La nuée ardente de l'éruption du Vésuve a créé du verre chez les victimes

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La chaleur de la nuée ardente causée par l'éruption du Vésuve en 79 fut suffisamment intense pour partiellement vitrifier le cerveau de certaines victimes. C'est ce qu'indique un échantillon de verre retrouvée sur le site d'Herculanum, dans la boite crânienne d'un homme de 20 ans : les chercheurs estiment qu'il a fallu une température supérieure à 500°.


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Soulignons quand même, comme l’indique la première source, que « Tous les spécialistes ne sont cependant pas convaincus par cette théorie. En témoigne une autre étude publiée cette semaine dans la revue Antiquity. Une équipe britannique y affirme que les observations qu'ils ont menées sur les os de quelque 150 victimes d'Herculanum ne soutient pas le scénario d'une chaleur extrême et d'une vaporisation des tissus. ».
Par ailleurs, la seconde source indique que rien n’indique avec certitude qu’il s’agit d’une vitrification d’un matériel cérébral humain.
Bref, beaucoup d’incertitudes scientifiques.

Personnellement et en toute humilité, j’imagine tout de même assez bien qu’une pyrolyse à 520 C (c’est la température estimée par les chercheurs) puisse avoir minéralisé puis vitrifié le carbone et les sels contenus dans les tissus humains. Dans certaines conditions, notamment en l’absence partielle d’oxygène, pourquoi pas…

a écrit : Soulignons quand même, comme l’indique la première source, que « Tous les spécialistes ne sont cependant pas convaincus par cette théorie. En témoigne une autre étude publiée cette semaine dans la revue Antiquity. Une équipe britannique y affirme que les observations qu'ils ont menées sur les os de quelque 150 victimes d'Herculanum ne soutient pas le scénario d'une chaleur extrême et d'une vaporisation des tissus. ».
Par ailleurs, la seconde source indique que rien n’indique avec certitude qu’il s’agit d’une vitrification d’un matériel cérébral humain.
Bref, beaucoup d’incertitudes scientifiques.

Personnellement et en toute humilité, j’imagine tout de même assez bien qu’une pyrolyse à 520 C (c’est la température estimée par les chercheurs) puisse avoir minéralisé puis vitrifié le carbone et les sels contenus dans les tissus humains. Dans certaines conditions, notamment en l’absence partielle d’oxygène, pourquoi pas…
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Pour une vitrification, il faut du silicium. Il y en a certes dans le cerveau, mais très peu.
D'autres part, 500°, c'est pas une température extrême. C'est moins qu'un four a pyrolyse. Je ne pense pas qu'une cervelle dans un four à pyrolyse soit vitrifiée.

a écrit : Pour une vitrification, il faut du silicium. Il y en a certes dans le cerveau, mais très peu.
D'autres part, 500°, c'est pas une température extrême. C'est moins qu'un four a pyrolyse. Je ne pense pas qu'une cervelle dans un four à pyrolyse soit vitrifiée.
La vitrification, ce n’est pas seulement la transformation du silicium en verre . Littéralement, c’est le phénomène de refroidissement rapide d’un matériau amorphe (non cristallin) en solide vitreux. Et ca concerne aussi des polymères. Les températures de transition vitreuse (Tv) ne sont pas forcément très élevées, et même parfois négatives.


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Soulignons quand même, comme l’indique la première source, que « Tous les spécialistes ne sont cependant pas convaincus par cette théorie. En témoigne une autre étude publiée cette semaine dans la revue Antiquity. Une équipe britannique y affirme que les observations qu'ils ont menées sur les os de quelque 150 victimes d'Herculanum ne soutient pas le scénario d'une chaleur extrême et d'une vaporisation des tissus. ».
Par ailleurs, la seconde source indique que rien n’indique avec certitude qu’il s’agit d’une vitrification d’un matériel cérébral humain.
Bref, beaucoup d’incertitudes scientifiques.

Personnellement et en toute humilité, j’imagine tout de même assez bien qu’une pyrolyse à 520 C (c’est la température estimée par les chercheurs) puisse avoir minéralisé puis vitrifié le carbone et les sels contenus dans les tissus humains. Dans certaines conditions, notamment en l’absence partielle d’oxygène, pourquoi pas…

a écrit : Soulignons quand même, comme l’indique la première source, que « Tous les spécialistes ne sont cependant pas convaincus par cette théorie. En témoigne une autre étude publiée cette semaine dans la revue Antiquity. Une équipe britannique y affirme que les observations qu'ils ont menées sur les os de quelque 150 victimes d'Herculanum ne soutient pas le scénario d'une chaleur extrême et d'une vaporisation des tissus. ».
Par ailleurs, la seconde source indique que rien n’indique avec certitude qu’il s’agit d’une vitrification d’un matériel cérébral humain.
Bref, beaucoup d’incertitudes scientifiques.

Personnellement et en toute humilité, j’imagine tout de même assez bien qu’une pyrolyse à 520 C (c’est la température estimée par les chercheurs) puisse avoir minéralisé puis vitrifié le carbone et les sels contenus dans les tissus humains. Dans certaines conditions, notamment en l’absence partielle d’oxygène, pourquoi pas…
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Pour une vitrification, il faut du silicium. Il y en a certes dans le cerveau, mais très peu.
D'autres part, 500°, c'est pas une température extrême. C'est moins qu'un four a pyrolyse. Je ne pense pas qu'une cervelle dans un four à pyrolyse soit vitrifiée.

J'ai fait une recherche, un peu rapide, j'admets, et il apparait que les matériaux les plus courants se vitrifient assez facilement. Mais à partir de 1400°C

a écrit : Pour une vitrification, il faut du silicium. Il y en a certes dans le cerveau, mais très peu.
D'autres part, 500°, c'est pas une température extrême. C'est moins qu'un four a pyrolyse. Je ne pense pas qu'une cervelle dans un four à pyrolyse soit vitrifiée.
La vitrification, ce n’est pas seulement la transformation du silicium en verre . Littéralement, c’est le phénomène de refroidissement rapide d’un matériau amorphe (non cristallin) en solide vitreux. Et ca concerne aussi des polymères. Les températures de transition vitreuse (Tv) ne sont pas forcément très élevées, et même parfois négatives.

Il n'y a peut-être pas consensus, mais l'équipe de chercheurs semble très sûre d'elle, puisqu'elle a annoncé, dix mois plus tard, avoir pu identifier les axones des neurones (prolongement de la fibre nerveuse), la présence de protéines cérébrales (KIF26B et ATPV1F) par microscopie électronique à balayage au sein de ce cerveau et de restes vitrifiés de moelle épinière. La vitrification réduit également grandement l'espace occupé. Ce résidu n'occupait plus qu'environ 3 cm de long dans la boîte crânienne du défunt.
En l'absence de date d'article, difficile de dire si l'émission de doutes est à relier à une publication antérieure à la seconde partie de l'étude.
Niveau destruction, Herculanum (ville du cerveau) et Pompéi n'ont pas subi les mêmes destructions et température : la première a plutôt eu de la lave et de la boue, avec une température probablement plus chaude qu'une simple nuée ardente. Pompéi a plutôt été "bombardée", en sus de la nuée.