La fourrure autour des capuches vient des Inuiits

Proposé par
le

Tous les commentaires (34)

a écrit : Où as tu vu que je le prenais mal ? J'explique simplement mon propos avec d'autres exemples. Il n'y aucune animosité dans mon dernier commentaire. Et si tu en trouves, ce n'est absolument pas voulu.

Et je maintiens mon propos. Ils n'ont pas "découvert" ce phénomène du jou
r au lendemain. Ils se sont rendus compte qu'on avait moins froid avec une collerette en fourure, puis une plus grande, puis une plus large, puis une évasée, puis une en poils longs, etc... C'est un vrai processus d'itération semblable à la R&D d'une entreprise (évoqué dans le commentaire de fuust).

A la limite, on aurait pu dire : "inventé par" car "découvrir" sous-entend que les manteaux à collerette existaient déjà quelque part et ce n'est vraisemblablement pas le cas.
Afficher tout
Selon moi il s'agit davantage d'une découverte de l'usage des fourrures qu'un développement d'un matériau qui est déjà présent tel quel dans la nature.

Mais effectivement, "inventé" ou "créé" m'aurait moins étonné que "développé", qui est selon moi le terme dont la connotation est la plus moderne et qui s'éloigne le plus selon moi du processus empirique qui aura amené les Inuits à se protéger du froid avec des fourrures et des collerettes à fourrure,

mais je ne pense pas qu'on dispose d'un témoignage direct et avéré de ce processus,

et surtout : ce n'est, selon moi qu'une affaire d'appréciation personnelle. Je pense qu'ici chacun aura son avis concernant la bonne adéquation ou non du terme "développé".

Ce qu'on peut relever c'est que le terme "développé" aura surpris plus d'un lecteur. On peut alors se demander si un autre terme aurait eu le même effet.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Selon moi il s'agit davantage d'une découverte de l'usage des fourrures qu'un développement d'un matériau qui est déjà présent tel quel dans la nature.

Mais effectivement, "inventé" ou "créé" m'aurait moins étonné que "développé", qui est selon
moi le terme dont la connotation est la plus moderne et qui s'éloigne le plus selon moi du processus empirique qui aura amené les Inuits à se protéger du froid avec des fourrures et des collerettes à fourrure,

mais je ne pense pas qu'on dispose d'un témoignage direct et avéré de ce processus,

et surtout : ce n'est, selon moi qu'une affaire d'appréciation personnelle. Je pense qu'ici chacun aura son avis concernant la bonne adéquation ou non du terme "développé".

Ce qu'on peut relever c'est que le terme "développé" aura surpris plus d'un lecteur. On peut alors se demander si un autre terme aurait eu le même effet.
Afficher tout
Les fourrures ne sont pas portées directement. Elles sont lavées, traitées, grattés, etc. selon un ordre bien précis. Elles sont ensuite découpés et cousues selon des patrons complexes. La collerette n'est pas là par hasard.

Ils avaient également un savoir-faire assez extraordinaire pour les parka et les coupe-vent en intestin de baleine. Il y a pour moi un véritable savoir-faire technique qui n'a pu qu'être développé sur plusieurs générations.

a écrit : Les fourrures ne sont pas portées directement. Elles sont lavées, traitées, grattés, etc. selon un ordre bien précis. Elles sont ensuite découpés et cousues selon des patrons complexes. La collerette n'est pas là par hasard.

Ils avaient également un savoir-faire assez extraordinaire pour les parka e
t les coupe-vent en intestin de baleine. Il y a pour moi un véritable savoir-faire technique qui n'a pu qu'être développé sur plusieurs générations. Afficher tout
Pour moi les inuits avaient un vrai besoin, ils se sont d'un coté adaptés morphologiquement aux rudes conditions climatiques du coin, ce qui montre que ca fait longtemps qu'ils sont là, et en parallèle, ont développé au fil du temps des techniques de fabrication de vêtements extrêmement poussées avec des outils faits main, ce qui a du prendre beaucoup de temps pour arriver à un tel résultat. Leurs fringues, c'est vraiment de la technologie de pointe faite avec les moyens du bord!

