Les Pringles sont étudiées d'un point de vue aérodynamique

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Je suis dubitatif sur cette anecdote. Premièrement, il n'y a pas besoin d'un "supercalculateur" pour étudier l'aérodynamisme d'un petit objet comme celui là, un simple ordinateur portable suffirait pour faire des calculs de CFD. Deuxièmement, il me semblait que la forme était surtout une volonté de mettre le plus possible de chips dans la boite en limitant le risque de casse.

La forme des chips Pringles est un paraboloïde hyperbolique car chacune des sections verticales est précisément une parabole. Les équations de cette forme sont :
z = x²/a² - y²/b² ; x²/a² + y²/b² <1.
Cette forme permet surtout d'apporter une rigidité à chaque chips. Ainsi les dernières chips qui supportent le poids de toutes les autres ne se brisent pas. On doit cette idée à Gene Wolfe, écrivain de science-fiction, qui a contribué à la création de la machine qui fabrique les Pringles et au chimiste et technicien alimentaire Fred Baur. Ils lui donneront le nom d’une rue de Cincinnati pris au hasard dans l'annuaire et qui commence par P (comme P&G).

Toute cette histoire de supercalculateur me semble en tout cas être un coup marketing.

Pour l'anecdote, on peut dire un ou une chips (vu que le genre du mot a changé au cours des années 1980). Et d'ailleurs je ne devrais pas dire chips car les Pringles n'en sont pas. Ils ne contiennent pas assez de pomme de terre pour être considérés comme des chips (seulement 40%).

En effet il y a eu beaucoup de contraintes a considérer lors de la conception de ces chips. Il fallait qu'elles aient une forme de chips, qu'elles se moulent bien, qu'elles se détachent du moule lorsqu'on les soufflait mais qu'elles ne volent pas trop loin pour ne pas tomber a côté du convoyeur, qu'on puisse les empiler pour qu'elles résistent bien aux chocs des transports, etc. Leur texture devait permettre de retenir l'assaisonnement dans leur processus de production a grande vitesse.

Ça a impliqué des calculs d'aérodynamique et de mécanique des fluides ce qui a l'époque s'effectuait à l'aide de "super-calculateurs". De nos jours ce sont des tâches courantes que n'importe quels ordinateurs scientifiques voir ferme de calculs d'entreprise peuvent effecuter, mais à l'époque il a fallut sortir la grosse artillerie.

a écrit : En effet il y a eu beaucoup de contraintes a considérer lors de la conception de ces chips. Il fallait qu'elles aient une forme de chips, qu'elles se moulent bien, qu'elles se détachent du moule lorsqu'on les soufflait mais qu'elles ne volent pas trop loin pour ne pas tomber a côté du convoyeur, qu'on puisse les empiler pour qu'elles résistent bien aux chocs des transports, etc. Leur texture devait permettre de retenir l'assaisonnement dans leur processus de production a grande vitesse.

Ça a impliqué des calculs d'aérodynamique et de mécanique des fluides ce qui a l'époque s'effectuait à l'aide de "super-calculateurs". De nos jours ce sont des tâches courantes que n'importe quels ordinateurs scientifiques voir ferme de calculs d'entreprise peuvent effecuter, mais à l'époque il a fallut sortir la grosse artillerie.
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Effectivement, l'invention date de 1968 où les performances de calcul étaient moindres. On peut alors parler de supercalculateur de l'époque. Au temps pour moi.
Quand on sait que la NASA est allé sur la Lune avec des ordinateurs moins puissants que nos simples téléphones d'aujourd'hui...


Tous les commentaires (14)

Je suis dubitatif sur cette anecdote. Premièrement, il n'y a pas besoin d'un "supercalculateur" pour étudier l'aérodynamisme d'un petit objet comme celui là, un simple ordinateur portable suffirait pour faire des calculs de CFD. Deuxièmement, il me semblait que la forme était surtout une volonté de mettre le plus possible de chips dans la boite en limitant le risque de casse.

