L'humiliant serment more judaico

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Le serment more judaico fut une pratique juridique courante en Europe depuis le Moyen-Âge, et encore visible au début du XXe siècle. Elle visait à discriminer les Juifs, en les obligeant à prêter serment sur des peaux de truies par exemple, alors que les chrétiens le faisaient sur la Bible.

Il fut aboli en France en 1846, sous l'action d'Adolphe Crémieux, avocat juif, qui sera aussi l'instigateur du décret Crémieux, portant sur l'intégration des Juifs d'Algérie.


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a écrit : On a pas jeté les dés en 1945.

Tout d’abord, de Jesus à Theodore Hertzel, il y a toujours eu des juifs sur le territoire appelé Palestine par les Romains pour gommer toute trace du royaume d’Israel qu’ils avaient vaincu, liquidé et dont ils deportèrent la population vers l’Europe. Les premières vagues d’é
migration massives de juifs d’Europe vers la Palestine ottomane date des années 1850. Le père de l’hébreu moderne, Ben-Yehuda, témoigne de son arrivée en Palestine en 1880 et du fait que Jerusalem était une ville à forte majorité juive. Lorsque Theodore Hertzel théorise le sionisme, il n’a aucune notion de ce qu’est le judaïsme, et très peu de connaissance de l’histoire juive; d’où son idée de créer un état juif en Angola ou en Argentine. C’est en présentant son projet au Grand Rabbin de France Zadoc Khan, que ce dernier lui explique que la terre ancestrale des juifs est en territoire turc (la palestine). A partir de fin 19iem/début 20iem les sionistes entrent en contact avec les autorités turques et commencent à acheter des terres. Puis, en 1917, après avoir liquidé l’empire Ottoman et obtenu la tutelle du territoire, les anglais promettent aux sionistes l’établissement d’un foyer national juif en Palestine: c’est la déclaration Balfour.
En 1947, l’Angleterre qui veut se débarrasser du bourbier qu’est devenue la Palestine demande à l’ONU nouvellement créée de gérer l’avenir du territoire qui, au passage, a été sérieusement amputé suite à la création de la Jordanie. L’ONU soumet donc au vote le plan de partage de ce qui reste de la Palestine mandataire en novembre 1947. Ce plan est accepté à la majorité des pays membres et, bien que peu favorable aux juifs (75% du territoire qui leurs est alloué est composé du désert du Negev et Jérusalem est censée devenir un territoire international sous l’égide de l’ONU), ces derniers se réjouissent. Il n’en sera pas de même pour les arabes qui refusent catégoriquement cette résolution. Au départ des anglais en Mai 1948, David Ben-Gourion déclare l’indépendance de l’Etat d’Israel dans les frontières prévues par l’ONU après exactement 50 ans de revendications sionistes allant dans ce sens. Instantanément, l’Égypte, la Syrie et la Jordanie aidées par de nombreux pays arabes, déclarent la guerre à Israël pour "jeter les juifs à la mer". Israël gagnera cette guerre. Puis celle de de 1967. Puis celle de 1973.
Les problèmes actuels commencent réellement en 1967 lorsqu’Israël, au bénéfice de sa victoire militaire, boute les jordaniens et les Egyptiens qui occupaient illégalement respectivement la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Voilà j’espère avoue réussi à t’éclairer.
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Excellente leçon d’histoire. Les gens ont la fâcheuse tendence à se baser sur l’émotionnel ou leurs petites théories plutôt que sur les faits historiques et avérés. Ça fait du bien un peu d’impartialité

a écrit : Bonsoir,

Par "juifs", j'entends ceux qui se réclament juifs parce que nés de mères juives (pratiquants ou non). En effet, le judaïsme est une religion liée au sang et donc aux gênes, choses perçues comme raciste en général par l'ensemble des gens.

Peut-être voyez-vous de
l'antisémitisme dans mon message (antisémitisme que vous devriez nommer anti-judaïsme pour nos amis ashkénazes, qui ne sont pas sémites) alors qu'il n'en est rien. C'est votre opinion sur un sujet qui vous affecte, qui vous touche profondément, rendant dès lors votre réflexion impossible. Pour moi, le sujet est loin de m'affecter : je peux parler avec des antisémites comme des philosémites. Deux espèces qui se ressemblent à s'y méprendre. Qui plus est, ce n'est pas le sujet le plus houleux pour moi, je l'aborde avec calme.

