Le suicide chez les vétérinaires est élevé

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Les vétérinaires se suicident 3 à 4 fois plus que la moyenne de la population selon les pays. Parmi les causes qui expliqueraient cette statistique, il y a le harcèlement subi de la part de propriétaires leur reprochant la mort de leur animal de compagnie, l'accès à des produits mortels, mais aussi le rapport quotidien à la mort qui rend le suicide davantage envisageable.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Est-ce que ce constat est visible aussi chez les médecins ? En effet, les raison citées dans l'anecdote s'applique probablement aussi dans le milieu médical. Je pense que oui mais il faut y ajouter une autre raison : la quantité de travail énorme et de gros horaires.
On trouve le chiffre suivant : "14 % de décès dus au suicide chez les soignants, contre 6 % dans la population générale" soit 58% de plus (tous soignants confondus j'imagine). C'est plus que les policiers (36% de plus que la population moyenne) et les ouvriers agricoles (12% de plus que la population moyenne).

On trouve aussi d'autres chiffres pour les USA mais je ne sais pas ce que ça vaut :
Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
Les musiciens (3,6 fois plus)
Les acteurs (2,8 fois plus)
Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
Les écrivains (2,6 fois plus)
Les photographes (2,5 fois plus)
Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)
Les ébénistes (2 fois plus)
Les docteurs (1,94 fois plus)
Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)
Les mathématiciens et les scientifiques (1,85 fois)
Les ouvriers qualifiés et les machinistes (1,63 fois)
Les ouvriers non qualifiés (1,46 fois)

Et si on traitait le sujet dans l'autre sens ?
Je n'ai pas réussi à trouver des données aussi complètes et détaillées que les tiennes mais il doit y avoir environ la moitié de la population qui a des risques de suicides nettement inférieur ? Tu aurais des infos dans ce sens ?
On pourrait même en faire une anecdote. "Le suicide chez les <Profession> est nettement moins élevé."

Plus que le rapport à la mort, je pense que c'est le rapport à "l'euthanasie" (je ne sais pas pas si on peut utiliser ce terme pour des animaux) qui est particulier à cette profession. Je ne dis pas qu'on les pique dès qu'il y a un pet de travers, mais le "ça lui a évité de souffrir" m'a l'air de revenir bien souvent chez les propriétaires d'animaux (sans juger du bien fondé de la chose).

Dans le même ordre d'idée je serais curieux de connaître leur vision de l'eugénisme ou de l'avortement par exemple, s'il est différent de la moyenne de la population du fait de la pratique de leur profession.


Tous les commentaires (39)

Est-ce que ce constat est visible aussi chez les médecins ? En effet, les raison citées dans l'anecdote s'applique probablement aussi dans le milieu médical.

a écrit : Est-ce que ce constat est visible aussi chez les médecins ? En effet, les raison citées dans l'anecdote s'applique probablement aussi dans le milieu médical. Je pense que oui mais il faut y ajouter une autre raison : la quantité de travail énorme et de gros horaires.
On trouve le chiffre suivant : "14 % de décès dus au suicide chez les soignants, contre 6 % dans la population générale" soit 58% de plus (tous soignants confondus j'imagine). C'est plus que les policiers (36% de plus que la population moyenne) et les ouvriers agricoles (12% de plus que la population moyenne).

On trouve aussi d'autres chiffres pour les USA mais je ne sais pas ce que ça vaut :
Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
Les musiciens (3,6 fois plus)
Les acteurs (2,8 fois plus)
Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
Les écrivains (2,6 fois plus)
Les photographes (2,5 fois plus)
Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)
Les ébénistes (2 fois plus)
Les docteurs (1,94 fois plus)
Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)
Les mathématiciens et les scientifiques (1,85 fois)
Les ouvriers qualifiés et les machinistes (1,63 fois)
Les ouvriers non qualifiés (1,46 fois)

Et si on traitait le sujet dans l'autre sens ?
Je n'ai pas réussi à trouver des données aussi complètes et détaillées que les tiennes mais il doit y avoir environ la moitié de la population qui a des risques de suicides nettement inférieur ? Tu aurais des infos dans ce sens ?
On pourrait même en faire une anecdote. "Le suicide chez les <Profession> est nettement moins élevé."

