Une panique bancaire à cause du téléphone arabe

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La panique bancaire de la Toyokawa Shinkin Bank, survenue en 1979 au Japon, est un cas d'école pour les sociologues. En quelques jours, 2 milliards de yens furent retirés par des clients inquiets d'une possible faillite. Les enquêteurs purent retracer comment la rumeur était née et diffusée : quelques jours auparavant, 3 jeunes filles (l'une d'elles travaillait dans la Toyokawa Shinkin Bank) avaient évoqué dans le train le fait que travailler dans une banque puisse être dangereux. Cette conversation fut répétée, déformée, jusqu'à "la banque Toyokawa Shinkin est en danger".


Tous les commentaires (25)

a écrit : Dans le cas du milliardaire en question ça flirte dangereusement avec le délit d’initié… Ou les membres du sénat américain dont les conjoints font des opérations boursières en ayant apparemment le nez creux très souvent ….

a écrit : Si tu lisais l'anecdote, voir même correctement mon commentaire, tu aurais vu que les autorités japonaises ont diligenté une enquête pour savoir d'où venait cette rumeur qui a tout de même provoqué une "panique bancaire".

Comme il s'agissait d'un malheureux quiproquo les aut
orités ont "classé" l'affaire. Mais, s'il y avait eu une intention / volonté de nuire, cela aurait été une autre histoire.
Car il ne faut pas oublier, que les guerres ne se font pas que sur un champs de bataille mais également qu'elles sont également économiques. Et au regard des dégâts des crises économiques récentes, il est aisé de comprendre l'intérêt à déterminer leur origine.
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j'ai lu et relu l'anecdote mais je ne comprends toujours pas pourquoi "heureusement" Peut-être parles tu de heuresement pour les enquêteurs ? J'étais aussi curieux de voir la chose d'un point de vue juridique, que je ne connais vraiment pas. Je reformule donc la question : que ce serait-il passé si les enquêteurs avaient conclu différemment ? Tu voulais peut-être sous entendre que la panique s'est calmé avec les résultats de l'enquête, et que les conséquences de la rumeur aurait pu être pire ? (l'anecdote ne dit rien sur ce sujet)

a écrit : Si tu lisais l'anecdote, voir même correctement mon commentaire, tu aurais vu que les autorités japonaises ont diligenté une enquête pour savoir d'où venait cette rumeur qui a tout de même provoqué une "panique bancaire".

Comme il s'agissait d'un malheureux quiproquo les aut
orités ont "classé" l'affaire. Mais, s'il y avait eu une intention / volonté de nuire, cela aurait été une autre histoire.
Car il ne faut pas oublier, que les guerres ne se font pas que sur un champs de bataille mais également qu'elles sont également économiques. Et au regard des dégâts des crises économiques récentes, il est aisé de comprendre l'intérêt à déterminer leur origine.
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Je trouve la question intéressante, pour savoir comment le Japon gère la désinformation.
En France, on a le droit de désinformer, tant qu'on ne rentre pas dans le cadre d'une expression condamnable (diffamation entre autres). Mais la loi est peut-être différente là-bas.

Il s'agit de circonscrire la liberté d'expression, qui, comme toutes les libertés, n'a de sens que dans un cadre restrictif.
Qui ne connait pas la maxime "ma liberté s'arrête là où celle de l'autre commence" ?
Ou le principe de l'absence de tort (si je me souviens bien) : "je suis libre d'agir tant que je ne porte pas atteinte à autrui". Encore faut-il s'entendre sur ce que veut dire "porter atteinte", et ça c'est une question de droit, domaine duquel je suis tout à fait béotien ^^.

Invoquer la "liberté" comme principe universel sans même songer à discuter de ses conditions n'a pas de sens... à mon sens ;)
Note que cette dernière remarque n'a pas de lien avec ce que tu as écrit, je dérive complètement haha

a écrit : j'ai lu et relu l'anecdote mais je ne comprends toujours pas pourquoi "heureusement" Peut-être parles tu de heuresement pour les enquêteurs ? J'étais aussi curieux de voir la chose d'un point de vue juridique, que je ne connais vraiment pas. Je reformule donc la question : que ce serait-il passé si les enquêteurs avaient conclu différemment ? Tu voulais peut-être sous entendre que la panique s'est calmé avec les résultats de l'enquête, et que les conséquences de la rumeur aurait pu être pire ? (l'anecdote ne dit rien sur ce sujet) Afficher tout A mon avis, le but de l'enquête, c'était surtout de savoir si c'était vrai (la rumeur) mais je me trompe peut être...

On ne plaisante pas avec les sousous, enfin, si, mais pas les banques. ;)

a écrit : Dans le cas du milliardaire en question ça flirte dangereusement avec le délit d’initié… Ca depend.
Quand ca concerne une entreprise dont il est dirigeant/associé/fondateur/employé oui.
Quand ca concerne une monnaie virtuelle avec un chien comme effigie ou des actions d’une société de vente de jeux video non :)

Le délit d’initié n’est avéré que quand tu as accès à des informations privilégiées et que tu en tires profit.
La législation impose d’ailleurs aux employés d’entreprises cotées de déclarer chacun de leurs mouvements financiers.