Deux poilus ont passé la Première Guerre mondiale dans un grenier

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Suite à la déroute française lors de la bataille des Frontières, deux poilus se sont retrouvés derrière les lignes allemandes. Trouvant refuge dans un grenier de quelques mètres carré pour reprendre des forces, ils y restèrent jusqu’au 18 novembre 1918 après 1526 jours d’enfermement. L’occupation du village par les troupes allemandes les força en effet à prolonger sans cesse leur séjour.


Tous les commentaires (26)

a écrit : Qu est ce qu’ils mangeaient ? Où faisait ils leurs besoins ? Comment se lavaient ? L’absence d’exercice pendant 4 ans n’a pas nuis à leurs santé et leurs forces pour continuer leur services?... bizarre cette histoire C'est bizarre de poser autant de questions alors que les réponses sont données ..

À la lecture de la 2eme source on apprend que : "Seuls les parents d’Alfred Richy sont dans la confidence." Et que : "Dans le plus grand secret, ils assurent leur subsistance. "

S’ils étaient sortis plutôt ils auraient sans doute été fusillés par les français.

a écrit : S’ils étaient sortis plutôt ils auraient sans doute été fusillés par les français. Je ne vois pas pourquoi. Ils étaient coincés derrière les lignes ennemies. Ils n'ont rien fait qui puisse le justifier. Je vois mal les autorités les fusilller pour ça vu le peu de condamnations à cette peine durant cette guerre.

Super anecdote merci.
Et au passage, sans doute le meilleur ratio JMCMB/JLSD

a écrit : Qu est ce qu’ils mangeaient ? Où faisait ils leurs besoins ? Comment se lavaient ? L’absence d’exercice pendant 4 ans n’a pas nuis à leurs santé et leurs forces pour continuer leur services?... bizarre cette histoire Il suffit de lire l'article, champion

a écrit : Je ne vois pas pourquoi. Ils étaient coincés derrière les lignes ennemies. Ils n'ont rien fait qui puisse le justifier. Je vois mal les autorités les fusilller pour ça vu le peu de condamnations à cette peine durant cette guerre. Tiré du Wikipedia sur les fusillés pour l’exemple.

Jean-Julien Chapelant, sous-lieutenant commandant la 3e section de mitrailleuses du 98e régiment d’infanterie, a été capturé avec une poignée de survivants. Blessé, il réussit à regagner les lignes françaises. Pourtant, il sera condamné à mort pour « capitulation en rase campagne ». Le 10 octobre 1914, il sera fusillé attaché à son brancard dressé contre un pommier