Le Brésil est un peu japonais

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Le Brésil est le pays comptant le plus de descendants de Japonais au monde (environ 2 millions). La phase aiguë de l'immigration au Brésil débuta le 18 juin 1908 et cessa dans au début des années 70. À cette période, le Japon était un pays rural et pauvre et le Brésil facilitait l'immigration de travail.


Commentaires préférés (3)

Je le savais déjà après m'être demander pourquoi on parle de "Jujitsu brésilien". La diaspora Japonaise à emmener beaucoup de chose avec elle au Brésil dont les arts martiaux.

a écrit : Je le savais déjà après m'être demander pourquoi on parle de "Jujitsu brésilien". La diaspora Japonaise à emmener beaucoup de chose avec elle au Brésil dont les arts martiaux. Cependant, le jiujitsu brésilien n’a pas été créé par un japonais mais par une brésilienne qui adorait la culture japonaise et qui voulu lui faire un hommage.

Entre le début du 19ème siècle et 1912, le Japon a connu une très forte Croissance Démographique, passant de 35 millions d'habitants, à 51.
La rareté des surfaces cultivables au Japon, ne permet plus à l'intégralité de la population croissante, d'arriver à obtenir un lopin de terre décent, pour subvenir à ses nécessités. Dans un contexte de chômage, il n'y a d'autre alternative que de penser à l'émigration vers d'autres destination d'Asie, d'Amérique et d'Océanie.
. Le Japon, Puissance montante d'Asie, entend néanmoins que ses ressortissants émigrants, ne soient pas employés ni traités comme des simili-esclaves, vers ces destinations. Au possible, cette émigration Légalisée est sujette à des Contrats en bonne et due forme, entre le Japon Impérial et les Pays récepteurs. En parallèle, d'autres Japonais émigrent de forme non-contrôlée par Tokyo.

En 1892, la Nouvelle-Calédonie ( territoire Français depuis quelques décennies) cherche de la main-d'oeuvre pour ses mines. Les bagnards, corvéables à merci et gratuits, sont insuffisants, et les Néo-Hébridais ne sont plus intéressés d'y venir. Les conditions de travail sont trop pénibles.
Du contingent de 600 premiers Japonais arrivés, et ayant signé un contrat de cinq ans... seul 8 le mèneront à terme. La Société minière exploitant ces mines, n'a pas traité ses salariés Japonais, selon les termes du Contrat d'Émigration établi entre les deux pays. Les Japonais n'étaient pas reconnus comme colons libres...
Entre 1900 et 1919, se réinitient des envois de travailleurs Japonais vers la Nouvelle Calédonie. Les conditions de travail sont globalement les mêmes, et suite au dernier bateau d'émigrés arrivé en 1919, comportant à peine une centaine de postulants, il en est mis fin. Un nombre de 4500 hommes Japonais sont arrivés durant cette période, et une soixantaine de femmes, en 1905.

Soyons clair: c'est un demi-échec. Les Compagnies Calédoniennes et les Autorités Françaises, n'arrivaient pas à concevoir que des non-blancs puissent avoir le même statut de travailleurs libres qu'eux. Certains Japonais choisissent de rompre unilatéralement leurs contrats, voire même "disparaissent" dans l'île, à la recherche d'un autre emploi ou montant son propre négoce. Parmi ceux qui mènent leurs contrats à terme, certains retournent au Japon. ou s'établissent en Nouvelle-Calédonie, trouvant même épouse et fondant une famille.

Les années d'entre-deux-guerres passent, jusqu'au 07 décembre 1941, quand le Japon Impérial attaque les États-Unis à Pearl Harbour.
Vu que la Nouvelle-Calédonie s'est placée du côté de la France Libre, les Japonais de l'île deviennent subitement des possibles "espions à la solde de Tokyo". Ordre est donné d'arrêter tous les hommes entre 18 et 50 ans (et même plus âgés...), excepté pour une centaine d'entre-eux, qui sont des fournisseurs de fruits et légumes de Nouméa.... Que l'on craigne du "péril jaune", peut-être, mais que l'on manque de nourriture...
Quelques-uns, considérés comme loyaux envers la France, seront relâchés dans les semaines suivantes, bien que sous résidence surveillée.

