Trap Street est à ne pas reproduire

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a écrit : Et ben ... oui on a besoin, et à bien des égards ;)
En fait contrairement à l'image répandue du cartographe, le métier est loin de se cantonner à la production de cartes IGN papier ou de planisphères du monde pour les écoles.

Aujourd'hui une bonne partie du travail se fait effectivement par
ordinateur (c'est mon cas), mais tout n'est pas automatique, loin de là. S'il y a une nouvelle route, un nouveau sentier, un nouveau bâtiment, un affaissement de terrain, un nouvel arrêt de bus, un nouveau commerce, etc. apparaît, il faut pouvoir le traiter. Ça se fait effectivement à l'ordi, mais par des opérateurs humains, qui savent ce qu'ils font (ces changements ne sont pas anodins, et les bases de données modifiées serviront surement à beaucoup d'acteurs différents). Ces éléments sont aujourd'hui souvent corrélées à des données précises :
* sens de circulation, vitesse limite, nom de rue/route pour une route,
* nombre d'étages ou année de construction pour un bâtiment,
* type de sol d'une zone (un genre de donnée très codifié : fr.wikipedia.org/wiki/Corine_Land_Cover),
* le traitement des images satellites (les images brutes ne sont pas exploitables directement),
* etc. la liste est longue.
Il y a des logiciels dédiés aux traitement et aux mesures des images satellites, d'autres plus généraux qui servent à manipuler des données géographiques de divers formats (SIG : Systèmes d'Information Géographique, tels que QGIS ou ArcMap).

Aujourd'hui la plupart des "cartographes" ne sont pas "que" cartographes, ils récoltent et traitent les données bien plus qu'ils ne produisent des cartes. Le métier est en train d'évoluer et de s'interfacer avec celui de "géomaticien". Les données utilisées pour les cartes papiers sont les mêmes que celles utilisées par les cartes web (type Google Maps). De nombreuses données des cartes web sont d'ailleurs issues des traitements cités ci-dessus, qu'ils soient automatisés ou tracés/renseignés à la main. De plus, la plupart des cartes produites ne sont pas des cartes de terrains pour le grand publics, mais des cartes à destination de professionnels de trèèèès nombreux secteurs :
* données cadastrales pour les gestionnaires immobiliers,
* états des points et cours d'eau pour les gestionnaires de l'eau,
* réseau électrique à jour,
* état des forêts,
* état des routes et infrastructures d'une commune pour les services municipaux
* cartes des indicateurs sociaux-économiques. Typiquement les données de l'INSEE, mises à jour régulièrement, voici un exemple de carte issue de ces données : www.comeetie.fr/galerie/francepixels/#splash
* cartes du potentiel éolien pour l'implantation d'éoliennes,
* cartes de la pollution de l'air / sol / eau
* cartes d'évolution des épidémies (le Covid actuellement, mais il y a bien d'autres maladies à surveiller, tant au niveau local que mondial, les instances en charge ont besoin de cartes précises et à jour pour étudier la situation)
* etc. cette liste aussi est trèèès longue :P

Et ensuite, pour les rares cartographes qui produisent des cartes grand public, il faut apporter beaucoup de soins au choix des couleurs, au choix des éléments à représenter, au placement des noms de lieux, inventer de nouveaux modes de représentation (latitude-cartagene.com/plan-3d-information-voyageur/), pour que la carte soit la plus facile à lire sans connaissances cartographiques préalables.

Voilà, je vais me forcer à m'arrêter là, parce que je pourrais encore déblatérer sur des centaines de lignes. Bravo d'avoir lu jusque là, j'espère avoir éclairé quelques lanternes :)
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Et quand vous trouvez un « copieur » a l’aide d’une trap street ou d’une erreur, il y a action en justice pour plagiat ?

a écrit : Et quand vous trouvez un « copieur » a l’aide d’une trap street ou d’une erreur, il y a action en justice pour plagiat ? À ma connaissance (je ne suis dans la boîte que depuis qq années et l'entreprise est bien plus ancienne) non ça n'a jamais été fait. La raison est simple : jusqu'à maintenant il s'agit toujours de petits acteurs (souvent des agences de com' individuelles avec peu de salariés qui n'y connaissent rien en cartographie), pour de petits projets en terme de coût humain, technique et financier. Alors on laisse couler.
Par contre le jour où ça nous causera un vrai préjudice (ou que quelqu'un chez nous en aura vraiment marre), ça sera pas la même ...

a écrit : Et ben ... oui on a besoin, et à bien des égards ;)
En fait contrairement à l'image répandue du cartographe, le métier est loin de se cantonner à la production de cartes IGN papier ou de planisphères du monde pour les écoles.