Pour entrer dans le coeur du sujet, il me semble que le judaïsme soit lié à la notion de "race" - ou d'ethnie si vous préférez. Prenons le cas de Benjamin Disraeli. Ce dernier, qui était un « fanatique de la race », selon les termes d'Hannah Arendt, pensait qu' « une langue et une religion ne font pas une race […] [qu'] il n’y a qu’une seule chose qui fasse une race, [...] c’est le sang » (Endymion, 1880). Tout en ajoutant : « Personne ne doit traiter à la légère le principe racial, la question raciale. Elle est la clé de l’histoire du monde ». Enfin, selon lui, les juifs « sont la preuve vivante la plus frappante de la fausseté de cette pernicieuse doctrine des temps modernes, l’égalité naturelle des hommes […], un principe qui, s’il était possible de le réaliser, détériorerait les grandes races, et détruirait tous les génies du monde. […] La tendance innée de la race juive, qui est justement fière de son sang, est opposée à la doctrine de l’égalité des hommes ». De son côté, Zeev Jabotinsky pensait qu'« un Juif élevé parmi les Allemands pourra adopter les coutumes allemandes, les mots allemands. Il pourra être entièrement imprégné de la substance allemande, mais le noyau de sa structure spirituelle restera toujours juive, parce que son sang, son corps, son type physique racial est juif ".

Évidemment, ces deux acteurs majeurs de la cause sioniste ne peuvent représenter l'ensemble de la population juive, qui est composée d'individus aux sentiments parfois contraires à ces mots, à ces idées. Cependant, si tous les juifs ne sont pas sionistes, tous les juifs partagent la judéité par le sang. En d'autres termes, ils incarnent ce que les nazis auraient souhaité pour les Germains : l'origine par le sang et la terre. Voilà pourquoi j'ai fait cette comparaison. Rien de plus. Si cela vous choque, il faudra accepter la liberté d'opinion, car croyez-moi, je ne me mettrai jamais à genoux devant les "nouvelles religions".

Belle soirée également.

Léon

Ps : un lien pour vous. www.liberation.fr/tribune/2000/09/11/la-shoah-comme-religion_336807 (et je ne suis pas de gauche, de droite, d'extrême droite, d'extreme gauche...toutes ces étiquettes sont assez "étouffantes".)
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Au passage Les Ashkénazes sont sémites

a écrit : Au passage Les Ashkénazes sont sémites Qui plus est, le terme le plus adéquat pour parler d’une aversion à l’encontre des juifs reste le terme « anti judaïsme » et absolument pas « antisémitisme ».

a écrit : Qui plus est, le terme le plus adéquat pour parler d’une aversion à l’encontre des juifs reste le terme « anti judaïsme » et absolument pas « antisémitisme ». La definition du mot antisemite n est pas la haine des semites! C est la haine des juifs. Que vous trouviez l’étymologie erronée soit, il n’empêche que la definition reste la haine des juifs. La definition des mots est le ressort de l’Académie Française; si cette définition ne vous va pas, je vous invite à faire une réclamation à qui de droit. Dans l’attented’un changement, antisemitisme veut dire haine des juifs et non haine des sémites. Il ne faut pas confondre étymologie et définition.

Cordialement,

a écrit : Bonsoir,

Par "juifs", j'entends ceux qui se réclament juifs parce que nés de mères juives (pratiquants ou non). En effet, le judaïsme est une religion liée au sang et donc aux gênes, choses perçues comme raciste en général par l'ensemble des gens.

Peut-être voyez-vous de
l'antisémitisme dans mon message (antisémitisme que vous devriez nommer anti-judaïsme pour nos amis ashkénazes, qui ne sont pas sémites) alors qu'il n'en est rien. C'est votre opinion sur un sujet qui vous affecte, qui vous touche profondément, rendant dès lors votre réflexion impossible. Pour moi, le sujet est loin de m'affecter : je peux parler avec des antisémites comme des philosémites. Deux espèces qui se ressemblent à s'y méprendre. Qui plus est, ce n'est pas le sujet le plus houleux pour moi, je l'aborde avec calme.

