Il a existé des bombes rebondissantes

Proposé par
le
dans

En 1943, pour les besoins de l'opération Chastise (attaques aériennes contre trois barrages), les alliés inventèrent le principe de bombes rebondissantes. Cylindriques, elles étaient larguées en amont du barrage, rebondissaient sur l'eau, puis coulaient le long du barrage, avant d’exploser à sa base.

Cette invention permit notamment de contourner les filets anti-torpilles sous-marines des barrages. Le succès de l'opération fut mitigé. Si les trois barrages furent bien endommagés, l'Allemagne parvint à retrouver rapidement un rendement maximal de distribution d'eau, et l'opération coûta notamment la vie à 749 prisonniers de guerre alliés, et à 53 des 153 membres d'équipage impliqués dans le raid aérien.


Commentaires préférés (3)

A noter que coté "allemand" les dégâts se sont propagés sur 80km, avec destruction de maisons et mines et 1 294 personnes furent tuées, dont 749 prisonniers de guerre principalement français et ukrainiens enfermés dans un camp juste au-dessous du barrage d'Edersee.

Posté le

android

(68)

Répondre

a écrit : Un grand gâchis d'hommes, de ressources et de matériel, juste pour faire les kékés auprès des alliés C'était à tenter, les grands barrages ne font pas que produire de l'eau, ils fabriquent aussi de l'électricité, et pas qu'un peu (et sans carburant), mais effectivement, vu les pertes et la vitesse à laquelle ils ont été réparés...

Les bombardements systématiques des grandes villes, c'était bien pire en terme de pertes pour des résultats pas souvent à la hauteur.

Le premier pays au monde, en nombre de construction de barrages est la Chine, au rythme effréné d'une inauguration par jour, durant les 60 dernières années.
Inévitablement, quelques-uns de sont brisés, pour raisons diverses.

En 1975, le typhon Nina frappa le centre du pays, entraînant des pluies diluviennes.
Le barrage de Banqiao (Province de Henan), surnommé "le barrage de fer", et considéré comme pouvant résister à toute épreuve, avait pourtant un défaut de construction. L'un des plus grands hydraulogues de Chine avait averti: 5 portes de déversement n'était pas suffisant. Il en aurait fallu 12. Ignoré, il fut évincé du projet.
Los du passage du typhon, l'afflux d'eau surpassa toute prévision, et ce nombre de portes limité - de plus, partiellement obstruées par les sédiments - empêcha de contrôler le niveau du lac de rétention.
Inévitablement, il finit par céder, et par effet domino, fit déborder ou rompre plusieurs dizaines d'autres barrages en aval. Certains de ces barrages furent même intentionnellement détruits en urgence par des bombardement aériens de l'armée Chinoise, afin de limiter l'effet accumulateur des eaux.
Le bilan fut le plus catastrophique de l'histoire de l'humanité, en matière de rupture de barrage. Trente villes furent submergées, sur une aire de 12 000 kilomètres carrés. Des millions de bâtiments furent détruits ou endommagés. Quant au bilan humain, bien que les chiffres divergent selon les sources, ils se situent autour de 200 000 morts et 11 millions de personnes déplacées.
Les Autorités Chinoises cachèrent délibérément la catastrophe au reste du monde, et ce ne fut que dans les années 90, que certaines informations commencèrent à être publiquement connues à l'international.

Posté le

android

(136)

Répondre


Tous les commentaires (34)

A noter que coté "allemand" les dégâts se sont propagés sur 80km, avec destruction de maisons et mines et 1 294 personnes furent tuées, dont 749 prisonniers de guerre principalement français et ukrainiens enfermés dans un camp juste au-dessous du barrage d'Edersee.

Posté le

android

(68)

Répondre

Un grand gâchis d'hommes, de ressources et de matériel, juste pour faire les kékés auprès des alliés

On voit bien le concept dans le vieux film 'briseurs de barrages'

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Un grand gâchis d'hommes, de ressources et de matériel, juste pour faire les kékés auprès des alliés C'était à tenter, les grands barrages ne font pas que produire de l'eau, ils fabriquent aussi de l'électricité, et pas qu'un peu (et sans carburant), mais effectivement, vu les pertes et la vitesse à laquelle ils ont été réparés...

