Louis XIV et son arrière petit-fils ont régné 130 ans à eux deux

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a écrit : Je ne sais pas si nous sommes plus ou moins heureux qu'avant, mais votre affirmation demande a être nuancée un peu aussi. Nous mourrons toujours de maladie (on vie par contre plus vieux). Et si on regardent plus loin que le bout de son nez et qu'on sort de France, il y a toujours des guerres et de la famine dans le monde.
Quand a la guerre en Europe, la dernière n'est pas si lointaine, et la prochaine ne devrais pas trop tarder avec la monté du populisme et des extrémistes un peu partout dans les pas dit "civilisé" (USA, Brésil, Italie, Autriche, et la France au prochaine élection présidentielle. ...)
Donc dire que nous avons vaincus la maladie, la guerre et la faim ....
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Vous tombez dans le panneau que j'ai pourtant pointé du doigt : le mondialisation à fait du monde un village ou le moindre malheure d'autrui, le moindre incendie, la moindre tension sur une frontière est diffusé, écrit, commenté. Si cette diffusion de l'information était accessible et effective il n'y encore que 130 ans les journalistes seraient débordé.

Donc jamais ce qui n'a été aussi peu grave (la faim, la guerre et la maladie), n'a été autant montré. Ce qui biaise la réalité du monde.

Ne tant déplaise l'humanité à bien vaincu la faim, la guerre et la maladie. Évidemment je ne dis pas que le monde est parfait, mais il n'a jamais autant été parfait. Autrement dit (ca va peut être te paraître deshumanisé dsl) ce qui reste de la faim, la guerre et la maladie est dérisoire à l'échelle du monde.

Prenons c'est 3 maux un à un.

- la faim :
À la fin du XIXeme siècle la moitier de la corne de l'Afrique meurt de faim. En 1694 c'est 15% de la population française ; en 1696 c'est un finlandais sur 3 est mort de faim l'écosse entre 1695 et 1698 c'est 20%.
Durant des millénaires pas une année ne se passe sans qu'une partie importante de l'humanité meurt littéralement de faim.
Depuis 50 ans il n'y a rien de comparable. Sérieusement en 2010 la malnutrition et la famine a tué 1 millions de personnes... L'obésité en a tué 3 millions ! 1 millions sur plus de 7 milliards.. on a vaincu la faim c'est indéniable.

(Je vais faire la maladie et la guerre plus tard je n'ai plus le temps)

Finalement je ne vais pas le faire parce que je me rends compte du hors sujet. Pour la 100eme fois mais ça vaut le coup de le dire 100 fois de plus : acheté pour Noël homo sapiens et homo deus de Harari, tout y est, ça devrait être la bible séculaire ;)

a écrit : Plus probablement, un sphacèle ou gangrène sénile de type sèche avec ischémie aiguë probablement causée par un caillot venant boucher l'une des artères principales du membre. Par exemple, une maladie vasculaire périphérique caractérisée par une mauvaise circulation vers les jambes peut couper l’apport en sang ou en oxygène vers un pied ou une jambe, provoquant ainsi l’apparition de gangrène. Les personnes atteintes du diabète, par exemple, sont prédisposées à la gangrène du pied. L’ischémie aiguë entraîne une anoxie tissulaire, atteignant les nerfs périphériques (premières heures), les muscles (après 6h), la peau (24-48h). Afficher tout Je suis d’accord avec votre raisonnement cher confrère
... je plaisante j’ai rien compris !

