Les mèches de bougies devaient être régulièrement taillées

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Durant des siècles, les mèches de bougies devaient être régulièrement taillées. La mèche ne brulait pas assez, et au fur et à mesure que la bougie se consumait, elle devenait de plus en plus grande et émettait d'importantes fumées. Deux innovations techniques rendirent cette pratique obsolète : la découverte de la stéarine et de la paraffine, mais surtout, le tressage asymétrique des mèches, encore utilisé de nos jours.

Grâce à cette technique, les mèches s'enroulent au fur et à mesure que les bougies se consument et brulent bien mieux.


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Avec une mèche droite simple, celle-ci ne se consume pas entièrement (c’est la cire qui se consume) et grandit au fur et à mesure que le niveau de la cire (suif, stéarine…) baisse. L’extrémité charbonnée, restant dans la flamme, produit la fumée.
On était donc obligé de couper la mèche à l’aide d’une mouchette, sorte de ciseaux avec un dispositif pour récupérer la partie coupée.
La solution a été d’enduire au préalable la mèche avec du borax (acide borique). La mèche se courbe alors sous l’effet de la chaleur et l’extrémité sort de la flamme pour se consumer entièrement dans l’oxygène de l’air. Ce qui crée une régulation automatique de la longueur de la mèche enflammée alors que le niveau de la cire baisse.

D'où le métier disparu de "moucheur de chandelles" exercé notamment par Ragueneau, l'ancien pâtissier dans Cyrano de Bergerac (acte V). Il s'agissait que les décors et plafonds des théâtres ne se couvrent pas de suie et que spectateurs ne soient pas incommodés par les fumées.


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Avec une mèche droite simple, celle-ci ne se consume pas entièrement (c’est la cire qui se consume) et grandit au fur et à mesure que le niveau de la cire (suif, stéarine…) baisse. L’extrémité charbonnée, restant dans la flamme, produit la fumée.
On était donc obligé de couper la mèche à l’aide d’une mouchette, sorte de ciseaux avec un dispositif pour récupérer la partie coupée.
La solution a été d’enduire au préalable la mèche avec du borax (acide borique). La mèche se courbe alors sous l’effet de la chaleur et l’extrémité sort de la flamme pour se consumer entièrement dans l’oxygène de l’air. Ce qui crée une régulation automatique de la longueur de la mèche enflammée alors que le niveau de la cire baisse.

D'où le métier disparu de "moucheur de chandelles" exercé notamment par Ragueneau, l'ancien pâtissier dans Cyrano de Bergerac (acte V). Il s'agissait que les décors et plafonds des théâtres ne se couvrent pas de suie et que spectateurs ne soient pas incommodés par les fumées.

Perso avec les bougies d'aujourd'hui, souvent la mèche est finie et la bougie non. J'aimerai avoir les mèches qui ne brûlent pas

a écrit : Perso avec les bougies d'aujourd'hui, souvent la mèche est finie et la bougie non. J'aimerai avoir les mèches qui ne brûlent pas Pas compliqué, tu fabriques une bougie avec une simple mèche de coton - ça marche très bien , j’en ai fais, adolescent - mais tu te munis d’une mouchette que tu trouveras chez un antiquaire ou un brocanteur.

pendant quatre ans je me suis éclairé avec une lampe a huile, et j'ai constaté ce fait, la mèche, qu'elle soit en sopalain, en papiécul où en coton, de temps en temps fallait y mettre un coup de ciseaux sinon...
S.M.O.G dans la caravane! ^^