Jacques Chirac et le saut du portique du métro

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Le célèbre cliché où l'on voit Jacques Chirac sauter au-dessus d'un portique dans le métro a une explication toute simple. Parce qu'il n'avait jamais pris le métro, il ne savait pas qu'il fallait retirer le ticket qu'il venait d'insérer pour débloquer le portique. Coincé et agacé, il décida de sauter.


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a écrit : J'ai proposé également un système de vote alternatif plurinominal qui permet également d'élire une seule personne et qui me parait bien plus juste car la personne élu l'est par rapport à un score donné par tous. Il n'y a ainsi plus de vote contestataire (ou pas vraiment), plus de vote "utile" ou "par défaut". On prend tous les candidats et on leur met une note par rapport à nos convictions et par rapport à certaines idées de leur campagne.

Pour la question de la majorité, je suis d'accord sans être d'accord mais c'est une question de vocabulaire. Un président est par la loi élu à la majorité des votants (hors blanc et vote nul), il est donc rarement élu à la majorité des votants tout court, encore moins à la majorité des citoyens qui peuvent voter (grosse abstention) et certainement pas du tout à la majorité des personnes de nationalité française (les ados, les prisonniers, etc.).

Pour les coalitions, je suis d'accord que c'est compliqué mais on peut prendre l'exemple des conseils municipaux français qui sont gérés à plusieurs partis (pour les grandes villes avec scrutin proportionnel) avec tout de même un chef (le maire) qui décide. Je ne vois pas ce qui nous empêcherais de le faire pour la gestion d'un pays qui n'est finalement qu'une très grande ville. J'aime bien aussi l'idée des triumvirats mais là on va vraiment me dire que je parle au passé.
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Cela m'a toujours étonnée de voir la méthode à deux tours plébiscitée. Pour reprendre le cas de 2017. Au 1er tour, Macron récolte 8.000.000 de votes (j'arrondis grossièrement évidemment).

On peut naturellement se dire que le premier tour permet de choisir celui que l'on veut vraiment, donc que nous sommes face à des voix par conviction.

Au second tour, il récolte 20.000.000 de votes. Soit 12.000.000 de nouveaux votes "barrage" ou "par défaut". (aka la peste et le choléra) J'imagine qu'il y a aussi l'infime partie de ceux qui ne votent qu'au second tour.

Alors quelles conclusions doit-on en tirer ? Il est en fait le président de 8M de Français, donc, que fait-il au pouvoir ?

Et pour en revenir sur le vote blanc, si aucun candidat ne me plaît, mais que ce vote blanc ne compte pas, alors je m'abstiens, puisque ma voix n'est pas entendue. L'abstention est aussi une contestation politique, pas de la fainéantise.

Il y a vraiment tous un tas de choses à revoir.

a écrit : Cela m'a toujours étonnée de voir la méthode à deux tours plébiscitée. Pour reprendre le cas de 2017. Au 1er tour, Macron récolte 8.000.000 de votes (j'arrondis grossièrement évidemment).

On peut naturellement se dire que le premier tour permet de choisir celui que l'on veut vraiment, donc
que nous sommes face à des voix par conviction.

Au second tour, il récolte 20.000.000 de votes. Soit 12.000.000 de nouveaux votes "barrage" ou "par défaut". (aka la peste et le choléra) J'imagine qu'il y a aussi l'infime partie de ceux qui ne votent qu'au second tour.

Alors quelles conclusions doit-on en tirer ? Il est en fait le président de 8M de Français, donc, que fait-il au pouvoir ?

Et pour en revenir sur le vote blanc, si aucun candidat ne me plaît, mais que ce vote blanc ne compte pas, alors je m'abstiens, puisque ma voix n'est pas entendue. L'abstention est aussi une contestation politique, pas de la fainéantise.

