Après le crash d’un A320 de la compagnie Pakistan International Airlines à Karachi en 2020 qui coûta la vie à 97 personnes, les autorités locales menèrent une enquête aux résultats édifiants : environ un tiers des pilotes de la compagnie auraient des licences frauduleuses ou suspectes.
Commentaires préférés (3)
Pour(quoi je ne suis pas étonné?
Je pense que ce contrôle devrait être fait dans toutes les compagnies. Beaucoup de pilotes sont recrutés par "connaissance" et dans ce cas je ne suis pas persuadé qu'on vérifie les brevets et licences de très près
Je me rappelle du pilote d'une compagnie NATIONALE européenne (non, pas AF) qui nous a déclaré un jour de grosse tempête de travers, "je vais ESSAYER d'atterrir deux fois, si je n'y arrive pas on retourne à [d'où on vient], je CROIS qu'on a assez de carburant..." Ça rassure tout de suite
Plus rien ne m'étonne. Dans un autre registre, j'ai croisé au Caire une palanquée de personnes certifiées par Microsoft parce qu'elles faisaient partie de la haute société et que ça facilitait les affaires... Les pots de vin ne sont pas forcément que monétaire...
Désolé pour le H.S
Tous les commentaires (18)
Pour(quoi je ne suis pas étonné?
Je pense que ce contrôle devrait être fait dans toutes les compagnies. Beaucoup de pilotes sont recrutés par "connaissance" et dans ce cas je ne suis pas persuadé qu'on vérifie les brevets et licences de très près
Je me rappelle du pilote d'une compagnie NATIONALE européenne (non, pas AF) qui nous a déclaré un jour de grosse tempête de travers, "je vais ESSAYER d'atterrir deux fois, si je n'y arrive pas on retourne à [d'où on vient], je CROIS qu'on a assez de carburant..." Ça rassure tout de suite
Je trouve ça plutôt étonnant, on parle d'un a320, un avion plutôt récent dont le coût d'achat et de maintenance rend négligeable le salaire d'un pilote"sérieux", on est loin du coucou de Flagada Jones ou du copain de MC giver dont j'ai oublié le nom.
Plus rien ne m'étonne. Dans un autre registre, j'ai croisé au Caire une palanquée de personnes certifiées par Microsoft parce qu'elles faisaient partie de la haute société et que ça facilitait les affaires... Les pots de vin ne sont pas forcément que monétaire...
Désolé pour le H.S
Par contre pour le carburant, l’ordinateur de vol aurait pu lui donner l’info en 30 secondes.
La PIA l'a été 6 mois à la suite de cet accident de 2020. Sûrement le temps de remettre de l'ordre dans cette histoire dramatique de brevets pilotes et de licences de vols...
Je ne sais pas si beaucoup de pilotes sont recrutés "par connaissance", comme tu le dis, mais en tous cas certainement pas dans les Cies "Major". On doit peut-être rencontrer ça sur certaines petites Cies charters qui ne pensent qu'à "casser les coûts" ; ça (brevets) et d'autres choses, comme entretien normalisé des avions, qualifications machines des pilotes, etc... Peut-être aussi sur quelques Cies "nationales" de pays peu scrupuleux en la matière, mais c'est loin d'être une réalité générale de l'aviation civile heureusement.
En tous cas, je le répète, certainement pas dans les Cies qui ont "pignon sur rue", nationales ou pas.
Concernant l'annonce du pilote que tu as entendue, elle est assez "incroyable"... en tous cas pas du tout conforme à ce que l'on doit entendre dans ces circonstances. Les annonces de sécurité sont assez normalisées, et un pilote ne doit pas s'exprimer ainsi aux passagers avant un atterrissage ! Pour mettre la panique dans un avion il n'aurait pas trouvé mieux :) Il peut prévenir ainsi les PNC pour qu'ils soient plus vigilants encore qu'ordinaire, mais jamais au "public adress". Peut-être d'ailleurs s'est-il gourré de micro... ça arrive.
Chaque avion a ses normes de vitesse de vent tolérée ; il peut atterrir ou pas... S'il ne peut pas, il ya un (ou des) aéroport de délestage... S'il rencontre un vent plus fort que prévu au moment d'atterrir, il fait une remise de gaz. Et ENSUITE il prévient les passagers de ce qu'il se passe... Non, là, c'est vraiment curieux ; limite "faute professionnelle". Je serais curieux de savoir sur quelle Cie c'était ;)
Autre chose : ce devait être un vol très court car il restait du kérozène pour retourner à l'aéroport de départ, semble dire le pilote... or on atterri jamais avec le plein ; le calcul est fait pour le vol en question avec une marge, pour délestage précisément.
Tu as vécu une drôle d'histoire ;) et je me doute bien que ça devait être très peu rassurant en cabine :)
La première golf date de 1974 mais on en construit encore aujourd’hui, est-ce une voiture ancienne ?
je te montre l'endroit : (on avait décollé de Lisbonne)
www.youtube.com/watch?v=lO1lccoNOiE
Un atterrissage, c'est un crash contrôlé... ^^
Ensuite, la phrase concernant le carburant n’était peut être pas là parce qu’il ne connaissait pas le niveau, mais peut être plus parce qu’il n’avait pas encore reçu les instructions de la compagnie concernant un retour; les passager n’aiment pas se faire dire que la compagnie préfère un retour au départ (pour des raisons de coût et de rotation ), alors que si on dit qu’on a pas assez de coco, il n’y a pas beaucoup d’indignation: on met ça sur la faute au mauvais temps.