Aujourd'hui une bonne partie du travail se fait effectivement par
ordinateur (c'est mon cas), mais tout n'est pas automatique, loin de là. S'il y a une nouvelle route, un nouveau sentier, un nouveau bâtiment, un affaissement de terrain, un nouvel arrêt de bus, un nouveau commerce, etc. apparaît, il faut pouvoir le traiter. Ça se fait effectivement à l'ordi, mais par des opérateurs humains, qui savent ce qu'ils font (ces changements ne sont pas anodins, et les bases de données modifiées serviront surement à beaucoup d'acteurs différents). Ces éléments sont aujourd'hui souvent corrélées à des données précises :
* sens de circulation, vitesse limite, nom de rue/route pour une route,
* nombre d'étages ou année de construction pour un bâtiment,
* type de sol d'une zone (un genre de donnée très codifié : fr.wikipedia.org/wiki/Corine_Land_Cover),
* le traitement des images satellites (les images brutes ne sont pas exploitables directement),
* etc. la liste est longue.
Il y a des logiciels dédiés aux traitement et aux mesures des images satellites, d'autres plus généraux qui servent à manipuler des données géographiques de divers formats (SIG : Systèmes d'Information Géographique, tels que QGIS ou ArcMap).

Aujourd'hui la plupart des "cartographes" ne sont pas "que" cartographes, ils récoltent et traitent les données bien plus qu'ils ne produisent des cartes. Le métier est en train d'évoluer et de s'interfacer avec celui de "géomaticien". Les données utilisées pour les cartes papiers sont les mêmes que celles utilisées par les cartes web (type Google Maps). De nombreuses données des cartes web sont d'ailleurs issues des traitements cités ci-dessus, qu'ils soient automatisés ou tracés/renseignés à la main. De plus, la plupart des cartes produites ne sont pas des cartes de terrains pour le grand publics, mais des cartes à destination de professionnels de trèèèès nombreux secteurs :
* données cadastrales pour les gestionnaires immobiliers,
* états des points et cours d'eau pour les gestionnaires de l'eau,
* réseau électrique à jour,
* état des forêts,
* état des routes et infrastructures d'une commune pour les services municipaux
* cartes des indicateurs sociaux-économiques. Typiquement les données de l'INSEE, mises à jour régulièrement, voici un exemple de carte issue de ces données : www.comeetie.fr/galerie/francepixels/#splash
* cartes du potentiel éolien pour l'implantation d'éoliennes,
* cartes de la pollution de l'air / sol / eau
* cartes d'évolution des épidémies (le Covid actuellement, mais il y a bien d'autres maladies à surveiller, tant au niveau local que mondial, les instances en charge ont besoin de cartes précises et à jour pour étudier la situation)
* etc. cette liste aussi est trèèès longue :P

Et ensuite, pour les rares cartographes qui produisent des cartes grand public, il faut apporter beaucoup de soins au choix des couleurs, au choix des éléments à représenter, au placement des noms de lieux, inventer de nouveaux modes de représentation (latitude-cartagene.com/plan-3d-information-voyageur/), pour que la carte soit la plus facile à lire sans connaissances cartographiques préalables.

Voilà, je vais me forcer à m'arrêter là, parce que je pourrais encore déblatérer sur des centaines de lignes. Bravo d'avoir lu jusque là, j'espère avoir éclairé quelques lanternes :)
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Waouh tu viens de me faire connaître plein de chose. Merci beaucoup

a écrit : Et ben ... oui on a besoin, et à bien des égards ;)
En fait contrairement à l'image répandue du cartographe, le métier est loin de se cantonner à la production de cartes IGN papier ou de planisphères du monde pour les écoles.