Il y a vraiment tous un tas de choses à revoir.
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le vote blanc est comptabilisé, depuis 2014, et c'est apparemment par faute de curiosité qui fait que beaucoup de commentateurs ne semblent pas le savoir
Je trouve d'ailleurs pour le moins "bizarre" de voir tous ces gens qui réclament une information qui existe depuis HUIT ans.
Si ce n(est pas une preuve de fainéantise, c'est un indice défavorable à ce propos

a écrit : le vote blanc est comptabilisé, depuis 2014, et c'est apparemment par faute de curiosité qui fait que beaucoup de commentateurs ne semblent pas le savoir
Je trouve d'ailleurs pour le moins "bizarre" de voir tous ces gens qui réclament une information qui existe depuis HUIT ans.
Si ce n(e
st pas une preuve de fainéantise, c'est un indice défavorable à ce propos Afficher tout
Comptabiliser oui (heureusement d’ailleurs) mais pas pris en compte dans les résultats sinon la somme des résultats des candidats ne ferait pas 100%.

En 2017, c’est 4 million de votes blanc et nulles pour 35,5 millions de votants soit plus de 10%. Et pourtant Macron fait 66,1 et MLP 33,9. On devrait plutôt donner les % exactes et rajouter un candidat fictif : vote blanc et nul. Voire même donner les % exactes par rapport aux personnes inscrites avec un autre candidat fictif appelé abstention.

Actuellement le blanc comptabilisé mais non inclu dans le résultat, au même titre que l'abstention. Au final ça revient au même.
Le problème c'est que si on le reconnait dans les résultats, personne n'atteindrait 50% sur un second tour. Qui dit vote blanc reconnu dit suffrage exprimé, or la constitution prévoit que le vainqueur doit avoir la majorité des suffrages exprimés. Ce qui n'arriverait jamais à moins de modifief la constitution et donc de changer le fondement de la 5e république.
Il y a une vidéo sur la chaine youtube ScienceEtonnante assez bien expliquée concernant d'autres modes de scrutin (dont le plurinominal cité précédemment), je vous laisse chercher ;)

a écrit : le vote blanc est comptabilisé, depuis 2014, et c'est apparemment par faute de curiosité qui fait que beaucoup de commentateurs ne semblent pas le savoir
Je trouve d'ailleurs pour le moins "bizarre" de voir tous ces gens qui réclament une information qui existe depuis HUIT ans.
Si ce n(e
st pas une preuve de fainéantise, c'est un indice défavorable à ce propos Afficher tout
Si les votes blancs, nuls et le pourcentage d'abstention étaient pris en compte, les résultats seraient complètement différents.

Et le site du Ministère de l'intérieur l'écrit noir sur blanc, 43,61% des inscrits ont voté pour Macron au second tour. C'est ce résultat qui devrait compter, pas le pourcentage de votes "exprimés".

Et, si je ne m'abuse, 43,61%, c'est en dessous de la majorité.

mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/FE.html

Ça me fait marrer les gens qui disent "je ne vote pas parce que je ne suis pas à 100 % pour un candidat, et qui pendant 5 ans vont ne faire que se plaindre.
Je ne suis pas d'accord à 100 % avec le candidat que j'ai choisi. On ne peut pas être à 100 % d'accord avec un candidat. Même au sein d'un parti, personne n'est à 100 % avec un candidat.
Ce n'est pas ça, voter pour élire un président.

Voter pour élire un président, au premier tour c'est choisir le candidat qu'on pense être le mieux placé pour être président. Celui qu'on pense pouvoir réussir pendant 5 ans à représenter la France. Pas être totalement d'accord avec lui, puisque ce n'est pas possible, mais trouver que celui-ci saura réunir les français.

Une fois qu'on a élu notre président, on vote aux législatives. C'est aux législatives qu'on peut être plus "fin" dans ce qu'on veut. Le président est élu...et là on choisit qui va l'accompagner pendant 5 ans. Est-ce qu'on veut le bloquer ? Est-ce qu'on veut voter pour des personnes peut-être moins présidentiables mais qui ont des idées très importantes aussi pour le futur ? Est-ce qu'on veut lui donner une majorité écrasante pour qu'il puisse respecter son programme ?

Un vote blanc pour dire "personne ne me plaît", c'est un peu un caprice, surtout si après c'est accompagné pendant 5 ans de "j'ai pas voté mais maintenant je vais me plaindre et descendre dans la rue pour me faire entendre".
Il y a forcément, sur 12 candidats, au moins 1 qui convient plus que les autres. Sur les 12 candidats, quasiment toutes les idées étaient représentées.

