Les soldats américains toxicomanes ne l'étaient plus à leur retour au pays

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Selon une étude de 1971, sur les 20% de soldats américains dépendant à l'héroïne durant la guerre du Viêt Nam, 90% d'entre eux arrêtèrent quasiment du jour au lendemain de retour au pays. Cela s'expliquerait par le changement radical d'environnement, et au recouvrement de pratiques sociales "conventionnelles".


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a écrit : Les pompes antidouleur dans les hôpitaux sont de toute façon limitée dans le temps. Impossible de faire plus d’une injection toutes les 5 ou 10 minutes. C’est donc soit rien du tout soit une toute petite dose toutes les x minutes peu importe le nombre de fois où le bouton est activé. Je crois d’ailleurs que ce n’est plus de la morphine mais un dérivé.

Il y a un effet placebo à donner le contrôle du bouton au patient.
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C'est vrai, et les pompes à morphines, enfin, le réservoir surtout,est blindé, 1 centimètre d'épaisseur de plexiglas...

Ce médicament antidouleur marche superbien, mais... il est addictif.

Par contre, ce n'est pas un dérivé de morphine, c'est de la morphine de qualité médicinale, c'est ça, la différence. C'est presque plus puissant que l’héroïne, héroïne qui, elle, est un dérivé de la morphine.

a écrit : C'est vrai, et les pompes à morphines, enfin, le réservoir surtout,est blindé, 1 centimètre d'épaisseur de plexiglas...

Ce médicament antidouleur marche superbien, mais... il est addictif.

Par contre, ce n'est pas un dérivé de morphine, c'est de la morphine de qualité
médicinale, c'est ça, la différence. C'est presque plus puissant que l’héroïne, héroïne qui, elle, est un dérivé de la morphine. Afficher tout
Tu as oublié de lire mon commentaire auquel celui auquel tu as répondu répondait ? Je disais justement que ce n'est pas addictif et ce n'est pas moi seulement qui le dit, c'était une étude qui a permis la généralisation de ces traitements anti-douleur. Sinon tu te doutes bien qu'on ne prendrait pas le risque de rendre les gens accros (sauf pour les soins paliatifs où ça a moins d'importance...). À moins, bien sûr, que tu aies connaissance d'études plus récentes qui contrediraient celle dont je parlais, ou que ton intuition fasse foi en matière d'addictologie...

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a écrit : "Selon les estimations de l’administration américaine publiées en 1974 : 92% des soldats déployés au Vietnam consomment de l’alcool, 69% de la marijuana, 38% de l’opium, 34% de l’héroïne, 25% des amphétamines et 23% des barbituriques.
En 1968, le Washingtonian affirme que 75% des soldats sont accrocs.
Le président Nixon s'empare du phénomène et le présente comme responsable de l'échec de la guerre. Désormais, tous les boys devront être dépistés avant de rentrer au pays et s’ils sont positifs, devront subir une cure de désintoxication express sur place."

"www.guerres-influences.com/vietnam-armee-drogue-shooting-up/"
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Sacrés mélanges, il faut reconnaître qu'on se demande comment ils arrivaient encore à tenir leur arme correctement...
Le point de vue de Nixon est presque compréhensible, même si c'est toujours plus facile de se trouver des excuses a posteriori

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a écrit : Autre hypothèse : ces stats sont fausses et servaient à attester du "succès" de la réinsertion des soldats américains de retour du vietnam Sans te rejoindre totalement, ce que ces chiffres ne mentionnent pas c'est combien de ces soldats souffraient de syndrome de stress post traumatique (même si cela était bien souvent sous estimé à l'époque).
C'est le parallèle entre ces 2 données qu'il aurait été intéressant d'étudier.

Et je ne parle même pas des effets dû à un sevrage brutal de toutes ces substances...

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a écrit : Tu as oublié de lire mon commentaire auquel celui auquel tu as répondu répondait ? Je disais justement que ce n'est pas addictif et ce n'est pas moi seulement qui le dit, c'était une étude qui a permis la généralisation de ces traitements anti-douleur. Sinon tu te doutes bien qu'on ne prendrait pas le risque de rendre les gens accros (sauf pour les soins paliatifs où ça a moins d'importance...). À moins, bien sûr, que tu aies connaissance d'études plus récentes qui contrediraient celle dont je parlais, ou que ton intuition fasse foi en matière d'addictologie... Afficher tout La morphine pas addictive? Pas autant que l’héroïne certes, mais ça l'est, sinon pourquoi la mettre dans des boites blindées à l'hôpital?

