Les bonbons japonais ne sont pas comme les autres

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Dès qu’il y a un animal bizarre et venimeux, c’est pour l’Australie, et dès qu’il y a un art particulièrement rare et sophistiqué, c’est pour le Japon.

L’ameizaku est une technique très apprécié au Japon mais qui se fait très rare maintenant.
A l’origine ces sucreries étaient fabriquées dans les temples et offertes aux kamis, des divinités et esprits vénérés dans les temples.
Durant l’ère Edo ces sucreries sont petits à petits fabriqués par des marchands ambulants.
La méthode se rappeoche du travail du verre. On utilise du mizuame. Le mizuame est un sirop sucré et cristallin obtenu à partir de la transformation enzymatique de l’amidon de riz gluant et de malt.
Le confiseur va alors chauffé son mizuame jusqu’à environ 90 degrés. Il va ensuite sculpter, comme un souffleur de verre, son sucre et il a peu de temps environ 3 à 5 minutes max.
Quelques colorants peuvent être utilisés pour colorer la friandise.
On peut retrouver ces petites sucettes dans certaines conventions autour de la culture japonaise.
Pour en avoir goûté à Tokyo c’est excellent mais on a pas envie de croquer dedans tellement c’est beau.
N’oubliez pas de vous brossez les dents avant d’aller dormir. :)


Tous les commentaires (5)

Dès qu’il y a un animal bizarre et venimeux, c’est pour l’Australie, et dès qu’il y a un art particulièrement rare et sophistiqué, c’est pour le Japon.

Très beau, magnifique, fabuleux, merveilleux, du grand art digne des animaux en cristal de verre fondu, mais pas facile à bouffer.
Je parle des bonbecs hein...

Ils sont où les dragibus au kilogramme? "groinfrgroinfrgroinfr" ^^

L’ameizaku est une technique très apprécié au Japon mais qui se fait très rare maintenant.
A l’origine ces sucreries étaient fabriquées dans les temples et offertes aux kamis, des divinités et esprits vénérés dans les temples.
Durant l’ère Edo ces sucreries sont petits à petits fabriqués par des marchands ambulants.
La méthode se rappeoche du travail du verre. On utilise du mizuame. Le mizuame est un sirop sucré et cristallin obtenu à partir de la transformation enzymatique de l’amidon de riz gluant et de malt.
Le confiseur va alors chauffé son mizuame jusqu’à environ 90 degrés. Il va ensuite sculpter, comme un souffleur de verre, son sucre et il a peu de temps environ 3 à 5 minutes max.
Quelques colorants peuvent être utilisés pour colorer la friandise.
On peut retrouver ces petites sucettes dans certaines conventions autour de la culture japonaise.
Pour en avoir goûté à Tokyo c’est excellent mais on a pas envie de croquer dedans tellement c’est beau.
N’oubliez pas de vous brossez les dents avant d’aller dormir. :)

Quand j’étais tout petit, je me rappel de mon frère (de 13 ans mon aîné) manipulant du sucre coulant et rougeoyant sous une lampe afin de lui faire prendre la forme désirée dans le temps imparti. C’était très impressionnant et très beau et il était doué: pour le mariage de son prof de batterie, il avait modelé une batterie grandeur nature en sucre avec cerclages et cymbales en nougatine !
Malheureusement l’œuvre a à moitié fondue durant le transport sous un soleil de Juin…

Sinon, en région parisienne il y a les religieuses de Moret-sur-Loing qui produisent de très bons sucre d’orge:

www.visitparisregion.com/fr/boutique-du-sucre-d-orge-des-religieuses-de-moret