Concernant la prise en compte des votes blancs, il ne devrait être entièrement pris en compte que si le vote est un jour de semaine, et qu'il est obligatoire.

a écrit : Si les votes blancs, nuls et le pourcentage d'abstention étaient pris en compte, les résultats seraient complètement différents.

Et le site du Ministère de l'intérieur l'écrit noir sur blanc, 43,61% des inscrits ont voté pour Macron au second tour. C'est ce résultat qui devrait compter,
pas le pourcentage de votes "exprimés".

Et, si je ne m'abuse, 43,61%, c'est en dessous de la majorité.

mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/FE.html
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"Et si je ne m'abuse, 43,61% c'est en-dessous de la majorité." et bien vous vous abusez.

Il y a deux types de majorités.

Il y a la majorité relative et la majorité absolue.

Ici, Macron avait la majorité relative : la majorité des voix pour lui. Par contre, Macron n'avait pas la majorité absolue.

Donc Macron avait la majorité (relative), et il a été élu en 2017.
CQFD


www.caminteresse.fr/societe/quelle-est-la-difference-entre-la-majorite-absolue-et-la-majorite-relative-140635/

a écrit : Comptabiliser oui (heureusement d’ailleurs) mais pas pris en compte dans les résultats sinon la somme des résultats des candidats ne ferait pas 100%.

En 2017, c’est 4 million de votes blanc et nulles pour 35,5 millions de votants soit plus de 10%. Et pourtant Macron fait 66,1 et MLP 33,9. On devrait plutô
t donner les % exactes et rajouter un candidat fictif : vote blanc et nul. Voire même donner les % exactes par rapport aux personnes inscrites avec un autre candidat fictif appelé abstention. Afficher tout
Je suis un défenseur du vote blanc pour l'avoir longtemps pratiqué, mais cela reste un outil très dangereux. Il risquerait d'avoir un grand nombre de sympathisants, mais dans le lot, combien pour proposer un réel système alternatif et combien de veaux qui n'ont comme autre projet de contester sans rien de constructif ou de réfléchi derrière ?

Quant à la capacité de nos hommes politiques à en tirer des leçons... Cela fait plusieurs élections qu'ils affirment à chaque fois avoir compris la colère des électeurs à la montée de l'ED...mais cela les rend surtout fébriles sans grande capacité d'adaptation.

a écrit : Actuellement le blanc comptabilisé mais non inclu dans le résultat, au même titre que l'abstention. Au final ça revient au même.
Le problème c'est que si on le reconnait dans les résultats, personne n'atteindrait 50% sur un second tour. Qui dit vote blanc reconnu dit suffrage exprimé, or la constit
ution prévoit que le vainqueur doit avoir la majorité des suffrages exprimés. Ce qui n'arriverait jamais à moins de modifief la constitution et donc de changer le fondement de la 5e république.
Il y a une vidéo sur la chaine youtube ScienceEtonnante assez bien expliquée concernant d'autres modes de scrutin (dont le plurinominal cité précédemment), je vous laisse chercher ;)
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Il faut actuellement la majorité absolue des suffrages exprimés pour que le président soit élu. Si on comptait un vote blanc comme "exprimé", il ne pourrait quasiment plus y avoir de majorité absolue, donc il faudrait changer en disant que c'est à la majorité relative des votes exprimés que le président est élu.

Personne ne peut plaire à 100 %. On ne demande par à un président de plaire à 100%. Sinon on pourrait mettre une dictature en place, et là on aurait du quasi 100%.

Le président n'a du pouvoir que s'il a une forte majorité aux législatives. C'est aux législatives de faire dans la finesse et de mettre un poids dans la confiance qu'on donne au président élu.
On a le choix parmi 12 au premier tour, c'est largement suffisant pour normalement trouver un candidat qui plaît plus que les autres. S'il est au second tour, on vote pour lui en toute logique, et ensuite on lui donne une majorité aux législatives.
Si le candidat qu'on a choisi au 1er tour n'est pas au second, là on "choisit entre la peste et le choléra", ou alors on ne vote pas...mais une fois le président élu on peut encore s'exprimer aux législatives et : choix 1 : lui donner sa confiance et voter pour son parti, choix 2 : on préfère exprimer une autre voie à suivre en votant pour un autre parti plus ou moins adverse du président élu, choix 3 : on veut mettre des bâtons dans les roues du président élu et on vote pour ses adversaires.

a écrit : Il faut actuellement la majorité absolue des suffrages exprimés pour que le président soit élu. Si on comptait un vote blanc comme "exprimé", il ne pourrait quasiment plus y avoir de majorité absolue, donc il faudrait changer en disant que c'est à la majorité relative des votes exprimés que le président est élu.

