Le procès de Nuremberg a été une avancée technologique

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a écrit : IBM n 'avait il pas déjà participé au conflit, comme le soutien le journaliste américain Edwin Black, en fournissant à l’Allemagne nazie des machines mécanographiques Hollerith, ces machines à cartes perforées, ancêtres de l´ordinateur, qui permirent le recensement des juifs d´Allemagne en 1933 jusqu´aux camps de la mort ?? Afficher tout I.B.M

International Business Machine.

On pourrait, je pense, accuser toutes les grandes entreprises de l'époque d'avoir vendu des boulons où des clous au IIIReish, et ca avance à quoi?

Sinon pour l'anecdote, pour préciser, ce n'était pas automatique, il y avait des traducteurs humains et une ligne par langue que l'on pouvait choisir sur un commutateur mécanique personnel, et ca existe encore.

La traduction instantanée. C'est la communication, la compréhension, le rapprochement des peuples, la paix. C'est une problématique qui existe depuis toujours dans l'histoire, mais aussi dans notre inconscient collectif. On pense bien sûr du mythe de la tour de Babel, où la séparation des peuples déroule de la fin d'une langue unique. Une issue reprise par Barjavel dans la Nuit des Temps (SPOILER) où la fin de la concorde des peuples découle des actions criminels de celui là même qui travaillait sur la Traductrice Universelle.

Les premières utilisations de traducteurs instantanés à grande échelle l'ont été lors du procès de Nuremberg qui est entre autre l'union des nations pour juger, condamner la barbarie et clore cette page de l'Histoire, beau symbole. La traduction était encore humaine, les systèmes n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis.
En 1954, on a le premier traducteur informatique de IBM qui se révèle très mauvais. Il traduisait du mot à mot une soixantaine de phrase du Russe vers l'Anglais.
Dans les années 80-90 on tente une autre technologie. Le programme propose la traduction ayant la meilleur occurence à partir de corpus de mots disponible. L'information venant de corpus bilingue enregistré, plus on a de données pour nourrir l'algorithme, mieux il marche. Pour faciliter ça on utilise l'anglais comme interlangue, avec les limites que l'on connait.
Enfin en 2014 et jusqu'à aujourd'hui, on utilise une approche basée sur le deep learning, ce terme magique derrière lequel on met tout et n'importe quoi. La différence avec avant réside dans la prise en compte du contexte par le programme. Ainsi si suite à une dispute entre deux personnes, l'un conclu avec "espèce de crétin des alpes". L'algorithme saura qu'il ne faudra pas associer "crétin des alpes" avec "morron of the Alps" mais avec une expression imagée de la langue de Shakespeare.

La limite de cette dernière méthode repose sur une différence fondamentale avec l'être humain : l'ordinateur ne comprend pas le texte et le contexte dans son ensemble et ne peut donc pas en offrir une traduction réellement satisfaisante.
On est encore bien loin de la Traductrice Universelle de Barjavel, de ses hésitations, de ses aveux d'indécisions, d'échec et de ses périphrases qui la rende au final plus humaine.

Si vous allez au Parlement européen, vous pouvez voir les salles de traduction en temps réel par les juristes-linguistes ou traducteurs. Chaque citoyen européen doit pouvoir comprendre ce qui se dit dans sa langue nationale. Avec 24 langues officielles, ça fait beaucoup

Autant vous dire que certaines combinaisons de langue sont particulièrement recherchées. Le plus simple est de travailler avec des langues pivots. Les traducteurs écoutent surtout les traducteurs en langue anglaise/allemande/française puis traduisent dans la langue nationale, c’est plus simple que de trouver un slovène qui parle couramment le lituanien ;)


Tous les commentaires (17)

IBM n 'avait il pas déjà participé au conflit, comme le soutien le journaliste américain Edwin Black, en fournissant à l’Allemagne nazie des machines mécanographiques Hollerith, ces machines à cartes perforées, ancêtres de l´ordinateur, qui permirent le recensement des juifs d´Allemagne en 1933 jusqu´aux camps de la mort ??

a écrit : IBM n 'avait il pas déjà participé au conflit, comme le soutien le journaliste américain Edwin Black, en fournissant à l’Allemagne nazie des machines mécanographiques Hollerith, ces machines à cartes perforées, ancêtres de l´ordinateur, qui permirent le recensement des juifs d´Allemagne en 1933 jusqu´aux camps de la mort ?? Afficher tout I.B.M

International Business Machine.