a écrit : Tellement simple que tu te trompes aussi ahah, le duc d'Anjou futur Louis XV n'est pas le 3ème fils du duc de Bourgogne, c'est son 2eme et dernier :) Et non, pour le coup, c'est bien toi qui te trompes : le duc d'Anjou, futur Louis XV, est bien le TROISIÈME et dernier fils de Louis de France, duc de Bourgogne, dit le Petit Dauphin et de Marie-Adélaïde de Savoie, princesse de Savoie, Duchesse de Bourgogne puis Dauphine de France. Ils se sont mariés le 7 décembre 1697 et ont eu TROIS fils :
-Louis de Bourbon, duc de Bretagne (1704-1705). Il meurt à 9 mois seulement.
-Louis de Bourbon (1707-1712). À sa naissance , il fut titré duc de Bretagne, puis devient héritier du trône de France à la mort de son père le 18 février 1712.
-Louis XV, dit le Bien-Aimé de France (1710-1774), duc d'Anjou jusqu'au 8 mars 1712 , dauphin de France du 8 mars 1712 au 1er septembre 1715, roi de France et de Navarre, membre de la Maison de Bourbon, dont le règne dure de 1715 à 1774.
Trois sources différentes le confirment :
-fr.m.wikipedia.org/wiki/Louis_de_France_(1682-1712) [voir à "Mariage et descendance"]. Désolé, le lien n'arrive pas à l'article. Cliquez sur Recherchez « Louis de France (1682-1712 » dans les autres articles (aide) puis sur Louis de France (1682-1712) plus bas.
-www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Louis+le+Petit+Dauphin [voir à "Mariage de Louis le Petit Dauphin avec Marie-Adélaïde de Savoie"]
-gw.geneanet.org/dardhen?lang=fr&n=de+bourbon&oc=0&p=louis+le+petit+dauphin

a écrit : Tu me mélanges les pinceaux là :)
Si je suis ta chronologie il manque une génération non ? Le Duc d'Anjou était "petit fils de Louis XIV, pas "arrière petit fils", si ? Tu es sûr ? Et c'est bien son bambin de 4 ans qui devient Louis XV... Je me perds du coup, mais on va y arriver :) J
9;ai pas le temps d'aller vérifier ; j'ai fait de mémoire et si tu as raison JMCMB ! Afficher tout
C’est bien ça, Louis XIV est son arrière grand-père et il est le troisième et dernier fils de Louis de France
Il s’est retrouvé orphelin très jeune, ce qui a certainement contribué à son caractère désintéressé de la politique.

a écrit : Et non, pour le coup, c'est bien toi qui te trompes : le duc d'Anjou, futur Louis XV, est bien le TROISIÈME et dernier fils de Louis de France, duc de Bourgogne, dit le Petit Dauphin et de Marie-Adélaïde de Savoie, princesse de Savoie, Duchesse de Bourgogne puis Dauphine de France. Ils se sont mariés le 7 décembre 1697 et ont eu TROIS fils :
-Louis de Bourbon, duc de Bretagne (1704-1705). Il meurt à 9 mois seulement.
-Louis de Bourbon (1707-1712). À sa naissance , il fut titré duc de Bretagne, puis devient héritier du trône de France à la mort de son père le 18 février 1712.
-Louis XV, dit le Bien-Aimé de France (1710-1774), duc d'Anjou jusqu'au 8 mars 1712 , dauphin de France du 8 mars 1712 au 1er septembre 1715, roi de France et de Navarre, membre de la Maison de Bourbon, dont le règne dure de 1715 à 1774.
Trois sources différentes le confirment :
-fr.m.wikipedia.org/wiki/Louis_de_France_(1682-1712) [voir à "Mariage et descendance"]. Désolé, le lien n'arrive pas à l'article. Cliquez sur Recherchez « Louis de France (1682-1712 » dans les autres articles (aide) puis sur Louis de France (1682-1712) plus bas.
-www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Louis+le+Petit+Dauphin [voir à "Mariage de Louis le Petit Dauphin avec Marie-Adélaïde de Savoie"]
-gw.geneanet.org/dardhen?lang=fr&n=de+bourbon&oc=0&p=louis+le+petit+dauphin
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Ah autant pour moi, je suis passé à côté d'un frère aîné. Mea culpa.

a écrit : Vous tombez dans le panneau que j'ai pourtant pointé du doigt : le mondialisation à fait du monde un village ou le moindre malheure d'autrui, le moindre incendie, la moindre tension sur une frontière est diffusé, écrit, commenté. Si cette diffusion de l'information était accessible et effective il n';y encore que 130 ans les journalistes seraient débordé.

