Un arbre sur un arbre

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Cette combinaison d’un arbre poussant sur un autre arbre s’appelle un epiphyte. Ce n’est pas une greffe naturelle ou l’hôte nourrit le parasite de sa sève. Mais plutôt une graine qui germe, donnant une pousse qui puisse ses ressources dans les nutriments présents dans les branches du support. En général, cette combinaison ne survit pas très longtemps, car les nutriments viennent à s’épuiser. Ce n’est pas rare dans la nature. Dans le cas de Bialbero di Casorzo, c’est la taille et la longévité qui sont exceptionnelles.

a écrit : J’associais « mûrier » à la ronce mais après quelques recherches Google ça semble plus compliqué que ça ! Le mûrier ici cité, est l'espèce dont les feuilles sont utilisées pour nourrir les vers à soie. On peut assez facilement voir ces mûriers en France Méridionale, héritage de la sériciculture.

Taillé en "têtard" ( comme ici sur la photographie) vous obtenez au fil des années, un ample port apportant un feuillage dru, qui n'est pas déplaisant pour s'y abriter quand le mercure grimpe, pour manger à l'extérieur,
L'inconvénient est que cet arbre produit au printemps et l'été des fruits (noirs, rouges ou blancs) qui n'ont pas de réel intérêt culinaire ou gastronomique, car il est pratiquement dénué de saveur et parfum. Il est néanmoins assez sucré et aurait des propriétés médicinales.
C'est l'aspect du fruit, bien que plus oblong que celui de la mûre des ronces, qui lui a donné son nom en Francais et en Espagnol (mûrier, morera).

Pour revenir à la sériciculture: l'éleveur devrait bien calculer le nombre de vers qu'il pouvait cultiver, car les besoins en feuilles à leur apporter quotidiennement, double de celle du jour hier. De ne pas en avoir suffisamment, les vers n'auraient pas pu terminer leur croissance, avant d'effectuer la mise en cocon, produisant le long fil recherché pour le tissage.


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Cette combinaison d’un arbre poussant sur un autre arbre s’appelle un epiphyte. Ce n’est pas une greffe naturelle ou l’hôte nourrit le parasite de sa sève. Mais plutôt une graine qui germe, donnant une pousse qui puisse ses ressources dans les nutriments présents dans les branches du support. En général, cette combinaison ne survit pas très longtemps, car les nutriments viennent à s’épuiser. Ce n’est pas rare dans la nature. Dans le cas de Bialbero di Casorzo, c’est la taille et la longévité qui sont exceptionnelles.

J’associais « mûrier » à la ronce mais après quelques recherches Google ça semble plus compliqué que ça !

a écrit : J’associais « mûrier » à la ronce mais après quelques recherches Google ça semble plus compliqué que ça ! Le mûrier ici cité, est l'espèce dont les feuilles sont utilisées pour nourrir les vers à soie. On peut assez facilement voir ces mûriers en France Méridionale, héritage de la sériciculture.

Taillé en "têtard" ( comme ici sur la photographie) vous obtenez au fil des années, un ample port apportant un feuillage dru, qui n'est pas déplaisant pour s'y abriter quand le mercure grimpe, pour manger à l'extérieur,
L'inconvénient est que cet arbre produit au printemps et l'été des fruits (noirs, rouges ou blancs) qui n'ont pas de réel intérêt culinaire ou gastronomique, car il est pratiquement dénué de saveur et parfum. Il est néanmoins assez sucré et aurait des propriétés médicinales.
C'est l'aspect du fruit, bien que plus oblong que celui de la mûre des ronces, qui lui a donné son nom en Francais et en Espagnol (mûrier, morera).

Pour revenir à la sériciculture: l'éleveur devrait bien calculer le nombre de vers qu'il pouvait cultiver, car les besoins en feuilles à leur apporter quotidiennement, double de celle du jour hier. De ne pas en avoir suffisamment, les vers n'auraient pas pu terminer leur croissance, avant d'effectuer la mise en cocon, produisant le long fil recherché pour le tissage.

a écrit : T'aurais pu en faire une anecdote Elle existe déjà sur SCMB.

Bonne journée.

Cela ressemble à une voiture, j ai fait des bonsaï et c'est basique comme travail. Quasiment invisible !