On pourrait, je pense, accuser toutes les grandes entreprises de l'époque d'avoir vendu des boulons où des clous au IIIReish, et ca avance à quoi?

Sinon pour l'anecdote, pour préciser, ce n'était pas automatique, il y avait des traducteurs humains et une ligne par langue que l'on pouvait choisir sur un commutateur mécanique personnel, et ca existe encore.

a écrit : IBM n 'avait il pas déjà participé au conflit, comme le soutien le journaliste américain Edwin Black, en fournissant à l’Allemagne nazie des machines mécanographiques Hollerith, ces machines à cartes perforées, ancêtres de l´ordinateur, qui permirent le recensement des juifs d´Allemagne en 1933 jusqu´aux camps de la mort ?? Afficher tout Ta question est si précise qu'on peut facilement imaginer que tu as ton idée sur la question ^^

La traduction instantanée. C'est la communication, la compréhension, le rapprochement des peuples, la paix. C'est une problématique qui existe depuis toujours dans l'histoire, mais aussi dans notre inconscient collectif. On pense bien sûr du mythe de la tour de Babel, où la séparation des peuples déroule de la fin d'une langue unique. Une issue reprise par Barjavel dans la Nuit des Temps (SPOILER) où la fin de la concorde des peuples découle des actions criminels de celui là même qui travaillait sur la Traductrice Universelle.

Les premières utilisations de traducteurs instantanés à grande échelle l'ont été lors du procès de Nuremberg qui est entre autre l'union des nations pour juger, condamner la barbarie et clore cette page de l'Histoire, beau symbole. La traduction était encore humaine, les systèmes n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis.
En 1954, on a le premier traducteur informatique de IBM qui se révèle très mauvais. Il traduisait du mot à mot une soixantaine de phrase du Russe vers l'Anglais.
Dans les années 80-90 on tente une autre technologie. Le programme propose la traduction ayant la meilleur occurence à partir de corpus de mots disponible. L'information venant de corpus bilingue enregistré, plus on a de données pour nourrir l'algorithme, mieux il marche. Pour faciliter ça on utilise l'anglais comme interlangue, avec les limites que l'on connait.
Enfin en 2014 et jusqu'à aujourd'hui, on utilise une approche basée sur le deep learning, ce terme magique derrière lequel on met tout et n'importe quoi. La différence avec avant réside dans la prise en compte du contexte par le programme. Ainsi si suite à une dispute entre deux personnes, l'un conclu avec "espèce de crétin des alpes". L'algorithme saura qu'il ne faudra pas associer "crétin des alpes" avec "morron of the Alps" mais avec une expression imagée de la langue de Shakespeare.

La limite de cette dernière méthode repose sur une différence fondamentale avec l'être humain : l'ordinateur ne comprend pas le texte et le contexte dans son ensemble et ne peut donc pas en offrir une traduction réellement satisfaisante.
On est encore bien loin de la Traductrice Universelle de Barjavel, de ses hésitations, de ses aveux d'indécisions, d'échec et de ses périphrases qui la rende au final plus humaine.

a écrit : La traduction instantanée. C'est la communication, la compréhension, le rapprochement des peuples, la paix. C'est une problématique qui existe depuis toujours dans l'histoire, mais aussi dans notre inconscient collectif. On pense bien sûr du mythe de la tour de Babel, où la séparation des peuples déroule de la fin d'une langue unique. Une issue reprise par Barjavel dans la Nuit des Temps (SPOILER) où la fin de la concorde des peuples découle des actions criminels de celui là même qui travaillait sur la Traductrice Universelle.