Personne ne peut plaire à 100 %. On ne demande par à un président de plaire à 100%. Sinon on pourrait mettre une dictature en place, et là on aurait du quasi 100%.

Le président n'a du pouvoir que s'il a une forte majorité aux législatives. C'est aux législatives de faire dans la finesse et de mettre un poids dans la confiance qu'on donne au président élu.
On a le choix parmi 12 au premier tour, c'est largement suffisant pour normalement trouver un candidat qui plaît plus que les autres. S'il est au second tour, on vote pour lui en toute logique, et ensuite on lui donne une majorité aux législatives.
Si le candidat qu'on a choisi au 1er tour n'est pas au second, là on "choisit entre la peste et le choléra", ou alors on ne vote pas...mais une fois le président élu on peut encore s'exprimer aux législatives et : choix 1 : lui donner sa confiance et voter pour son parti, choix 2 : on préfère exprimer une autre voie à suivre en votant pour un autre parti plus ou moins adverse du président élu, choix 3 : on veut mettre des bâtons dans les roues du président élu et on vote pour ses adversaires.
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Je ne partage pas ton point de vue. Il pourrait y avoir 100 candidats et aucun ne pourrait me plaire. Ce n'est pas le nombre qui fait la qualité ou la représentativité.

Le problème vient également de la Ve république qui reste un système qui a 64 ans et qui n'est plus en phase avec notre société. De Gaulle disait que : "le président de la République était au-dessus des partis", et la notion de "cohabitation" était simplement hors de propos car "on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet". Pour De Gaulle, la moindre cohabitation devait avoir pour conséquence une démission immédiate du président.

Sauf que... depuis on a eu 3 cohabitations et elles se sont correctement déroulées voire même mieux au niveau décisionnaire qu'avec certaine majorité "complète". Certains politologues parlent même de sursauts démocratiques durant ces périodes car le dialogue était obligatoire. Quand il y a du dialogue, on s'éloigne forcément de l'autocratie et de l'oligarchie.

Même si c'est ce que voulait De Gaulle, je ne pense pas que le but d'un président, c'est d'avoir du pouvoir ou le maximum de pouvoir. Le but d'un président c'est de prendre des décisions pour le peuple dans l'intérêt commun. C'est tout l'intérêt de prendre des décisions avec l'avis voire l'aval de l'ensemble des familles politiques.

De toute manière, ce système bicéphale (1er ministre et président), en plus d'être souvent moqué à l'international, n'est à mon sens plus tenable dans une société démocratique mondialisée. Les affaires internes et externes n'ont pas à être foncièrement séparées, elles vont de pair. Bref, je milite pour des gouvernements de coalition qui me paraissent plus proche des idéaux démocratique ainsi que pour un parlement avec plus de pouvoir qu'aujourd'hui.

Pourquoi voter forcément au second tour pour quelqu'un qui ne nous plait pas et qui ne nous représente pas alors que si je vote pour une famille politique et que cette famille récupère quelques sièges au gouvernement, mes idées seront représentées à minima.


En attendant, la France affiche une médiocre 23e place sur l'indice démocratique et les élections me paraissent à chaque fois une vaste fumisterie auquel je ne veux pas participer.....

fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

a écrit : Il faut actuellement la majorité absolue des suffrages exprimés pour que le président soit élu. Si on comptait un vote blanc comme "exprimé", il ne pourrait quasiment plus y avoir de majorité absolue, donc il faudrait changer en disant que c'est à la majorité relative des votes exprimés que le président est élu.

Personne ne peut plaire à 100 %. On ne demande par à un président de plaire à 100%. Sinon on pourrait mettre une dictature en place, et là on aurait du quasi 100%.