a écrit : Et si on traitait le sujet dans l'autre sens ?
Je n'ai pas réussi à trouver des données aussi complètes et détaillées que les tiennes mais il doit y avoir environ la moitié de la population qui a des risques de suicides nettement inférieur ? Tu aurais des infos dans ce sens ?
On pourrait même en
faire une anecdote. "Le suicide chez les <Profession> est nettement moins élevé." Afficher tout
Je me suis demandé la même chose.
Ça serait un bon indicateur pour aider au choix d'orientation professionnelle !

a écrit : Et si on traitait le sujet dans l'autre sens ?
Je n'ai pas réussi à trouver des données aussi complètes et détaillées que les tiennes mais il doit y avoir environ la moitié de la population qui a des risques de suicides nettement inférieur ? Tu aurais des infos dans ce sens ?
On pourrait même en
faire une anecdote. "Le suicide chez les <Profession> est nettement moins élevé." Afficher tout
En réalité, le plus difficile dans ce sujet, c'est de séparer les suicides évitables des suicides non évitables. Je m'explique.

Dans toutes sociétés, il existe un taux de suicide minimal impossible à réduire. Un homme ou un femme qui subit une rupture amoureuse très douloureuse pourra aller jusqu'au suicide. Impossible pour la société de le prédire ou de l'empêcher. D'ailleurs ces suicides viennent fausser toutes les analyses concernant les catégories socio-professionnelles ou les métiers.

Un policier qui se suicide car sa femme l'a quitté ne se suicide pas forcément car il est policier. La seule différence peut-être ici c'est l'accès à une arme qui lui permet de se tuer "plus facilement" (je met des guillemets bien entendu).

Pour ta question, je trouve quelques données mais elles me paraissent encore moins fiables que celles de mon premier commentaire.

Plus que le rapport à la mort, je pense que c'est le rapport à "l'euthanasie" (je ne sais pas pas si on peut utiliser ce terme pour des animaux) qui est particulier à cette profession. Je ne dis pas qu'on les pique dès qu'il y a un pet de travers, mais le "ça lui a évité de souffrir" m'a l'air de revenir bien souvent chez les propriétaires d'animaux (sans juger du bien fondé de la chose).

Dans le même ordre d'idée je serais curieux de connaître leur vision de l'eugénisme ou de l'avortement par exemple, s'il est différent de la moyenne de la population du fait de la pratique de leur profession.

a écrit : Je pense que oui mais il faut y ajouter une autre raison : la quantité de travail énorme et de gros horaires.
On trouve le chiffre suivant : "14 % de décès dus au suicide chez les soignants, contre 6 % dans la population générale" soit 58% de plus (tous soignants confondus j'imagine). C'est p
lus que les policiers (36% de plus que la population moyenne) et les ouvriers agricoles (12% de plus que la population moyenne).

On trouve aussi d'autres chiffres pour les USA mais je ne sais pas ce que ça vaut :
Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
Les musiciens (3,6 fois plus)
Les acteurs (2,8 fois plus)
Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
Les écrivains (2,6 fois plus)
Les photographes (2,5 fois plus)
Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)
Les ébénistes (2 fois plus)
Les docteurs (1,94 fois plus)
Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)
Les mathématiciens et les scientifiques (1,85 fois)
Les ouvriers qualifiés et les machinistes (1,63 fois)
Les ouvriers non qualifiés (1,46 fois)
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Les chiffres aux US amènent également à se poser la question d'éventuels déterminants de personnalité qui feraient que certaines personnes plus fragiles, plus sensibles, plus empathiques iraient davantage vers certaines professions...
Les "artistes" par exemple sont particulièrement représentés dans le classement.

On ne se suicide peut-être pas à cause de son métier, mais on choisit son métier en fonction de sa sensibilité et de sa fragilité... qui peut conduire au suicide.
Même si bien évidemment le sujet est bien trop complexe pour être analysé dans un seul sens.

Je voulais juste soulever que la causalité n'est pas toujours aussi évidente que ce qu'elle peut sembler être au premier abord .

a écrit : En réalité, le plus difficile dans ce sujet, c'est de séparer les suicides évitables des suicides non évitables. Je m'explique.

Dans toutes sociétés, il existe un taux de suicide minimal impossible à réduire. Un homme ou un femme qui subit une rupture amoureuse très douloureuse pourra aller ju
squ'au suicide. Impossible pour la société de le prédire ou de l'empêcher. D'ailleurs ces suicides viennent fausser toutes les analyses concernant les catégories socio-professionnelles ou les métiers.