Les bombardements systématiques des grandes villes, c'était bien pire en terme de pertes pour des résultats pas souvent à la hauteur.

Le premier pays au monde, en nombre de construction de barrages est la Chine, au rythme effréné d'une inauguration par jour, durant les 60 dernières années.
Inévitablement, quelques-uns de sont brisés, pour raisons diverses.

En 1975, le typhon Nina frappa le centre du pays, entraînant des pluies diluviennes.
Le barrage de Banqiao (Province de Henan), surnommé "le barrage de fer", et considéré comme pouvant résister à toute épreuve, avait pourtant un défaut de construction. L'un des plus grands hydraulogues de Chine avait averti: 5 portes de déversement n'était pas suffisant. Il en aurait fallu 12. Ignoré, il fut évincé du projet.
Los du passage du typhon, l'afflux d'eau surpassa toute prévision, et ce nombre de portes limité - de plus, partiellement obstruées par les sédiments - empêcha de contrôler le niveau du lac de rétention.
Inévitablement, il finit par céder, et par effet domino, fit déborder ou rompre plusieurs dizaines d'autres barrages en aval. Certains de ces barrages furent même intentionnellement détruits en urgence par des bombardement aériens de l'armée Chinoise, afin de limiter l'effet accumulateur des eaux.
Le bilan fut le plus catastrophique de l'histoire de l'humanité, en matière de rupture de barrage. Trente villes furent submergées, sur une aire de 12 000 kilomètres carrés. Des millions de bâtiments furent détruits ou endommagés. Quant au bilan humain, bien que les chiffres divergent selon les sources, ils se situent autour de 200 000 morts et 11 millions de personnes déplacées.
Les Autorités Chinoises cachèrent délibérément la catastrophe au reste du monde, et ce ne fut que dans les années 90, que certaines informations commencèrent à être publiquement connues à l'international.

Posté le

android

(136)

Répondre

a écrit : Le premier pays au monde, en nombre de construction de barrages est la Chine, au rythme effréné d'une inauguration par jour, durant les 60 dernières années.
Inévitablement, quelques-uns de sont brisés, pour raisons diverses.

En 1975, le typhon Nina frappa le centre du pays, entraînant des pl
uies diluviennes.
Le barrage de Banqiao (Province de Henan), surnommé "le barrage de fer", et considéré comme pouvant résister à toute épreuve, avait pourtant un défaut de construction. L'un des plus grands hydraulogues de Chine avait averti: 5 portes de déversement n'était pas suffisant. Il en aurait fallu 12. Ignoré, il fut évincé du projet.
Los du passage du typhon, l'afflux d'eau surpassa toute prévision, et ce nombre de portes limité - de plus, partiellement obstruées par les sédiments - empêcha de contrôler le niveau du lac de rétention.
Inévitablement, il finit par céder, et par effet domino, fit déborder ou rompre plusieurs dizaines d'autres barrages en aval. Certains de ces barrages furent même intentionnellement détruits en urgence par des bombardement aériens de l'armée Chinoise, afin de limiter l'effet accumulateur des eaux.
Le bilan fut le plus catastrophique de l'histoire de l'humanité, en matière de rupture de barrage. Trente villes furent submergées, sur une aire de 12 000 kilomètres carrés. Des millions de bâtiments furent détruits ou endommagés. Quant au bilan humain, bien que les chiffres divergent selon les sources, ils se situent autour de 200 000 morts et 11 millions de personnes déplacées.
Les Autorités Chinoises cachèrent délibérément la catastrophe au reste du monde, et ce ne fut que dans les années 90, que certaines informations commencèrent à être publiquement connues à l'international.
Afficher tout
Faut se méfier des "T'inquiète, ça tiendra!" :(

a écrit : Faut se méfier des "T'inquiète, ça tiendra!" :( L'eau éteint le feu. Mais qu'est-ce qui "éteint" l'eau ?

