La gazelle qui ne boit pas

Proposé par
le
dans

Le généruk, une gazelle à long cou qui vit dans certains pays africains, peut passer toute sa vie sans boire une goutte d'eau. Cela ne signifie pas qu'elle n'en consomme pas : elle puise l'eau dans sa nourriture végétale, ce qui lui évite de devoir se mettre en danger en s'abreuvant aux points d'eau.


Commentaires préférés (3)

Un peu comme le père Bichet, légende du bourg, qui a passé toute sa vie sans boire une seule goutte d'eau.

Un xérocole est un animal qui vit dans le désert et qui a donc évolué pour s'adapter à des ressources minimales en eau.

La tortue du désert (Gopherus agassizzi) vivant dans le Sud-Ouest des États-Unis et partie du Mexique, ainsi que les tortues géantes des Îles Galapagos (Équateur), peuvent vivre une année sans boire.
La stratégie est quelque peu particulière...
Durant la saison des pluies et de végétation abondante, ces espèces de tortues, emmagasinent de l'eau dans leur vessie. Cette "outre" interne, peut représenter plus de 40% du poids total de l'animal ! Bref, non seulement ces tortues transportent la maison, mais la citerne d'eau également.
En période sèche, la membrane poreuse de la vessie, fournira l'eau manquante.

Le dromadaire, lui, a évolué pour tirer une partie de son eau... à partir de la graisse contenue dans sa bosse.
C'est ce qui est appelé "eau métabolique". fr.m.wikipedia.org/wiki/Eau_m%C3%A9tabolique
Si le dromadaire porte cette graisse sur son dos (et non pas, uniformément répartie sur tout le corps), c'est parce que la graisse animale est également un bon isolant thermique. Si tel était le cas, le dromadaire mourrait littéralement de chaleur.

Par contre, les oiseaux migrateurs -dont les oies et canards sauvages- eux, ont évolué pour emporter leur carburant et leur eau, avec eux, durant leurs voyages annuels... Sous forme de graisse.

D'autres espèces animales ont également évoluées, afin d'extraire par condensation, l'eau contenue dans l'air qu'ils expirent, durant la respiration. C'est par exemple le cas du rat-kangourou.

Quant au diable épineux d'Australie (Moloch horridus) lui, il a "inventé" le "papier absorbant", lui permettant de collecter l'eau issue de la rosée du matin. Celle-ci coule ensuite, par le biais de rainures de la peau, vers la bouche de l'animal.

a écrit : Un peu comme le père Bichet, légende du bourg, qui a passé toute sa vie sans boire une seule goutte d'eau. Ainsi, il ne se met pas en danger en devant aller dans la cuisine où il risque de croiser son prédateur, la mère Bichet ?


Tous les commentaires (11)

Un peu comme le père Bichet, légende du bourg, qui a passé toute sa vie sans boire une seule goutte d'eau.

Un xérocole est un animal qui vit dans le désert et qui a donc évolué pour s'adapter à des ressources minimales en eau.

La tortue du désert (Gopherus agassizzi) vivant dans le Sud-Ouest des États-Unis et partie du Mexique, ainsi que les tortues géantes des Îles Galapagos (Équateur), peuvent vivre une année sans boire.
La stratégie est quelque peu particulière...
Durant la saison des pluies et de végétation abondante, ces espèces de tortues, emmagasinent de l'eau dans leur vessie. Cette "outre" interne, peut représenter plus de 40% du poids total de l'animal ! Bref, non seulement ces tortues transportent la maison, mais la citerne d'eau également.
En période sèche, la membrane poreuse de la vessie, fournira l'eau manquante.

Le dromadaire, lui, a évolué pour tirer une partie de son eau... à partir de la graisse contenue dans sa bosse.
C'est ce qui est appelé "eau métabolique". fr.m.wikipedia.org/wiki/Eau_m%C3%A9tabolique
Si le dromadaire porte cette graisse sur son dos (et non pas, uniformément répartie sur tout le corps), c'est parce que la graisse animale est également un bon isolant thermique. Si tel était le cas, le dromadaire mourrait littéralement de chaleur.

Par contre, les oiseaux migrateurs -dont les oies et canards sauvages- eux, ont évolué pour emporter leur carburant et leur eau, avec eux, durant leurs voyages annuels... Sous forme de graisse.

D'autres espèces animales ont également évoluées, afin d'extraire par condensation, l'eau contenue dans l'air qu'ils expirent, durant la respiration. C'est par exemple le cas du rat-kangourou.

Quant au diable épineux d'Australie (Moloch horridus) lui, il a "inventé" le "papier absorbant", lui permettant de collecter l'eau issue de la rosée du matin. Celle-ci coule ensuite, par le biais de rainures de la peau, vers la bouche de l'animal.

Ahh.. mon grand père qui m’écoute de là-haut était comme un généruk, puisant ces besoins en eau dans le vin rouge..
Paix a son âme et a sa légendaire hydratation par substitution !

Je crois qu’on dit gérénuk et non généruk……

a écrit : Je crois qu’on dit gérénuk et non généruk…… C'est un test pour détecter les dyslexiques. Je dois être, moi aussi, un peu dyslexique.car j'ai lu l'anecdote et les sources sans remarquer la différence !

a écrit : Un peu comme le père Bichet, légende du bourg, qui a passé toute sa vie sans boire une seule goutte d'eau. Ainsi, il ne se met pas en danger en devant aller dans la cuisine où il risque de croiser son prédateur, la mère Bichet ?

Les Fremens vont s'en inspirer pour améliorer leurs distilles

Gérénuk et non pas généruk

a écrit : Ainsi, il ne se met pas en danger en devant aller dans la cuisine où il risque de croiser son prédateur, la mère Bichet ? Elle s'appelle la momone.

Je vous conseil de jeter un œil à la photo de l'animal dans la source Wikipedia, ça vaut le détour.

a écrit : C'est un test pour détecter les dyslexiques. Je dois être, moi aussi, un peu dyslexique.car j'ai lu l'anecdote et les sources sans remarquer la différence ! ça serait bien néanmoins que l'anecdote soit corrigée... :)