Donc jamais ce qui n'a été aussi peu grave (la faim, la guerre et la maladie), n'a été autant montré. Ce qui biaise la réalité du monde.

Ne tant déplaise l'humanité à bien vaincu la faim, la guerre et la maladie. Évidemment je ne dis pas que le monde est parfait, mais il n'a jamais autant été parfait. Autrement dit (ca va peut être te paraître deshumanisé dsl) ce qui reste de la faim, la guerre et la maladie est dérisoire à l'échelle du monde.

Prenons c'est 3 maux un à un.

- la faim :
À la fin du XIXeme siècle la moitier de la corne de l'Afrique meurt de faim. En 1694 c'est 15% de la population française ; en 1696 c'est un finlandais sur 3 est mort de faim l'écosse entre 1695 et 1698 c'est 20%.
Durant des millénaires pas une année ne se passe sans qu'une partie importante de l'humanité meurt littéralement de faim.
Depuis 50 ans il n'y a rien de comparable. Sérieusement en 2010 la malnutrition et la famine a tué 1 millions de personnes... L'obésité en a tué 3 millions ! 1 millions sur plus de 7 milliards.. on a vaincu la faim c'est indéniable.

(Je vais faire la maladie et la guerre plus tard je n'ai plus le temps)
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Et vous, vous tombez également dans le panneau en amalgamant évolution techno-scientifique et évolution socio-politique. Je ne remets pas en cause les chiffres que vous avancez (même si — comme mentionné plus haut par un autre membre — il faut apporter de la nuance car si, comme vous le démontrez, la surmédiatisation liée aux progrès techniques nous noie dans un flot d'informations et nous donne l'impression que le passé est « pauvre » en évènements, on doit cependant se méfier des statistiques sur des évènements passées (d'ailleurs des sources je serais pas de refus)).

Là où ne semblez pas comprendre mon message, c'est lorsque vous prenez exemple de domaines liés aux facteur techno-scientifiques : la diminution de la fin est due à une évolution technique ; concernant les maladies, l'évolution techno-scientifique permet de combattre et d'éradiquer bien des maux à mesure que de nouveaux se présentent à nous ; enfin, dans le cas de la guerre, elle est toujours présente dans le monde mais, surtout, il ne faut pas se laisser prendre au piège en considérant qu'une guerre passe nécessairement par les fusils et les canons, nous sommes dans une guerre mondiale et perpétuelle (économique ou idéologique), dans laquelle la France est — selon moi — perdante depuis des décennies, si ce n'est des siècles.

Je ne conteste pas vos écrits mais ma réponse était due au fait que je tiens en horreur le constant dénigrement du passé dont l'école républicaine est la principale responsable. Il n'y a rien de plus bête et faux que cet image qu'on insuffle dans la tête des gens qu'avant c'était forcément moins bien, que nos ancêtres étaient des esclaves qui s'épuisaient nuit et jour au travail, avec peine et pour un bien maigre salaire qu'on leur volait aussitôt en impôts, qu'ils étaient des « sans-dents » sales, grossiers, simplets et incultes. De mon point de vue, il n'y a pas d'évolution mais plutôt une constante (avec des évolutions et des régressions dans certains domaines). Par exemple le Français lambda me semble toujours aussi profane et candide que ses lointains ancêtres, bien qu'il soit convaincu du contraire.

Si vous avez pris le temps de consulter le lien que j'ai partagé vous avez peut-être visionné la vidéo et lu des ouvrages mentionnés vous constaterez que les travailleurs d'alors (le tiers état ou laboratores) ne travaillaient pas plus qu'aujourd'hui, il y avait de nombreux jours chômés (religieux, traditionnels ou liés à des évènements particuliers), certaines professions étaient laborieuses, d'autres s'étalaient sur de plus longues plages horaires que les nôtres. Globalement, je ne pense pas que l'on travaillait plus auparavant et plus durement. Le travail était érigé comme une valeur saine, liée au façonnement et la construction de soi et était moins perçu comme un facteur de stress et de contrainte.