La plus grande catastrophe en matière de rupture de barrage en France, fut celui de Malpasset, en 1959.
423 personnes y trouvèrent la mort.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Malpasset

Posté le

android

(7)

Répondre

a écrit : Faut se méfier des "T'inquiète, ça tiendra!" :( loi de Murphy : Tout ce qui est susceptible d'aller mal ira mal

et pis c'est tout

a écrit : C'était à tenter, les grands barrages ne font pas que produire de l'eau, ils fabriquent aussi de l'électricité, et pas qu'un peu (et sans carburant), mais effectivement, vu les pertes et la vitesse à laquelle ils ont été réparés...

Les bombardements systématiques des grandes villes, c&#
039;était bien pire en terme de pertes pour des résultats pas souvent à la hauteur. Afficher tout
fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_des_Alli%C3%A9s

Il me semble que la technique utilisée pour couler les navires de guerre était la même, on utilisait l’effet ricochet pour frapper les coques au niveau de la ligne de flottaison en larguant des bombes en rase motte. L’inconvénient c’est qu’on prenait toute la DCA dans la figure.

a écrit : C'était à tenter, les grands barrages ne font pas que produire de l'eau, ils fabriquent aussi de l'électricité, et pas qu'un peu (et sans carburant), mais effectivement, vu les pertes et la vitesse à laquelle ils ont été réparés...

Les bombardements systématiques des grandes villes, c&#
039;était bien pire en terme de pertes pour des résultats pas souvent à la hauteur. Afficher tout
Mises à part les pertes humaines, - elles restent des tragédies, quelle qu'en soit la nationalité des victimes- il me paraît important de préciser que la destruction de ces objectifs, avait le but principal de fragiliser l'Industrie de l'Armement du Reich. Le fameux adage "l'économie est le nerf de la guerre", s'applique ici.
Ces trois barrages, situés dans le Bassin de la Ruhr, -premier lieu de production minière et industrielle de l'Allemagne nazie- représentaient un objectif important pour les Alliés.
Quelques semaines plus tard, l'escadron 617 mènera également l'Operation garlic, contre le canal Dortmund-Ems, afin de tenter bloquer le trafic fluvial du Bassin de la Ruhr. L'Operation ne fut pas un succès, mais ceci démontre néanmoins que les bombardements Alliés avaient une finalité assez claire, en 1943. Rendre de plus en plus difficile, la production d'armes. Ce canal sera rendu inutilisable, en 1944, grâce aux bombes Tallboy "hearthquake", lancées par le même escadron.

Albert Speer, ministre de l'Armement reconnaîtra d'ailleurs que les bombardements Alliés mirent l'Allemagne nazie dans une difficile position, car la production d'acier accumulait un retard estimé en 400 000 tonnes, empêchant la fabrication de chars, de canons, de sous-marins, etc...
Quant à l'eau, elle joue un rôle primordal dans la refroidissement de la production d'acier.
Conjointement à essayer de freiner la production d'acier Allemand, celle du charbon et du carburant, furent aussi des objectifs prioritaires.

L'escadron 617 effectua aussi une mission à l'été 1943, dans le nord de l'Italie, avec pour but de détruire deux centrales électriques alimentant le réseau ferroviaire. Le but était de bloquer les troupes Allemandes descendant vers le sud, afin de lutter contre les troupes Alliées ayant débarqué en Sicile (Opération Husky).

Quant aux bombardements des villes Allemandes,- décriées par certains depuis quelques années-, les interpréter comme des actes aveugles cherchant à effectuer le maximum de victimes, me semblent être un décalage des réalités de l'époque.
Dans les années 40, la majorité des centres de production industrielle, se situent dans ou proche des villes. Toucher tout autant l'appareil de production comme les domiciles des travailleurs, étaient contemplés comme des objectifs valides.
De même, les Alliés savaient que les soldats Allemands obtenaient des permissions spéciales, quand leurs foyers étaient détruits ou endommagés. Or détruire un domicile civil, signifiait aussi quitter temporairement un soldat du Front ou d'un pays occupé.

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : C'était à tenter, les grands barrages ne font pas que produire de l'eau, ils fabriquent aussi de l'électricité, et pas qu'un peu (et sans carburant), mais effectivement, vu les pertes et la vitesse à laquelle ils ont été réparés...

