La constante macabre : quand les mauvaises notes arrivent toujours

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Créé en 1988 par André Antibi, le concept sociologique de la constante macabre explique que les proportions de mauvaises notes à un examen restent relativement similaires, peu importe le sujet, le niveau des étudiants et le correcteur. Inconsciemment, les enseignants mettraient ainsi de mauvaises notes pour respecter les habitudes.


Tous les commentaires (53)

Mouais.... Étant enseignant, je peux vous garantir que rien ne nous fait plus plaisir qu'une classe qui réussit ses interros ! On ne met pas des mauvaises notes pour respecter un quota, mais parce que l'élève a raté son test ou n'a tout simplement pas assez travaillé.
Cette année j'ai une excellente classe de 4eme à 15 de moyenne générale, ce qui est énorme. C'est juste que les gamins bossent vraiment. Les 3eme ont 9 de moyenne, et c'est pas par quota, mais parce qu'ils ne doutent rien !

a écrit : J’ai essayé de chercher sur Google la notation en escalier mais je n’ai rien trouver de particulier hormis un prof qui balance les copies dans les escaliers ce qui déterminerait la note selon la marche de l’escalier ... rassurez moi c’est une blague ? J’aurais bien aimée! L’explication de mon professeur à l’époque est qu’il prend simplement le tas de copies, commence par la meilleure note puis termine avec la plus mauvaise par la dernière et vice versa selon son envie du moment (si vous rendiez votre copie en dernier soit pouvait soit être très bon pour vous ou très mauvais). Il y avait toujours beaucoup d’étudiants dans son bureau pour contester mais il prenait du coup le temps d’approfondir son cour en particulier et une fois la première période passée il notait réellement ses copies.c’était une manière de trier. Je n’approuve pas forcément mais ça a fait ses preuves

a écrit : Pour un professeur en université - et sauf votre respect -, vous pourriez essayer de vous relire. Votre grammaire fausse un peu votre crédibilité.
Cordialement.
J'ai préféré écrire comme je parle tous les jours, laissez moi me persuader que je suis un jeune prof cool.. mais j'aurais dû écrire un peu mieux quand même

a écrit : J'ai préféré écrire comme je parle tous les jours, laissez moi me persuader que je suis un jeune prof cool.. mais j'aurais dû écrire un peu mieux quand même Je ne vois pas le rapport entre être un « prof cool » et faire des erreurs de conjugaison, ni la relation avec l’oral. Mais rassurez-vous, ma remarque n’était pas personnelle, mais générale. Je suis fatigué de voir des professeurs écrire avec moult fautes, spécifiquement sur des sujets relatifs à... l’enseignement. Pas de chance, c’est tombé sur vous. :)
Bonne journée.

a écrit : J’aurais bien aimée! L’explication de mon professeur à l’époque est qu’il prend simplement le tas de copies, commence par la meilleure note puis termine avec la plus mauvaise par la dernière et vice versa selon son envie du moment (si vous rendiez votre copie en dernier soit pouvait soit être très bon pour vous ou très mauvais). Il y avait toujours beaucoup d’étudiants dans son bureau pour contester mais il prenait du coup le temps d’approfondir son cour en particulier et une fois la première période passée il notait réellement ses copies.c’était une manière de trier. Je n’approuve pas forcément mais ça a fait ses preuves Afficher tout Je ne comprends pas vraiment comment une notation au hasard peut permettre de trier quoi que ce soit...

En prépa, les profs sont plutôt du genre à noter sévèrement et à rendre les copies dans l'ordre de la meilleure à la moins bonne. Mon prof de maths donnait en main propre les copies ayant plus de 5. Le reste allait directement à la poubelle et nous devions aller les chercher à la fin du cours. Je ne crois pas qu'il s'agisse de sadisme. Au contraire, cela permettait de marquer les esprits du style "j'ai suffisamment travaillé pour que ma copie mérite de m'être remis en main propre".

a écrit : Mouais.... Étant enseignant, je peux vous garantir que rien ne nous fait plus plaisir qu'une classe qui réussit ses interros ! On ne met pas des mauvaises notes pour respecter un quota, mais parce que l'élève a raté son test ou n'a tout simplement pas assez travaillé.
Cette année j'ai une exc
ellente classe de 4eme à 15 de moyenne générale, ce qui est énorme. C'est juste que les gamins bossent vraiment. Les 3eme ont 9 de moyenne, et c'est pas par quota, mais parce qu'ils ne doutent rien ! Afficher tout
Essaie de calculer la quantité et de travail d'une année sur l'autre et tu verra que celui qui a eu 5 l'année dernière a mieux bossé que celui qui a eu 5 cette année (où inversement)

Le système de notation n'est pas une science exacte, et ça, c'est une vérité, je te sors un exemple:
Toute ma scolarité, j'étais très fort en français, que des 16 où des 17, le prof a changé, je suis tombé à 12 de moyenne... comment expliquer cela? Je me suis pas fait enlever un bout de cerveau entre temps quoi, donc ca vient pas de moi mais forcément du prof? Me trompes-je?

