Un plongeur est resté 24 minutes en apnée

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Le record mondial d’apnée statique (en piscine sans bouger) est actuellement détenu par Stéphane Mifsud avec 11 minutes et 35 secondes. Mais il existe une autre catégorie dans laquelle l’apnéiste respire de l’oxygène au préalable. En 2016, le plongeur espagnol Aleix Segura est resté immergé 24 minutes et 3 secondes avec cette technique.


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a écrit : L’autre aussi respire de l’oxygène ! J’aurais peut être précisé « enrichi » ou un truc comme ça non ? Précisions inutile parce qu'il respire bien l'oxygène pure alors que l'autre respire de l'air qui est composé d'oxygène mais aussi de co2, d'azote etc...

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Administrer de l’oxygène permet d’en augmenter la concentration dans les poumons en retirant l’azote s’y trouvant.
Cette technique s’appelle la « dénitrogenation » et est employée notamment par les anesthésistes permettant une tolérance plus durable à l’apnée.

Ainsi en remplaçant l’azote qui occupe 80% du volume d’air par de l’oxygène, on comprend facilement qu’un record de 11 minutes puisse monter à 24..

a écrit : Administrer de l’oxygène permet d’en augmenter la concentration dans les poumons en retirant l’azote s’y trouvant.
Cette technique s’appelle la « dénitrogenation » et est employée notamment par les anesthésistes permettant une tolérance plus durable à l’apnée.

Ainsi en remplaçant l’azote qui occupe
80% du volume d’air par de l’oxygène, on comprend facilement qu’un record de 11 minutes puisse monter à 24.. Afficher tout
Facilement ?
Je t’en prie, essaye ;)

a écrit : Mise à part une forte envie de respirer, il n'y a pas de douleurs à proprement parler lorsque l'on est en apnée. C'est plutôt une "gêne", qui est provoquée par l'envie de respirer. Mais point de douleurs. Interview de S. Mifsud:
Au cours de ces longues minutes sous l’eau, vous passez par différents états, du quasi-sommeil à une souffrance aiguë… « Pendant les premières minutes, je pratique l’auto-hypnose. Je suis complètement déconnecté, plus rien ne me touche. Cela dure quatre minutes, maximum. Après, mon corps sonne l’alarme. Ce sont les premiers signaux de détresse, j’entre en phase de lutte. La douleur atteint son maximum autour de 9 ou 10 minutes. Là, c’est comme si on vous demandait de vous coucher sur un barbecue brûlant. »

a écrit : Oui les risques que je t'enumère sont les cas extrêmes de respiration continu ou très longue mais tu es suivi donc tu connais les risques tout comme ceux qui te surveillent. C'est juste pour dire que tu suis un traitement spécifique valide et surveille par des experts et que ce n'est pas une bonne idée de faire ça chez soi sans suivi médical.
En tout cas, ça doit faire très bizarre à respirer !
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Quand je respire de l’oxygène pur, je ne fais aucune différence avec de l’air.

Il est aussi d une grande aide au pilote moto gp Johann Zarco pour sa préparation physique il lui fait faire de l apnée pour apprendre à réduire son rythme cardiaque pendant les courses ! Source intérieur sport sur canal plus

a écrit : L’autre aussi respire de l’oxygène ! J’aurais peut être précisé « enrichi » ou un truc comme ça non ? Simplement "oxygène pur" serait plus judicieux, concernant l'espagnol. S'il est possible de modifier l'anecdote, ce serait peut être plus simple à comprendre. J'ai relu la phrase 2-3 fois perso ^^

a écrit : Un moniteur m'avait parlé du "rendez-vous syncopal des 7 mètres" : les apnéistes qui s'hyperventilent et retardent ainsi le moment où ils ont envie de remonter risquent de tomber en syncope vers 7 m de profondeur pendant qu'ils sont en train de remonter... Peut-être à cause de la diminution de pression ou parce qu'ils ont retardé leur remontée juste assez pour qu'il leur manque environ 7 m pour finir ? Quoi qu'il en soit, son conseil avant une apnée : inspirer à fond puis souffler à fond TROIS FOIS de suite et pas plus ! Afficher tout C'est lié au ré-equilibrage des pressions partielles des gaz dans le sang.

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a écrit : J’attendais la remarque ;)
C’est toute une série de techniques qui font que l’apneiste réussit presque à « s’autohypnotiser » ce qui a pour conséquence de faire ralentir son cœur. Je fais juste le raccourci en disant qu’il y arrive directement par la volonté. Le recordman en question arrive à faire varier sa fréq
uence cardiaque en surface et sans forcément être en apnée (source les nombreux reportage sur le monsieur).

