Une tour de 325 mètres au milieu de la forêt amazonienne

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La tour Eiffel fait désormais 330m, depuis le 15 mars de cette année

https://www.toureiffel.paris/fr/le-monument/chiffres-cle

a écrit : Celle de Varsovie :
fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_transmission_de_Radio_Varsovie
Mais cette tour n'existe plus depuis 1991.

Ou celle du Dakota du Nord :
fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A2t_de_KVLY-TV
Il y a les antennes du système de navigation LORAN-C qui sont des tours haubannées très fines et très hautes, comme celle de l'anecdote : elles mesurent de 200 à 400 m de haut. Dans le temps il y en avait en Méditerranée et ça servait non seulement pour la navigation dans toute la Méditerranée avec le récepteur qui permettait à l'utilisateur de calculer sa position, mais aussi de repère visuel quand on approchait de l'Estartit ou de Lampédusa. Elles ont été démontées quand le système GPS a progressivement supplanté le LORAN après de longues années de bons et loyaux services, depuis la deuxième guerre mondiale. Mais les USA maintiennent en service leur système LORAN, et les tours qui vont avec, pour disposer d'un système de secours en cas de défaillance du système GPS. Le système LORAN permet au récepteur de calculer sa position en calculant la différence de marche entre les signaux reçus de 3 émetteurs synchronisés, c'est pourquoi les tours sont aussi hautes : car le récepteur doit être en ligne directe de 3 émetteurs en même temps. Et donc pour couvrir une vaste zone, compte tenu de la rotondité de la Terre, il faut que les émetteurs soient situés très hauts.

a écrit : Oui tu as raison, les deux cercles, c'est simplement de la radiolocalisation. Je suis perturbé par le vocabulaire de la gendarmerie qui parle de triangulation quand ils cherchent à géolocaliser un téléphone à l'aide des bornes activées par ce dernier alors qu'il s'agit en fait de radiolocalisation. Ouais faites gaffe les gars un peu ! Parce qu'on a tous suivi votre échange et on était tous un peu perturbé par vos approximations un peu légère et un petit manque de sérieux. Bon, on va dire que ça ira pour cette fois mais toute la communauté vous a à l’œil ^^


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La tour Eiffel fait désormais 330m, depuis le 15 mars de cette année

https://www.toureiffel.paris/fr/le-monument/chiffres-cle

C'est une tour a haubans, rien d'exceptionnel, la plus haute était un émetteur de télévision de plus de 600 mètres de haut mais quand je fais une recherche sur Google cet abruti me sort que des ponts à haubans

Si quelqu'un trouve...

a écrit : C'est une tour a haubans, rien d'exceptionnel, la plus haute était un émetteur de télévision de plus de 600 mètres de haut mais quand je fais une recherche sur Google cet abruti me sort que des ponts à haubans

Si quelqu'un trouve...
Celle de Varsovie :
fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_transmission_de_Radio_Varsovie
Mais cette tour n'existe plus depuis 1991.

Ou celle du Dakota du Nord :
fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A2t_de_KVLY-TV

Ça n'est pas tant la hauteur de cette tour qui la rend spéciale, comme semble le suggérer l'anecdote, mais son emplacement et son rôle. La troisième source précise que c'est la première tour climatologique dans l'hémisphère sud. Il serait intéressant de savoir si c'est la première d'une série.

a écrit : Celle de Varsovie :
fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_transmission_de_Radio_Varsovie
Mais cette tour n'existe plus depuis 1991.

Ou celle du Dakota du Nord :
fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A2t_de_KVLY-TV
Il y a les antennes du système de navigation LORAN-C qui sont des tours haubannées très fines et très hautes, comme celle de l'anecdote : elles mesurent de 200 à 400 m de haut. Dans le temps il y en avait en Méditerranée et ça servait non seulement pour la navigation dans toute la Méditerranée avec le récepteur qui permettait à l'utilisateur de calculer sa position, mais aussi de repère visuel quand on approchait de l'Estartit ou de Lampédusa. Elles ont été démontées quand le système GPS a progressivement supplanté le LORAN après de longues années de bons et loyaux services, depuis la deuxième guerre mondiale. Mais les USA maintiennent en service leur système LORAN, et les tours qui vont avec, pour disposer d'un système de secours en cas de défaillance du système GPS. Le système LORAN permet au récepteur de calculer sa position en calculant la différence de marche entre les signaux reçus de 3 émetteurs synchronisés, c'est pourquoi les tours sont aussi hautes : car le récepteur doit être en ligne directe de 3 émetteurs en même temps. Et donc pour couvrir une vaste zone, compte tenu de la rotondité de la Terre, il faut que les émetteurs soient situés très hauts.