Les premières utilisations de traducteurs instantanés à grande échelle l'ont été lors du procès de Nuremberg qui est entre autre l'union des nations pour juger, condamner la barbarie et clore cette page de l'Histoire, beau symbole. La traduction était encore humaine, les systèmes n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis.
En 1954, on a le premier traducteur informatique de IBM qui se révèle très mauvais. Il traduisait du mot à mot une soixantaine de phrase du Russe vers l'Anglais.
Dans les années 80-90 on tente une autre technologie. Le programme propose la traduction ayant la meilleur occurence à partir de corpus de mots disponible. L'information venant de corpus bilingue enregistré, plus on a de données pour nourrir l'algorithme, mieux il marche. Pour faciliter ça on utilise l'anglais comme interlangue, avec les limites que l'on connait.
Enfin en 2014 et jusqu'à aujourd'hui, on utilise une approche basée sur le deep learning, ce terme magique derrière lequel on met tout et n'importe quoi. La différence avec avant réside dans la prise en compte du contexte par le programme. Ainsi si suite à une dispute entre deux personnes, l'un conclu avec "espèce de crétin des alpes". L'algorithme saura qu'il ne faudra pas associer "crétin des alpes" avec "morron of the Alps" mais avec une expression imagée de la langue de Shakespeare.

La limite de cette dernière méthode repose sur une différence fondamentale avec l'être humain : l'ordinateur ne comprend pas le texte et le contexte dans son ensemble et ne peut donc pas en offrir une traduction réellement satisfaisante.
On est encore bien loin de la Traductrice Universelle de Barjavel, de ses hésitations, de ses aveux d'indécisions, d'échec et de ses périphrases qui la rende au final plus humaine.
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Et encore plus loin du "traducteur télépathique" des vinéens... (ref à trouver. "JE TE JURE, ca parlait français dans le casque!!!")

J'aime beaucoup ton analyse, trouduku! (j'appelle tous mes chats comme ça et ils le sentent vraiment comme une marque très amicale, mais ils ne parlent pas français, je dois le préciser^^)

Il me semble que dans un pays, ouvrir sa main face à un étranger, peut être perçu, d'un coté comme un signe d'amitié, et de l'autre, comme un signe d'intention agressive...

Alors un traducteur universel... dans Star trek, pitètre, mais on en est encore loin.

Si vous allez au Parlement européen, vous pouvez voir les salles de traduction en temps réel par les juristes-linguistes ou traducteurs. Chaque citoyen européen doit pouvoir comprendre ce qui se dit dans sa langue nationale. Avec 24 langues officielles, ça fait beaucoup

Autant vous dire que certaines combinaisons de langue sont particulièrement recherchées. Le plus simple est de travailler avec des langues pivots. Les traducteurs écoutent surtout les traducteurs en langue anglaise/allemande/française puis traduisent dans la langue nationale, c’est plus simple que de trouver un slovène qui parle couramment le lituanien ;)

a écrit : Si vous allez au Parlement européen, vous pouvez voir les salles de traduction en temps réel par les juristes-linguistes ou traducteurs. Chaque citoyen européen doit pouvoir comprendre ce qui se dit dans sa langue nationale. Avec 24 langues officielles, ça fait beaucoup

Autant vous dire que certaines combi
naisons de langue sont particulièrement recherchées. Le plus simple est de travailler avec des langues pivots. Les traducteurs écoutent surtout les traducteurs en langue anglaise/allemande/française puis traduisent dans la langue nationale, c’est plus simple que de trouver un slovène qui parle couramment le lituanien ;) Afficher tout
Ca explique probablement pourquoi on a tant de mal à construire une union européenne. C'est pas de la mauvaise volonté, quoi!

Ce syndrome de la Tour de Babel pourrait être vite résolue (en quelques dizaines d'années) si tous les nazis de la langue française ne râlaient pas à l'introduction du moindre mot d'anglais dans notre vocabulaire ^^ (pas taper !).