Pour entrer dans le coeur du sujet, il me semble que le judaïsme soit lié à la notion de "race" - ou d'ethnie si vous préférez. Prenons le cas de Benjamin Disraeli. Ce dernier, qui était un « fanatique de la race », selon les termes d'Hannah Arendt, pensait qu' « une langue et une religion ne font pas une race […] [qu'] il n’y a qu’une seule chose qui fasse une race, [...] c’est le sang » (Endymion, 1880). Tout en ajoutant : « Personne ne doit traiter à la légère le principe racial, la question raciale. Elle est la clé de l’histoire du monde ». Enfin, selon lui, les juifs « sont la preuve vivante la plus frappante de la fausseté de cette pernicieuse doctrine des temps modernes, l’égalité naturelle des hommes […], un principe qui, s’il était possible de le réaliser, détériorerait les grandes races, et détruirait tous les génies du monde. […] La tendance innée de la race juive, qui est justement fière de son sang, est opposée à la doctrine de l’égalité des hommes ». De son côté, Zeev Jabotinsky pensait qu'« un Juif élevé parmi les Allemands pourra adopter les coutumes allemandes, les mots allemands. Il pourra être entièrement imprégné de la substance allemande, mais le noyau de sa structure spirituelle restera toujours juive, parce que son sang, son corps, son type physique racial est juif ".

Évidemment, ces deux acteurs majeurs de la cause sioniste ne peuvent représenter l'ensemble de la population juive, qui est composée d'individus aux sentiments parfois contraires à ces mots, à ces idées. Cependant, si tous les juifs ne sont pas sionistes, tous les juifs partagent la judéité par le sang. En d'autres termes, ils incarnent ce que les nazis auraient souhaité pour les Germains : l'origine par le sang et la terre. Voilà pourquoi j'ai fait cette comparaison. Rien de plus. Si cela vous choque, il faudra accepter la liberté d'opinion, car croyez-moi, je ne me mettrai jamais à genoux devant les "nouvelles religions".

Belle soirée également.

Léon

Ps : un lien pour vous. www.liberation.fr/tribune/2000/09/11/la-shoah-comme-religion_336807 (et je ne suis pas de gauche, de droite, d'extrême droite, d'extreme gauche...toutes ces étiquettes sont assez "étouffantes".)
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Disraeli est mort avant la rédaction par hertzel de son livre theorisant le sionisme. Dire de lui qu’il etait un acteur majeur sioniste est plutôt anachronique. Quant à Jabotinsky, il était en conflit ouvert avec les sionistes qui étaient laïcs alors que lui voulait justement que le sionisme soit religieux; il a créé son propre sionisme.

a écrit : Disraeli est mort avant la rédaction par hertzel de son livre theorisant le sionisme. Dire de lui qu’il etait un acteur majeur sioniste est plutôt anachronique. Quant à Jabotinsky, il était en conflit ouvert avec les sionistes qui étaient laïcs alors que lui voulait justement que le sionisme soit religieux; il a créé son propre sionisme. Afficher tout Je parle à un partisan, non un chercheur, à ce que je vois.

Disraeli a a nettement influencé le sionisme selon plusieurs auteurs juifs (Hannah Arendt, Simone Weil). Quant à Jabotinsky, malgré son confit ouvert avec les sionistes laïcs, il reste un sioniste (car oui, vous avez tout à fait raison : il y a des sionismes...)

a écrit : La definition du mot antisemite n est pas la haine des semites! C est la haine des juifs. Que vous trouviez l’étymologie erronée soit, il n’empêche que la definition reste la haine des juifs. La definition des mots est le ressort de l’Académie Française; si cette définition ne vous va pas, je vous invite à faire une réclamation à qui de droit. Dans l’attented’un changement, antisemitisme veut dire haine des juifs et non haine des sémites. Il ne faut pas confondre étymologie et définition.

Cordialement,
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La définition d'un mot est nettement liée à son étymologie : chaque philologue sait ce point. Cependant, il est vrai qu'une définition ne peut se restreindre à celle-ci (puisque les mots sont vivants).

L'Académie Française n'a pas la légitimité du savoir. C'est en ce sens que la définition de "religion" du dictionnaire, par exemple, sera limitée, figée, et ne permettra pas de saisir ou de comprendre ce qu'est une religion. Une définition étymologique sera elle aussi, et vous avez raison, incomplète et à revoir. Pour résumer : toute définition complète d'un mot me semble impossible puisque le mot évolue avec le temps.

