La panique bancaire de la Toyokawa Shinkin Bank, survenue en 1979 au Japon, est un cas d'école pour les sociologues. En quelques jours, 2 milliards de yens furent retirés par des clients inquiets d'une possible faillite. Les enquêteurs purent retracer comment la rumeur était née et diffusée : quelques jours auparavant, 3 jeunes filles (l'une d'elles travaillait dans la Toyokawa Shinkin Bank) avaient évoqué dans le train le fait que travailler dans une banque puisse être dangereux. Cette conversation fut répétée, déformée, jusqu'à "la banque Toyokawa Shinkin est en danger".
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En France, on a le droit de désinformer, tant qu'on ne rentre pas dans le cadre d'une expression condamnable (diffamation entre autres). Mais la loi est peut-être différente là-bas.
Il s'agit de circonscrire la liberté d'expression, qui, comme toutes les libertés, n'a de sens que dans un cadre restrictif.
Qui ne connait pas la maxime "ma liberté s'arrête là où celle de l'autre commence" ?
Ou le principe de l'absence de tort (si je me souviens bien) : "je suis libre d'agir tant que je ne porte pas atteinte à autrui". Encore faut-il s'entendre sur ce que veut dire "porter atteinte", et ça c'est une question de droit, domaine duquel je suis tout à fait béotien ^^.
Invoquer la "liberté" comme principe universel sans même songer à discuter de ses conditions n'a pas de sens... à mon sens ;)
Note que cette dernière remarque n'a pas de lien avec ce que tu as écrit, je dérive complètement haha
On ne plaisante pas avec les sousous, enfin, si, mais pas les banques. ;)
Quand ca concerne une entreprise dont il est dirigeant/associé/fondateur/employé oui.
Quand ca concerne une monnaie virtuelle avec un chien comme effigie ou des actions d’une société de vente de jeux video non :)
Le délit d’initié n’est avéré que quand tu as accès à des informations privilégiées et que tu en tires profit.
La législation impose d’ailleurs aux employés d’entreprises cotées de déclarer chacun de leurs mouvements financiers.