La France a aboli la peine de mort en 1981, mais elle aurait pu être abolie 73 ans plus tôt. En effet, le président de l’époque, Armand Fallières était un abolitionniste et voulut faire passer une loi à ce sujet en 1908. Mais à la suite de l'affaire d'Albert Soleillant, qui viola et tua une fillette de onze ans, l'opinion publique fut indignée et le projet d'abolition de la peine de mort abandonné.
Le président Armand Fallières commuait systématiquement les peines de mort en prison à perpétuité jusqu'en 1908 où son projet de loi visant à l'abolition de la peine capitale fut rejeté.
Le plus gros journal de l'époque, Le petit journal, fit même un sondage auprès de plus d'un million de personnes et il y eut 74% d'avis favorables au maintien de la peine de mort.
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Attention, je n'exprime pas mon opinion politique. Je veux juste dire que le boulot de président est plus dur que les gens se l'imaginent.
Exemple théorique : faire une politique de relance qu'on a promis dans son programme. Si tous les partenaires commerciaux font des politiques d'austérité, alors il ne vaut mieux pas la faire. Pas pour se faire réélire, mais pour éviter de graves conséquences à moyen terme.
Ainsi les victimes obtiennent des dommages et intérêts, seule compensation que l’état peut accorder.
Voilà pourquoi un trafiquant de stupéfiants (constitutif d’infractions douanières, blanchiment...) est plus réprimé qu’un viol (victime unique et atteinte a la société minime)
Ces confusions sont à l’origine de nombreuses heures perdues en cabinet où il faut expliquer aux clients les principes de base de la procédure pénale
Cela peut sembler immoral mais si j’avais le temps de vous expliquer vous trouveriez ça tout à fait logique, d’où mon regret que ces principes ne soient pas enseigné au lycée par exemple..
Je ne suis pas particulièrement pour la peine de mort mais totalement contre l’idée que des violeurs ou tueurs sortent de prison au bout de 20 ans et recommencent.
Du coup, j’aimerais des peines à vraie perpetuité jusqu’à la mort pour ce type de personnes. Mais comme ça n’existe pas, j’en viens à me dire que la peine de mort est une meilleure solution que ce qui existe aujourd’hui. Surtout quand on voit des violeurs et tueurs récidiver. Toutes ces victimes là n’auraient jamais dû le devenir (toutes les victimes en général aussi évidemment) et la justice française a une part de responsabilité.
Dommage que la peine de mort soit abolie en France il y en a beaucoup qui mériterait cette peine car notre justice vraiment minable quand on condamne quelqu'un à perpétuité assorti d'une peine de prison de 10 20 ou 30 ans pour moi ce n'est pas de la perpétuité. La peine de mort est radical et ça nous éviterait à nous les Français contribuable de payer pour des gens comme ça quand ils passeront 30 ans en prison à nos frais
Une société qui se soucierait de se protéger elle même plus que les humains qui la composent n'a pas de raison d'être.
Je suis favorable à une refonde totale de la justice pour qu'elle soit destinée à la protection des victimes. Pour des peines lourdes pour les criminels ayant causé des victimes, et des peines légères pour les personnes ayant juste porté atteinte à l'ordre public, mais sans victime physique.
Ce n'est pas que j'ai une vision biaisée ou que je ne comprends pas la justice actuelle. Je la comprends, et je la désapprouve.
Ces problèmes ne sont pas propres à ce pays mais il faut reconnaître, quand on est un minimum lucide, que la France mérite une palme de la tolérance et de l'inefficacité judiciaires !
Si je renonce à me venger par moi même lorsqu'on me cause du tort, c'est en échange de l'assurance que la société fera de son mieux pour que rien ne m'arrive. Parce que la société me protège, je renonce au fait de me protéger par tous les moyens nécessaires moi même.
Si la société ne remplit plus ce rôle, je n'ai plus aucune raison de lui déléguer ma protection et mes attentes concernant la justice envers ceux qui me causeraient du tort. En bref, si la justice est incapable de protéger les individus, elle n'a aucune légitimité pour leur interdire de faire justice eux même.