En prison sans avoir commis de délit

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Pendant longtemps, l'emprisonnement civil permettait de mettre en prison des personnes n'ayant commis ni crime ni délit. La procédure était principalement utilisée à l'encontre de personnes lourdement endettées : celles-ci purgeaient des peines parfois très longues dans des "prisons de débiteurs".

En France, l'emprisonnement civil a été aboli en 1867, et au Québec, en 1965 seulement. Il subsiste sous différentes formes dans certains pays, notamment aux Etats-Unis.


Commentaires préférés (3)

A se demander à quoi ça servait, le prisonnier ne pouvant plus travailler et donc rembourser ses dettes.

a écrit : A se demander à quoi ça servait, le prisonnier ne pouvant plus travailler et donc rembourser ses dettes. Ça servait d'exemple

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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Le rôle de protection de la société existe encore bel et bien, c'est d'ailleurs le seul qui ait prouvé son efficacité (la dissuasion et la reinsertion montrent des résultats médiocre, parfois même négatifs, alors que d'autres méthodes se montrent beaucoup plus efficaces).

La prise en charge psy ne se fait que si la personne condamnée est reconnue irresponsable de ses actes, pour des raisons psy.
Une personne dangereuse sans diagnostique psy ira direct en prison (crimes passionnels, viol avec préméditation, coup de colère qui tourne mal, cambriolage planifié, etc.).

Un autre rôle bienfaisant de la prison, est de répondre au besoin de justice, qui peut aussi bien toucher les victimes, leurs proches que le péquin moyen, ce qui enraye l'escalade de la violence dû aux vengeances personnelles ou aux vindictes populaires.

Évidement tout ça n'est pas parfait, et si on était un peu moins réac, on trouverait sûrement d'autres méthodes intéressantes, peut-êtrecomplémentaires, mais tout ca prend du temps.


Tous les commentaires (19)

A se demander à quoi ça servait, le prisonnier ne pouvant plus travailler et donc rembourser ses dettes.

a écrit : A se demander à quoi ça servait, le prisonnier ne pouvant plus travailler et donc rembourser ses dettes. Ça servait d'exemple

a écrit : A se demander à quoi ça servait, le prisonnier ne pouvant plus travailler et donc rembourser ses dettes. Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.

Cela existe encore en... Suisse. La personne travaille de jour et va dormir en prison les soirs (c est souvent très peu de jours).

a écrit : Cela existe encore en... Suisse. La personne travaille de jour et va dormir en prison les soirs (c est souvent très peu de jours). Et en France cela s’appelle la semi liberté !

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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Le rôle de protection de la société existe encore bel et bien, c'est d'ailleurs le seul qui ait prouvé son efficacité (la dissuasion et la reinsertion montrent des résultats médiocre, parfois même négatifs, alors que d'autres méthodes se montrent beaucoup plus efficaces).

La prise en charge psy ne se fait que si la personne condamnée est reconnue irresponsable de ses actes, pour des raisons psy.
Une personne dangereuse sans diagnostique psy ira direct en prison (crimes passionnels, viol avec préméditation, coup de colère qui tourne mal, cambriolage planifié, etc.).

Un autre rôle bienfaisant de la prison, est de répondre au besoin de justice, qui peut aussi bien toucher les victimes, leurs proches que le péquin moyen, ce qui enraye l'escalade de la violence dû aux vengeances personnelles ou aux vindictes populaires.

Évidement tout ça n'est pas parfait, et si on était un peu moins réac, on trouverait sûrement d'autres méthodes intéressantes, peut-êtrecomplémentaires, mais tout ca prend du temps.

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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Le principal rôle de la prison en France est de protéger la société contre les individus dangereux. Un des ses autres rôle est de punir les crimes et délits. Quand on en arrive à la peine de prison c'est que la dissuasion a échouée. Quand à la réinsertion elle n'est nécessaire que parce qu'il y a eu prison.