a écrit : Il y a les antennes du système de navigation LORAN-C qui sont des tours haubannées très fines et très hautes, comme celle de l'anecdote : elles mesurent de 200 à 400 m de haut. Dans le temps il y en avait en Méditerranée et ça servait non seulement pour la navigation dans toute la Méditerranée avec le récepteur qui permettait à l'utilisateur de calculer sa position, mais aussi de repère visuel quand on approchait de l'Estartit ou de Lampédusa. Elles ont été démontées quand le système GPS a progressivement supplanté le LORAN après de longues années de bons et loyaux services, depuis la deuxième guerre mondiale. Mais les USA maintiennent en service leur système LORAN, et les tours qui vont avec, pour disposer d'un système de secours en cas de défaillance du système GPS. Le système LORAN permet au récepteur de calculer sa position en calculant la différence de marche entre les signaux reçus de 3 émetteurs synchronisés, c'est pourquoi les tours sont aussi hautes : car le récepteur doit être en ligne directe de 3 émetteurs en même temps. Et donc pour couvrir une vaste zone, compte tenu de la rotondité de la Terre, il faut que les émetteurs soient situés très hauts. Afficher tout Ce système qui s'est supplanté au système britannique GEE utilisé durant la seconde guerre mondiale n'utilise pas du tout la triangulation comme on pourrait le croire (et qui ne nécessiterait que 2 stations pour fonctionner), ni la trilatération utilisé par le système GPS mais calcule le temps de retard des hyperboles reçus sur le bateau (et qui nécessite une station maitre et au minimum deux stations esclaves).

a écrit : Ce système qui s'est supplanté au système britannique GEE utilisé durant la seconde guerre mondiale n'utilise pas du tout la triangulation comme on pourrait le croire (et qui ne nécessiterait que 2 stations pour fonctionner), ni la trilatération utilisé par le système GPS mais calcule le temps de retard des hyperboles reçus sur le bateau (et qui nécessite une station maitre et au minimum deux stations esclaves). Afficher tout Il y a quelques petites imprécisions :
- je parlais de différence de marche c'est la même chose et c'est même mieux car les hyperboles ne sont pas reçues sur le bateau (ni l'avion d'ailleurs car ce système était très utilisé aussi par les avions). Les ondes émises par les antennes sont concentriques comme toutes les ondes, elles ne sont pas en forme d'hyperbole. On obtient des hyperboles en traçant sur une carte les lignes qui relient les points qui ont la même différence de marche (c'est à dire le retard entre la réception du signal d'un émetteur et la réception du signal de l'autre émetteur). Et donc quand on dispose de deux émetteurs et qu'on a mesuré la différence de marche, on sait qu'on se situe sur une ligne (en forme d'hyperbole). C'est pourquoi il faut un 3e émetteur et mesurer une autre différence de marche avec un émetteur qui n'est pas aligné avec les deux premiers pour avoir une autre ligne en forme d'hyperbole et savoir qu'on se situe exactement à l'intersection des deux lignes. Les premiers récepteurs LORAN donnaient la différence de marche entre les émetteurs et il fallait disposer d'une carte sur laquelle étaient tracées les hyperboles indiquant toutes les différences de marche entre les émetteurs pour y reporter les valeurs indiquées par le récepteur et y trouver sa position. Ensuite les récepteurs LORAN intégraient la configuration des émétteurs dans leur système et convertissaient les mesures pour afficher un résultat directement en lattitude et longitude qui pouvaient être reportées sur n'importe quelle carte.
- la triangulation ce n'est pas mieux : si on mesure l'angle avec deux émetteurs, ça donne une ligne et donc deux émetteurs ce n'est pas suffisant pour savoir où l'on est, contrairement à ce que tu dis. On peut s'en sortir grâce à l'estime (si on trace sa route sur une carte et donc on sait déjà à peu près où on est) ou en faisant deux mesures à un certain intervalle et en sachant la distance et le cap du chemin parcouru entre ces deux mesures, ou en évaluant la distance, etc. C'est ce qu'on faisait avec la radio-gonio, en faisant tourner une antenne directionnelle tenue à la main pour déterminer la direction des émetteurs identifiés par un code morse interrompant le signal de temps en temps. Et donc c'était mieux si on pouvait capter 3 émetteurs sinon il falllait utiliser une des méthodes que j'ai décrites ci-dessus pour avoir un point.