Un policier qui se suicide car sa femme l'a quitté ne se suicide pas forcément car il est policier. La seule différence peut-être ici c'est l'accès à une arme qui lui permet de se tuer "plus facilement" (je met des guillemets bien entendu).

Pour ta question, je trouve quelques données mais elles me paraissent encore moins fiables que celles de mon premier commentaire.
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Les causes du suicide sont largement multifactorielles c'est vrai.
En tous cas, l'accès à une arme augmente fortement le risque de suicide, c'est avéré. Plus largement, je me souviens avoir lu que posséder une arme à domicile (étude aux USA) multipliait par 7 le risque d'être blessé ou tué par balle pour tous les membres du ménage.

Mais dire qu'on ne pas prévoir ou se douter qu'il existe un risque de suicide après une rupture amoureuse me semble erroné, quand est-ce qu'on le peut alors ?
Je crois qu'il faut surtout prendre en compte l'entourage.

Durkheim, dans son livre "Le suicide" (un des ouvrages fondateurs de la sociologie), distinguait les sociétés organiques (traditionnelles), où l'entraide et la surveillance mutuelle prévaut, et les sociétés individualistes.
Un des facteurs favorisant le passage à l'acte est l'impossibilité de se confier à un proche. Ainsi on se suicide beaucoup plus en Occident que dans le monde arabo-musulman et en Afrique où les liens entres les membres de la société sont plus forts.

Le climat joue également un rôle. Bizarrement on se suicide davantage dans les Hauts de France qu'en Occitanie. Et les pays où on se suicide le moins au monde sont des micro-États des Caraïbes.

a écrit : Les chiffres aux US amènent également à se poser la question d'éventuels déterminants de personnalité qui feraient que certaines personnes plus fragiles, plus sensibles, plus empathiques iraient davantage vers certaines professions...
Les "artistes" par exemple sont particulièrement représentés da
ns le classement.

On ne se suicide peut-être pas à cause de son métier, mais on choisit son métier en fonction de sa sensibilité et de sa fragilité... qui peut conduire au suicide.
Même si bien évidemment le sujet est bien trop complexe pour être analysé dans un seul sens.

Je voulais juste soulever que la causalité n'est pas toujours aussi évidente que ce qu'elle peut sembler être au premier abord .
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En lisant la liste, je me suis faite la même réflexion : plutôt que de connaitre la liste et d'envisager une carrière loin de ces métiers " à risque " ( comme le suggère un autre commentateur ), il serait plus pertinent à mon sens d essayer de comprendre pourquoi les gens qui se suicident font ces métiers.

Car exactement comme Tybs le disait un policier qui se suicide car sa femme le largue , ne le fais pas parce qu'il est policier. Je pencherai plutot pour dire que ce qu'il est l'a poussé à devenir policier et c'est ce qu'il est qui le pousse au suicide également.

a écrit : Est-ce que ce constat est visible aussi chez les médecins ? En effet, les raison citées dans l'anecdote s'applique probablement aussi dans le milieu médical. Les vétérinaires sont la seule profession à avoir le droit d’administrer la mort, pas les médecins.
D’ailleurs, bon nombre des vétérinaires qui tentent de se suicider s’auto-administrent du Doletal et, n’arrivant pas au bout de l’injection... restent à l’état de légume.
Terrible.

a écrit : En lisant la liste, je me suis faite la même réflexion : plutôt que de connaitre la liste et d'envisager une carrière loin de ces métiers " à risque " ( comme le suggère un autre commentateur ), il serait plus pertinent à mon sens d essayer de comprendre pourquoi les gens qui se suicident font ces métiers.