Et comme tu le dis, rien que le tannage d'une fourrure, ca ne s'improvise pas. L'humanité a du développer cette technique au fil du temps, parce qu'une peau juste séchée, c'est tout juste si on peut en faire un truc aussi souple que du contreplaqué! ^^ (je le sais je l'ai fait, une peau de chèvre qu'un chevrier m'a donnée pour une percussion, y'avait encore des bouts de viande dessus quand il me l'a filée, et pour une percu encore ca va, je ne cherchais pas la souplesse mais la solidité, mais ca m'a pris des heures pour un truc de 50 centimètres de diamètre^^)

a écrit : Mettre dans les sources la vidéo de Scilabus qui à tous les coups a inspiré cette anecdote aurait été de bon augure ! Sans la moindre agressivité "mauvais augure" n'a pas de sens ici, si ?

Posté le

android

(1)

Répondre

La fourrure du coyote n'a jamais été "traditionnellement la seule valable" -tel comme il est erronément affirmé dans le lien en français- pour la fabrication de la collerette du vêtement Inuit. Celle-ci était fabriquée à partir de fourrure de renards artiques (Vulpes Lagopus).
De fait, ceci était géographiquement impossible, vu que l'aire de répartition du coyote, sur le sub- continent Américain, est distincte de celle des zones d'habitation des Inuits.
De plus, ce même lien semble être là pour publiciter l'emploi de la fourrure de coyote, vu que ce canidé connait actuellement une augmentation sensible de son territoire, remplaçant les niches écologiques laissées vides, de par la raréfaction du loup, durant le 20eme siècle.
La fourrure de coyote connait actuellement une demande clairement à la hausse, depuis que la marque "Canada goose" a habillé la mannequin et actrice Kate Upton, en première page du magazine Sports Illustrateur, en 2013. Actuellement, la demande de ce type de vêtement - aux alentours de 1000 € pièce !- fait la joie des trappeurs de l'ouest Américain, car les plus belles peaux peuvent se vendre jusqu'à 100 $ l' unité.

Le principe de garder la chaleur corporelle, par le maintien d'une couche d'air isolante, est également présente chez certains oiseaux et surtout les palmipèdes. Oies et canards, ont développé des plumes (principalement sur le poitrail), qu'ils arracheront eux-mêmes durant la nidification, afin de garder leurs couvées plus au chaud. L'espèce de canard sauvage, appelé eider, fait d'ailleurs effet d' une collecte par l'homme, de ces plumes, après nidification, pour être réutilisés dans la confection des édredons, d' où le nom de ce vêtement de lit.

a écrit : J’ai compris ce que tu voulais dire,
mais selon comment tu as formulé t’as phrase, on pourrait dire également que la TV aussi on choisit de la regarder quand on veux non ? ;)
Haha effectivement, ça vaut le coup de se relire des fois ! :)

a écrit : La fourrure du coyote n'a jamais été "traditionnellement la seule valable" -tel comme il est erronément affirmé dans le lien en français- pour la fabrication de la collerette du vêtement Inuit. Celle-ci était fabriquée à partir de fourrure de renards artiques (Vulpes Lagopus).
De fait, ceci éta
it géographiquement impossible, vu que l'aire de répartition du coyote, sur le sub- continent Américain, est distincte de celle des zones d'habitation des Inuits.
De plus, ce même lien semble être là pour publiciter l'emploi de la fourrure de coyote, vu que ce canidé connait actuellement une augmentation sensible de son territoire, remplaçant les niches écologiques laissées vides, de par la raréfaction du loup, durant le 20eme siècle.
La fourrure de coyote connait actuellement une demande clairement à la hausse, depuis que la marque "Canada goose" a habillé la mannequin et actrice Kate Upton, en première page du magazine Sports Illustrateur, en 2013. Actuellement, la demande de ce type de vêtement - aux alentours de 1000 € pièce !- fait la joie des trappeurs de l'ouest Américain, car les plus belles peaux peuvent se vendre jusqu'à 100 $ l' unité.