En conclusion, je ne sais et ne peux affirmer que la vie était mieux ou moins bonne auparavant, en revanche il me semble qu'elle était plus « simple » et plus « saine » et il vaut mieux vivre 30 ans dans la joie et la quiétude que 100 ans dans le stress et la torpeur.

a écrit : Et vous, vous tombez également dans le panneau en amalgamant évolution techno-scientifique et évolution socio-politique. Je ne remets pas en cause les chiffres que vous avancez (même si — comme mentionné plus haut par un autre membre — il faut apporter de la nuance car si, comme vous le démontrez, la surmédiatisation liée aux progrès techniques nous noie dans un flot d'informations et nous donne l'impression que le passé est « pauvre » en évènements, on doit cependant se méfier des statistiques sur des évènements passées (d'ailleurs des sources je serais pas de refus)).

Là où ne semblez pas comprendre mon message, c'est lorsque vous prenez exemple de domaines liés aux facteur techno-scientifiques : la diminution de la fin est due à une évolution technique ; concernant les maladies, l'évolution techno-scientifique permet de combattre et d'éradiquer bien des maux à mesure que de nouveaux se présentent à nous ; enfin, dans le cas de la guerre, elle est toujours présente dans le monde mais, surtout, il ne faut pas se laisser prendre au piège en considérant qu'une guerre passe nécessairement par les fusils et les canons, nous sommes dans une guerre mondiale et perpétuelle (économique ou idéologique), dans laquelle la France est — selon moi — perdante depuis des décennies, si ce n'est des siècles.

Je ne conteste pas vos écrits mais ma réponse était due au fait que je tiens en horreur le constant dénigrement du passé dont l'école républicaine est la principale responsable. Il n'y a rien de plus bête et faux que cet image qu'on insuffle dans la tête des gens qu'avant c'était forcément moins bien, que nos ancêtres étaient des esclaves qui s'épuisaient nuit et jour au travail, avec peine et pour un bien maigre salaire qu'on leur volait aussitôt en impôts, qu'ils étaient des « sans-dents » sales, grossiers, simplets et incultes. De mon point de vue, il n'y a pas d'évolution mais plutôt une constante (avec des évolutions et des régressions dans certains domaines). Par exemple le Français lambda me semble toujours aussi profane et candide que ses lointains ancêtres, bien qu'il soit convaincu du contraire.

Si vous avez pris le temps de consulter le lien que j'ai partagé vous avez peut-être visionné la vidéo et lu des ouvrages mentionnés vous constaterez que les travailleurs d'alors (le tiers état ou laboratores) ne travaillaient pas plus qu'aujourd'hui, il y avait de nombreux jours chômés (religieux, traditionnels ou liés à des évènements particuliers), certaines professions étaient laborieuses, d'autres s'étalaient sur de plus longues plages horaires que les nôtres. Globalement, je ne pense pas que l'on travaillait plus auparavant et plus durement. Le travail était érigé comme une valeur saine, liée au façonnement et la construction de soi et était moins perçu comme un facteur de stress et de contrainte.

En conclusion, je ne sais et ne peux affirmer que la vie était mieux ou moins bonne auparavant, en revanche il me semble qu'elle était plus « simple » et plus « saine » et il vaut mieux vivre 30 ans dans la joie et la quiétude que 100 ans dans le stress et la torpeur.
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Évolution techno-scientifique et évolution socio-politique sont étroitement lié, l'un n'allant pas sans l'autre. Ce sont deux entités formant un couple auquel tout divorce est impossible.

Il n'y a rien a nuancé, aucune statistique à remette en cause. La faim est vaincue, la maladie est vaincue, la guerre est vaincue.

Je l'ai démontré pour la faim et c'est pareil pour les deux autres. Bien sûr qu'on ne parviendra jamais à éradiquer ce triptyque. Si la peine individuelle de leurs victimes ne serait être négligeable, leurs données numéraires le sont !