La forme des chips Pringles est un paraboloïde hyperbolique car chacune des sections verticales est précisément une parabole. Les équations de cette forme sont :
z = x²/a² - y²/b² ; x²/a² + y²/b² <1.
Cette forme permet surtout d'apporter une rigidité à chaque chips. Ainsi les dernières chips qui supportent le poids de toutes les autres ne se brisent pas. On doit cette idée à Gene Wolfe, écrivain de science-fiction, qui a contribué à la création de la machine qui fabrique les Pringles et au chimiste et technicien alimentaire Fred Baur. Ils lui donneront le nom d’une rue de Cincinnati pris au hasard dans l'annuaire et qui commence par P (comme P&G).

Toute cette histoire de supercalculateur me semble en tout cas être un coup marketing.

Pour l'anecdote, on peut dire un ou une chips (vu que le genre du mot a changé au cours des années 1980). Et d'ailleurs je ne devrais pas dire chips car les Pringles n'en sont pas. Ils ne contiennent pas assez de pomme de terre pour être considérés comme des chips (seulement 40%).

En effet il y a eu beaucoup de contraintes a considérer lors de la conception de ces chips. Il fallait qu'elles aient une forme de chips, qu'elles se moulent bien, qu'elles se détachent du moule lorsqu'on les soufflait mais qu'elles ne volent pas trop loin pour ne pas tomber a côté du convoyeur, qu'on puisse les empiler pour qu'elles résistent bien aux chocs des transports, etc. Leur texture devait permettre de retenir l'assaisonnement dans leur processus de production a grande vitesse.

Ça a impliqué des calculs d'aérodynamique et de mécanique des fluides ce qui a l'époque s'effectuait à l'aide de "super-calculateurs". De nos jours ce sont des tâches courantes que n'importe quels ordinateurs scientifiques voir ferme de calculs d'entreprise peuvent effecuter, mais à l'époque il a fallut sortir la grosse artillerie.

a écrit : En effet il y a eu beaucoup de contraintes a considérer lors de la conception de ces chips. Il fallait qu'elles aient une forme de chips, qu'elles se moulent bien, qu'elles se détachent du moule lorsqu'on les soufflait mais qu'elles ne volent pas trop loin pour ne pas tomber a côté du convoyeur, qu'on puisse les empiler pour qu'elles résistent bien aux chocs des transports, etc. Leur texture devait permettre de retenir l'assaisonnement dans leur processus de production a grande vitesse.

Ça a impliqué des calculs d'aérodynamique et de mécanique des fluides ce qui a l'époque s'effectuait à l'aide de "super-calculateurs". De nos jours ce sont des tâches courantes que n'importe quels ordinateurs scientifiques voir ferme de calculs d'entreprise peuvent effecuter, mais à l'époque il a fallut sortir la grosse artillerie.
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Effectivement, l'invention date de 1968 où les performances de calcul étaient moindres. On peut alors parler de supercalculateur de l'époque. Au temps pour moi.
Quand on sait que la NASA est allé sur la Lune avec des ordinateurs moins puissants que nos simples téléphones d'aujourd'hui...

a écrit : Effectivement, l'invention date de 1968 où les performances de calcul étaient moindres. On peut alors parler de supercalculateur de l'époque. Au temps pour moi.
Quand on sait que la NASA est allé sur la Lune avec des ordinateurs moins puissants que nos simples téléphones d'aujourd'hui...
Quand Apollo XIII a eu son avarie, les ingénieurs du centre de contrôle ont tous sorti leur règles à calcul pour trouver une nouvelle trajectoire, pas un seul n'a pensé à utiliser un ordinateur...
play.google.com/store/apps/details?id=com.ydbs.scale2&hl=fr&gl=US

De plus, les produits qui ont été renommés Pringles (précédemment Potato Crisps) sont vendus depuis 1956, et il est bien précisé dans le lien suivant que les études de cet amuse-bouche ont essentiellement porté sur son goût, car la recette d'origine était insipide
luniversdubarbecue.com/chips-pringles/

a écrit : Effectivement, l'invention date de 1968 où les performances de calcul étaient moindres. On peut alors parler de supercalculateur de l'époque. Au temps pour moi.
Quand on sait que la NASA est allé sur la Lune avec des ordinateurs moins puissants que nos simples téléphones d'aujourd'hui...
Calculer des trajectoires demande beaucoup moins de puissance de calcul que la CFD. C'est dans les années 70 que l'informatique a rendu possible ce type de simulation, les prévisions météorologiques, etc. La première source explique assez bien les challenges de l'époque.

