Les rues japonaises sont parsemées de mini-postes de polices, les "kōban". Ouverts 24h/24, ils sont parfois personnalisés en fonction de leur emplacement et abritent les agents de police de proximité. On en compte environ 6000, et plus de 1000 à Tokyo seulement.
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Commentaires préférés (3)
Les points de passage comme en Tunisie se retrouvent dans énormément de pays, dont la France (rarement), je l’ai beaucoup vu en Italie par exemple. Il s’agit plus d’un abri pour les policiers qui contrôlent un point de passage dangereux / très fréquenté / siège de trafics... D’ailleurs, on retrouve souvent ces petits abris vides.
Au Japon, il s’agit vraiment d’un mini-commissariat avec local. La particularité, c’est que les policiers y sont affiliés et parcourent leur zone à vélo notamment. Ce qui augmente la proximité avec la population. Contrairement à nos contrées, les policiers sont très bien vus.
Les kōban ont des architectures très variées. Je vous invite à faire une recherche « koban Japon » et à voir toutes les images directement.
Jusqu'en 2007 et le projet Karcher oui.
Mon expérience du Koban c'est 3 flics cherchant comme des fous dans un bottin de 2000 pages pendant 30 mn où était le garage moto le plus proche (ma batterie était HS).
Réponse que j'ai eue en 30 secondes sur Google map pendant qu'ils cherchaient , mais j'ai pas réussi à les interrompre et pas osé me barrer...
C'est vraiment agréable la police qui sert de service de proximité, qui est accessible et qui est proche des gens, je regrette qu'on ait choisi d'en faire l'opposé chez nous.
Tu as très bien fait d'attendre et de les laisser chercher... Partir en disant "c'est bon j'ai ma réponse" aurait été limite humiliant, voir déshonorant, pour eux. Ils s'étaient fixé une "mission" de t'aider, il leur FALLAIT une réponse pour toi ! C'est comme ça au Japon ;)
J'ai vécu quelques situations de ce type aussi... Dont un flic à qui je demandais une adresse et que je voyais vraiment perturbé parce qu'il ne connaissait visiblement pas. Il faisait mine de réfléchir, de chercher, regardait partout, se penchait, se redressait, levait les yeux au ciel ; c'était presque rigolo... j'étais mal pour lui, mais j'attendais poliment. Et finalement il m'a donné une direction avec son bras ; qui s'est révélée être totalement fausse ! Pratiquement opposée ! Il avait préféré me donner une mauvaise direction, plutôt que me dire qu'il ne savait pas... C'est comme ça ; ça nous surprend mais c'est leur culture :)
En repassant à ce carrefour quelques temps après, dans l'autre sens car il m'avait complètement planté ;) j'ai eu la "délicatesse" de ne pas me faire voir par lui.
Tous les commentaires (9)
Par contre une grande partie doivent respecté les yakuza s car ces dernière trouve trop lascite ces premiers et le font savoir
En Tunisie c’est pareil, en moins jolie tu peut être sûr d’en trouver à chaque entrée dans une ville ou sur un rond-point
Les points de passage comme en Tunisie se retrouvent dans énormément de pays, dont la France (rarement), je l’ai beaucoup vu en Italie par exemple. Il s’agit plus d’un abri pour les policiers qui contrôlent un point de passage dangereux / très fréquenté / siège de trafics... D’ailleurs, on retrouve souvent ces petits abris vides.
Au Japon, il s’agit vraiment d’un mini-commissariat avec local. La particularité, c’est que les policiers y sont affiliés et parcourent leur zone à vélo notamment. Ce qui augmente la proximité avec la population. Contrairement à nos contrées, les policiers sont très bien vus.
Les kōban ont des architectures très variées. Je vous invite à faire une recherche « koban Japon » et à voir toutes les images directement.
On avait la même chose pendant un certain temps en France avec la police de proximité.
Jusqu'en 2007 et le projet Karcher oui.
Mon expérience du Koban c'est 3 flics cherchant comme des fous dans un bottin de 2000 pages pendant 30 mn où était le garage moto le plus proche (ma batterie était HS).
Réponse que j'ai eue en 30 secondes sur Google map pendant qu'ils cherchaient , mais j'ai pas réussi à les interrompre et pas osé me barrer...
C'est vraiment agréable la police qui sert de service de proximité, qui est accessible et qui est proche des gens, je regrette qu'on ait choisi d'en faire l'opposé chez nous.
En Tunisie, c'est un simple abri (plus petit qu'un abri bus) qui peut servir en cas de grosses chaleurs l'été (jusqu'à 45 à l'ombre) mais aussi lors des grosses pluies. Les policiers qui sont à ces points stratégiques sont plutôt là pour gèrer la circulation et effectuer des contrôles routiers que pour faire la police de proximité.
Tu as très bien fait d'attendre et de les laisser chercher... Partir en disant "c'est bon j'ai ma réponse" aurait été limite humiliant, voir déshonorant, pour eux. Ils s'étaient fixé une "mission" de t'aider, il leur FALLAIT une réponse pour toi ! C'est comme ça au Japon ;)
J'ai vécu quelques situations de ce type aussi... Dont un flic à qui je demandais une adresse et que je voyais vraiment perturbé parce qu'il ne connaissait visiblement pas. Il faisait mine de réfléchir, de chercher, regardait partout, se penchait, se redressait, levait les yeux au ciel ; c'était presque rigolo... j'étais mal pour lui, mais j'attendais poliment. Et finalement il m'a donné une direction avec son bras ; qui s'est révélée être totalement fausse ! Pratiquement opposée ! Il avait préféré me donner une mauvaise direction, plutôt que me dire qu'il ne savait pas... C'est comme ça ; ça nous surprend mais c'est leur culture :)
En repassant à ce carrefour quelques temps après, dans l'autre sens car il m'avait complètement planté ;) j'ai eu la "délicatesse" de ne pas me faire voir par lui.
Le Japon est un pays plein de codes et de mœurs différents des nôtres, j’aime beaucoup…. Et certes notre police est bien différente (et la façon dont elle est perçue au moins autant), cela dit je trouve dommage de voir autant de commentaires négatifs à son sujet alors que pour ma part, à chaque fois que j’ai eu besoin d’assistance - et souvent pour des broutilles comme une information, une direction - j’ai eu des réponses tout à fait correctes. J’ai même eu, une fois, un agent qui a cherché une bonne dizaine de minutes un numéro de téléphone dont j’avais besoin.
Alors oui, notre Police n’a pas une bonne image mais ce serait bien de ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Même si ça ne se vérifie pas à chaque fois (et c’est bien ça qui est dommage), en général un sourire et une formule de politesse aident bien souvent à engager la conversation : ce ne sont pas des robots ! Et ça, c’est valable pour tout le monde, de l’agent de police à l’hôtesse de caisse d’un supermarché en passant par un agent d’entretien ou un banquier.. mais beaucoup l’oublient !
La je dis oui Monsieur ! Je prends ma petite main droite et ma petite main gauche et j'applaudis !