Voyager à la vitesse de la lumière est fréquent dans les films mais en admettant que ce soit réalisable techniquement, ce serait très compliqué pour le corps humain. Notre corps ne peut en effet sur une longue période encaisser plus de 3G d'accélération continue. A ce rythme, il faudrait des mois pour atteindre la vitesse de la lumière.

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Son explication est bonne mais il manque un élément essentiel, le référentiel.
Ici, on prend la terre comme référentiel (car sans référentiel, pas de mouvement, car on est en mouvement par rapport à quelques chose). Donc un vaisseau qui voyage à 99,99% de la vitesse de la lumière mettra bien plus ou moins 20 ans à parcourir 20 AL du point de vue du référentiel (donc la terre) mais du point de vue du vaisseau, vu que le temps ralentis quand on se rapproche de la vitesse de la lumière, il n'aurons pas passer 20 ans de voyage de leur point de vue.
Anecdote et de toute façon exercice de pensée sans intérêt car de toute façon nous n'avons pas la technologie ni même le début d'une idée de comment atteindre la vitesse de la lumière pour un être humain. Déjà que nous ne savons pas projeter une particule à une telle vitesse alors un être humain, n'en parlons même pas. Lorsque nous aurons la technologie suffisamment développée pour atteindre ces vitesses voire plus qui sait, nous aurons sûrement trouvé le moyen de l'adapter aux êtres humains, une forme de gravité artificielle ou de bulle de confinement, bref un système permettant de survivre à un voyage supraluminique; parce que sinon ça ne sert à rien.
Et puis, les Aliens y arrivent, pourquoi pas nous !
Si si on y arrive pour des particules. Dans les accélérateur de particules, comme celui du CERN par exemple, on arrive à accélérer des truc comme des électrons ou des protons à des vitesses très proches de celles de la lumière. Ensuite on fait se percuter 2 particules et l'énergie du choc est telle que ces grosses particules éclatent révélant les particules élémentaires qui les composent. Par exemple un proton est composé de 3 quark liés par des gluons.
C'est un peu comme si on prenait un objets en Lego et qu'on le montre à quelqu'un qui ne sait pas ce que c'est (et donc que c'est fait de plein de petite brique) de si loin qu'il ne peut que voir la forme globale (voiture, hélico ou ce que vous voulez). Notre naïf observateur pense donc qu'il voit un objet qui est fait d'un seul bloc unique.
Puis on le balance violemment contre un mur ou on le laisse tomber de haut. Il va alors éclater et la personne pourra voir que l'objet, qui semblait un, s'est décomposé en plein d'objet plus petit de différentes couleurs et tailles.
Effectivement j'ai appris que la vitesse n'a de sens que par rapport à un référentiel (galiléen ) mais quelle est la vitesse de la terre ? Question : lorsqu'on parle de la vitesse de la lumière, c'est dans le vide ? Si j'ai bien compris dans un milieu refringeant comme un prisme, la lumière blanche est décomposée car les rayons bleus et les rouges ne vont pas à la même vitesse car il n'ont pas la même longueur d'onde ? Suis-je dans l'erreur ?
Oui, la vitesse dépend du référentiel, mais justement, un des principes fondamental de la relativité restreinte est que la lumière à la MEME vitesse dans tous les référentiels. C'est pour ça qu'on a des effets relativistes étranges, comme ceux dont on a parlé avant (contraction des distances, dilatation du temps).
Du coup, vu que les autres vitesses dépendent du référentiel, ta question pour la terre n'a de sens que par rapport au référentiel choisi. Tu peux toujours considéré que le référentiel où tu es a une vitesse 0 et que les autres vont à une certaines vitesse par rapport à toi.
Oui, on parle de la vitesse de la lumière dans le vide, MAIS la lumière a toujours la même vitesse, vu qu'elle ne se déplace par sur un support (contrairement au son par exemple). En revanche, quand un photon n'est pas dans le vide, tu peux le voir comme une boule de billard qui va vite : il va éventuellement frapper pas mal d'autres boules, ce qui va plus ou moins le faire ricocher et va donc mettre longtemps à faire une distance donné. Il a bien la même vitesse qu'avant, mais son libre parcours moyen, la distance qu'il peut parcourir sans être "poussé" peut varier, et au final il faudra plus longtemps pour atteindre quelque chose.
Pour un prisme, c'est "juste" une histoire de diffraction: différentes longueur d'onde correspondent à des énergies différentes qui sont plus ou moins diffractés.
Très intéressant tout les commentaires et détails.
Cela me ramène à mes vieilles études, au fait que j'ai oublié plein de choses et que je n'ai peut-être pas tout compris ;-)
Tellement "perturbant" comme tu dis que quand j'ai soumis cette anecdote avec des sources attachées, la modération a refusé de croire que ça pouvait être vrai :)
Tous les commentaires sont très intéressants, merci à tous !
Une question me taraude encore, dans l'éventualité où on arrive un jour à aller à la vitesse de la lumière, comment sera-t-il possible de faire un voyage en sécurité en sachant que l'univers est plein d'objets divers (planètes et donc effets de gravité, astéroïdes, cailloux divers etc) ?
Mais de rien ! Je viens de faire un aller retour très très rapidement et je me rends compte que plusieurs années ont passé depuis mon dernier commentaire. C’est décidément très troublant cette histoire de contraction temporelle.