Les bombardements systématiques des grandes villes, c&#
039;était bien pire en terme de pertes pour des résultats pas souvent à la hauteur. Afficher tout
C' est finalement ce qu'a fait Bachar Al Assad avec le succès plus que mitigé que l'on connait.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Mises à part les pertes humaines, - elles restent des tragédies, quelle qu'en soit la nationalité des victimes- il me paraît important de préciser que la destruction de ces objectifs, avait le but principal de fragiliser l'Industrie de l'Armement du Reich. Le fameux adage "l'économie est le nerf de la guerre", s'applique ici.
Ces trois barrages, situés dans le Bassin de la Ruhr, -premier lieu de production minière et industrielle de l'Allemagne nazie- représentaient un objectif important pour les Alliés.
Quelques semaines plus tard, l'escadron 617 mènera également l'Operation garlic, contre le canal Dortmund-Ems, afin de tenter bloquer le trafic fluvial du Bassin de la Ruhr. L'Operation ne fut pas un succès, mais ceci démontre néanmoins que les bombardements Alliés avaient une finalité assez claire, en 1943. Rendre de plus en plus difficile, la production d'armes. Ce canal sera rendu inutilisable, en 1944, grâce aux bombes Tallboy "hearthquake", lancées par le même escadron.

Albert Speer, ministre de l'Armement reconnaîtra d'ailleurs que les bombardements Alliés mirent l'Allemagne nazie dans une difficile position, car la production d'acier accumulait un retard estimé en 400 000 tonnes, empêchant la fabrication de chars, de canons, de sous-marins, etc...
Quant à l'eau, elle joue un rôle primordal dans la refroidissement de la production d'acier.
Conjointement à essayer de freiner la production d'acier Allemand, celle du charbon et du carburant, furent aussi des objectifs prioritaires.

L'escadron 617 effectua aussi une mission à l'été 1943, dans le nord de l'Italie, avec pour but de détruire deux centrales électriques alimentant le réseau ferroviaire. Le but était de bloquer les troupes Allemandes descendant vers le sud, afin de lutter contre les troupes Alliées ayant débarqué en Sicile (Opération Husky).

Quant aux bombardements des villes Allemandes,- décriées par certains depuis quelques années-, les interpréter comme des actes aveugles cherchant à effectuer le maximum de victimes, me semblent être un décalage des réalités de l'époque.
Dans les années 40, la majorité des centres de production industrielle, se situent dans ou proche des villes. Toucher tout autant l'appareil de production comme les domiciles des travailleurs, étaient contemplés comme des objectifs valides.
De même, les Alliés savaient que les soldats Allemands obtenaient des permissions spéciales, quand leurs foyers étaient détruits ou endommagés. Or détruire un domicile civil, signifiait aussi quitter temporairement un soldat du Front ou d'un pays occupé.
Afficher tout
C'est pas la peine de me sortir des cours d'histoire, je suis parfaitement conscient du fait que les tapis de bombes étaient nécessaires à l'époque pour mettre l'adversaire à genoux par tous les moyens possibles et imaginables quels qu'ils soient. La guerre totale, quoi! Tous les coups sont permis, d'un coté comme de l'autre.

Le seul truc qu'on peut reprocher aux bombardements de l'époque, c'est qu'ils étaient loin d'être précis contrairement à ce que ressassaient les z'actualités, cela dit, de nos jours, c'est loin d'être parfait aussi. Les frappes chirurgicales... mon cul! ^^

a écrit : C' est finalement ce qu'a fait Bachar Al Assad avec le succès plus que mitigé que l'on connait. C'est un fait qu'aujourd'hui, les bombardements, ca ne marche plus. A part tuer des civils, la guerre est devenue tactique, bombarder des villes, ça ne sert à rien à part mettre l'ennemi encore plus en pétard!

a écrit : C' est finalement ce qu'a fait Bachar Al Assad avec le succès plus que mitigé que l'on connait. Drôle de comparaison.