Car exactement comme Tybs le disait un policier qui se suicide car sa femme le largue , ne le fais pas parce qu'il est policier. Je pencherai plutot pour dire que ce qu'il est l'a poussé à devenir policier et c'est ce qu'il est qui le pousse au suicide également.
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Ou alors sa femme le quitte car son métier de policier l éloigne trop de la maison ou le change et c est plus la même personne. Ou simplement elle a été attirée par l uniforme et après s est rendue compte que ça suffisait pas pour faire une vie, ou parceque elle a été en manif et s est pris un coup de matraque de son mari... Ou...
Bon svp je cherche juste à faire sourire avec le dernier point.
Mais plus sérieusement difficile de donner une raison sans étude sérieuse du pourquoi par exemple les femmes de policier quittent leur mari si sont métier fait parti des causes (en général y en a plusieurs sauf peut être un coup de matraque ;)) directe ou indirecte etc. Et d ailleurs il y a t il plus de séparations chez les policiers qu une autre catégorie où il y a beaucoup moins de suicide ?
Ou si la raison est en amont... Si c est le métier qui attire les gens qui ont plus tendance a se tuer etc.
Ça me paraît bien compliqué de trouver une corrélation "pour sur".
Idem pour les véto : est ce que c est pas le fait que la profession attire plus de gens sensibles (j associe la défense de la cause animale a la sensibilité : c est peut être un mauvais raccourci, une personne qui aime pas les animaux peut être sensible aussi) ou c est parce que dans le lot il y a des médecins ratés qui ont choisis cette branche par dépit (je sais pas si c est c est possible/le cas c est pas le propos) et du coup les gens sont plus déprimés d avoir "raté" leur carrière. (Bon perso quand je vois combien me coûtait le véto me suis dit tjs dit que c était un super métier que j aurais du faire ! En plus j aurais pu tuer des animaux !!! ça a l air trop cool^^)

a écrit : Les causes du suicide sont largement multifactorielles c'est vrai.
En tous cas, l'accès à une arme augmente fortement le risque de suicide, c'est avéré. Plus largement, je me souviens avoir lu que posséder une arme à domicile (étude aux USA) multipliait par 7 le risque d'être blessé ou tué pa
r balle pour tous les membres du ménage.

Mais dire qu'on ne pas prévoir ou se douter qu'il existe un risque de suicide après une rupture amoureuse me semble erroné, quand est-ce qu'on le peut alors ?
Je crois qu'il faut surtout prendre en compte l'entourage.

Durkheim, dans son livre "Le suicide" (un des ouvrages fondateurs de la sociologie), distinguait les sociétés organiques (traditionnelles), où l'entraide et la surveillance mutuelle prévaut, et les sociétés individualistes.
Un des facteurs favorisant le passage à l'acte est l'impossibilité de se confier à un proche. Ainsi on se suicide beaucoup plus en Occident que dans le monde arabo-musulman et en Afrique où les liens entres les membres de la société sont plus forts.

Le climat joue également un rôle. Bizarrement on se suicide davantage dans les Hauts de France qu'en Occitanie. Et les pays où on se suicide le moins au monde sont des micro-États des Caraïbes.
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Pas forcement bizarre pour les hauts de France :
"Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil"
;) A moins que juste le fait de recevoir plus de soleil ne joue sur le moral ?!(spoiler que tu dois connaître... Oui)
Et sinon très bon commentaire je trouve sur un sujet très complexe car souvent multifactoriel/ça dépend etc.

Se suicider c'est aller au bout du bout d'un état dépressif... Comme le disent des intervenants, avoir le "moyen" de le faire à disposition (injection, arme...) doit jouer dans les statistiques.
Il serait donc intéressant de connaître les statistiques du nombre de dépressifs par métier. Comme ça a été dit aussi, le lieu d'habitation, le climat, doivent jouer un rôle très important.
En tous cas, je suis très surpris d'apprendre que les vétérinaires sont dans le peloton de tête. JMCMB

a écrit : Se suicider c'est aller au bout du bout d'un état dépressif... Comme le disent des intervenants, avoir le "moyen" de le faire à disposition (injection, arme...) doit jouer dans les statistiques.
Il serait donc intéressant de connaître les statistiques du nombre de dépressifs par métier. Comme
ça a été dit aussi, le lieu d'habitation, le climat, doivent jouer un rôle très important.
En tous cas, je suis très surpris d'apprendre que les vétérinaires sont dans le peloton de tête. JMCMB
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beh.santepubliquefrance.fr/beh/2018/32-33/2018_32-33_2.html

Attention c est un http mais secouchermoinsbete.fr veut pas qu on fasse de http que du HTTPS. Et faut copier coller le lien dans votre navigateur ça marchera pas sur mobile au moins.

Bref sur mobile c est chiant les liens http avec se coucher moins bête. Sur pc au pire suffit de le sélectionner et le copier.
D une manière générale santépublique.fr est une mine d or (et tellement d autres)

a écrit : En lisant la liste, je me suis faite la même réflexion : plutôt que de connaitre la liste et d'envisager une carrière loin de ces métiers " à risque " ( comme le suggère un autre commentateur ), il serait plus pertinent à mon sens d essayer de comprendre pourquoi les gens qui se suicident font ces métiers.

