Gambetta s'échappa de Paris en montgolfière

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En 1870, Paris était encerclée par l'armée prussienne. Le jeune ministre de l'intérieur Léon Gambetta, opposé à la capitulation, décida de quitter la capitale en montgolfière, avec un assistant. Il réussit à rejoindre le gouvernement déplacé à Tours et à organiser une armée de contre-attaque.


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a écrit : Oui parce que tu n'as pas dû chercher bien loin.
Des désastres militaires, à part 1870 et 1940, il n'y en a pas eu tellement.
Et pour rappel en 1940, l'armée française était la première armée du monde sur le papier, c'est le commandement qui a merdé.

Sinon pour les vict
oires françaises, les guerres de la révolution peut-être ? Les guerres napoléoniennes qui ont suivi ? (Ne me dis pas ça ne compte pas, parce qu'il y avait la Confédération du Rhin, la Pologne et l'Espagne, à ce compte Waterloo n'est pas une victoire anglaise car il y avait la Prusse, la Hollande, et les autres...De plus le fait de nouer des alliance s'inscrit totalement dans la stratégie militaire de chaque nation). Tu crois que l'Angleterre mène ses guerres seule ? Que les USA ont proclamé leur indépendance seuls ? Qu'ils ont envahi l'Irak seuls ? Il n'en reste pas moins que ce sont des victoires anglaises et américaines.

Si l'on fait abstraction de la révolution et de Napoléon, Verdun non, c'est quand même pas rien ? + Chemin des Dames, la Marne, et j'en passe...

Pour remonter plus loin, les guerres sous Louis XIV, la guerre de 100 ans (qui est une guerre gagnée par La France pour rappel, on ne connait que Crécy et Azincourt mais on oublie Patay et Formigny.)

Bref l'histoire de France, comme celle de chaque pays est truffée de victoires et de défaites et nous n'avons en rien à rougir de notre passé. Un commentaire comme le tien, en plus d'être totalement faux, est insultant envers toutes les générations qui se sont battues pour arriver jusqu'à nous.
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Oui c'est fou qu'en France on ne nous apprenne que les déboires francais et pas les moments de gloire.
Les guerres napoléoniennes ? On étudit Waterloo et la fameuse Bérézina si chère aux profs un peu à gauche.
La guerre de 100 ans ? Bim : Azincourt.
Je me souviens même, collégien, avoir étudié moi même avec des livres d'Histoire prétés par mon grand père pour comprendre comment on avait fini par la gagner, tant il n'y avait que des défaites au programme. J'en étais à me demander si on était pas dans un dominion britannique...

Vraiment dommage ces autoflagellations.

a écrit : Oui c'est fou qu'en France on ne nous apprenne que les déboires francais et pas les moments de gloire.
Les guerres napoléoniennes ? On étudit Waterloo et la fameuse Bérézina si chère aux profs un peu à gauche.
La guerre de 100 ans ? Bim : Azincourt.
Je me souviens même, collégien, avoir é
tudié moi même avec des livres d'Histoire prétés par mon grand père pour comprendre comment on avait fini par la gagner, tant il n'y avait que des défaites au programme. J'en étais à me demander si on était pas dans un dominion britannique...

Vraiment dommage ces autoflagellations.
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C'est très vrai et le mec qui poste le commentaire disant que la France a toujours perdu ses guerres est très révélateur de notre auto flagellation permanente! On ne parle jamais en classe de la fin de la guerre de 100 ans, de la stratégie très innovante de blitz de Napoléon etc..