Posté le

android

(0)

Répondre

Les Britanniques savaient-ils, avant l'attaque, que des prisonniers de guerre Alliés se trouvaient dans un camp au pied d'un des bagages ?
Le fait de placer les prisonniers ici était-il intentionnel de la part des nazis afin de dissuader une attaque sur le barrage ?
L'anecdote est dure avec l'issue de cette bataille. Disons que c'est aussi avec ce genre d'attaque en pleine Allemagne que les nazis se sont vus contraints de laisser pas mal d'unités défensive sur leur territoire affaiblissement leurs positions sur les différents fronts.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : C'est pas la peine de me sortir des cours d'histoire, je suis parfaitement conscient du fait que les tapis de bombes étaient nécessaires à l'époque pour mettre l'adversaire à genoux par tous les moyens possibles et imaginables quels qu'ils soient. La guerre totale, quoi! Tous les coups sont permis, d'un coté comme de l'autre.

Le seul truc qu'on peut reprocher aux bombardements de l'époque, c'est qu'ils étaient loin d'être précis contrairement à ce que ressassaient les z'actualités, cela dit, de nos jours, c'est loin d'être parfait aussi. Les frappes chirurgicales... mon cul! ^^
Afficher tout
Je te presente mes plus sincères excuses. Mon post n'était pas du tout destiné à t'offenser.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Les Britanniques savaient-ils, avant l'attaque, que des prisonniers de guerre Alliés se trouvaient dans un camp au pied d'un des bagages ?
Le fait de placer les prisonniers ici était-il intentionnel de la part des nazis afin de dissuader une attaque sur le barrage ?
L'anecdote est dure avec l
'issue de cette bataille. Disons que c'est aussi avec ce genre d'attaque en pleine Allemagne que les nazis se sont vus contraints de laisser pas mal d'unités défensive sur leur territoire affaiblissement leurs positions sur les différents fronts. Afficher tout
J'ignore si les Alliés prenaient en compte, la présence de personnes étrangères déplacées, sur où près des sites à bombarder.
Cependant, si ceci avait été la cas, je crains que les Alliés n'auraient jamais pu effectuer un seul bombardement, car les civils déplacés à la force et les prisonniers ont représenté jusqu'à 20% de la force de travail du Reich, durant ses dernières années d'existence. Ce furent principalement des personnes provenant des pays de l'Est ( Pologne, Ukraine, Biélorussie, Russie), mais également des Français, des Italiens, des Yougoslaves, Tchèques, etc...

L'une des priorités des Alliés à la fin du conflit, fut de rapatrier les millions de personnes déplacées présentes dans le Reich.

Les nazis avaient aussi préparé des plans pour le déplacement vers le continent, de la moitié de la population masculine adulte Britannique, en cas de victoire sur la Grande Bretagne. Au bas mot, 5 millions de personnes.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Je te presente mes plus sincères excuses. Mon post n'était pas du tout destiné à t'offenser. Tu ne m'a pas offensé, j'ai tendance à aboyer quand je dispute, mais je ne mord pas. ^^ désolé pour mon ton agressif.

a écrit : J'ignore si les Alliés prenaient en compte, la présence de personnes étrangères déplacées, sur où près des sites à bombarder.
Cependant, si ceci avait été la cas, je crains que les Alliés n'auraient jamais pu effectuer un seul bombardement, car les civils déplacés à la force et les prisonniers ont re
présenté jusqu'à 20% de la force de travail du Reich, durant ses dernières années d'existence. Ce furent principalement des personnes provenant des pays de l'Est ( Pologne, Ukraine, Biélorussie, Russie), mais également des Français, des Italiens, des Yougoslaves, Tchèques, etc...

L'une des priorités des Alliés à la fin du conflit, fut de rapatrier les millions de personnes déplacées présentes dans le Reich.

Les nazis avaient aussi préparé des plans pour le déplacement vers le continent, de la moitié de la population masculine adulte Britannique, en cas de victoire sur la Grande Bretagne. Au bas mot, 5 millions de personnes.
Afficher tout
Ca dépend des zones de bombardement, la France aussi a été pas mal touchée par les bombardements alliés, mais les objectifs étaient différents: viser des points stratégiques. En Allemagne et au Japon, c'était littéralement des "tapis de bombe" (souvent incendiaires quand ils visaient les villes), tout casser, tuer un maximum de gens, le plus possible, pour et d'une détruire la puissance industrielle et de deux, démoraliser la population, et tant pis pour les prisonniers.

La guerre totale était vraiment... totale, quoi! :(