Un avion de ligne dans un nuage de cendres volcaniques

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En 1982, le vol British Airways 0091 à destination d'Auckland se sortit miraculeusement d'un nuage de cendres volcaniques. Ce dernier n'étant pas indiqué sur le radar et difficile à voir, les pilotes ne s'aperçurent pas de ce qui se passait. Un premier réacteur étouffa, bientôt suivi des 3 autres. L'avion parvint à planer jusqu'à sortir du nuage et relança ses moteurs.

L'avion parvint à planer mais la pression chuta et un défaut de masque à oxygène força le commandant à descendre plus rapidement. Finalement, une fois sorti du nuage, l'équipage parvint à redémarrer plusieurs réacteurs et l'avion atterrit à Jakarta.


Commentaires préférés (3)

Waouh, ces pilotes n’auront pas volé les applaudissements des passagers à l’atterrissage. Le sentiment de délivrance une fois revenu sur le plancher des vaches doit être incroyable.

"Chers passagers, nous venons d'entrer dans un nuage volcanique. Tous nos réacteurs sont en panne. Nous avons un problème avec les masques à oxygène. Nous vous souhaitons un agréable voyage et espérons vous revoir bientôt sur nos lignes"

a écrit : "Chers passagers, nous venons d'entrer dans un nuage volcanique. Tous nos réacteurs sont en panne. Nous avons un problème avec les masques à oxygène. Nous vous souhaitons un agréable voyage et espérons vous revoir bientôt sur nos lignes" Je sais que tu rigolais, mais tu n'étais pas tès loin du message véritablement prononcé (traduction perso):

"Mesdames et messieurs, ici votre commandant de bord. Nous avons un petit problème : nos quatre moteurs se sont arrêtés. Nous faisons tout notre sacrément possible pour les redémarrer. J'espère que vous n'êtes pas trop inquiets."

En plus des problèmes de moteur et de masque à oxygène (dans le cockpit, les masques des passagers étaient ok), ils savaient qu'ils pouvaient planer sur plus de 160km mais avaient tout de même une chaine de montagne à franchir, donc un amérissage a été étudié. Une fois que les moteurs ont été redémarrés, au moment de se poser ils se sont rendus compte que le pare-brise avait été sablé par les cendres et donc ils ne voyaient rien, et ont dû se poser aux intruments, mais sans le guidage d'altitude qui était HS...

Ces mecs sont balaises.


Tous les commentaires (12)

Waouh, ces pilotes n’auront pas volé les applaudissements des passagers à l’atterrissage. Le sentiment de délivrance une fois revenu sur le plancher des vaches doit être incroyable.

"Chers passagers, nous venons d'entrer dans un nuage volcanique. Tous nos réacteurs sont en panne. Nous avons un problème avec les masques à oxygène. Nous vous souhaitons un agréable voyage et espérons vous revoir bientôt sur nos lignes"

a écrit : "Chers passagers, nous venons d'entrer dans un nuage volcanique. Tous nos réacteurs sont en panne. Nous avons un problème avec les masques à oxygène. Nous vous souhaitons un agréable voyage et espérons vous revoir bientôt sur nos lignes" J’aurai même rajouté "l’atterrissage sera très brutal et nous n’iront pas au bout du voyage. Merci d’avoir eu autant confiance"

a écrit : "Chers passagers, nous venons d'entrer dans un nuage volcanique. Tous nos réacteurs sont en panne. Nous avons un problème avec les masques à oxygène. Nous vous souhaitons un agréable voyage et espérons vous revoir bientôt sur nos lignes" Je sais que tu rigolais, mais tu n'étais pas tès loin du message véritablement prononcé (traduction perso):

"Mesdames et messieurs, ici votre commandant de bord. Nous avons un petit problème : nos quatre moteurs se sont arrêtés. Nous faisons tout notre sacrément possible pour les redémarrer. J'espère que vous n'êtes pas trop inquiets."

En plus des problèmes de moteur et de masque à oxygène (dans le cockpit, les masques des passagers étaient ok), ils savaient qu'ils pouvaient planer sur plus de 160km mais avaient tout de même une chaine de montagne à franchir, donc un amérissage a été étudié. Une fois que les moteurs ont été redémarrés, au moment de se poser ils se sont rendus compte que le pare-brise avait été sablé par les cendres et donc ils ne voyaient rien, et ont dû se poser aux intruments, mais sans le guidage d'altitude qui était HS...

Ces mecs sont balaises.

J'ai vu un reportage "clamant" que l'efficacité du pilote automatique pourrait à terme remplacer l'humain, s'il ya des professionnels du vol (en avion;-)) par zici, quel est leur avis? Notre MAGNIFIQUE ami l'IA peut-elle tout faire?

a écrit : J'ai vu un reportage "clamant" que l'efficacité du pilote automatique pourrait à terme remplacer l'humain, s'il ya des professionnels du vol (en avion;-)) par zici, quel est leur avis? Notre MAGNIFIQUE ami l'IA peut-elle tout faire? Le pilote automatique pourrait d’ores et déjà gérer toutes les conditions en vol nominal. La technologie est maîtrisée.