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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10 ans pour un meurtre pas équitable ? Tu mérites l’asile de fou…

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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Je dirais que non. Tu retires aussi un élément plus ou moins dangereux de la société. Ce qui est bien pour elle parce que le dit élément répand moins le malheur et tous les soucis afférents qui touchent la victime et ses proches.

a écrit : Cela existe encore en... Suisse. La personne travaille de jour et va dormir en prison les soirs (c est souvent très peu de jours). Gné ?! La prison civile n'existe pas en Suisse ; on n'y met pas une personne en prison parce qu'elle a des dettes. Ce que vous décrivez s'appelle la semi-détention ou semi-liberté, mais n'a rien à voir.

a écrit : Le rôle de protection de la société existe encore bel et bien, c'est d'ailleurs le seul qui ait prouvé son efficacité (la dissuasion et la reinsertion montrent des résultats médiocre, parfois même négatifs, alors que d'autres méthodes se montrent beaucoup plus efficaces).

La prise en charge
psy ne se fait que si la personne condamnée est reconnue irresponsable de ses actes, pour des raisons psy.
Une personne dangereuse sans diagnostique psy ira direct en prison (crimes passionnels, viol avec préméditation, coup de colère qui tourne mal, cambriolage planifié, etc.).

Un autre rôle bienfaisant de la prison, est de répondre au besoin de justice, qui peut aussi bien toucher les victimes, leurs proches que le péquin moyen, ce qui enraye l'escalade de la violence dû aux vengeances personnelles ou aux vindictes populaires.

Évidement tout ça n'est pas parfait, et si on était un peu moins réac, on trouverait sûrement d'autres méthodes intéressantes, peut-êtrecomplémentaires, mais tout ca prend du temps.
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Le terme féminicide (une femme a été tuée - elle est le sujet de la phrase) est bien plus approprié que "crime passionnel" qui fausse la dynamique des faits (un homme a tué "par amour" - à croire qu'il est la victime)

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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Toutes les opinions sur l’objet de la peine de prison sont intéressantes à étudier et à exprimer mais, pour s’en tenir au cadre juridique que le juge est tenu de respecter rigoureusement sauf à être déjugé par les instances supérieures, la référence est, en France, l’article 130-1 du code pénal :

« Afin d'assurer la protection de la société, de prévenir la commission de nouvelles infractions et de restaurer l'équilibre social, dans le respect des intérêts de la victime, la peine a pour fonctions :
1° De sanctionner l'auteur de l'infraction ;
2° De favoriser son amendement, son insertion ou sa réinsertion. »

a écrit : Le terme féminicide (une femme a été tuée - elle est le sujet de la phrase) est bien plus approprié que "crime passionnel" qui fausse la dynamique des faits (un homme a tué "par amour" - à croire qu'il est la victime) En France, les prisonniers bénéficient de tous les soins médicaux y compris en psychiatrie, autant que de besoin et sans restriction.

Plus particulièrement, depuis 1995, les prisons sont rattachées pour les soins à un hôpital public qui les a tous en charge, sur place, dans l’établissement hospitalier, ou dans un autre si nécessaire.

Pour les personnes déclarées irresponsables par le juge, le préfet peut procéder si nécessaire à une hospitalisation d’office dans un service de psychiatrie et, pour ceux qui sont estimés particulièrement dangereux, il existe quelques établissements avec des quartiers de sécurité.

Avec une petite différence notable pour ces derniers : en prison, on connaît la date ultime à laquelle on en sort, ce qui n’est pas le cas dans un quartier de sécurité en établissement psychiatrique…

En maison de retraite, une pensionnaire me disait avec un certain humour caustique : « Ici, la seule différence avec une prison est qu’il n’y a pas de remise de peine »..,

a écrit : Le terme féminicide (une femme a été tuée - elle est le sujet de la phrase) est bien plus approprié que "crime passionnel" qui fausse la dynamique des faits (un homme a tué "par amour" - à croire qu'il est la victime) Tout les crimes passionnels ne sont pas des féminicides, il y a des femmes qui tuent des hommes, des hommes qui tuent des hommes, et même des femmes qui tuent des femmes.

Mais si crime passionnel ne plaît pas, wikipedia propose "meurtre conjugal".