Le principe de garder la chaleur corporelle, par le maintien d'une couche d'air isolante, est également présente chez certains oiseaux et surtout les palmipèdes. Oies et canards, ont développé des plumes (principalement sur le poitrail), qu'ils arracheront eux-mêmes durant la nidification, afin de garder leurs couvées plus au chaud. L'espèce de canard sauvage, appelé eider, fait d'ailleurs effet d' une collecte par l'homme, de ces plumes, après nidification, pour être réutilisés dans la confection des édredons, d' où le nom de ce vêtement de lit.
Afficher tout
Les plumes dont tu parle s'appellent du "duvet", celui d'eider est le Top en matière d'isolation pour des couvertures, mais leur prix aussi est au top... 7000 balles pour un édredon, a trois plumes près...^^

a écrit : Mouais, "développer" n'a pas de connotation capitaliste.
C'est un terme très adapté au contraire car il implique une notion de durée. On développe quelque chose par incrémentation, constat et adaptation.
A contrario le terme inventé n'aurait pas du tout été adapté car il sous ente
nd une action ponctuelle.

"La technologie du vélo s'est développée au 20ème siècle."
"Développé par les Chinois, l'art du feu d'artifice s'est répandu dans le monde."
"La vie s'est développée sur Terre."
"Développée par Marx la théorie de la lutte des classes a inspiré le communisme." (là on peut pas taxer ça de capitalisme)
Afficher tout
Excuse moi, mais en francais, il y a plusieurs sens à un mot. Developper une theorie signifie exposer en détail (aucune notion d'incrémentation), développer l'art de... signifie cultiver (aucune notion d'amélioration). Je peut aussi dire que développer signifie tirer des images de la pellicule de mon appareil photo sur un support papier.

Développer un objet, c'est autre chose. on parle de processus de développement et donc indirectement de commercialisation. Et donc dans le contexte actuel c'est très facile de faire le rapprochement avec le capitalisme

Larousse dit : "développer : Assurer la production et la commercialisation d'un produit." aucune des autres définition ne coïncide avec le développement d'un objet.

a écrit : Excuse moi, mais en francais, il y a plusieurs sens à un mot. Developper une theorie signifie exposer en détail (aucune notion d'incrémentation), développer l'art de... signifie cultiver (aucune notion d'amélioration). Je peut aussi dire que développer signifie tirer des images de la pellicule de mon appareil photo sur un support papier.

Développer un objet, c'est autre chose. on parle de processus de développement et donc indirectement de commercialisation. Et donc dans le contexte actuel c'est très facile de faire le rapprochement avec le capitalisme

Larousse dit : "développer : Assurer la production et la commercialisation d'un produit." aucune des autres définition ne coïncide avec le développement d'un objet.
Afficher tout
On m'a offert un train électrique échelle Z, je suis en train de concevoir/développer un meuble pour soutenir le réseau de train, parce que ce genre de truc, ca se vend pas tout prêt.

Cahier des charges:
1 mètre sur 2, donc 4 mètres carrés, ça doit être rigide, solide et léger, dans le cas d'un éventuel transport car non démontable.
Ca doit faire 40 centimètres de hauteur, pour le décor en 3D.
Ca doit pouvoir s'ouvrir et se fermer, pour que je puisse travailler sur la maquette.
Ca doit être transparent, parce que c'est cool de voir le train rouler sans qu'il prenne la poussière et que ce gros con de chat foute le bordel en sautant dessus.
Ca doit être pas trop cher parce que je manque un peu de ronds donc je vais faire une armature avec du contreplaqué et des tasseaux histoire de rigidifier la structure, du plexiglas qu'il va falloir percer, des charnières, des petits verrous, des ... plein de trucs à penser


Il m'a fallu 3 semaines pour JUSTE penser, dessiner, faire les plans de tout ce merdier... avant de planter la première vis! Si ca c'est pas du développement... et pourtant j'ai aucune intention de le vendre mon foutu réseau de train échelle Z une fois terminé, et encore moins de le fabriquer en série, et ce que dit Larousse... les bouquins n'ont pas toujours raison. ;)

Développer quelquechose, c'est pas synonyme de business, pas forcément, quoi!

a écrit : On m'a offert un train électrique échelle Z, je suis en train de concevoir/développer un meuble pour soutenir le réseau de train, parce que ce genre de truc, ca se vend pas tout prêt.