Pour les autres Japonais (1221 personnes), leurs attendent un voyage jusqu'à Brisbane (Australie), où ils sont confinés dans deux camps de rétention. Leurs conditions d'Internement sont bonnes.
Par contre, tous les biens de ces Japonais, aussi maigres soient-ils, seront mis sous séquestre en Nouvelle-Calédonie, et liquidés à la fin de la Guerre, sous Ordre du Gouverneur.
À la tragédie d'être déterrée, se rajoutera une fois le Conflit Mondial terminé, celle d'une France et d'une Australie qui se désentendent de ce bon millier de Japonais. Ordre est donné de tous les renvoyer au Pays du Soleil Levant.
Certains, qui avaient vécu plus de temps en Nouvelle-Calédonie qu'au Japon, et ne voyaient leurs vie qu'au travers de leurs offices, épouses et enfants Néo-Calédoniens, se sont subitement retrouvés dans un Japon détruit, démunis de tout. Bien plus d'un ne reverront plus, épouses et enfants. Leurs épouses furent même accusées d'avoir "pactisé avec l'ennemi" montrés du doigt, expulsées de leurs logement et contraintes de le racheter, pour pouvoir retourner vivre chez elles, de par l'Ordre de liquidation des biens de Japonais, pris par le Gouverneur.

Alors que les États-Unis ont reconnu leur tort dans l'obligation envers les Japonais de nationalité Americaine ayant été internés durant la Seconde Guerre Mondiale, puis que trois Présidents de cette Nation ont œuvré pour les faire indemniser, créer un Mémorial et faire préserver ces Camps, la France et la Nouvelle-Calédonie n'ont jamais présenté d'excuses officielles ni dédommagé qui que ce soit. Les Autorités font la sourde oreille à toute revendication de leurs descendants.


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Je le savais déjà après m'être demander pourquoi on parle de "Jujitsu brésilien". La diaspora Japonaise à emmener beaucoup de chose avec elle au Brésil dont les arts martiaux.

a écrit : Je le savais déjà après m'être demander pourquoi on parle de "Jujitsu brésilien". La diaspora Japonaise à emmener beaucoup de chose avec elle au Brésil dont les arts martiaux. Cependant, le jiujitsu brésilien n’a pas été créé par un japonais mais par une brésilienne qui adorait la culture japonaise et qui voulu lui faire un hommage.

J'avais été étonné lors de ma première visite au Japon ou l'atm me proposait l'anglais et le portugais comme langue alternative

a écrit : Cependant, le jiujitsu brésilien n’a pas été créé par un japonais mais par une brésilienne qui adorait la culture japonaise et qui voulu lui faire un hommage. Une famille brésilienne tu veux dire, non ? Mitsuo Maeda a enseigné aux Gracie qui ont fondé un style plus porté sur le combat au sol que le Judo des origines. Ce sont les Gracie qui lanceront le MMA aux États-Unis en fondant l'UFC qui est la ligue numéro du sport actuellement.

La question maintenant c’est de savoir si par reconnaissance, le Japon facilite l’immigration des brésiliens sur le sol nippon … j’en doute.

Entre le début du 19ème siècle et 1912, le Japon a connu une très forte Croissance Démographique, passant de 35 millions d'habitants, à 51.
La rareté des surfaces cultivables au Japon, ne permet plus à l'intégralité de la population croissante, d'arriver à obtenir un lopin de terre décent, pour subvenir à ses nécessités. Dans un contexte de chômage, il n'y a d'autre alternative que de penser à l'émigration vers d'autres destination d'Asie, d'Amérique et d'Océanie.
. Le Japon, Puissance montante d'Asie, entend néanmoins que ses ressortissants émigrants, ne soient pas employés ni traités comme des simili-esclaves, vers ces destinations. Au possible, cette émigration Légalisée est sujette à des Contrats en bonne et due forme, entre le Japon Impérial et les Pays récepteurs. En parallèle, d'autres Japonais émigrent de forme non-contrôlée par Tokyo.