Vous dites qu'il y a encore des guerres, je dis qu'elles sont négligeables par rapport à notre passé planétaire, et je puis affirmer que je ne me trompe pas. Vous dites que ces guerres ne sont pas forcément fait de sang et d'arme, je dis que, biensur la guerre économique et numérique est aujourd'hui très importante, mais elles ne causes pas tout le malheur qu'a causé les guerres passées. En 2013 il y a eu une offensive de hackers syriens contre l'Amérique qui a perdu 130 milliards en bourse, à part quelques traders personnes n'a pleuré et personne n'est mort. On ne peut pas la mettre sur le même plan que l'offensive allemande de 1916 à Verdun ! Combien de victime direct ? Combien d'enfant pleurés, de veuves et d'orphelins ? C'est incomparable. Les gagnants de Verdun auraient adorer perdre les batailles économiques et numériques que selon vous nous perdons actuellement.

Je vous rassure, en amoureux de l'histoire que je suis, j'ai tout autant horreur des idées reçues sur notre passé à cause des erreurs historiques qui en découles (la quasi totalité de mes commentaires sur cette application à pour objectifs de corriger de telles fautes, bien que j'en commette moi même parfois). Je suis d'accord qu'il y a là dessus une constante. Cependant le français lambda est bien moins profane et candide que nos ancêtres ! Au contraire, mais il y a constante car les choses à savoir et leurs complexités ce sont intensifiés autant que nous avons progressé. Par exemple je suis tres critique sur le suffrage universel aujourd'hui, mais les français contemporains, avec leurs connaissances, seraient parfait pour voter au XIXeme siècle ! Je serais au XIXeme siècle avec les français de ce siècle j'aurai été pourtant contre le suffrage universel pour les mêmes raison qu'aujourd'hui ... La faute à cette constante.

J'ai regardé la vidéo de votre lien. Oui, d'accord. Mais j'en reviens au triptyque faim, maladie, guerre. Ça a été les maux les plus effroyable pour l'humanité jusqu'à notre XXIeme siècle. Leurs disparitions n'a pourtant pas entraîner un bonheur général. Pourquoi ? Peut être parce qu'un Homme d'aujourd'hui, qui n'arrive pas à aller au cinéma avec sa famille parce que tout son argent passe dans son plein d'essens lui permettant d'aller bosser 10h par jours, est à cause de cela autant malheureux qu'un ancien à cause de la faim qui a emporté sa fille, la maladie sa femme, et la guerre son fils. Parce que notre standar est aussi constant, notre exigence montant avec nos acquis. Un homme né au Xeme siècle serait immensément heureux au XXIeme, le même homme né au XXI serait pourtant malheureux. Divers expériences scientifiques tend à le démontrer.

Donc je n'ai pas de réponse. Pour être sage je dirais qu'un homme du passé était tout autant heureux qu'un homme du présent et de l'avenir. Mais qu'un homme du présent devrait regarder le passer pour être heureux. J'espère que tu m'as suivi.

a écrit : Évolution techno-scientifique et évolution socio-politique sont étroitement lié, l'un n'allant pas sans l'autre. Ce sont deux entités formant un couple auquel tout divorce est impossible.

Il n'y a rien a nuancé, aucune statistique à remette en cause. La faim est vaincue, la maladie est
vaincue, la guerre est vaincue.

Je l'ai démontré pour la faim et c'est pareil pour les deux autres. Bien sûr qu'on ne parviendra jamais à éradiquer ce triptyque. Si la peine individuelle de leurs victimes ne serait être négligeable, leurs données numéraires le sont !

Vous dites qu'il y a encore des guerres, je dis qu'elles sont négligeables par rapport à notre passé planétaire, et je puis affirmer que je ne me trompe pas. Vous dites que ces guerres ne sont pas forcément fait de sang et d'arme, je dis que, biensur la guerre économique et numérique est aujourd'hui très importante, mais elles ne causes pas tout le malheur qu'a causé les guerres passées. En 2013 il y a eu une offensive de hackers syriens contre l'Amérique qui a perdu 130 milliards en bourse, à part quelques traders personnes n'a pleuré et personne n'est mort. On ne peut pas la mettre sur le même plan que l'offensive allemande de 1916 à Verdun ! Combien de victime direct ? Combien d'enfant pleurés, de veuves et d'orphelins ? C'est incomparable. Les gagnants de Verdun auraient adorer perdre les batailles économiques et numériques que selon vous nous perdons actuellement.