De là, le terme d'anti-judaïsme que je préfère à celui d'antisémitisme est justifié par plusieurs facteurs : 1) L'éthymologie 2) Le sens exact du mot sémite 3) Mon refus de parler d'anti-sémitisme pour un acte (le fait d'être antisémite) qui ne touche pas les populations arabes et sémites mais bien, et uniquement, "le peuple" juif.

Nous ne sommes pas encore en dictature (bientôt, peut-être), et mon choix est celui de la recherche constante (et donc de "la révision" de ce qui est communément admis). Il faut bousculer les "petites vérités" admises par habitude ou paresse de l'esprit. N'est-ce-pas ?

Bien à vous.

a écrit : La definition du mot antisemite n est pas la haine des semites! C est la haine des juifs. Que vous trouviez l’étymologie erronée soit, il n’empêche que la definition reste la haine des juifs. La definition des mots est le ressort de l’Académie Française; si cette définition ne vous va pas, je vous invite à faire une réclamation à qui de droit. Dans l’attented’un changement, antisemitisme veut dire haine des juifs et non haine des sémites. Il ne faut pas confondre étymologie et définition.

Cordialement,
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À ce titre, notre "ami" Léon Pinsker utilisait le mot "judéo-phobie", que je préfère.

Bonne journée

a écrit : Je parle à un partisan, non un chercheur, à ce que je vois.

Disraeli a a nettement influencé le sionisme selon plusieurs auteurs juifs (Hannah Arendt, Simone Weil). Quant à Jabotinsky, malgré son confit ouvert avec les sionistes laïcs, il reste un sioniste (car oui, vous avez tout à fait raison : il y a
des sionismes...) Afficher tout
Bien sûr je suis partisan, tout comme vous. Si j’étais un chercheur, je publierais mes recherches; les personnes sui s’autoproclament chercheurs sur le forum de SCMB ont un problème de distorsion de la réalité.
Surtout, je n’ai pas besoin d’être chercheur pour me rendre compte de qui est en face de moi et qu’elle est la réelle substance de son propos. Surtout lorsque celui ci est de comparer les juifs aux nazis.

a écrit : La définition d'un mot est nettement liée à son étymologie : chaque philologue sait ce point. Cependant, il est vrai qu'une définition ne peut se restreindre à celle-ci (puisque les mots sont vivants).

L'Académie Française n'a pas la légitimité du savoir. C'est en ce sens que la
définition de "religion" du dictionnaire, par exemple, sera limitée, figée, et ne permettra pas de saisir ou de comprendre ce qu'est une religion. Une définition étymologique sera elle aussi, et vous avez raison, incomplète et à revoir. Pour résumer : toute définition complète d'un mot me semble impossible puisque le mot évolue avec le temps.

De là, le terme d'anti-judaïsme que je préfère à celui d'antisémitisme est justifié par plusieurs facteurs : 1) L'éthymologie 2) Le sens exact du mot sémite 3) Mon refus de parler d'anti-sémitisme pour un acte (le fait d'être antisémite) qui ne touche pas les populations arabes et sémites mais bien, et uniquement, "le peuple" juif.

Nous ne sommes pas encore en dictature (bientôt, peut-être), et mon choix est celui de la recherche constante (et donc de "la révision" de ce qui est communément admis). Il faut bousculer les "petites vérités" admises par habitude ou paresse de l'esprit. N'est-ce-pas ?

Bien à vous.
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Vos guillemets sont exquis. Ils permettent aisément de savoir à quel genre de "chercheur" nous avons affaire. Bonne "revision" monsieur.

a écrit : Vos guillemets sont exquis. Ils permettent aisément de savoir à quel genre de "chercheur" nous avons affaire. Bonne "revision" monsieur. C'est un plaisir de voir à quel point vous tombez dedans.

Oui, je suis un chercheur : je cherche, point. Le terme était à comprendre en tant que personne souhaitant "chercher", "rechercher" les contradictions dans les "vérités" admises par tous.

Hélas...que les révisions sont dures.

Je vous remercie.

