Les archers ont un demi-millimètre de marge d'erreur pour toucher le centre de la cible

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En archerie olympique, les tireurs essayent de toucher le 10 de la cible, un cercle de 12,3 centimètres, situé à 70 mètres. A cette distance, la marge d'erreur lorsqu'ils visent est un cercle de 1,24 mm de diamètre : si l'archer vise trop à gauche, à droite, en haut ou en bas de 0,62 mm, il ne touchera pas le 10 de la cible.

Le calcul est ainsi réalisé : une flèche standard mesure 71 cm de long (28 pouces). Au niveau de l'archer, à la pointe de la flèche, il y a un cercle duquel si la flèche est tirée, elle atterrira dans le 10 de la cible. Quelle est la taille de ce cercle ?

Ce cercle a une taille égale à la taille de la flèche divisée par la distance de tir, le tout multiplié par la taille de la cible. Ce qui nous donne 0,71 mètre divisé par 70 mètres, le tout multiplié par 0,123. Cela nous donne 0,00124 mètre, c'est à dire 1,24 mm.

On pourra noter que les grands archers (qui utilisent de plus grandes flèches) sont légèrement avantagés. Avec une flèche de 76,2 cm de longueur (30 pouces), la marge d'erreur est de 1,34 mm.


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a écrit : En fait ça dépend comment on se représente le truc. Selon si on prend en référence le bras qui tire la corde ou celui qui tient l'arc.

Après Thalès, produit en croix, règle de trois/de proportionalité.. ça marche dans les 2 sens. Que ce soit 2 cones/triangles confondus ou une forme de sablier.
Oui effectivement. Attention en mathématique un cône a déjà une forme de sablier. Le cône de glace finalement c’est un demi-cône mathématiques.

À mourrir de rire pour un archer compétiteur !
Une très belle théorie à mille lieues de la réalité...

Le calcul est intéressant, mais il fait l'impasse sur de nombreux paramètres influant sur le tir. Cette démonstration mathématique est cependant bonne mais n'explique pas, loin de là, la difficulté réelle d'un tir à l'arc. Ou avec n'importe quelle autre arme d'ailleurs.

Étant archer depuis plusieurs années, classique (l'arc le plus connu, une poignée et deux branches) puis poulies (plus compact et puissant, doté de poulies de démultiplication), il est évident que de nombreux critères influent violemment sur le tir : puissance de l'arc, forme des branches, torsion de la corde, matières de l'ensemble, dimensions et matières de la flèche, empennage...

Puis viennent les paramètres de l'archer, position des doigts, de l'épaule, vibrations musculaires, position de la tête et du torse...

Et une fois tout cela fait, restent les éléments extérieurs : vent, pluie, température, temps de vol, courbe de descente de la flèche, déformation de celle-ci...

Finalement, la réalité suppose que la marge de manœuvre est encore plus réduite. L'archer (ou tireur, plus généralement, puisqu'à larme à feu c'est pareil) doit impérativement faire appel à une technique rodée pour s'affranchir de tous ces éléments...

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a écrit : On dirait l'énoncé d'un problème de mathématiques pour un écolier. Il a le mérite d'être clair et compréhensible.

Toutefois, il s'agit d'un cercle bien théorique au vu des tailles énoncées. J'ai l'impression que le vent, la respiration de l'archer, le mouvement de l
a flèche après lancer, etc auront bien plus d'influence sur le résultat que de savoir si la flèche au départ était bien présent dans le cercle indiqué.

Sinon en cherchant un peu, j'ai découvert que les flèches olympiques volent à 250 km/h. Je ne savais pas non plus et c'est plutôt impressionnant.
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Pour apporter de l'eau à votre moulin, on constate avec un arc classique d'adulte tenu par un archer habitué, des vitesses allant de 160 à 220 km/h.
Un arc à poulies délivre une puissance brute plus élevée, et sortira des flèches entre 270 et 350 km/h...

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a écrit : Pour apporter de l'eau à votre moulin, on constate avec un arc classique d'adulte tenu par un archer habitué, des vitesses allant de 160 à 220 km/h.
Un arc à poulies délivre une puissance brute plus élevée, et sortira des flèches entre 270 et 350 km/h...
Prenez vous réellement en compte la courbure de la flèche lié à la gravité et les effets du vent lors d’un tir de 70 m ?
Ma question serait plutôt : est il possible d’arriver à percevoir cette perturbation et la contrer manuellement sur une distance si courte ?
J’ai en tête les réglages des tirs de sniper sur longue distance et je me demandais si le parallèle pouvait être fait avec le tir à l’arc.

a écrit : Oui effectivement. Attention en mathématique un cône a déjà une forme de sablier. Le cône de glace finalement c’est un demi-cône mathématiques. Dans le langage usuel, dans la vie de tous les jours, dans les formulaires de math, en géométrie surfacique ou dans celle du solide, un cone est "une surface réglée définie par une droite (d), appelée génératrice, passant par un point fixe S appelé sommet et un point variable décrivant une courbe (c), appelée courbe directrice".

fr.m.wikipedia.org/wiki/Cône_(géométrie)

Si le point de rotation de la droite "S" n'est pas le sommet on obtient un double cone aussi appelé "sablier" ou "cone complet".

www.maths-forum.com/college-primaire/cone-sablier-t171597.html

Et si j'expliquais que le référentiel était la pointe de la flèche et pas le cul c'est parce que la formule énoncée dans l'anecdote est un simple produit en croix "710/70000*123". Pour que le cul de la flèche soit le sommet du cone il faudrait "710/(70000-710)*123" ce qui ne change pas grand chose numériquement parlant mais change la representation qu'on se fait du problème. Après, vu que ce calcul théorique n'a pas vraiment de réalité physique je pense qu'on peut arreter d'en parler ^^

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