Un pote à moi a eu un pneumothorax, il n'était pas en soins palliatifs mais il avait la pompe avec le bouton, hein, c'est la première fois que j'en voyais une d'ailleurs, pour l'ouvrir de force, il m'aurait fallu bagarrer avec au moins une heure à la scie à métaux!!! ( c'est solide, le plexi, je suis un peu bricoleur, j'aime les défis)^^

Après, de vieilles études qui ont permis la généralisation de ce produit, minimiser les effets négatifs, ca serait pas la première fois que ça arrive mais la morphine n'est pas un truc à prendre à la légère. En fait, tous les opioïdes sont addictifs, même le Tramadol, c'est écrit sur la boite.

a écrit : Le pouvoir de l'esprit est quand même important :
Je m'étais toujours dit que j'arrêterais de fumer lorsque je serais papa : ma femme m'a annoncé qu'elle était tombée enceinte, j'ai écrasé ma dernière clope. Il y a 6 ans maintenant, aucun manque, à part quelques envies furtives passagères.
Bravo, faut continuer sur cette lancée champion!

Comment il ont fait????????? Y on pas suivi de désintox

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a écrit : La morphine pas addictive? Pas autant que l’héroïne certes, mais ça l'est, sinon pourquoi la mettre dans des boites blindées à l'hôpital?

Un pote à moi a eu un pneumothorax, il n'était pas en soins palliatifs mais il avait la pompe avec le bouton, hein, c'est la première fois que j
9;en voyais une d'ailleurs, pour l'ouvrir de force, il m'aurait fallu bagarrer avec au moins une heure à la scie à métaux!!! ( c'est solide, le plexi, je suis un peu bricoleur, j'aime les défis)^^

Après, de vieilles études qui ont permis la généralisation de ce produit, minimiser les effets négatifs, ca serait pas la première fois que ça arrive mais la morphine n'est pas un truc à prendre à la légère. En fait, tous les opioïdes sont addictifs, même le Tramadol, c'est écrit sur la boite.
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Tu es passé complètement à côté de l'information principale de l'anecdote (qui est aussi celle de mon complément puisque c'est la même et c'est ce qui justifiait que je complète cette anecdote avec ce complément) : elle ne dit pas que l'héroine n'est pas addictive (et je ne dis pas non plus que la morphine n'est pas addictive), elle dit que les personnes qui en prennent pour oublier les horreurs de la guerre (ou pour soulager une douleur) peuvent facilement cesser d'en prendre quand les horreurs (ou la douleur) cessent. Et c'est l'information principale de l'anecdote : l'héroine et la morphine sont bien addictives, ça tout le monde le sait et il n'y a pas besoin de revenir la-dessus (et c'est pourquoi la morphine n'est pas en accès libre à l’hôpital pour que des personnes qui n'ont pas de douleur à soulager n'en prennent et ne deviennent accro ou qu'elle soit détournée par des drogués ou des dealers), mais si elles sont prises pour un besoin particulier, les personnes ne sont pas accro quand le besoin cesse. Alors, en effet, c'est surprenant, et il faut vaincre ses préjugés pour y croire, mais si ce n'était pas surprenant ça n'aurait pas fait l'objet d'une anecdote.

Tu pourrais citer cyruth north, si tu tiens cette anecdote de lui dans sa vidéo posté il y a une semaine.

Je met sa chaine ici car c’est vraiment intéressant et je pense que le crédit de cette anecdote lui revien aussi :

m.youtube.com/user/LeCoupdePhil

a écrit : Tu es passé complètement à côté de l'information principale de l'anecdote (qui est aussi celle de mon complément puisque c'est la même et c'est ce qui justifiait que je complète cette anecdote avec ce complément) : elle ne dit pas que l'héroine n'est pas addictive (et je ne dis pas non plus que la morphine n'est pas addictive), elle dit que les personnes qui en prennent pour oublier les horreurs de la guerre (ou pour soulager une douleur) peuvent facilement cesser d'en prendre quand les horreurs (ou la douleur) cessent. Et c'est l'information principale de l'anecdote : l'héroine et la morphine sont bien addictives, ça tout le monde le sait et il n'y a pas besoin de revenir la-dessus (et c'est pourquoi la morphine n'est pas en accès libre à l’hôpital pour que des personnes qui n'ont pas de douleur à soulager n'en prennent et ne deviennent accro ou qu'elle soit détournée par des drogués ou des dealers), mais si elles sont prises pour un besoin particulier, les personnes ne sont pas accro quand le besoin cesse. Alors, en effet, c'est surprenant, et il faut vaincre ses préjugés pour y croire, mais si ce n'était pas surprenant ça n'aurait pas fait l'objet d'une anecdote. Afficher tout C'est vrai, c'est le sujet de l'anecdote, mais je te cite:
"Je disais justement que ce n'est pas addictif" (dans ton commentaire du 10/06/2020 à 22:02)

Ca, ca passe pas, c'est la dessus que j'ai tiqué. Les opioïdes, c'est addictif, point barre, ca a été prouvé, c'est écrit sur les boites de médocs qu'il y a danger d'addiction, que les circonstances jouent sur l'addiction est une chose, ce dont parle l'anecdote effectivement, mais de dire que ce n'est pas addictif, c'est dangereux parce que c'est FAUX! Ce n'est pas parce que seulement 1% des français sont alcooliques que l'alcool ne provoque pas d'addiction, le problème est exactement le même.