Le président n'a du pouvoir que s'il a une forte majorité aux législatives. C'est aux législatives de faire dans la finesse et de mettre un poids dans la confiance qu'on donne au président élu.
On a le choix parmi 12 au premier tour, c'est largement suffisant pour normalement trouver un candidat qui plaît plus que les autres. S'il est au second tour, on vote pour lui en toute logique, et ensuite on lui donne une majorité aux législatives.
Si le candidat qu'on a choisi au 1er tour n'est pas au second, là on "choisit entre la peste et le choléra", ou alors on ne vote pas...mais une fois le président élu on peut encore s'exprimer aux législatives et : choix 1 : lui donner sa confiance et voter pour son parti, choix 2 : on préfère exprimer une autre voie à suivre en votant pour un autre parti plus ou moins adverse du président élu, choix 3 : on veut mettre des bâtons dans les roues du président élu et on vote pour ses adversaires.
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Je suis entièrement d'accord pour les législatives, mais cependant, si comme vous le dîtes, les citoyens votent pour un candidat qui ne leur plaît pas à 100%, c'est encore plus effrayant que ce que je pensais.

Évidemment dans les programmes présentés et défendus, il y a des mesures qui me conviennent. Mais, à titre d'exemple et sans avancer quelque conviction personnelle, si je me trouve être d'accord avec le retour de la retraite à 60 ans, mais ne pas être d'accord avec la réforme chômage, ou la politique d'immigration, de facto, je ne vais pas voter pour cette personne, puisqu'elle n'est pas en accord avec mes idées.

En réalité, pour ma part, il faudrait piocher dans les programmes de chacun pour en faire un unique. Je me perdais sur Internet la semaine dernière, un quizz était proposé pour savoir quel candidat je serais. Il était étonnamment très complet, et j'ai trouvé ça plutôt rigolo. Le fait est que mes idées se retrouvaient environ à 7/8% dans chacun des programmes. Évidemment je ne me fie pas à ça pour faire mon choix mais c'était criant de vérité : je ne peux et ne veux voter pour personne. Puisqu'au aucun ne me correspond.

Et il s'avère que j'ai le droit de le faire. Comme plein d'autres.

a écrit : Je suis peut-être à côté de la plaque, mais il me semble que le vote blanc ferait plus de 20% des suffrages.
Maintenant, je pense que le vote blanc fait peur à la classe politique parce qu'elle ne saurait pas quoi en faire. Une majorité de vote blanc signifierait de se remettre en question (pour les politiqu
es) et ça, j'ai bien peur qu'ils ne savent pas faire... Pour preuve, depuis 2002, on entend qu'il faudrait prendre des mesures qui détourneraient les électeurs de l'extrême droite vers les autres partis. A chaque élection, des cris d'orfraie sont poussés en voyant le score de l'extrême droite. Mais, comme sœur Anne, depuis 20 ans, on ne voit toujours rien venir... Afficher tout
Pas besoin de quantifier le vote blanc pour savoir qu'il est important, et donc pour faire prendre connaissance aux politiciens de leur non représentation. Que ferais tu de ce comptage concrètement ?

a écrit : Des années après, on ré-apprend à en aimer certains. Ou, en tout cas, à ne plus les détester. Certaines « punchlines » de Chirac sont devenues cultes, et on aime rétrospectivement sa « spontanéité » : quand les Hommes politiques actuels balance « qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot », ou qu’en « travaillant on pourra s’acheter le même costume », « qu’on va faire chier jusqu’au bout ceux qui nous font chier » ; on crie au scandale partout dans le pays… dans 25 ans on éditera des t shirt avec ces phrases là en louant la spontanéité ? Ce sera trop tard…. Et tout ça, sans prendre parti ni défendre quelconque idéologie politique. Afficher tout Tu as raison !!! Ça me rappelle "Le bruit et l'odeur" de notre Chirac national. Ça nous a donné une bonne chanson de Zebda :)
Par contre, même pour cette phrase (très) maladroite, Jacques Chirac n'a jamais été hautain ou méprisant. Il était trop populaire (dans le sens originaire, proche du peuple) pour cela. Les punchlines de notre Emmanuel actuel (pas de référence religieuse, hein !!!) sont plus détestables (à l'image de celles du petit Nicolas) que celles de Chirac, de mon point de vue...

a écrit : Il faut actuellement la majorité absolue des suffrages exprimés pour que le président soit élu. Si on comptait un vote blanc comme "exprimé", il ne pourrait quasiment plus y avoir de majorité absolue, donc il faudrait changer en disant que c'est à la majorité relative des votes exprimés que le président est élu.