Après je ne jette pas la pierre, nous sommes tous humains, donc imparfaits! ^^

a écrit : Étant en deuxième année de prepa, je n'adhère pas a ce que tu dis. La prépa c'est pas l'enfer, ça dépend des profs, mais personnellement dans ma prépa on est presque "ami" avec nos profs. Ils sont là pour nous aider plutôt que de nous casser en deux. Bien sûr on se prend des tôles , mais la moyenne est plutôt de l'ordre de 10, bref ça dépend des prépas .
Sinon la prépa apporte beaucoup, une fine analyse, une logique, une méthode d'apprentissage, la rigueur ,etc ...
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"ça dépend des profs"

"mais la moyenne est plutôt de l'ordre de 10, bref ça dépend des prépas" .

"Sinon la prépa apporte beaucoup, une fine analyse, une logique, une méthode d'apprentissage, la rigueur ,etc .."

Ca dépend de quoi en vrai? Ca dépend la plupart du temps d'un jugement arbitraire, on a pas fait l'annonymat des correction d'examens pour rien mais le fait est là, un correcteur fatigué sera plus enclin à saquer qu'un correcteur qui est en pleine forme. L'anecdote dit bien que si 100% des élèves réussissent, c'est impossible, il FAUDRA en éjecter.

Montre moi une promo avec 100% de réussite dans l'histoire de l'éducation et j'admettrai avoir dit une bêtise, il devrait bien au moins y en avoir une?
C'est comme le 20/20 en philosophie, c'est décidément impossible (j'ai bien dit décidément)

a écrit : C'est le cas pour la quasi majorité des études supérieures scientifique, je ne connais que très peu les autres.

En 1ere année, la moyenne de promo est effectivement aux alentours de 5-7 et il est possible d’être major de promo avec des notes de 8-9.

Cette notation permet, selon moi, u
niquement de faire abandonner "les plus faibles" et de ne garder que ceux qui s'accroche jusqu'au bout malgré les échecs. Afficher tout
5-6-7-8-9 ce sont des notes sur 10 ou sur 20 ? Question réthorique, voilà comment la France décourage les étudiants sous couvert d'excellence académique et prédispose les jeunes à la dépression.

a écrit : Phénomène largement observable en Math Sup (ou plus largement en classe prepa).
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de vivre ces moments détestables, il est très dur de passer de très bon élève à élève "moyen" voir mauvais.
Les professeurs vous cassent et vous humilient volontairement, les n
otes et moyennes de classe sont aux alentours des 7 et avoir la moyenne devient une performance. Beaucoup décrochent les cursus avant la fin de la première année.
Cursus sup a revoir...
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Ca a beaucoup évolué, maintenant ce n'est plus du tout comme ça... le taux de passage de la première à la deuxième année est proche de 90% dans les classes prépa ingénieur et le cliché des profs humaines n'existe plus

a écrit : Phénomène largement observable en Math Sup (ou plus largement en classe prepa).
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de vivre ces moments détestables, il est très dur de passer de très bon élève à élève "moyen" voir mauvais.
Les professeurs vous cassent et vous humilient volontairement, les n
otes et moyennes de classe sont aux alentours des 7 et avoir la moyenne devient une performance. Beaucoup décrochent les cursus avant la fin de la première année.
Cursus sup a revoir...
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Totalement faux, les profs ne sont pas volontairement cassants et désagréables ! Je connais des enseignants dans de nombreuses classes prépas (que ce soit littéraire, scientifique ou économique) et l'immense majorité des profs sont bienveillants avec leurs élèves, dont ceux que j'ai eu. C'est également vrai dans les "grosses prépas" parisiennes ! Soit t'as eu un manque de chance pour tomber dans une mauvaise classe soit tu te bases sur des on-dit et c'est erroné. Généralement en fin de première année il y a peu d'abandons et pas "une majorité" comme tu le dis. J'ajouterai que l'ambiance qui y règne est tournée vers l'entraide mais ça pour le savoir il faut le vivre :)