Est-ce que quelqu'un s'est posé la question de l'influence de l’Amazon Tall Tower Observatory sur le climat?

a écrit : Il y a quelques petites imprécisions :
- je parlais de différence de marche c'est la même chose et c'est même mieux car les hyperboles ne sont pas reçues sur le bateau (ni l'avion d'ailleurs car ce système était très utilisé aussi par les avions). Les ondes émises par les antennes sont concent
riques comme toutes les ondes, elles ne sont pas en forme d'hyperbole. On obtient des hyperboles en traçant sur une carte les lignes qui relient les points qui ont la même différence de marche (c'est à dire le retard entre la réception du signal d'un émetteur et la réception du signal de l'autre émetteur). Et donc quand on dispose de deux émetteurs et qu'on a mesuré la différence de marche, on sait qu'on se situe sur une ligne (en forme d'hyperbole). C'est pourquoi il faut un 3e émetteur et mesurer une autre différence de marche avec un émetteur qui n'est pas aligné avec les deux premiers pour avoir une autre ligne en forme d'hyperbole et savoir qu'on se situe exactement à l'intersection des deux lignes. Les premiers récepteurs LORAN donnaient la différence de marche entre les émetteurs et il fallait disposer d'une carte sur laquelle étaient tracées les hyperboles indiquant toutes les différences de marche entre les émetteurs pour y reporter les valeurs indiquées par le récepteur et y trouver sa position. Ensuite les récepteurs LORAN intégraient la configuration des émétteurs dans leur système et convertissaient les mesures pour afficher un résultat directement en lattitude et longitude qui pouvaient être reportées sur n'importe quelle carte.
- la triangulation ce n'est pas mieux : si on mesure l'angle avec deux émetteurs, ça donne une ligne et donc deux émetteurs ce n'est pas suffisant pour savoir où l'on est, contrairement à ce que tu dis. On peut s'en sortir grâce à l'estime (si on trace sa route sur une carte et donc on sait déjà à peu près où on est) ou en faisant deux mesures à un certain intervalle et en sachant la distance et le cap du chemin parcouru entre ces deux mesures, ou en évaluant la distance, etc. C'est ce qu'on faisait avec la radio-gonio, en faisant tourner une antenne directionnelle tenue à la main pour déterminer la direction des émetteurs identifiés par un code morse interrompant le signal de temps en temps. Et donc c'était mieux si on pouvait capter 3 émetteurs sinon il falllait utiliser une des méthodes que j'ai décrites ci-dessus pour avoir un point.
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La triangulation (par émission/réception d'un signal) ne donne pas une droite mais deux points d'intersection entre deux cercles (dont les centres sont les stations émettrices). Il faut un troisième émetteur si jamais on ne sait pas quel est le bon point parmi les deux mais généralement les émetteurs sont placés sur terre et donc le bon point est celui qui se situe sur l'océan. Si ce n'est pas le cas, c'est que l'on n'est pas sur l'eau.

Evidemment, cela fonctionne pour une position fixe. Si on possède une certaine vitesse, il faut la prendre en compte dans les calculs. Mais je conseille de connaître sa position en mer avant d'essayer d'aller où que ce soit ^^.

Si on parle de triangulation pure avec mesure d'angle et point de repère (ou amers), alors deux points suffisent mais c'est vraiment pas précis.

a écrit : La triangulation (par émission/réception d'un signal) ne donne pas une droite mais deux points d'intersection entre deux cercles (dont les centres sont les stations émettrices). Il faut un troisième émetteur si jamais on ne sait pas quel est le bon point parmi les deux mais généralement les émetteurs sont placés sur terre et donc le bon point est celui qui se situe sur l'océan. Si ce n'est pas le cas, c'est que l'on n'est pas sur l'eau.

Evidemment, cela fonctionne pour une position fixe. Si on possède une certaine vitesse, il faut la prendre en compte dans les calculs. Mais je conseille de connaître sa position en mer avant d'essayer d'aller où que ce soit ^^.

Si on parle de triangulation pure avec mesure d'angle et point de repère (ou amers), alors deux points suffisent mais c'est vraiment pas précis.
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Je crois que tu confonds : si on obtient des cercles c'est qu'on mesure une distance. Et c'est justement l'intersection de cercles en fonction de la distance qui donne des hyperboles comme dans le système LORAN.

La triangulation consiste à mesurer des angles (et pas des distances) et ce qu'on obtient ce sont donc des droites (et pas des cercles). Avec la radio-gonio la 3e information ce n'est pas un émetteur, c'est le nord magnétique, et on mesure donc l'angle entre chacun des deux émetteurs et le nord magnétique à l'aide de la bousole solidaire de l'antenne de la radio-gonio.