Personne ne peut plaire à 100 %. On ne demande par à un président de plaire à 100%. Sinon on pourrait mettre une dictature en place, et là on aurait du quasi 100%.

Le président n'a du pouvoir que s'il a une forte majorité aux législatives. C'est aux législatives de faire dans la finesse et de mettre un poids dans la confiance qu'on donne au président élu.
On a le choix parmi 12 au premier tour, c'est largement suffisant pour normalement trouver un candidat qui plaît plus que les autres. S'il est au second tour, on vote pour lui en toute logique, et ensuite on lui donne une majorité aux législatives.
Si le candidat qu'on a choisi au 1er tour n'est pas au second, là on "choisit entre la peste et le choléra", ou alors on ne vote pas...mais une fois le président élu on peut encore s'exprimer aux législatives et : choix 1 : lui donner sa confiance et voter pour son parti, choix 2 : on préfère exprimer une autre voie à suivre en votant pour un autre parti plus ou moins adverse du président élu, choix 3 : on veut mettre des bâtons dans les roues du président élu et on vote pour ses adversaires.
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Euh... Tu peux aussi voter blanc, plutôt que ne pas voter du tout. C'est dire "je ne me retrouve dans aucun de ces deux candidats", et donc s'exprimer.
Maintenant, certes, c'est parler dans le désert, ça reste donner son avis :).

a écrit : Pas besoin de quantifier le vote blanc pour savoir qu'il est important, et donc pour faire prendre connaissance aux politiciens de leur non représentation. Que ferais tu de ce comptage concrètement ? Perso, pas grand chose... Mais nos élites pourraient se dire : "Oh put*in !!! On n'a plus la côte !!! Ça commence à se voir que les promesses n'engagent que ceux qui les croient !!! Faudrait peut-être qu'on respecte nos engagements pour commencer à regagner leur confiance..."
Enfin, ce genre de choses... Je ne suis pas dans leurs têtes...

a écrit : Je suis entièrement d'accord pour les législatives, mais cependant, si comme vous le dîtes, les citoyens votent pour un candidat qui ne leur plaît pas à 100%, c'est encore plus effrayant que ce que je pensais.

Évidemment dans les programmes présentés et défendus, il y a des mesures qui me convien
nent. Mais, à titre d'exemple et sans avancer quelque conviction personnelle, si je me trouve être d'accord avec le retour de la retraite à 60 ans, mais ne pas être d'accord avec la réforme chômage, ou la politique d'immigration, de facto, je ne vais pas voter pour cette personne, puisqu'elle n'est pas en accord avec mes idées.

En réalité, pour ma part, il faudrait piocher dans les programmes de chacun pour en faire un unique. Je me perdais sur Internet la semaine dernière, un quizz était proposé pour savoir quel candidat je serais. Il était étonnamment très complet, et j'ai trouvé ça plutôt rigolo. Le fait est que mes idées se retrouvaient environ à 7/8% dans chacun des programmes. Évidemment je ne me fie pas à ça pour faire mon choix mais c'était criant de vérité : je ne peux et ne veux voter pour personne. Puisqu'au aucun ne me correspond.

Et il s'avère que j'ai le droit de le faire. Comme plein d'autres.
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J'ai fait le même petit exercice sur internet. J'étais à 90% d'accord avec les propositions du candidat pour qui j'ai voté, et aussi à 90 avec un autre. Mais j'étais aussi à 50% d'accord avec le candidat du parti pour lequel je vais voter aux législatives.
Vous voyez, je ne suis pas à 100 % d'accord avec le candidat pour qui je vote. Je n'ai jamais adhéré à 100 pour aucun candidat. C'est impossible selon moi. Même dans un parti ils ne sont pas d'accord. J'étais écartée il y a quelques années, et nous n'étions pas tous d'accord sur tout. Heureusement d'ailleurs, car c'est ça la politique. Bon, le parti en question est mort, paix à son âme...mais je pense que c'est dans tous les partis de cette façon.