N’importe qui en train de se noyer ne va certainement pas avoir le cœur qui ralentit au contraire... sauf peut être lorsque la personne tombe dans l’inconscience.
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N'importe qui qui se concentre quelques minutes en pratiquant certains exercices de respiration accessibles à tout le monde pourra faire chuter son cœur. Ce n'est pas réservé aux champions d'apnée ni aux yogis. Ce n'est donc ni l'exclusivité des champions, ni par la volonté. C'est accessible à tous par des exercices de ventilation. La TV Et les journaliste racontent pas mal de bêtises sur le apnée. Ne pas se fier à la teloche => bon pour tout.
Un apneiste ne se noie pas. La rétention de souffle est volontaire.
Les réflexes d'immersion, y compris la bradycardie subaquatique, existent chez tout les mammifères. Et cela bien avant la syncope hypoxique.
Donc si, tout le monde a le cœur ralenti en arrêt ventilatoire.

Arthur Guérin. 5x champion du monde .

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a écrit : N'importe qui qui se concentre quelques minutes en pratiquant certains exercices de respiration accessibles à tout le monde pourra faire chuter son cœur. Ce n'est pas réservé aux champions d'apnée ni aux yogis. Ce n'est donc ni l'exclusivité des champions, ni par la volonté. C'est accessible à tous par des exercices de ventilation. La TV Et les journaliste racontent pas mal de bêtises sur le apnée. Ne pas se fier à la teloche => bon pour tout.
Un apneiste ne se noie pas. La rétention de souffle est volontaire.
Les réflexes d'immersion, y compris la bradycardie subaquatique, existent chez tout les mammifères. Et cela bien avant la syncope hypoxique.
Donc si, tout le monde a le cœur ralenti en arrêt ventilatoire.

Arthur Guérin. 5x champion du monde .
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Je disais que le réflexe d’immersion est valable uniquement si on s’immerge volontairement et encore dans de l’eau froide. Ce réflexe certes automatique est largement négligeable en cas de panique et/ou de noyade durant la phase de conscience.
Enfin Stéphane Mifsud descend son rythme cardiaque à 20 pulsation par minute en apnée donc si tu arrives à faire cela avec simplement quelques exercices respiratoires, tu devrais te mettre à tenter le record. Il y a une différence entre se calmer, respirer quelques minutes et passer de 80 à 70 voire 60 battements par minute et lui qui descend à 20. D’autant plus qu’il fait descendre son rythme bien avant de se mettre sous l’eau. Je ne vois vraiment pas en quoi c’est à la portée de n’importe qui.

a écrit : Interview de S. Mifsud:
Au cours de ces longues minutes sous l’eau, vous passez par différents états, du quasi-sommeil à une souffrance aiguë… « Pendant les premières minutes, je pratique l’auto-hypnose. Je suis complètement déconnecté, plus rien ne me touche. Cela dure quatre minutes, maximum. Après, mon corps
sonne l’alarme. Ce sont les premiers signaux de détresse, j’entre en phase de lutte. La douleur atteint son maximum autour de 9 ou 10 minutes. Là, c’est comme si on vous demandait de vous coucher sur un barbecue brûlant. » Afficher tout
Encore une fois. La sensation est plus ou moins désagréable, plus ou moins bien encaissée selon les apneistes et selon leur capacité de résistance mentale. Mais en aucun cas on a l'impression d'être sur un barbecue.
Stéphane sais parler à la presse, et sais ce qui fonctionne.
Ça n'enlève rien à la difficulté de la performance. Mais la douleur est pas concrètement physique. L'envie de respirer , c'est une sensation très difficile à décrire. Et encore une fois c'est plus une gêne, une tension, qu'une véritable douleur physique. Sauf en apnée dynamique ou en profondeur bien sûr, où l'on est aussi en contrainte musculaire avec les quadri notamment qui chargent énormément et peuvent devenir très douloureux.
Arthur Guérin.

