L'eau ne bout pas à 100°C mais à 99,975° Celsius. Car même si elle porte le nom d'Anders Celsius, ce dernier n'a jamais inventé cette unité. Il a inventé le degré centigrade, basé sur la fusion de l'eau à 0 et son ébullition à 100 au niveau de la mer. Le Celsius est un hommage 2 siècles plus tard reprenant l'échelle Kelvin en la décalant.
Commentaires préférés (3)
J'avoue ne pas comprendre pourquoi la source wikipedia donne pour 100 degrés centigrades une équivalence à 99,975°C dans un paragraphe puis 99,983°C dans le tableau de comparaison.
Pour le reste, nos thermomètres modernes classiques (pour la médecine ou la cuisine) ont une précision de +/- 0,1 °C donc la différence entre les deux unités n'est pas mesurables.
En complément :
A la base, le système de mesure de température mis au point par le suédois Anders Celsius était inversé: l'eau s'y solidifiait à 100 degrés et bouillait à 0. Ce n'est qu'après sa mort que ces valeurs ont été inversées, donnant à cette échelle sa forme actuelle.
Source : SCMB
Le beaujolais nouveau arrive!! La bouteille de Château de Vaux a 12,456° au lieu de 12,5° !
Et pour la cuisine, on s’en fout, on sera bourré a la 3,4567eme bouteille !
J’adore les maths..
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J'avoue ne pas comprendre pourquoi la source wikipedia donne pour 100 degrés centigrades une équivalence à 99,975°C dans un paragraphe puis 99,983°C dans le tableau de comparaison.
Pour le reste, nos thermomètres modernes classiques (pour la médecine ou la cuisine) ont une précision de +/- 0,1 °C donc la différence entre les deux unités n'est pas mesurables.
On définit ensuite le °C simplement en appliquant un décalage de 273,15° par rapport à l'échelle en Kelvin.
Autre remarque intéressante sur le sujet : on ne mesure jamais directement la température comme on pourrait mesurer une autre valeur physique (distance, temps, masse, etc.). C'est impossible. On mesure uniquement les effets de la température sur un système et on en déduit une valeur (exemple : le mercure qui monte dans un vieux thermomètre, volume d'un gaz, résistance électrique du platine, etc.).
Pour des considérations physiques pures, une échelle en Kelvin logarithmique aurait même été plus judicieux mais certainement pas très pratique dans la réalité.
La dernière vidéo de ce lien est super intéressante :
www.lne.fr/fr/comprendre/systeme-international-unites/kelvin
Un truc que je ne comprend pas, l'anecdote ne précise pas la pression à la quel la fusion de l'eau est effectivement à 99.97°Celcius. Pourtant si je comprend bien, il y a bien des pressions où l'eau bout à 100°C.
En complément :
A la base, le système de mesure de température mis au point par le suédois Anders Celsius était inversé: l'eau s'y solidifiait à 100 degrés et bouillait à 0. Ce n'est qu'après sa mort que ces valeurs ont été inversées, donnant à cette échelle sa forme actuelle.
Source : SCMB
Mais du coup c est valable pour pas mal d éléments en physique non? On mesure pas la masse d un objet mais son poids càd l'effet de la gravité sur sa masse? Idem on mesure pas un temps, mais l effet du "temps" dans un système relatif qu est le nôtre ? Bref je comprends l idée mais j ai du mal a voir en quoi c est pas un peu pareil pour d autres éléments que la température : tu mesures pas une onde directement mais l effet de l onde sur le système de mesure, ou le son ne se mesure pas non plus directement mais l effet du son sur l air etc etc... Bref je tique sur le "contrairement" car en fait j ai l impression que ton raisonnement (que je trouve logique) s applique a quasi tout. Si tu peux me contredire j avoue j apprécierai car ça remet pas mal de choses en question dans ma tête ;)
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Mais du coup Idem pour le son ? Il a pas de sens dans le vide, il n a un sens que par son interaction avec un support ? Ainsi que pour le poids (pas la masse je parle de poids) ou la vitesse de la lumière qui dépend du milieu traversé ? En fait c est le côté "différent" d autres unités qui ont un sens qu en fonction d autres éléments (milieu traversé, gravité, champ électromagnétique etc..)
J ai l impression a la lumière de la remarque qu en fait c est le cas de bcp de choses : vitesse de la lumière, décibels, poids(bon borderline celui là car c est par définition),volumes(qui depend souvent de la température justement ;), et même la vitesse en extrapolant car elle dépend de l espace temps qui varie en fonction de la gravité ?
J ai juste ou j ai tout faux sur mes autres exemples ?(désolé suis plutôt mathématicien que physicien et non je cherche pas le débat mais juste a comprendre)
Et on a payé des mecs pour faire ça...
Pour mesurer une vitesse, tu mesures le temps entre deux points.