Ps : bonne "révision" à vous aussi.

a écrit : Bien sûr je suis partisan, tout comme vous. Si j’étais un chercheur, je publierais mes recherches; les personnes sui s’autoproclament chercheurs sur le forum de SCMB ont un problème de distorsion de la réalité.
Surtout, je n’ai pas besoin d’être chercheur pour me rendre compte de qui est en face de moi et qu’ell
e est la réelle substance de son propos. Surtout lorsque celui ci est de comparer les juifs aux nazis. Afficher tout
Oui, nous pouvons comparer la manière de penser d'une religion, d'un peuple, avec d'autres pensées et d'autres peuples complément opposés. Il faut oser les rapprochements, c'est tout. Qui m'interdit de voir un rapport entre la notion de judéité donnée par le sang et la mère, ainsi que celle d'une terre = un peuple, avec ce qu'auraient souhaité les nazis (et ce que souhaitent la plupart des identitaires). Ce n'est donc pas une comparaison totale : elle n'est axée que sur ce point. Je ne confonds évidemment pas les juifs avec les nazis...mais je rapproche le mode de pensée sioniste avec "le mode de pensée" nazi.

Bien à vous

a écrit : Bien sûr je suis partisan, tout comme vous. Si j’étais un chercheur, je publierais mes recherches; les personnes sui s’autoproclament chercheurs sur le forum de SCMB ont un problème de distorsion de la réalité.
Surtout, je n’ai pas besoin d’être chercheur pour me rendre compte de qui est en face de moi et qu’ell
e est la réelle substance de son propos. Surtout lorsque celui ci est de comparer les juifs aux nazis. Afficher tout
Concernant ceux qui se diraient chercheurs ou chercheuses sur ce site, s’ils le sont vraiment, tant mieux. Je ne vois pas où est le problème.

Mes anecdotes et celles qui seront publiées proviennent de travaux de recherches (de mes enseignants et enseignantes).

Cordialement

a écrit : Vos guillemets sont exquis. Ils permettent aisément de savoir à quel genre de "chercheur" nous avons affaire. Bonne "revision" monsieur. Les mots et leur définition, c'est vachement important, mais visiblement, vous les utilisez comme des armes alors que leon ne cherche qu'à les mettre dans un dictionnaire, le but étant de se comprendre.

a écrit : Les mots et leur définition, c'est vachement important, mais visiblement, vous les utilisez comme des armes alors que leon ne cherche qu'à les mettre dans un dictionnaire, le but étant de se comprendre. Visiblement, vous n’avez rien compris à mon message. Je dis l’inverse de ce que vous dites...

a écrit : Les mots et leur définition, c'est vachement important, mais visiblement, vous les utilisez comme des armes alors que leon ne cherche qu'à les mettre dans un dictionnaire, le but étant de se comprendre. Il faut soit faire un effort de lecture soit de concentration.

Vous dites l’inverse de mes propos : notre collègue enferme les mots dans le dictionnaire; je lui explique qu’il ne faut pas ( vous n’avez qu’à relire...c’est assez simple à comprendre).

a écrit : Les mots et leur définition, c'est vachement important, mais visiblement, vous les utilisez comme des armes alors que leon ne cherche qu'à les mettre dans un dictionnaire, le but étant de se comprendre. « La définition d'un mot est nettement liée à son étymologie : chaque philologue sait ce point. Cependant, il est vrai qu'une définition ne peut se restreindre à celle-ci (puisque les mots sont vivants).

L'Académie Française n'a pas la légitimité du savoir. C'est en ce sens que la définition de "religion" du dictionnaire, par exemple, sera limitée, figée, et ne permettra pas de saisir ou de comprendre ce qu'est une religion. Une définition étymologique sera elle aussi, et vous avez raison, incomplète et à revoir. Pour résumer : toute définition complète d'un mot me semble impossible puisque le mot évolue avec le temps.

De là, le terme d'anti-judaïsme que je préfère à celui d'antisémitisme est justifié par plusieurs facteurs : 1) L'éthymologie 2) Le sens exact du mot sémite 3) Mon refus de parler d'anti-sémitisme pour un acte (le fait d'être antisémite) qui ne touche pas les populations arabes et sémites mais bien, et uniquement, "le peuple" juif.

Nous ne sommes pas encore en dictature (bientôt, peut-être), et mon choix est celui de la recherche constante (et donc de "la révision" de ce qui est communément admis). Il faut bousculer les "petites vérités" admises par habitude ou paresse de l'esprit. N'est-ce-pas ?

Bien à vous. »

a écrit : On a pas jeté les dés en 1945.