Pour la partie informatique, je trouve que les logiciels se sont franchement améliorés que ce soit Google Trad, Deeple, linguee, on est sur des traductions de très bonne qualité où le sens du texte est conservé et les erreurs sont marginales. Bien entendu, nous aurons toujours besoin de traducteurs humains pour retranscrire l'intraduisible: certaines émotions d'un texte ou une certaine poésie ou certaines nuances juridiques. Pour des textes techniques, on approche du sans faute.

a écrit : Et encore plus loin du "traducteur télépathique" des vinéens... (ref à trouver. "JE TE JURE, ca parlait français dans le casque!!!")

J'aime beaucoup ton analyse, trouduku! (j'appelle tous mes chats comme ça et ils le sentent vraiment comme une marque très amicale, mais ils ne
parlent pas français, je dois le préciser^^)

Il me semble que dans un pays, ouvrir sa main face à un étranger, peut être perçu, d'un coté comme un signe d'amitié, et de l'autre, comme un signe d'intention agressive...

Alors un traducteur universel... dans Star trek, pitètre, mais on en est encore loin.
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Nico, fan de Yoko aussi ??? Ou alors, les habitants de Vignes, dans l'Yonne, ont pris une avance certaine en technologies de la traduction ??? ;)

a écrit : La traduction instantanée. C'est la communication, la compréhension, le rapprochement des peuples, la paix. C'est une problématique qui existe depuis toujours dans l'histoire, mais aussi dans notre inconscient collectif. On pense bien sûr du mythe de la tour de Babel, où la séparation des peuples déroule de la fin d'une langue unique. Une issue reprise par Barjavel dans la Nuit des Temps (SPOILER) où la fin de la concorde des peuples découle des actions criminels de celui là même qui travaillait sur la Traductrice Universelle.

Les premières utilisations de traducteurs instantanés à grande échelle l'ont été lors du procès de Nuremberg qui est entre autre l'union des nations pour juger, condamner la barbarie et clore cette page de l'Histoire, beau symbole. La traduction était encore humaine, les systèmes n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis.
En 1954, on a le premier traducteur informatique de IBM qui se révèle très mauvais. Il traduisait du mot à mot une soixantaine de phrase du Russe vers l'Anglais.
Dans les années 80-90 on tente une autre technologie. Le programme propose la traduction ayant la meilleur occurence à partir de corpus de mots disponible. L'information venant de corpus bilingue enregistré, plus on a de données pour nourrir l'algorithme, mieux il marche. Pour faciliter ça on utilise l'anglais comme interlangue, avec les limites que l'on connait.
Enfin en 2014 et jusqu'à aujourd'hui, on utilise une approche basée sur le deep learning, ce terme magique derrière lequel on met tout et n'importe quoi. La différence avec avant réside dans la prise en compte du contexte par le programme. Ainsi si suite à une dispute entre deux personnes, l'un conclu avec "espèce de crétin des alpes". L'algorithme saura qu'il ne faudra pas associer "crétin des alpes" avec "morron of the Alps" mais avec une expression imagée de la langue de Shakespeare.

La limite de cette dernière méthode repose sur une différence fondamentale avec l'être humain : l'ordinateur ne comprend pas le texte et le contexte dans son ensemble et ne peut donc pas en offrir une traduction réellement satisfaisante.
On est encore bien loin de la Traductrice Universelle de Barjavel, de ses hésitations, de ses aveux d'indécisions, d'échec et de ses périphrases qui la rende au final plus humaine.
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Merci beaucoup pour ce com !!

a écrit : Nico, fan de Yoko aussi ??? Ou alors, les habitants de Vignes, dans l'Yonne, ont pris une avance certaine en technologies de la traduction ??? ;) Les vignéens? Connaissais pas ce peuple. Ils sont rouges c'est ça? ^^

a écrit : Et encore plus loin du "traducteur télépathique" des vinéens... (ref à trouver. "JE TE JURE, ca parlait français dans le casque!!!")

J'aime beaucoup ton analyse, trouduku! (j'appelle tous mes chats comme ça et ils le sentent vraiment comme une marque très amicale, mais ils ne
parlent pas français, je dois le préciser^^)

Il me semble que dans un pays, ouvrir sa main face à un étranger, peut être perçu, d'un coté comme un signe d'amitié, et de l'autre, comme un signe d'intention agressive...