Aujourd'hui une bonne partie du travail se fait effectivement par
ordinateur (c'est mon cas), mais tout n'est pas automatique, loin de là. S'il y a une nouvelle route, un nouveau sentier, un nouveau bâtiment, un affaissement de terrain, un nouvel arrêt de bus, un nouveau commerce, etc. apparaît, il faut pouvoir le traiter. Ça se fait effectivement à l'ordi, mais par des opérateurs humains, qui savent ce qu'ils font (ces changements ne sont pas anodins, et les bases de données modifiées serviront surement à beaucoup d'acteurs différents). Ces éléments sont aujourd'hui souvent corrélées à des données précises :
* sens de circulation, vitesse limite, nom de rue/route pour une route,
* nombre d'étages ou année de construction pour un bâtiment,
* type de sol d'une zone (un genre de donnée très codifié : fr.wikipedia.org/wiki/Corine_Land_Cover),
* le traitement des images satellites (les images brutes ne sont pas exploitables directement),
* etc. la liste est longue.
Il y a des logiciels dédiés aux traitement et aux mesures des images satellites, d'autres plus généraux qui servent à manipuler des données géographiques de divers formats (SIG : Systèmes d'Information Géographique, tels que QGIS ou ArcMap).

Aujourd'hui la plupart des "cartographes" ne sont pas "que" cartographes, ils récoltent et traitent les données bien plus qu'ils ne produisent des cartes. Le métier est en train d'évoluer et de s'interfacer avec celui de "géomaticien". Les données utilisées pour les cartes papiers sont les mêmes que celles utilisées par les cartes web (type Google Maps). De nombreuses données des cartes web sont d'ailleurs issues des traitements cités ci-dessus, qu'ils soient automatisés ou tracés/renseignés à la main. De plus, la plupart des cartes produites ne sont pas des cartes de terrains pour le grand publics, mais des cartes à destination de professionnels de trèèèès nombreux secteurs :
* données cadastrales pour les gestionnaires immobiliers,
* états des points et cours d'eau pour les gestionnaires de l'eau,
* réseau électrique à jour,
* état des forêts,
* état des routes et infrastructures d'une commune pour les services municipaux
* cartes des indicateurs sociaux-économiques. Typiquement les données de l'INSEE, mises à jour régulièrement, voici un exemple de carte issue de ces données : www.comeetie.fr/galerie/francepixels/#splash
* cartes du potentiel éolien pour l'implantation d'éoliennes,
* cartes de la pollution de l'air / sol / eau
* cartes d'évolution des épidémies (le Covid actuellement, mais il y a bien d'autres maladies à surveiller, tant au niveau local que mondial, les instances en charge ont besoin de cartes précises et à jour pour étudier la situation)
* etc. cette liste aussi est trèèès longue :P

Et ensuite, pour les rares cartographes qui produisent des cartes grand public, il faut apporter beaucoup de soins au choix des couleurs, au choix des éléments à représenter, au placement des noms de lieux, inventer de nouveaux modes de représentation (latitude-cartagene.com/plan-3d-information-voyageur/), pour que la carte soit la plus facile à lire sans connaissances cartographiques préalables.

Voilà, je vais me forcer à m'arrêter là, parce que je pourrais encore déblatérer sur des centaines de lignes. Bravo d'avoir lu jusque là, j'espère avoir éclairé quelques lanternes :)
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T'as bien éclairé la mienne. Référence à mon pseudo et mon avatar.

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a écrit : Anecdote erronée.

Les trap street sont des rues qui existent vraiment mais de façon secrète, enfin du moins discrète. Elle sont placées au niveau de l'accès à une ville parallèle. Si une fois dans la ville parallèle vous vous procurez une carte elle présentera également une trap street, comme par h
asard au même endroit que sur votre carte de notre monde. Il s'agit en réalité du point de jonction entre les deux mondes. C'est un fait de notoriété publique dans le microcosme de la cartographie, par contre effectivement très peu sont qualifiés pour accéder à la réalité matérielle de la trap street. Encore heureux vu les prix de l'immobilier dans la plupart des villes parallèles ce serait l'invasion en moins de 24 h. Afficher tout
C'est comme le quai 9 3/4 pour aller a Poudlard? Et moi qui croyais que ce n'était que du cinéma.