Car exactement comme Tybs le disait un policier qui se suicide car sa femme le largue , ne le fais pas parce qu'il est policier. Je pencherai plutot pour dire que ce qu'il est l'a poussé à devenir policier et c'est ce qu'il est qui le pousse au suicide également.
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J'ai trouvé ton commentaire très pertinent.

En lisant cette liste ( et d'autres publiées sur le Net), j'en déduis que les taux de suicides par profession, semblent répondre à deux ou trois schémas communs:
- celles où une sensibilité élevée de la personne, peut conduire à un excès de recherche de la perfection.
-celles ou la profession est avant tout une vocation, et souvent depuis la plus tendre enfance.
- celles où l'activité professionnelle est infravalorisée, tant dans la société en général, comme dans la rétribution financière.

a écrit : beh.santepubliquefrance.fr/beh/2018/32-33/2018_32-33_2.html

Attention c est un http mais secouchermoinsbete.fr veut pas qu on fasse de http que du HTTPS. Et faut copier coller le lien dans votre navigateur ça marchera pas sur mobile au moins.

Bref sur mobile c est chiant les liens http avec se
coucher moins bête. Sur pc au pire suffit de le sélectionner et le copier.
D une manière générale santépublique.fr est une mine d or (et tellement d autres)
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Très intéressant ton lien. Mais du coup on n'y comprend encore moins pourquoi les vétérinaires se suicident le plus.
En effet, on trouve les dépressifs chez les gens qui subissent des humiliations, des violences, qui ont peur de perdre leurs métiers, qui vivent des périodes de chômages, etc... bref des situations auxquelles on s'attend quand on parle dépression. Mais en rien celle de vétérinaire...
Ou alors il n'y a pas de lien entre l'état dépressif et le suicide ; mais c'est pourtant bien la relation de cause à effet ?

a écrit : Je pense que oui mais il faut y ajouter une autre raison : la quantité de travail énorme et de gros horaires.
On trouve le chiffre suivant : "14 % de décès dus au suicide chez les soignants, contre 6 % dans la population générale" soit 58% de plus (tous soignants confondus j'imagine). C'est p
lus que les policiers (36% de plus que la population moyenne) et les ouvriers agricoles (12% de plus que la population moyenne).

On trouve aussi d'autres chiffres pour les USA mais je ne sais pas ce que ça vaut :
Les dentistes (5,45 fois plus de suicides que la moyenne)
Les musiciens (3,6 fois plus)
Les acteurs (2,8 fois plus)
Les danseurs de ballet (2,67 fois plus)
Les écrivains (2,6 fois plus)
Les photographes (2,5 fois plus)
Les artistes, sculpteurs et peintres (2,12 fois plus)
Les ébénistes (2 fois plus)
Les docteurs (1,94 fois plus)
Les animateurs et les comédiens (1,90 fois plus)
Les mathématiciens et les scientifiques (1,85 fois)
Les ouvriers qualifiés et les machinistes (1,63 fois)
Les ouvriers non qualifiés (1,46 fois)
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Vu le nombre de métiers représentés, quelle est la population "générale" de référence du coup ?

a écrit : Et si on traitait le sujet dans l'autre sens ?
Je n'ai pas réussi à trouver des données aussi complètes et détaillées que les tiennes mais il doit y avoir environ la moitié de la population qui a des risques de suicides nettement inférieur ? Tu aurais des infos dans ce sens ?
On pourrait même en
faire une anecdote. "Le suicide chez les <Profession> est nettement moins élevé." Afficher tout
Je dirais, sans avoir lu aucunes études, que c’est dans le bâtiment.
Plus particulièrement dans les travaux du bâtiment ( ou même de l’industrie) de construction.
Ces travaux changent régulièrement d’environnement, de contacts, de lieu, de type de travaux, etc..
Et pourtant, se suicider sur son lieu de travail serait encore plus simple!
Je travail dans ce milieu depuis 18 ans et je n’ai souvenir que d’un cas (alcoolisme, femme partie, dépression etc..)
Après, ça n’as rien d’une info mais j’en suis persuadé.

