec les mêmes chiffres, mais souffrant du paradoxe de Simpson : le facteur de confusion vient du fait que les petits calculs sont plus faciles à soigner, et que le traitement B est bien plus utilisé pour les petits calculs tandis que le traitement A est utilisé sur les gros calculs. Ainsi, malgré une plus grande réussite individuelle, le traitement A a un taux de réussite globale plus faible.
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Ce n'est plus une anecdote ca c'est un cours de math...
Il y a une probabilité très faible qu’une bombe soit présente à bord de l’avion. Et la probabilité est quasi nulle d’avoir 2 bombes. Donc si je prends 1 bombe avec moi (et que je ne l’a fait pas péter, évidemment !), la probabilité devient nulle qu’il y ait une seconde bombe (portée par quelqu’un de mal attentionné cette fois-ci).
Tu comprends mieux ?
Ici le problème est qu'on répond à une autre question ("Y a-t-il plus de chance de faire un accident sous influence ?") qu'à la question posée ("SI je faisais un accident, y a-t-il plus de chance que ce soit à cause de l'alcool ?").
Pour résoudre ça, il faut considérer le nombre de conduites alcoolisés : si par exemple les gens roulent 5% du temps sous influence, il y a (20/5)/(80/95)~5 fois plus de chance de faire un accident après avoir bu de l'alcool.
Ça reste un calcul grossier mais vous avez compris l'idée :D.
Est-ce que ça marche sur les noeuds au cerveau ?!
Est ce un exemple ? secouchermoinsbete.fr/73913-le-concorde-est-passe-en-un-instant-d-avion-le-plus-sur-a-avion-le-moins-fiable
MAIS ce n'est pas le bon calcul. Nous on veut savoi la probabilité d'une seconde bombe s'il y en a déjà une. Les événements étant indépendant elle est de X => Avoir une bombe avec soit ne change pas d'un iota la probabilité.