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a écrit : C'est vrai... mais à bien y réfléchir on n'en est pas à une "catastrophe militaire" près de l'armée française :)
J'essaye de réfléchir à une victoire militaire finale française (sans l'aide d'autres armées bien sûr), et je ne remonte qu'à Charles Martel ! :)
Sans
alliés, on ne peut pas dire que l'histoire des guerres françaises est bien "brillante" :) Bon, on a d'autres qualités, faut pas tout noircir... et puis j'oublie sûrement des guerres où on a "brillé" ; je suis sûr qu'on va m'en rappeler ici :) Afficher tout
Dormir en cours d'histoire c'est mal m'voyez

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a écrit : C'est très vrai et le mec qui poste le commentaire disant que la France a toujours perdu ses guerres est très révélateur de notre auto flagellation permanente! On ne parle jamais en classe de la fin de la guerre de 100 ans, de la stratégie très innovante de blitz de Napoléon etc.. J'ai toujours été un féru d'Histoire, j'ai eu des profs qui m'ont fait rêver et voyager, qui m'ont conseillé dans mes lectures ou simplement appris à déduire et recouper par moi même et d'autres profs completement à la ramasse qui confondaient Enseignement et Prosélystisme politique.
A l'image de cette prof de 6eme qui nous faisait la promotion de ce bon Georges Boudarel, fervent défenseur des valeurs humaines chères aux communistes, dont j'ai appris la véritable histoire en lisant des livres écrits par les détenus du camp 113...

a écrit : C'est très vrai et le mec qui poste le commentaire disant que la France a toujours perdu ses guerres est très révélateur de notre auto flagellation permanente! On ne parle jamais en classe de la fin de la guerre de 100 ans, de la stratégie très innovante de blitz de Napoléon etc.. C’est vrai, osons la France !

a écrit : Une armée de contre-attaque qui n’a pas permis de gagner... Cette guerre est une catastrophe militaire française. L’histoire de l’échappée est belle cependant ! Oui...

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a écrit : A cette époque, Paris était entouré de muraille ( enceinte de Thiers), correspondant aux actuels Boulevards des maréchaux.
Ce qui est aujourd'hui le Periferique, n'était autre que la route qui desservait la muraille. Entre ces deux "couronnes", existait une zone vide, appelée "glacis&q
uot;, qui en terme d'Architecture militaire, est une zone pentue descendant depuis les pieds de la muraille.
Après la Grande Guerre, ces murailles furent démolies et le glacis servit comme terrain à bâtir, tant pour des logements à bas coût comme des immeubles de plus haut standing, où le style Art déco est très présent.

Durant le siège de Paris de 1870, où s'entassaient deux millions de personnes, les conditions se firent de plus en plus difficile, de par une mauvaise préparation.
Même si des vivres avaient été entassées ( l'Opéra Garnier fut transformé en entrepôt de farine et d'oeufs, par exemple), et des centaines de milliers de moutons et des milliers de porcs étaient parqués dans la Capitale, la nourriture manqua cruellement.
Rapidement, les restaurants se mirent à proposer des brochettes faites à partir des fameux pigeons Parisiens et de moineaux.
Quant aux équidés ( chevaux, ânes et mules), au nombre estimé à 70 000, ils finirent tous chez les bouchers de la ville, cracks hippiques des courses de pur-sang inclus. La mode de consommer de la viande de cheval, lancée 4 ans auparavant, y aidera.
Puis vint le moment de consommer les chiens, les chats et les rats ( vendus parfois comme lapereaux), ainsi que le poisson pêché dans la Seine.
Quant aux animaux exotiques du Jardin d'Acclimatation et du Jardin des Plantes, ils furent peu à peu vendus aux plus offrants. Seuls les grands primates ( de par leur trop grande ressemblance aux humains), les félins et l'hippopotame ont échappé à la casserole. Ce dernier était proposé à la vente, à 80 000 francs de l'époque.

Victor Hugo dira "on mange de l'inconnu".
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Le glacis est un terme générique. Cette bande de terrain était appelé la Zone (constituée du glacis et de la contrescarpe il me semble), ce qui a d'ailleurs donné le nom de zonard pour qualifier sa population

a écrit : Une armée de contre-attaque qui n’a pas permis de gagner... Cette guerre est une catastrophe militaire française. L’histoire de l’échappée est belle cependant ! Il n’y a pas que l’échappée qui est belle... Son geste est tout aussi beau et symbolique