a écrit : Très intéressant ton lien. Mais du coup on n'y comprend encore moins pourquoi les vétérinaires se suicident le plus.
En effet, on trouve les dépressifs chez les gens qui subissent des humiliations, des violences, qui ont peur de perdre leurs métiers, qui vivent des périodes de chômages, etc... bref des situa
tions auxquelles on s'attend quand on parle dépression. Mais en rien celle de vétérinaire...
Ou alors il n'y a pas de lien entre l'état dépressif et le suicide ; mais c'est pourtant bien la relation de cause à effet ?
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Il y a tjs un lien mais on le perçoit pas tjs. Perso je pense que l accès aux façons de le faire "correctement" aide ( j ai bossé en hôpital...des tentatives ratées par manque de moyen, ignorance, chance... J en ai vu plus que nécessaires car souvent y a des handicaps derrière. Cela dit "bizarrement" pour certains le fait d avoir de l attention, devoir se "battre" pour récupérer ça aide. Et non c est pas bizarre). Je prends pas ici en compte les appels à l aide c'est pas le thème.

Parfois y a juste pas de lien. Certains sont trop abîmés par l enfance et la vie (l un vient rarement sans l autre de ma petite expérience) et après le "caractère" fait le reste. (Bah oui avant je pensais qu on "née" et la vie, famille, etc nous forme... J ai eu un gosse et non suis revenu là dessus : on née avec un caractère. Ça se voit des les premières heures de vie. J ai mis bcp de temps à l appréhender perso car contre ma conviction profonde de l epoque)

Pour les vétos je sais tjs pas si c est lié à une hypersensibilité qui explique en fait leur engagement pour les animaux qui ont l image d "être" et de ne pas avoir de "défaut de personnalité" par essence (idem je le pensais mais nous sommes des animaux et c'est la même chose dans l autre sens: certains sont plus intelligents ou plus "doux" ou plus... -nomme une caractéristique fondamentale d une particularité- que d autres par naissance et par génétique dans une même espèce) et du coup le fait qu un évènement peut plus facilement les "détruire" intérieurement une fois qu'ils le réalise car les hypersensibles sont plus, par définition,sensible à la remise en cause de leurs valeurs (a quoi sert de rester dans un monde où nos propres valeurs ne sont pas celles "réelles" ?!)
Ou comme dit plus haut le fait d être vétérinaire alors qu ils voulaient être "autre chose".
La théorie aussi du conjoint qui va voir ailleurs/s en va plus par exemple est possible car svt les vétos sont impliqués dans leur travail ce qui peut poser un problème pour l autre en terme de priorités. pas de stats cela dit pour infirmer une des hypothèses(j ai cherché)

Y a tjs une cause a tout. Mais la trouver est parfois impossible. Ça peut être lié aussi aux études, à la vision qu on a de soit même vs celle des autres... Bref les causes potentielles y en a des tonnes. .

Certains sont résiliants d' autres moins. Bizarrement il me semble quand même que ce sont ceux qui se dédient le plus aux autres / animaux qui ont le plus fort taux de suicide (soignants, professeurs, policiers etc...) Ainsi que ceux qui sont dans des situations sociales "problématiques" (agriculteurs, chômeurs, divorce etc).

Comme disait raspa l aspect sociétal joue bcp (les civilisations ou l entraide, lien est important ont moi si le soucis ..les civilisations ou l individualisme prime ont un plus haut taux).

Nous sommes des animaux grégaires. Sépare un loup de sa meute et y a toutes les chances qu il survive pas s il en trouve pas une autre. Les professions qui nous séparent des autres ont un impact. Se rendre compte (faussement a mon avis)qu on a pas sa place parmi les autres aussi.

Mon avis (pour y avoir longuement réfléchi)c est le principal point: ne pas penser être a sa place(connerie) parmi les autres, là où on devrait être etc bref toute construction mentale de ce que devrait être notre environnement notre "univers". Et les éléments qui peuvent nous faire penser cela peuvent être nombreux (les autres, le conjoint, nous même, l environnement etc ..) ensuite les facteurs environnementaux viennent enfoncer le truc (soleil, accès aux moyens etc..).

La question est pour moi plus "pourquoi les véto" pensent qu ils ont rien a faire dans ce monde/c'est trop difficile de le supporter et quels sont les facteurs qu ils pensent être pas réellement "a leur place" car cette expression je l est souvent entendu (et sa variante "suis le problème/toxique/..)
Bref c était ma vision suis pas psy: peut être c est la culpabilité de demander parfois autant d argent pour des actes ou des médocs qui valent pas la moitié en pharmacie humaine ?