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a écrit : Et ben ... oui on a besoin, et à bien des égards ;)
En fait contrairement à l'image répandue du cartographe, le métier est loin de se cantonner à la production de cartes IGN papier ou de planisphères du monde pour les écoles.

Aujourd'hui une bonne partie du travail se fait effectivement par
ordinateur (c'est mon cas), mais tout n'est pas automatique, loin de là. S'il y a une nouvelle route, un nouveau sentier, un nouveau bâtiment, un affaissement de terrain, un nouvel arrêt de bus, un nouveau commerce, etc. apparaît, il faut pouvoir le traiter. Ça se fait effectivement à l'ordi, mais par des opérateurs humains, qui savent ce qu'ils font (ces changements ne sont pas anodins, et les bases de données modifiées serviront surement à beaucoup d'acteurs différents). Ces éléments sont aujourd'hui souvent corrélées à des données précises :
* sens de circulation, vitesse limite, nom de rue/route pour une route,
* nombre d'étages ou année de construction pour un bâtiment,
* type de sol d'une zone (un genre de donnée très codifié : fr.wikipedia.org/wiki/Corine_Land_Cover),
* le traitement des images satellites (les images brutes ne sont pas exploitables directement),
* etc. la liste est longue.
Il y a des logiciels dédiés aux traitement et aux mesures des images satellites, d'autres plus généraux qui servent à manipuler des données géographiques de divers formats (SIG : Systèmes d'Information Géographique, tels que QGIS ou ArcMap).

Aujourd'hui la plupart des "cartographes" ne sont pas "que" cartographes, ils récoltent et traitent les données bien plus qu'ils ne produisent des cartes. Le métier est en train d'évoluer et de s'interfacer avec celui de "géomaticien". Les données utilisées pour les cartes papiers sont les mêmes que celles utilisées par les cartes web (type Google Maps). De nombreuses données des cartes web sont d'ailleurs issues des traitements cités ci-dessus, qu'ils soient automatisés ou tracés/renseignés à la main. De plus, la plupart des cartes produites ne sont pas des cartes de terrains pour le grand publics, mais des cartes à destination de professionnels de trèèèès nombreux secteurs :
* données cadastrales pour les gestionnaires immobiliers,
* états des points et cours d'eau pour les gestionnaires de l'eau,
* réseau électrique à jour,
* état des forêts,
* état des routes et infrastructures d'une commune pour les services municipaux
* cartes des indicateurs sociaux-économiques. Typiquement les données de l'INSEE, mises à jour régulièrement, voici un exemple de carte issue de ces données : www.comeetie.fr/galerie/francepixels/#splash
* cartes du potentiel éolien pour l'implantation d'éoliennes,
* cartes de la pollution de l'air / sol / eau
* cartes d'évolution des épidémies (le Covid actuellement, mais il y a bien d'autres maladies à surveiller, tant au niveau local que mondial, les instances en charge ont besoin de cartes précises et à jour pour étudier la situation)
* etc. cette liste aussi est trèèès longue :P

Et ensuite, pour les rares cartographes qui produisent des cartes grand public, il faut apporter beaucoup de soins au choix des couleurs, au choix des éléments à représenter, au placement des noms de lieux, inventer de nouveaux modes de représentation (latitude-cartagene.com/plan-3d-information-voyageur/), pour que la carte soit la plus facile à lire sans connaissances cartographiques préalables.

Voilà, je vais me forcer à m'arrêter là, parce que je pourrais encore déblatérer sur des centaines de lignes. Bravo d'avoir lu jusque là, j'espère avoir éclairé quelques lanternes :)
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Merci de cette réponse précise, claire et détaillée

Cela me rappelle les encyclopédies qui rajoutaient des articles sur de faux personnages célèbres pour repérer les copieurs.