Je vous rassure, en amoureux de l'histoire que je suis, j'ai tout autant horreur des idées reçues sur notre passé à cause des erreurs historiques qui en découles (la quasi totalité de mes commentaires sur cette application à pour objectifs de corriger de telles fautes, bien que j'en commette moi même parfois). Je suis d'accord qu'il y a là dessus une constante. Cependant le français lambda est bien moins profane et candide que nos ancêtres ! Au contraire, mais il y a constante car les choses à savoir et leurs complexités ce sont intensifiés autant que nous avons progressé. Par exemple je suis tres critique sur le suffrage universel aujourd'hui, mais les français contemporains, avec leurs connaissances, seraient parfait pour voter au XIXeme siècle ! Je serais au XIXeme siècle avec les français de ce siècle j'aurai été pourtant contre le suffrage universel pour les mêmes raison qu'aujourd'hui ... La faute à cette constante.

J'ai regardé la vidéo de votre lien. Oui, d'accord. Mais j'en reviens au triptyque faim, maladie, guerre. Ça a été les maux les plus effroyable pour l'humanité jusqu'à notre XXIeme siècle. Leurs disparitions n'a pourtant pas entraîner un bonheur général. Pourquoi ? Peut être parce qu'un Homme d'aujourd'hui, qui n'arrive pas à aller au cinéma avec sa famille parce que tout son argent passe dans son plein d'essens lui permettant d'aller bosser 10h par jours, est à cause de cela autant malheureux qu'un ancien à cause de la faim qui a emporté sa fille, la maladie sa femme, et la guerre son fils. Parce que notre standar est aussi constant, notre exigence montant avec nos acquis. Un homme né au Xeme siècle serait immensément heureux au XXIeme, le même homme né au XXI serait pourtant malheureux. Divers expériences scientifiques tend à le démontrer.

Donc je n'ai pas de réponse. Pour être sage je dirais qu'un homme du passé était tout autant heureux qu'un homme du présent et de l'avenir. Mais qu'un homme du présent devrait regarder le passer pour être heureux. J'espère que tu m'as suivi.
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Je reviens sur les commentaires concernant le dénigrement du passé. Personnellement, je me suis toujours demandé pourquoi notre programme d'éducation français dénigre autant le Moyen-Age. De toutes les périodes de l'histoire, c'est celle qui est toujours présentée comme la pire.
Quand on sort de l'école, nous avons souvent l'impression que cette période se résume à 10 siècles de barbarie et de torture. Et pourtant il y a eu énormément de progrès scientifique, de courant artistique, de progrès sociétal.

J'imagine que c'est pour mieux mettre en lumière l'avant et l'après en faisant le parallèle Antiquité et Renaissance mais c'est fort dommage.

a écrit : Je reviens sur les commentaires concernant le dénigrement du passé. Personnellement, je me suis toujours demandé pourquoi notre programme d'éducation français dénigre autant le Moyen-Age. De toutes les périodes de l'histoire, c'est celle qui est toujours présentée comme la pire.
Quand on sort de
l'école, nous avons souvent l'impression que cette période se résume à 10 siècles de barbarie et de torture. Et pourtant il y a eu énormément de progrès scientifique, de courant artistique, de progrès sociétal.

J'imagine que c'est pour mieux mettre en lumière l'avant et l'après en faisant le parallèle Antiquité et Renaissance mais c'est fort dommage.
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Comme je l'ai mentionné dans mon précédent message, c'est lié à l'idéologie républicaine (je précise, afin que cela soit clair, que je ne suis pas républicain et ce, suite à mes nombreux lectures et recherches personnelles).