Est ce une anecdote sponsorisée? Si oui il serait de bon ton de nous en informer...

a écrit : Est ce une anecdote sponsorisée? Si oui il serait de bon ton de nous en informer... Pourquoi ? Parce qu'il y a écrit "Pringles" ? C'est pas intéressant de savoir que des marques rencontres des challenges et comment elles les outrepassent ?

a écrit : Est ce une anecdote sponsorisée? Si oui il serait de bon ton de nous en informer... Et qu'est-ce que tu ferais de cette information ?

a écrit : Est ce une anecdote sponsorisée? Si oui il serait de bon ton de nous en informer... Si seulement :D

a écrit : Si seulement :D Et que se serait il passé si cela avait été le cas? Nous auriez vous prévenu?

a écrit : Je suis dubitatif sur cette anecdote. Premièrement, il n'y a pas besoin d'un "supercalculateur" pour étudier l'aérodynamisme d'un petit objet comme celui là, un simple ordinateur portable suffirait pour faire des calculs de CFD. Deuxièmement, il me semblait que la forme était surtout une volonté de mettre le plus possible de chips dans la boite en limitant le risque de casse.

La forme des chips Pringles est un paraboloïde hyperbolique car chacune des sections verticales est précisément une parabole. Les équations de cette forme sont :
z = x²/a² - y²/b² ; x²/a² + y²/b² <1.
Cette forme permet surtout d'apporter une rigidité à chaque chips. Ainsi les dernières chips qui supportent le poids de toutes les autres ne se brisent pas. On doit cette idée à Gene Wolfe, écrivain de science-fiction, qui a contribué à la création de la machine qui fabrique les Pringles et au chimiste et technicien alimentaire Fred Baur. Ils lui donneront le nom d’une rue de Cincinnati pris au hasard dans l'annuaire et qui commence par P (comme P&G).

Toute cette histoire de supercalculateur me semble en tout cas être un coup marketing.

Pour l'anecdote, on peut dire un ou une chips (vu que le genre du mot a changé au cours des années 1980). Et d'ailleurs je ne devrais pas dire chips car les Pringles n'en sont pas. Ils ne contiennent pas assez de pomme de terre pour être considérés comme des chips (seulement 40%).
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Un petit podcast sympa sur ce sujet :
youtu.be/G9wiZxl663s?si=9vsQ-56uMtn8unl0

a écrit : Est ce une anecdote sponsorisée? Si oui il serait de bon ton de nous en informer... Tu es inscrit depuis 2015 et tu poses la question seulement aujourd'hui, après des centaines d'anecdotes mentionnant des marques ? Tu as des infos que l'on a pas ?

a écrit : Et que se serait il passé si cela avait été le cas? Nous auriez vous prévenu? La loi mentionne que "Toute publicité, sous quelque forme que ce soit, accessible par un service de communication au public en ligne, doit pouvoir être clairement identifiée comme telle. Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou morale pour le compte de laquelle elle est réalisée." Je ne maitrise pas suffisamment la loi pour l'affirmer, mais le cas échéant, il y a fort à parier que financer une anecdote SCMB rentrait dans ce cadre juridique.

Sans vouloir manquer de respect à SCMB, je doute que ce site soit la priorité des marques pour communiquer. Du coup, vu le risque/bénéfice, je pense que Philippe préférerait mentionner un partenariat à quelques centaines d'euros plutôt que risquer des poursuites qui couteraient plus chère. Rassuré(e) ?

Le youtubeur Gurky as goûté des Pringles de Corée du sud qui sont plus petits et plats. Les processus de fabrication ne doivent pas être les mêmes suivant les pays.