Et les gens ne tuent pas "par amour", ils tuent par jalousie.

a écrit : Le terme féminicide (une femme a été tuée - elle est le sujet de la phrase) est bien plus approprié que "crime passionnel" qui fausse la dynamique des faits (un homme a tué "par amour" - à croire qu'il est la victime) Un féminicide n'a rien a voir avec un crime passionnel ou un meurtre conjugale. Un féminicide est le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme. C'est un crime sexiste, pas conjugale. Et ça n'existe pas dans le code pénal français. Utiliser a mauvais escient ce genre de terme ne sert pas la cause.

a écrit : Le rôle de la prison n’est pas de réparer un tord. Quelqu’un en prison n’est qu’un poid pour la société. La prison n’est pas non plus une vengeance car mettre quelqu’un en prison 10 ans après qu’il ait commis un homicide n’est pas vraiment équitable (ça crée même un tord à ses enfants qui ne voient plus leur parent et qui vont devoir ce coller la double étiquette à vie). La prison n’a en réalité que deux rôles : dissuader (on ne condamne pas la personne pour ce qu’elle a fait mais pour que d’autres ne fassent pas pareil) et réinsérer (pour que la personne redevienne un citoyen normal à sa sortie). Protéger la société n’est d’ailleurs plus un objectif premier mais une simple conséquence car une personne dangereuse pour la société finit le plus souvent en asile pour des soins médicaux.

Cette façon d’emprisonner une personne ayant des dettes me fait penser à une prison n’ayant qu’un rôle dissuasif.
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je ne vois pas en quoi protéger la société n'est plus d'actualité, on empêche les criminels de reproduire leurs crimes pendant leur incarcération, que ce soit dans des maisons d'arrêt, de redressement, ou des hôpitaux spécialisés. c'est sensé aussi protéger la personne emprisonnée, ce qui est, je pense, beaucoup moins vrai puisque la prison est une école du crime.

a écrit : Un féminicide n'a rien a voir avec un crime passionnel ou un meurtre conjugale. Un féminicide est le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme. C'est un crime sexiste, pas conjugale. Et ça n'existe pas dans le code pénal français. Utiliser a mauvais escient ce genre de terme ne sert pas la cause. Pas tout à fait rien à voir non plus, beaucoup de crimes conjugaux sont des féminicides.

Quand un homme bat sa compagne et la tue sous la violence des coups, il n'a d'autre raison de la tuer que parce que c'est une femme, en l'occurrence "sa femme".

Comme 64% des victimes de meurtres conjugaux sont des femmes, on peut imaginer qu'une bonne partie sont des féminicides.

Mais ça veut aussi dire que 35% des victimes sont des hommes, ce qui est loin d'être negligeable.

a écrit : Pas tout à fait rien à voir non plus, beaucoup de crimes conjugaux sont des féminicides.

Quand un homme bat sa compagne et la tue sous la violence des coups, il n'a d'autre raison de la tuer que parce que c'est une femme, en l'occurrence "sa femme".

Comme 64% des
victimes de meurtres conjugaux sont des femmes, on peut imaginer qu'une bonne partie sont des féminicides.

Mais ça veut aussi dire que 35% des victimes sont des hommes, ce qui est loin d'être negligeable.
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Je pense que tu n'as pas saisi la nuance. Un homme ne tue pas sa femme parce que c'est une femme. Il ne hait pas les femmes en temps que telles.

Il la tuera par jalousie, parce qu'il est colérique et abuse de sa supériorité physique, parce que tous les deux se tapent dessus mais que ses coups sont plus destructeurs.. ou tout autre motif du genre. Mais seul un pourcentage marginal des crimes conjugaux concerneront la haine du sexe opposé.

Ça n'est pas parce qu'une femme meurt que c'est un féminicide (même si la mode est d'employer le terme de cette façon). Ce terme implique une haine des femmes comme le génocide implique la haine d'un groupe ethnique.

A l'époque on parlait d'uxoricide pour caractériser le meurtre d'une femme par son mari.

a écrit : Gné ?! La prison civile n'existe pas en Suisse ; on n'y met pas une personne en prison parce qu'elle a des dettes. Ce que vous décrivez s'appelle la semi-détention ou semi-liberté, mais n'a rien à voir. Je ne comprends pas pourquoi ShahNef reçoit tant de pouce en bas, alors que son commentaire est correct. D'ailleurs depuis la révision du code de procédure pénale et l'introduction des jours-amendes et la généralisation du sursis, c'est devenu très compliqué de finir en prison en Suisse.