Alors un traducteur universel... dans Star trek, pitètre, mais on en est encore loin.
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+1 pour la ref
Bon personne n'en parle mais le traducteur Google en mode conversation n'est peut être pas parfait mais c'est déjà terrible. Par exemple (pour rester dans la référence) ça m'a permis de discuter avec une japonaise de plus de 90 ans perdue au fin fond de la campagne d'Hokkaido...
Même s'il y a des erreurs on se comprend tellement bien que certains montent des arnaques par mail dans des pays dont ils ne parlent pas la langue (et ça fonctionne...)

Pour les contemporains de Nuremberg, nous sommes déjà quasiment les Vienéens. L'ensemble de la population qui se promène avec un ordinateur de poche qui contient des outils professionnels surpuissants et gratuits et qui ont accès à la quasi totalité des connaissances (et des bêtises) de l'espèce a partir de presque n'importe quelle position du globe... On attend plus que l'essort du tourisme spatial et c'est bon nous y sommes.

a écrit : La traduction instantanée. C'est la communication, la compréhension, le rapprochement des peuples, la paix. C'est une problématique qui existe depuis toujours dans l'histoire, mais aussi dans notre inconscient collectif. On pense bien sûr du mythe de la tour de Babel, où la séparation des peuples déroule de la fin d'une langue unique. Une issue reprise par Barjavel dans la Nuit des Temps (SPOILER) où la fin de la concorde des peuples découle des actions criminels de celui là même qui travaillait sur la Traductrice Universelle.

Les premières utilisations de traducteurs instantanés à grande échelle l'ont été lors du procès de Nuremberg qui est entre autre l'union des nations pour juger, condamner la barbarie et clore cette page de l'Histoire, beau symbole. La traduction était encore humaine, les systèmes n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis.
En 1954, on a le premier traducteur informatique de IBM qui se révèle très mauvais. Il traduisait du mot à mot une soixantaine de phrase du Russe vers l'Anglais.
Dans les années 80-90 on tente une autre technologie. Le programme propose la traduction ayant la meilleur occurence à partir de corpus de mots disponible. L'information venant de corpus bilingue enregistré, plus on a de données pour nourrir l'algorithme, mieux il marche. Pour faciliter ça on utilise l'anglais comme interlangue, avec les limites que l'on connait.
Enfin en 2014 et jusqu'à aujourd'hui, on utilise une approche basée sur le deep learning, ce terme magique derrière lequel on met tout et n'importe quoi. La différence avec avant réside dans la prise en compte du contexte par le programme. Ainsi si suite à une dispute entre deux personnes, l'un conclu avec "espèce de crétin des alpes". L'algorithme saura qu'il ne faudra pas associer "crétin des alpes" avec "morron of the Alps" mais avec une expression imagée de la langue de Shakespeare.

La limite de cette dernière méthode repose sur une différence fondamentale avec l'être humain : l'ordinateur ne comprend pas le texte et le contexte dans son ensemble et ne peut donc pas en offrir une traduction réellement satisfaisante.
On est encore bien loin de la Traductrice Universelle de Barjavel, de ses hésitations, de ses aveux d'indécisions, d'échec et de ses périphrases qui la rende au final plus humaine.
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Google traduction me donne "Alpine cretin" :) A voir si Deepl donne mieux ?

a écrit : Google traduction me donne "Alpine cretin" :) A voir si Deepl donne mieux ? Deepl donne pareil. Et ces traducteurs se trompent également avec les expressions ("He's not the sharpest tool in the shed" par exemple).

Mon traducteur pro donne "dumb schmuck" mais lui se base sur des recoupements de textes existants pour faire les traductions.
Pas sur que "crétin des alpes" ait une bonne traduction, il faudrait aussi voir le contexte de la phrase (niveau de vulgarité, personnalité des personnages prononçant la phrase, quel aspect de bêtise veut on mettre en valeur, etc.).