Dans le même genre, je me sers pas mal de données météorologiques pour mon boulot. Parfois les services où on achète les données nous préviennent d'une série de données bidon 3 ou 4 jours après publication qu'ils appellent série test. Je pense que c'est le même procédé, il vérifie dans ce laps de temps si des concurrents publient les même erreurs.

J'avais vu que certains studios de cinéma utilise des encres spéciales pour leurs scripts, qui fait que s'il est scanné, seul le nom de l'acteur ou l'actrice à qui était destiné cet exemplaire apparaît.

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Il me semble que ce cas de figure est visible sur la carte snapchat ou en Asie Centrale (pays finissant par -an on) ou trouvé un pantacle près d'une source d'eau

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a écrit : Je savais que cela existait, mais je dois dire que je n’en ai jamais vue. Il y en as un sur la carte snap en Asie centrale

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Il fut un temps ou il existait des livres avec des tables de logarithme. En gros, des livres dans lesquels se trouvaient des lignes et des colonnes de chiffres permettant de déterminer le logarithme népérien de tel ou tel nombre. Pour éviter les copies, les éditeurs plaçaient volontairement des erreurs d'arrondi, à la 9ème décimale afin de ne pas générer trop d'erreurs de calculs chez les utilisateurs, mais pour pouvoir prouver un plagiat.

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a écrit : On peut également noter que ce procédé est également utilisé dans les affaires d’espionnages (cf : la très bonne série le bureau des légendes). Nommé bleu de méthylène, il permet de connaître d’où vient la fuite d’une information qui paraît dans la presse en donnant à chaque personne une information erronée, inutile au sens de l’histoire mais qui permet d’identifier la taupe. Afficher tout Thyrion Lannister a utilisé cette technique.

a écrit : On peut également noter que ce procédé est également utilisé dans les affaires d’espionnages (cf : la très bonne série le bureau des légendes). Nommé bleu de méthylène, il permet de connaître d’où vient la fuite d’une information qui paraît dans la presse en donnant à chaque personne une information erronée, inutile au sens de l’histoire mais qui permet d’identifier la taupe. Afficher tout A moins que, après avoir donné des adresses différentes à différentes personnes pour identifier la taupe....

*attention spoiler*

chacune des adresses, sans exception, reçoit de la visite ! (c'était dans un film je crois, j'ai bien ri !)

Il y a aussi la ruse inverse : après avoir démantelé une bonne partie du réseau (c'était les brigades rouges je crois), la police révèle aux journalistes la liste des caches d'armes (sauf une qui se situait en forêt) qu'ils s'empressent de reproduire dans leurs articles et il suffit de poster dans la forêt des policiers déguisés en cueilleurs de champignons pour cueillir aussi le dernier terroriste qui était toujours recherché !

a écrit : A moins que, après avoir donné des adresses différentes à différentes personnes pour identifier la taupe....

*attention spoiler*

chacune des adresses, sans exception, reçoit de la visite ! (c'était dans un film je crois, j'ai bien ri !)

Il y a aussi la ruse inverse : apr
ès avoir démantelé une bonne partie du réseau (c'était les brigades rouges je crois), la police révèle aux journalistes la liste des caches d'armes (sauf une qui se situait en forêt) qu'ils s'empressent de reproduire dans leurs articles et il suffit de poster dans la forêt des policiers déguisés en cueilleurs de champignons pour cueillir aussi le dernier terroriste qui était toujours recherché ! Afficher tout
*attention encore un spoiler*

En fait une adresse est visitée un peu plus tard et le personnage principal repart avant en croyant donc qu'il y avait une personne honnête parmi celles qui avaient été testées !

Les adresses étaient à différents coins d'un même carrefour pour pouvoir tout surveiller d'un coup.

J'en ai un vague souvenir, c'était un film ou une série ?

JLSD depuis le film « la face cachée de Margo ». J’ai presque tout oublié de ce qui se passe, sauf ça

La même chose existe pour détecter les aspirateurs d'adresse mails, les fournisseur "cachent" des fausses adresses mails "spamtraps" dans le code d'une page web, ainsi seuls les spammeurs qui aspirent le site enverront des mails à cette adresse, et les fournisseurs pourront ainsi les blacklister.