Cahier des charges:
1 mètre sur 2, donc 4 mètres carrés, ça doit être rigide, solide et léger, dans le cas d�
39;un éventuel transport car non démontable.
Ca doit faire 40 centimètres de hauteur, pour le décor en 3D.
Ca doit pouvoir s'ouvrir et se fermer, pour que je puisse travailler sur la maquette.
Ca doit être transparent, parce que c'est cool de voir le train rouler sans qu'il prenne la poussière et que ce gros con de chat foute le bordel en sautant dessus.
Ca doit être pas trop cher parce que je manque un peu de ronds donc je vais faire une armature avec du contreplaqué et des tasseaux histoire de rigidifier la structure, du plexiglas qu'il va falloir percer, des charnières, des petits verrous, des ... plein de trucs à penser


Il m'a fallu 3 semaines pour JUSTE penser, dessiner, faire les plans de tout ce merdier... avant de planter la première vis! Si ca c'est pas du développement... et pourtant j'ai aucune intention de le vendre mon foutu réseau de train échelle Z une fois terminé, et encore moins de le fabriquer en série, et ce que dit Larousse... les bouquins n'ont pas toujours raison. ;)

Développer quelquechose, c'est pas synonyme de business, pas forcément, quoi!
Afficher tout
Tu ne parle que de conception dans ton exemple. Et pas de développement.

Après certes les bouqins n'ont pas toujours raison mais là on ne parle pas de philosophie. C'est quand même un dictionnaire actualisé chaque année et corrigé depuis plus de 100 ans. Donc tu comprendra que je préfères m'en tenir à ces définitions plutôt qu'à celle avancé par d'autres.

D'ailleurs je ne trouve aucun dictionnaire pour qui, développer est synonyme de concevoir. Dictionnaire en ligne, dictionnaire physique. Mais je comprend bien que tout les bouquins se trompent. Tu as raison

a écrit : Tu ne parle que de conception dans ton exemple. Et pas de développement.

Après certes les bouqins n'ont pas toujours raison mais là on ne parle pas de philosophie. C'est quand même un dictionnaire actualisé chaque année et corrigé depuis plus de 100 ans. Donc tu comprendra que je préfères m
9;en tenir à ces définitions plutôt qu'à celle avancé par d'autres.

D'ailleurs je ne trouve aucun dictionnaire pour qui, développer est synonyme de concevoir. Dictionnaire en ligne, dictionnaire physique. Mais je comprend bien que tout les bouquins se trompent. Tu as raison
Afficher tout
Le meuble dont je parle n'est pas un concept. Il n'y a pas un résultat fini à atteindre dès le départ, mais une fonction, qui peut être optimisée encore aujourd'hui, le développement, quoi.
Il n'est pas sensé ressembler à quelquechose, mais remplir une fonction, et je me fiche pas mal de à quoi il va ressembler (tout comme ce dont parle l'anecdote: ca ressemble à ça parce qu'à force de développement, c'est ça qui est le plus efficace, jusqu'à ce qu'on trouve encore mieux)
Je l'ai développé pour qu'il fasse ce à quoi il est destiné, et ça ressemble à rien, c'est moche, mais c'est pratique, si tu préfère! ^^

Concevoir quelquechose, c'est le penser., le développer, c'est l'améliorer. Le commercialiser, c'est le vendre.

a écrit : Le meuble dont je parle n'est pas un concept. Il n'y a pas un résultat fini à atteindre dès le départ, mais une fonction, qui peut être optimisée encore aujourd'hui, le développement, quoi.
Il n'est pas sensé ressembler à quelquechose, mais remplir une fonction, et je me fiche pas mal de à quo
i il va ressembler (tout comme ce dont parle l'anecdote: ca ressemble à ça parce qu'à force de développement, c'est ça qui est le plus efficace, jusqu'à ce qu'on trouve encore mieux)
Je l'ai développé pour qu'il fasse ce à quoi il est destiné, et ça ressemble à rien, c'est moche, mais c'est pratique, si tu préfère! ^^

Concevoir quelquechose, c'est le penser., le développer, c'est l'améliorer. Le commercialiser, c'est le vendre.
Afficher tout
D'accord, merci.