Et pour ceux qui se demande pourquoi dit-on "crétins des Alpes", c'est parce que les habitants des Alpes étaient sujet à des carences en iodes causant du "crétinisme" (malformation physiques, retards mentaux, etc).

a écrit : La traduction instantanée. C'est la communication, la compréhension, le rapprochement des peuples, la paix. C'est une problématique qui existe depuis toujours dans l'histoire, mais aussi dans notre inconscient collectif. On pense bien sûr du mythe de la tour de Babel, où la séparation des peuples déroule de la fin d'une langue unique. Une issue reprise par Barjavel dans la Nuit des Temps (SPOILER) où la fin de la concorde des peuples découle des actions criminels de celui là même qui travaillait sur la Traductrice Universelle.

Les premières utilisations de traducteurs instantanés à grande échelle l'ont été lors du procès de Nuremberg qui est entre autre l'union des nations pour juger, condamner la barbarie et clore cette page de l'Histoire, beau symbole. La traduction était encore humaine, les systèmes n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis.
En 1954, on a le premier traducteur informatique de IBM qui se révèle très mauvais. Il traduisait du mot à mot une soixantaine de phrase du Russe vers l'Anglais.
Dans les années 80-90 on tente une autre technologie. Le programme propose la traduction ayant la meilleur occurence à partir de corpus de mots disponible. L'information venant de corpus bilingue enregistré, plus on a de données pour nourrir l'algorithme, mieux il marche. Pour faciliter ça on utilise l'anglais comme interlangue, avec les limites que l'on connait.
Enfin en 2014 et jusqu'à aujourd'hui, on utilise une approche basée sur le deep learning, ce terme magique derrière lequel on met tout et n'importe quoi. La différence avec avant réside dans la prise en compte du contexte par le programme. Ainsi si suite à une dispute entre deux personnes, l'un conclu avec "espèce de crétin des alpes". L'algorithme saura qu'il ne faudra pas associer "crétin des alpes" avec "morron of the Alps" mais avec une expression imagée de la langue de Shakespeare.

La limite de cette dernière méthode repose sur une différence fondamentale avec l'être humain : l'ordinateur ne comprend pas le texte et le contexte dans son ensemble et ne peut donc pas en offrir une traduction réellement satisfaisante.
On est encore bien loin de la Traductrice Universelle de Barjavel, de ses hésitations, de ses aveux d'indécisions, d'échec et de ses périphrases qui la rende au final plus humaine.
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Théorie capillotractrée puisqu'il existe de nombreux pays qui ont la même langue officielle que leurs voisins, ce qui ne les empêchent pas de se foutre sur la gueule, cependant que dans d'autres, comme la Suisse, on peut pratiquer plusieurs langues d'une région à l'autre sans que cela déclenche des émeutes...

a écrit : Théorie capillotractrée puisqu'il existe de nombreux pays qui ont la même langue officielle que leurs voisins, ce qui ne les empêchent pas de se foutre sur la gueule, cependant que dans d'autres, comme la Suisse, on peut pratiquer plusieurs langues d'une région à l'autre sans que cela déclenche des émeutes... Tu met le doigt sur quelquechose d'intéressant, il est tout à fait vrai que ce n'est pas parce qu'on parle la même langue qu'on est forcément d'accord sur tout, ca serait trop simple.

-What he said?
-Qu'es ce qu'il dit?
-What he said?
-QU'ES CE QU'IL DIT???
(accent goth)- She crroas, qu'il dhemandeu ce que fous dirh-eu.
(On est mal barrés...;) )

a écrit : Ce syndrome de la Tour de Babel pourrait être vite résolue (en quelques dizaines d'années) si tous les nazis de la langue française ne râlaient pas à l'introduction du moindre mot d'anglais dans notre vocabulaire ^^ (pas taper !).

Pour la partie informatique, je trouve que les logiciels se s
ont franchement améliorés que ce soit Google Trad, Deeple, linguee, on est sur des traductions de très bonne qualité où le sens du texte est conservé et les erreurs sont marginales. Bien entendu, nous aurons toujours besoin de traducteurs humains pour retranscrire l'intraduisible: certaines émotions d'un texte ou une certaine poésie ou certaines nuances juridiques. Pour des textes techniques, on approche du sans faute. Afficher tout
"nazis de la langue française" ah oui carrément le point Godwin..