Pour mesurer un poids, tu mesures la compression d'un ressort ou le changement de fréquence d'une cellule piézoélectrique.
Pour mesurer un niveau sonore, tu mesures un niveau de pression. etc..
Ceci est tout à fait juste mais ce n'est pas exactement ce que je voulais dire. Khanos l'a bien mieux expliqué que moi.
Le poids n'est effectivement pas une mesure intrinsèque du système mais bien l'estimation d'une force, sans être pareille que la température (qui n'est pas une force) tu dois en effet mesure les conséquence, comme pour chaque force.
La vitesse de la lumière ne dépend pas vraiment du milieu traversé (contrairement au son), c'est un peu plus complexe. Pour autant qu'on le sache, c'est une constante fondamentale auxquels tous les photons obéissent en permanence. En revanche, quand ils ne sont pas dans le vide, les photons vont entré en interaction avec d'autres éléments (molécule d'O2 ou de N2 dans l'air, molécule d'H2O dans l'eau, etc). Une version simplifié de ce concept, c'est de visualisé une billard : a chaque fois que la boule blanche (notre photon) heurte d'autres boules, sa trajectoire va être modifié. En pratique, le photon va etre absorbé par la particule touché puis réémis (globablement dans la même direction qu'à l'origine je crois). Ce qui compte ici, c'est ce qu'on appelle le "libre parcours moyen", c'est à dire la distance (ou durée, peu importe parce que c est une constante) que le photon pourra parcourir en moyenne sans entré en collision avec quelque chose. C'est cette mesure qui va nous indiqué une "vitesse apparente" de la lumière dans un autre milieu, pas parce qu'elle ralentit (la vitesse de la lumière est toujours constante) mais parce que le photon se "cogne" et n'a plus une trajectoire rectiligne.
Dans le reste de tes exemples, le volume est aussi une grandeur thermodynamique (même si c'est aussi une grandeur mathématique donc ca peut complexifié la chose), comme la température ou la pression, elles n'ont de sens qu'à des échelles macroscopiques.
La vitesse à l'inverse va bien pouvoir être défini à l'échelle micro, même si elle va effectivement dépendre de la variété différentielle sur laquelle tu l'appliques.
Et une nation dont on détruit et l'économie et la dignité, à combien ça bouille?
J'ai failli me dire que c'était pas spécialement l'occasion de parler politique, mais la blague était trop tentante
Cf:
www.maxisciences.com/recherche/des-chercheurs-ont-reussi-a-ralentir-et-a-stocker-de-la-lumiere-dans-un-cristal_art30508.html
www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-arreter-lumiere-cest-possible-70027/
Allez j arrête la
Si tu arrives à pieger localement la lumière, en moyenne c'est comme si elle ne bougeait pas. Si t n'arrives pas completement à la piéger, tu dois quand même sans doute être capable d'avoir un libre parcours moyen très, très faible ce qui lui donne quand même une "vitesse" que tu peux mesurer et qui serait très faible.
A noté que comme tu dois conserver l'impulsion, j'ai l'intuition que la l'énergie (ou la longueur d'onde) de la lumière doivent diminuer avec le temps. C'est du au fait que lors de la "collision", le photon est absorbé par la molécule puis réémis, et qu'on doit malgré tout conserver l'impulsion (qui a un rapport avec la direction). Si on veut renvoyer le photon d'où il vient, il faut sois que la molécule bouge (c'est peut-être le cas dans des cristaux liquides ?) soit qu'une particule soit créée à partir d'une part de l’énergie du photon et aille dans la direction opposée (ça peut aussi être les deux). Je sais pas trop ce qu'ils font par rapport à ça.
Après que traduit la température : elle exprime l'agitation des particules qui composent la matière. On pourrait également dire l'agitation de la matière ou le niveau d'énergie de la matière. Cela correspond à la translation, vibration, rotation et niveau d'énergie électronique de la matière. La température traduit donc de façon direct un phénomène physique fondamental
Je ne suis pas sur de voir le rapport avec ce que je dis en revanche... ?
Pour ce qu'elle traduit, on est bien d'accord sur l'agitation moyenne de la matière, mais à nouveau je ne vois pas trop le rapport avec mon commentaire. C'est effectivement une mesure pertinente à l'échelle macroscopique (le réductionnisme à tout pris va droit dans le mur), mais je ne suis pas sûr de ce que tu désignes par "fondamental" ici.
La valeur ontologique de la température (ou d'autres mesures thermodynamique, en tout cas en les comparant à d'autres valeurs) est loin d'être trivial, et si je suis plutôt d'accord que c'est aussi pertinent que, par exemple, la masse, je ne sais pas si je pourrais la qualifier aussi aisément de fondamental. En tout cas, j'aurais besoin de quelques arguments et d'une bonne définition.
fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_fondamentale