Restent tous les cas de panne, modes dégradés ou autres imprévus pour lesquels la tâche reste compliquée pour des machines.

La première étape sur laquelle se penchent les avionneurs est le « single pilot operation », donc avec un seul pilote. Le pilote (unique donc) pouvant faire une crise cardiaque à tout moment, autant dire qu’on serait déjà très proches de l’avion autonome, mais avec un « backup » humain.
Restent que les syndicats de pilotes s’y opposent (à raison de mon point de vue).

a écrit : Le pilote automatique pourrait d’ores et déjà gérer toutes les conditions en vol nominal. La technologie est maîtrisée.

Restent tous les cas de panne, modes dégradés ou autres imprévus pour lesquels la tâche reste compliquée pour des machines.

La première étape sur laquelle se penchent les avi
onneurs est le « single pilot operation », donc avec un seul pilote. Le pilote (unique donc) pouvant faire une crise cardiaque à tout moment, autant dire qu’on serait déjà très proches de l’avion autonome, mais avec un « backup » humain.
Restent que les syndicats de pilotes s’y opposent (à raison de mon point de vue).
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Les passagers s’y opposent aussi. Quand tu verra les entreprises faire de la promotion pour les avions mono-pilotes et dénigrer les doubles-commandes, tu pourra commencer à t’inquiéter.
(En cas d’accident dans les médias c’est déjà le cas, c’est toujours la faute du pilote en premier, et on enquête ensuite).

Cette anecdote est à la fois terrifiante et heureuse dans son final.

Pour info, les avions sont homologués pour pouvoir voler avec un seul réacteur.
Le niveau d'homologation dépend du temps total en vol avec un seul moteur (ne m'en demandez pas plus).

De même les avions de ligne sont capables de planer. C'est une caractéristique étudiée lors de la conception.
Cette capacité dépend de sa portance et de l'altitude a laquelle il se trouve.

Un expert pourra corriger et/ou apporter des précisions. ;-)

a écrit : Cette anecdote est à la fois terrifiante et heureuse dans son final.

Pour info, les avions sont homologués pour pouvoir voler avec un seul réacteur.
Le niveau d'homologation dépend du temps total en vol avec un seul moteur (ne m'en demandez pas plus).

De même les avions de lign
e sont capables de planer. C'est une caractéristique étudiée lors de la conception.
Cette capacité dépend de sa portance et de l'altitude a laquelle il se trouve.

Un expert pourra corriger et/ou apporter des précisions. ;-)
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Ils sont plutôt homologués pour voler avec n-1 moteur
L’homologation se fait en se basant sur la capacité à obtenir une certaine pentes lors du décollage

La pente requise dépend du nombre de moteur initial

a écrit : Cette anecdote est à la fois terrifiante et heureuse dans son final.

Pour info, les avions sont homologués pour pouvoir voler avec un seul réacteur.
Le niveau d'homologation dépend du temps total en vol avec un seul moteur (ne m'en demandez pas plus).

De même les avions de lign
e sont capables de planer. C'est une caractéristique étudiée lors de la conception.
Cette capacité dépend de sa portance et de l'altitude a laquelle il se trouve.

Un expert pourra corriger et/ou apporter des précisions. ;-)
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Je pense que tu parles de l’ETOPS, qui ne concerne que les bimoteurs, et leur capacité à voler avec un moteur en moins (ETOPS60 = tu peux t’éloigner à 60 minutes de vol d’un déroutement avec 1 moteur, ETOPS370 comme l’A350 = tu peux traverser l’océan comme tu veux).
Les quadrimoteurs ou trimoteurs ont des réglementations spécifiques, mais c’est évidemment plus facile. Par exemple en général tu as le droit de faire décoller un 747 avec 3 moteurs seulement sans problème (pour un ferry hein, sans passager).

Merci à vous 2 pour la correction.
l'homologation est donc en n-1 moteur.
Donc 3 moteurs pour un quadri (et non 2 ou 1) et 1 pour un les bimoteurs.
C'est plus clair pour moi. :-)

a écrit : Merci à vous 2 pour la correction.
l'homologation est donc en n-1 moteur.
Donc 3 moteurs pour un quadri (et non 2 ou 1) et 1 pour un les bimoteurs.
C'est plus clair pour moi. :-)
De rien. Dans les grandes lignes tu as raison, mais si tu veux être précis, ce n’est pas une question de n-1.
La norme ETOPS ne s’applique qu’aux bimoteurs et donc leur capacité à voler avec 1 seul moteur. Elle a été mise en place car avant il y avait des trajets qui étaient réservés au tri/quadri-moteurs mais la fiabilité s’était beaucoup améliorée.

Pour les tri/quadrimoteurs (ou plus!) ils avaient chacun une homologation spécifique, mais qui a récemment été transformé en un système semblable à l’ETOPS, le ETDO.