Tout d’abord, de Jesus à Theodore Hertzel, il y a toujours eu des juifs sur le territoire appelé Palestine par les Romains pour gommer toute trace du royaume d’Israel qu’ils avaient vaincu, liquidé et dont ils deportèrent la population vers l’Europe. Les premières vagues d’é
migration massives de juifs d’Europe vers la Palestine ottomane date des années 1850. Le père de l’hébreu moderne, Ben-Yehuda, témoigne de son arrivée en Palestine en 1880 et du fait que Jerusalem était une ville à forte majorité juive. Lorsque Theodore Hertzel théorise le sionisme, il n’a aucune notion de ce qu’est le judaïsme, et très peu de connaissance de l’histoire juive; d’où son idée de créer un état juif en Angola ou en Argentine. C’est en présentant son projet au Grand Rabbin de France Zadoc Khan, que ce dernier lui explique que la terre ancestrale des juifs est en territoire turc (la palestine). A partir de fin 19iem/début 20iem les sionistes entrent en contact avec les autorités turques et commencent à acheter des terres. Puis, en 1917, après avoir liquidé l’empire Ottoman et obtenu la tutelle du territoire, les anglais promettent aux sionistes l’établissement d’un foyer national juif en Palestine: c’est la déclaration Balfour.
En 1947, l’Angleterre qui veut se débarrasser du bourbier qu’est devenue la Palestine demande à l’ONU nouvellement créée de gérer l’avenir du territoire qui, au passage, a été sérieusement amputé suite à la création de la Jordanie. L’ONU soumet donc au vote le plan de partage de ce qui reste de la Palestine mandataire en novembre 1947. Ce plan est accepté à la majorité des pays membres et, bien que peu favorable aux juifs (75% du territoire qui leurs est alloué est composé du désert du Negev et Jérusalem est censée devenir un territoire international sous l’égide de l’ONU), ces derniers se réjouissent. Il n’en sera pas de même pour les arabes qui refusent catégoriquement cette résolution. Au départ des anglais en Mai 1948, David Ben-Gourion déclare l’indépendance de l’Etat d’Israel dans les frontières prévues par l’ONU après exactement 50 ans de revendications sionistes allant dans ce sens. Instantanément, l’Égypte, la Syrie et la Jordanie aidées par de nombreux pays arabes, déclarent la guerre à Israël pour "jeter les juifs à la mer". Israël gagnera cette guerre. Puis celle de de 1967. Puis celle de 1973.
Les problèmes actuels commencent réellement en 1967 lorsqu’Israël, au bénéfice de sa victoire militaire, boute les jordaniens et les Egyptiens qui occupaient illégalement respectivement la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Voilà j’espère avoue réussi à t’éclairer.
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Résumé parfaitement clair et completement juste historiquement. Pourtant lexercice netait pas simple!

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a écrit : Bonjour cher collègue,

Vous faites bien de souligner la petite idéologie, la petite moraline que nous exprimons parfois dans nos avis, nos opinions et nos bêtises sur ce site.

Nous sommes condamnés, me semble-t-il, à demeurer partisans sur la majorité des sujets; mis à part, peut-être, sur l’
origine du beurre salé, de la cuisson des paupiettes ou des endives (mais j’entends déjà que des gens se tuent pour de tels sujets).

Le sujet israélo-palestinien est l’un des plus houleux depuis 1960. Il met en exergue des problèmes intéressants : l’identité par le sol; l’identité par le sang (ce qui est étrangement considéré comme raciste chez les nazis ou européens et « normal » chez les juifs); enfin, le colonialisme et la lutte pour l’extension d’un territoire (pays).

Avons-nous des réponses à cela ? Avons-nous, plutôt, des réflexions nuancées qui permettraient de discuter et non de maudire ?
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Identité par le sang - ce n est pas une condition pour etre citoyen mais l un des moyens de le devenir.
Lobjectif de la creation de l etat etant la pritection des Juifs, il est obligatoire de les accepter plus facilement que les autres.
Pour les autres moyens dacceder à la citoyenneté, ils sont identiques à tous les pays.
On pourrait parler de nazisme si letat refusait les autres religions ou "sangs" qui correspondent aux criteres de citoyenneté. Mais comme tout pays, ils y a des criteres evidemment. Comme en France d ailleurs.
Accueillir les Juifs ne signifie pas rejeter les autres. Et meme eux sont soummis à des examens (casiers judiciaires etc).

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