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a écrit : Je disais que le réflexe d’immersion est valable uniquement si on s’immerge volontairement et encore dans de l’eau froide. Ce réflexe certes automatique est largement négligeable en cas de panique et/ou de noyade durant la phase de conscience.
Enfin Stéphane Mifsud descend son rythme cardiaque à 20 pulsation par
minute en apnée donc si tu arrives à faire cela avec simplement quelques exercices respiratoires, tu devrais te mettre à tenter le record. Il y a une différence entre se calmer, respirer quelques minutes et passer de 80 à 70 voire 60 battements par minute et lui qui descend à 20. D’autant plus qu’il fait descendre son rythme bien avant de se mettre sous l’eau. Je ne vois vraiment pas en quoi c’est à la portée de n’importe qui. Afficher tout
La bradycardie se déclenche y compris à sec lors d'un arrêt ventilatoire.
En effet Stéphane a le cœur qui descend à 20ppm en apnée. Il profite la d'un mécanisme réflexe inée et non controlé. Stéphane ne fait pas descendre son cœur à 20ppm avant l'apnée. Il peut éventuellement faire chuter son cœur grâce à quelques exercices de ventilation très simple. Mais en aucun cas chuter à 20ppm.
En effet qqn qui se noit est pris de panique. Mais quand est ce que j'ai parlé de noyade la ? On parle d'apneistes uniquement. Ou de n'importe quelle personne qui retiens sa respiration volontairement.
Donc deux choses : il est possible de faire descendre son cœur en rythme avec des exercices de ventilation accessibles à tous.
Le cœur va chuter énormément après une apnée prolongée que ce soit à sec ou dans l'eau, pour un apneiste confirmé ou un débutant.
Il est à noté qu'un apneiste entraîné va augmenter la puissance des réflexes d'immersion, et donc de la bradycardie (entre autres), et que l'eau froide en effet, peut augmenter ces réflexes.
Arthur Guérin.

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A mon avis dans ce genre de discipline, tu dois faire du yoga ou d'autres technique basées sur la meditation, car tu ne performe pas avec le corps sans l'esprit. Gros mental spotted.

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Il serait intéressant de savoir combien de temps de différence il y aurait entre les deux méthodes, s'il s'agit du même homme qui réalise les performances.

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a écrit : J’attendais la remarque ;)
C’est toute une série de techniques qui font que l’apneiste réussit presque à « s’autohypnotiser » ce qui a pour conséquence de faire ralentir son cœur. Je fais juste le raccourci en disant qu’il y arrive directement par la volonté. Le recordman en question arrive à faire varier sa fréq
uence cardiaque en surface et sans forcément être en apnée (source les nombreux reportage sur le monsieur).

N’importe qui en train de se noyer ne va certainement pas avoir le cœur qui ralentit au contraire... sauf peut être lorsque la personne tombe dans l’inconscience.
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Encore une fois, ce n'est pas du tout des "techniques" conscientisées qui provoque le ralentissement du coeur. C'est réflexe, on 'e le contrôle pas : lorsque l'on est en apnée, le coeur fini par ralentir. Rien à voir avec de l'autohypnose, ce sont les réflexes d'immersion. Peu importe donc ce que l'apneiste metben place au préalable de son apnée, le coeur va de toute façon ralentir après un certain temps en apnée. Pour être plus précis, cette "bradycardie subaquatique" intervient en réaction à une augmentation de la pression artérielle, qui elle même intervient en raison d'une vasoconstriction périphérique. C'est cette réaction en chaîne d'adaptation physiologiques qu'on appelle "réflexes d'immersion". Après à propos de Stéphane : il arrive sûrement très bien à se calmer en respirant calmement en surface, mais somme toute comme n'importe qui qui ventile calemement et profondément. Concentration et ventilation lente et ample = stimulation du système nerveux parasympathique et donc ralentissement du coeur. En tout cas c'est toujours en ayant une action volontaire qui va influer sur la physio, et jamais simplement par la pensée.
Pour finir, il y a une énorme diff entre une apnée volontaire et se noyer. On se noie à partir du moment où de l'eau pénètre les poumons, ce qui va provoquer un arrêt cardio-ventilatoire.
Pour ce qui est de l'apnée, peu importe la situation : au bout d'un certain temps en apnée, le coeur va chuter.

a écrit : Interview de S. Mifsud:
Au cours de ces longues minutes sous l’eau, vous passez par différents états, du quasi-sommeil à une souffrance aiguë… « Pendant les premières minutes, je pratique l’auto-hypnose. Je suis complètement déconnecté, plus rien ne me touche. Cela dure quatre minutes, maximum. Après, mon corps
sonne l’alarme. Ce sont les premiers signaux de détresse, j’entre en phase de lutte. La douleur atteint son maximum autour de 9 ou 10 minutes. Là, c’est comme si on vous demandait de vous coucher sur un barbecue brûlant. » Afficher tout
Encore une fois c'est très désagréable, ais on ne peux pas vraiment appeler ça une "douleur".
En plus de ça le ressenti est très différent selon les individus et leur physiologie propre. Certaines personnes très acclimatée au CO2 ne vont que très peu ressentir cette gêne, d'autres, moins acclimatées, vont avoir beaucoup de mal. La tolérance au CO2 est vraiment différente chez tout le monde. En tout cas ce n'est jamais une "douleur", mais plutôt une gêne, plus ou moins supportable selon les individus.
Le meilleur moyen de comprendre : Essaie de bloquer ta ventilation et tu verras :)