La République fait tout pour dénigrer ce qui lui est étranger. Les politiciens les plus républicains n'ont de cesse de clamer haut et fort que l'histoire de France commence avec la Révolution française. Cela suffit à concevoir l'aspect très pernicieux qui se cache derrière ce mot qu'est la « République » (il en va de même avec le terme « démocratie » et le triptyque républicain dont les sens sont multiples, ce dernier étant d'ailleurs la devise du GOF). Nier notre appartenance racial aux Celtes, notre appartenance juridico-philosophique aux Hellènes et aux Latins, notre appartenance religieuse au catholicisme, nier les Capétiens, les Bourbons, les apports techniques, juridiques et philosophiques de l'Antiquité et du Moyen Âge, etc. c'est un crime infâme vis-à-vis de nos ancêtres. La République est nihiliste (« du passé faisons table rase » selon les mots du Français Eugène Pottier et repris en cœur par les Russes en 1917, lesquels prirent modèles sur la Révolution française pour renverser à leur tour leur monarchie (enfin l'Empire russe pour être tatillon)).
De la même façon la République diabolise l'État français, oubliant au passage de rappeler qu'un bon nombre de mesures prises par Vichy existent encore de nos jours pour notre plus grand bonheur !…

L'idée que la République ce fait de l'éducation est on ne peut plus clair : il suffit juste de lire les écrits de ses penseurs pour la comprendre : le citoyen doit être un « homme nouveau », sans racine (histoire, tradition, religion) et sans attache (famille, ethnie) ; une fois déraciné jusqu'au plus profond de ses entrailles, il ne reste plus qu'à lui insuffler une nouvelle pensée, une nouvelle histoire, une nouvelle culture ; et pour cela, rien de plus simple que de marteler la cervelle dès le plus jeune âge, quand le cerveau est un éponge et que l'âme est encore pure. Il faut encrer le vice et le mensonge dans l'âme en les travestissant en vertu et en vérité. « Un mensonge dit dix fois reste un mensonge ; un mensonge dit dix mille fois devient une vérité » comme disait un certain ministre allemand.
L'Éducation nationale n'a qu'un but : travestir l'histoire et créer un sentiment de haine et culpabilité dans chaque âme française pour annihiler toute orgueil national afin de mieux la diluer dans l'idéologie mondialiste.

On oppose l'obscurantisme médiéval aux « Lumières » des XVIe et XVIIIe siècles. Là aussi, un simple mot peut avoir plus sens, il suffit juste d'avoir les bonnes clés de compréhension pour percevoir le sens selon lequel le mot doit être compris. « As above, so below » comme le disent les anglophones.

À présent, c'est à vous de chercher. Creusez et vous trouverez.

Pour moi, le Moyen Âge est une belle époque, avec ses qualités et ses défauts, comme il en va de toute ère.

a écrit : Le premier qui me dit « c’était mieux avant » je lui explique comment est mort un roi. On imagine donc pour les gueux. Sans tomber dans la démagogie, ce qu'on peut dire, c'est qu'un roi était élevé dans l'amour de la France. Cela réduisait la probabilité qu'il œuvre pour des intérêts étrangers à ceux de son peuple.

Je vous conseille le film d'Albert Serra sur la mort de Louis XIV, c'est magnifique

a écrit : De nos jours, on laisse personne pourrir ds son lit, ni agoniser sans soin
Il y a 3 siecles d'avancė medicale entre Louis XIV et mme michu au XXI siecle
Oui, grâce à ces avancées au lieu de mourir à un moment donné on va pouvoir profiter de sa mauvaise santé et être maintenu en vie avec acharnement pendant des mois.

Qui ne rêve pas de profiter de sa tétraplégie, coincé dans un lit d'hopital avec personne à qui parler pendant un an ou deux sérieux ?

Vous devriez jeter un œil aux services de réanimation à l'hôpital, on meurt encore très mal de nos jours.

a écrit : Oui, grâce à ces avancées au lieu de mourir à un moment donné on va pouvoir profiter de sa mauvaise santé et être maintenu en vie avec acharnement pendant des mois.