Je ne vois pas en quoi c'est dangereux ou inquiétant qu'on ne soit pas à 100 % d'accord avec le candidat pour qui on vote. De toute façon quand il voudra appliquer son programme il faudra que les législateurs y adhérent. C'est pour cela que quand on vote aux présidentielles on peut choisir un candidat qui nous convient le plus possible (mais pas à 100%), pour ensuite voter plus finement aux législatives.

a écrit : Euh... Tu peux aussi voter blanc, plutôt que ne pas voter du tout. C'est dire "je ne me retrouve dans aucun de ces deux candidats", et donc s'exprimer.
Maintenant, certes, c'est parler dans le désert, ça reste donner son avis :).
Sauf que le vote blanc a autant de significations que de votes.

J'en connais un qui m'a dit qu'il votait blanc "parce que j'ai peur de me tromper" (comme si un seul vote de quelqu'un qui se "trompe" était ultra important. Et puis ça signifie quoi "se tromper" quand on vote ???), j'en connais une qui m'a dit ne se reconnaître dans aucun candidat (mais quand je creuse, comme je la connais bien, je sais que ses idées sont totalement les mêmes qu'un certain candidat, mais elle dit ne pas l'aimer...),j'en connais une qui m'a dit que de toute façon ça ne changerait rien à SA vie (moi non plus : je fais partie de la classe moyenne qui va souffrir quel que soit le candidat, même celui pour qui j'ai voté. Mais je
vote pour mes concitoyens, pas que pour moi)...

Bref...les votes blancs ne signifient pas la même chose pour tout le monde. Et ils auront la signification que les journalistes voudront bien donner. Donc voter blanc ou ne pas voter se sert à rien, puisque personne ne va traduire correctement ces votes ou non votes.

a écrit : Sauf que le vote blanc a autant de significations que de votes.

J'en connais un qui m'a dit qu'il votait blanc "parce que j'ai peur de me tromper" (comme si un seul vote de quelqu'un qui se "trompe" était ultra important. Et puis ça signifie quoi "se trompe
r" quand on vote ???), j'en connais une qui m'a dit ne se reconnaître dans aucun candidat (mais quand je creuse, comme je la connais bien, je sais que ses idées sont totalement les mêmes qu'un certain candidat, mais elle dit ne pas l'aimer...),j'en connais une qui m'a dit que de toute façon ça ne changerait rien à SA vie (moi non plus : je fais partie de la classe moyenne qui va souffrir quel que soit le candidat, même celui pour qui j'ai voté. Mais je
vote pour mes concitoyens, pas que pour moi)...

Bref...les votes blancs ne signifient pas la même chose pour tout le monde. Et ils auront la signification que les journalistes voudront bien donner. Donc voter blanc ou ne pas voter se sert à rien, puisque personne ne va traduire correctement ces votes ou non votes.
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Je suis d'accord avec toi, voter blanc signifiera ce que les médias lui feront dire. Mais, pour moi, ça me permet de dire que je ne veux ni de l'un, ni de l'autre (pour le second tour des présidentielles).
Au premier tour, je vote pour celui qui réunit le plus de choses en accord avec mes attentes. Mais je ne peux décemment pas voter pour une personne qui ne représente même pas la moitié de mon avis. Donc, à travers le vote blanc, je ne change rien (actuellement) aux élections, mais je m'exprime.
Le vote, c'est l'expression de son quitus donné à une personne pour gérer l'avenir de notre société pour 5 ans... Il faut l'exprimer.

a écrit : Je suis d'accord avec toi, voter blanc signifiera ce que les médias lui feront dire. Mais, pour moi, ça me permet de dire que je ne veux ni de l'un, ni de l'autre (pour le second tour des présidentielles).
Au premier tour, je vote pour celui qui réunit le plus de choses en accord avec mes attentes
. Mais je ne peux décemment pas voter pour une personne qui ne représente même pas la moitié de mon avis. Donc, à travers le vote blanc, je ne change rien (actuellement) aux élections, mais je m'exprime.
Le vote, c'est l'expression de son quitus donné à une personne pour gérer l'avenir de notre société pour 5 ans... Il faut l'exprimer.
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Oui, là je comprends ta logique...même si je ne l'appliquerais pas pour moi avec le second tour qu'on a...car dans le second tour cette année l'important est en plus de la politique en France de savoir si tu veux que le prochain président soit pro ou anti Poutine...