Je m'étais trompé dans mon explication précédente, en comptant un émetteur de trop : effectivement 2 émetteurs (plus la boussole qui indique le nord magnétique) suffisent à faire le point avec la radio-gonio. On utilisait l'estime ou deux relevés séparés par un intervalle de temps pendant lequel la route était connue si on ne disposait que d'un seul émetteur (plus une boussole pour connaitre le nord magnétique)

a écrit : Je crois que tu confonds : si on obtient des cercles c'est qu'on mesure une distance. Et c'est justement l'intersection de cercles en fonction de la distance qui donne des hyperboles comme dans le système LORAN.

La triangulation consiste à mesurer des angles (et pas des distances) et c
e qu'on obtient ce sont donc des droites (et pas des cercles). Avec la radio-gonio la 3e information ce n'est pas un émetteur, c'est le nord magnétique, et on mesure donc l'angle entre chacun des deux émetteurs et le nord magnétique à l'aide de la bousole solidaire de l'antenne de la radio-gonio.

Je m'étais trompé dans mon explication précédente, en comptant un émetteur de trop : effectivement 2 émetteurs (plus la boussole qui indique le nord magnétique) suffisent à faire le point avec la radio-gonio. On utilisait l'estime ou deux relevés séparés par un intervalle de temps pendant lequel la route était connue si on ne disposait que d'un seul émetteur (plus une boussole pour connaitre le nord magnétique)
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Oui tu as raison, les deux cercles, c'est simplement de la radiolocalisation. Je suis perturbé par le vocabulaire de la gendarmerie qui parle de triangulation quand ils cherchent à géolocaliser un téléphone à l'aide des bornes activées par ce dernier alors qu'il s'agit en fait de radiolocalisation.

a écrit : Oui tu as raison, les deux cercles, c'est simplement de la radiolocalisation. Je suis perturbé par le vocabulaire de la gendarmerie qui parle de triangulation quand ils cherchent à géolocaliser un téléphone à l'aide des bornes activées par ce dernier alors qu'il s'agit en fait de radiolocalisation. Ouais faites gaffe les gars un peu ! Parce qu'on a tous suivi votre échange et on était tous un peu perturbé par vos approximations un peu légère et un petit manque de sérieux. Bon, on va dire que ça ira pour cette fois mais toute la communauté vous a à l’œil ^^

a écrit : La tour Eiffel fait désormais 330m, depuis le 15 mars de cette année

https://www.toureiffel.paris/fr/le-monument/chiffres-cle
J’allais le signaler

a écrit : Ouais faites gaffe les gars un peu ! Parce qu'on a tous suivi votre échange et on était tous un peu perturbé par vos approximations un peu légère et un petit manque de sérieux. Bon, on va dire que ça ira pour cette fois mais toute la communauté vous a à l’œil ^^ Pour me punir, je fais me refaire le calcul du méridien Dunkerque-Barcelone comme Delambre et Méchain à pied et les calculs à la main.

a écrit : Oui tu as raison, les deux cercles, c'est simplement de la radiolocalisation. Je suis perturbé par le vocabulaire de la gendarmerie qui parle de triangulation quand ils cherchent à géolocaliser un téléphone à l'aide des bornes activées par ce dernier alors qu'il s'agit en fait de radiolocalisation. T'étais pas si faux que ça parce qu'avec 2 émetteurs/récepteurs fixes t'as 2 centres et 2 cercles, donc avec ton émetteur/récepteur mobile t'as 3 points, 3 droites, 3 angles et 3 distances.

"située à 150 km de Manaus"
J'ai un doute sur la pertinence des relevés sur ce point fixe.

a écrit : Ça n'est pas tant la hauteur de cette tour qui la rend spéciale, comme semble le suggérer l'anecdote, mais son emplacement et son rôle. La troisième source précise que c'est la première tour climatologique dans l'hémisphère sud. Il serait intéressant de savoir si c'est la première d'une série. Peu probable à court terme. Elle couvre déjà environ 50% de la forêt amazonienne et est déjà à elle seule une plateforme d'études remarquable. Elle va permettre des progrès considérables dans notre compréhension du fonctionnement du climat planétaire. Elle a vu le jour grâce aux efforts conjugués de scientifiques Allemands et Brésiliens. Il aura fallu 10 ans pour en arriver à ça, ils collectent beaucoup de données et ont encore de quoi voir venir avant d'envisager une seconde installation.