Enfin bref, nous sommes d'accord sur le fond du problème, mais ayant vécu la chose, y'a des trucs qui bloquent un peu dans ma tête quand on emploie pas les bons termes.

Amicalement

a écrit : C'est vrai, c'est le sujet de l'anecdote, mais je te cite:
"Je disais justement que ce n'est pas addictif" (dans ton commentaire du 10/06/2020 à 22:02)

Ca, ca passe pas, c'est la dessus que j'ai tiqué. Les opioïdes, c'est addictif, point barre, ca a été pr
ouvé, c'est écrit sur les boites de médocs qu'il y a danger d'addiction, que les circonstances jouent sur l'addiction est une chose, ce dont parle l'anecdote effectivement, mais de dire que ce n'est pas addictif, c'est dangereux parce que c'est FAUX! Ce n'est pas parce que seulement 1% des français sont alcooliques que l'alcool ne provoque pas d'addiction, le problème est exactement le même.

Enfin bref, nous sommes d'accord sur le fond du problème, mais ayant vécu la chose, y'a des trucs qui bloquent un peu dans ma tête quand on emploie pas les bons termes.

Amicalement
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C'est pas non plus pas comme si je n'avais pas expliqué précisément précédemment dans quel cas il n'y a pas de risque d'addiction (ou un risque faible qui est accepté devant les bénéfices dans l'évaluation de la balance bénéfice/risque), alors me reprocher la seule fois ou, à force de me répéter, j'ai fini par aller droit au but sans tout réexpliquer...

a écrit : Le pouvoir de l'esprit est quand même important :
Je m'étais toujours dit que j'arrêterais de fumer lorsque je serais papa : ma femme m'a annoncé qu'elle était tombée enceinte, j'ai écrasé ma dernière clope. Il y a 6 ans maintenant, aucun manque, à part quelques envies furtives passagères.
Je m'étais dit la même chose pour la branlette et au final ... bah non.

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a écrit : C'est pas non plus pas comme si je n'avais pas expliqué précisément précédemment dans quel cas il n'y a pas de risque d'addiction (ou un risque faible qui est accepté devant les bénéfices dans l'évaluation de la balance bénéfice/risque), alors me reprocher la seule fois ou, à force de me répéter, j'ai fini par aller droit au but sans tout réexpliquer... Afficher tout Bon après, les gars, il ne faut pas trop vous embêter... tout est addictif au bout d'un moment, ou pour certains profils de personnes.
Le café est une drogue, le chocolat aussi... le sucre est une drogue de dingue. Tout est une question de récepteurs neuronaux. Tout est une question de sensibilité. Certains pourront devenir accro à la clope dès la 1ère, certains pourront fumer quelques clopes et ne jamais devenir fumeur. Donc pour la morphine, ou tout autre produit, certains peuvent facilement devenir drogués, d'autres ne le seront jamais, ou alors uniquement dans certaines circonstances...

www.frcneurodon.org/comprendre-le-cerveau/le-cerveau-malade-et-ses-maladies-neurologiques/les-addictions/

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a écrit : Le pouvoir de l'esprit est quand même important :
Je m'étais toujours dit que j'arrêterais de fumer lorsque je serais papa : ma femme m'a annoncé qu'elle était tombée enceinte, j'ai écrasé ma dernière clope. Il y a 6 ans maintenant, aucun manque, à part quelques envies furtives passagères.
Là où c'est incroyable c'est qu'en plus, la nicotine est deux fois plus addictive que l'héroïne, en somme, il est deux fois plus dur d'arrêter la cigarette que l'héroïne.

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a écrit : Sacrés mélanges, il faut reconnaître qu'on se demande comment ils arrivaient encore à tenir leur arme correctement...
Le point de vue de Nixon est presque compréhensible, même si c'est toujours plus facile de se trouver des excuses a posteriori
J'ai des potes qui fument du cannabis depuis de nombreuses années, à force, on s'habitue et pour nombre d'entre d'entre-eux, ça ne leur fait quasi plus rien si ce n'est de les détendre légèrement ...

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a écrit : J'ai des potes qui fument du cannabis depuis de nombreuses années, à force, on s'habitue et pour nombre d'entre d'entre-eux, ça ne leur fait quasi plus rien si ce n'est de les détendre légèrement ... Oui je n'en doute pas, mais entre le cannabis qui est plutôt une drogue "dite douce" et les mélanges d'héroïne, amphets, opium et barbituriques c'est quand même une autre limonade !

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