Qui ne rêve pas de profiter de sa tétraplégie, coincé dans un lit d'hopital avec personne à qui parler pendant un an ou deux sérieux ? />
Vous devriez jeter un œil aux services de réanimation à l'hôpital, on meurt encore très mal de nos jours.
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C'est quoi "mourir très mal" pour vous ?
Aujourd'hui nous avons la chance en France, d'avoir une médecine de pointe qui permet justement d'apaiser la douleur et l'agonie de la plupart des mourants. Allez donc dans un service d'oncologie pour voir a quel point le personnel soignant travaillent très dur pour accompagner les personnes en fin de vie. C'est exactement pareil en service de réanimation. Quelqu'un qui souffre trop est mis en coma artificiel et si il n'y a plus d'espoir, on le débranche.
Et si parfois, on peut critiquer le manque de soins, notamment en maison de retraite où d'ailleurs les gens ne sont pas mourants mais en fin de vie, c'est essentiellement due à des coupes budgétaires massives et non à la médecine.

L’acharnement thérapeutique et les sujets concernant la tétraplégie type Vincent Humbert sont un tout autre débat qui amène des questions d'éthique médical, des questions d'ordre juridique, des questions de l'héritage du consentement, etc...
Cela n'a rien à voir avec les avancées médicales en soins palliatifs concernant les mourants.

a écrit : C'est quoi "mourir très mal" pour vous ?
Aujourd'hui nous avons la chance en France, d'avoir une médecine de pointe qui permet justement d'apaiser la douleur et l'agonie de la plupart des mourants. Allez donc dans un service d'oncologie pour voir a quel point le personnel
soignant travaillent très dur pour accompagner les personnes en fin de vie. C'est exactement pareil en service de réanimation. Quelqu'un qui souffre trop est mis en coma artificiel et si il n'y a plus d'espoir, on le débranche.
Et si parfois, on peut critiquer le manque de soins, notamment en maison de retraite où d'ailleurs les gens ne sont pas mourants mais en fin de vie, c'est essentiellement due à des coupes budgétaires massives et non à la médecine.

L’acharnement thérapeutique et les sujets concernant la tétraplégie type Vincent Humbert sont un tout autre débat qui amène des questions d'éthique médical, des questions d'ordre juridique, des questions de l'héritage du consentement, etc...
Cela n'a rien à voir avec les avancées médicales en soins palliatifs concernant les mourants.
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Justement, c'est parce que j'y ai été que je peux affirmer qu'on y meurt mal.

On meurt beaucoup à l'hopital, on meurt beaucoup seul, on meurt beaucoup après avoir été maintenu en vie mais quand même très souffrant, et toutes les mesures idéales et théoriques dont vous parlez ne sont pas aussi respectées partout que vous ne le pensez.

Que ce soit moi ou de la famille/des amis aussi dans le métier on a tous eu de nombreuses occasions d'assister à des fins de vie évitablement merdiques. Tant mieux si votre expérience personnelle n'est pas d'accord après, faut bien des optimistes pour équilibrer.

a écrit : Justement, c'est parce que j'y ai été que je peux affirmer qu'on y meurt mal.

On meurt beaucoup à l'hopital, on meurt beaucoup seul, on meurt beaucoup après avoir été maintenu en vie mais quand même très souffrant, et toutes les mesures idéales et théoriques dont vous parlez ne sont pas
aussi respectées partout que vous ne le pensez.

Que ce soit moi ou de la famille/des amis aussi dans le métier on a tous eu de nombreuses occasions d'assister à des fins de vie évitablement merdiques. Tant mieux si votre expérience personnelle n'est pas d'accord après, faut bien des optimistes pour équilibrer.
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Je suis d'accord avec vous et effectivement parfois on meurt seul mais pour moi la responsabilité incombe tout autant à la famille qu'au personnel soignant. Et parfois les médecins préfèrent prendre du temps pour sauver une personne que pour accompagner une autre en train de mourir.

Le débat initial portait sur une comparaison : décès avant la médecine actuel (genre Moyen-Age) / décès avec la médecine actuelle. Si je suis bien d'accord qu'il ne faut pas croire que la médecine est miraculeuse et parfaite aujourd'hui, elle est tout de même à des années lumières de ce qu'on pratiquait il y a à peine 150 ans.

Commentaire supprimé Dommage tu aurais fait cette vanne 3 semaines plus tard tu aurais fait un tabac :'-D