En 1892, la Nouvelle-Calédonie ( territoire Français depuis quelques décennies) cherche de la main-d'oeuvre pour ses mines. Les bagnards, corvéables à merci et gratuits, sont insuffisants, et les Néo-Hébridais ne sont plus intéressés d'y venir. Les conditions de travail sont trop pénibles.
Du contingent de 600 premiers Japonais arrivés, et ayant signé un contrat de cinq ans... seul 8 le mèneront à terme. La Société minière exploitant ces mines, n'a pas traité ses salariés Japonais, selon les termes du Contrat d'Émigration établi entre les deux pays. Les Japonais n'étaient pas reconnus comme colons libres...
Entre 1900 et 1919, se réinitient des envois de travailleurs Japonais vers la Nouvelle Calédonie. Les conditions de travail sont globalement les mêmes, et suite au dernier bateau d'émigrés arrivé en 1919, comportant à peine une centaine de postulants, il en est mis fin. Un nombre de 4500 hommes Japonais sont arrivés durant cette période, et une soixantaine de femmes, en 1905.

Soyons clair: c'est un demi-échec. Les Compagnies Calédoniennes et les Autorités Françaises, n'arrivaient pas à concevoir que des non-blancs puissent avoir le même statut de travailleurs libres qu'eux. Certains Japonais choisissent de rompre unilatéralement leurs contrats, voire même "disparaissent" dans l'île, à la recherche d'un autre emploi ou montant son propre négoce. Parmi ceux qui mènent leurs contrats à terme, certains retournent au Japon. ou s'établissent en Nouvelle-Calédonie, trouvant même épouse et fondant une famille.

Les années d'entre-deux-guerres passent, jusqu'au 07 décembre 1941, quand le Japon Impérial attaque les États-Unis à Pearl Harbour.
Vu que la Nouvelle-Calédonie s'est placée du côté de la France Libre, les Japonais de l'île deviennent subitement des possibles "espions à la solde de Tokyo". Ordre est donné d'arrêter tous les hommes entre 18 et 50 ans (et même plus âgés...), excepté pour une centaine d'entre-eux, qui sont des fournisseurs de fruits et légumes de Nouméa.... Que l'on craigne du "péril jaune", peut-être, mais que l'on manque de nourriture...
Quelques-uns, considérés comme loyaux envers la France, seront relâchés dans les semaines suivantes, bien que sous résidence surveillée.

Pour les autres Japonais (1221 personnes), leurs attendent un voyage jusqu'à Brisbane (Australie), où ils sont confinés dans deux camps de rétention. Leurs conditions d'Internement sont bonnes.
Par contre, tous les biens de ces Japonais, aussi maigres soient-ils, seront mis sous séquestre en Nouvelle-Calédonie, et liquidés à la fin de la Guerre, sous Ordre du Gouverneur.
À la tragédie d'être déterrée, se rajoutera une fois le Conflit Mondial terminé, celle d'une France et d'une Australie qui se désentendent de ce bon millier de Japonais. Ordre est donné de tous les renvoyer au Pays du Soleil Levant.
Certains, qui avaient vécu plus de temps en Nouvelle-Calédonie qu'au Japon, et ne voyaient leurs vie qu'au travers de leurs offices, épouses et enfants Néo-Calédoniens, se sont subitement retrouvés dans un Japon détruit, démunis de tout. Bien plus d'un ne reverront plus, épouses et enfants. Leurs épouses furent même accusées d'avoir "pactisé avec l'ennemi" montrés du doigt, expulsées de leurs logement et contraintes de le racheter, pour pouvoir retourner vivre chez elles, de par l'Ordre de liquidation des biens de Japonais, pris par le Gouverneur.

Alors que les États-Unis ont reconnu leur tort dans l'obligation envers les Japonais de nationalité Americaine ayant été internés durant la Seconde Guerre Mondiale, puis que trois Présidents de cette Nation ont œuvré pour les faire indemniser, créer un Mémorial et faire préserver ces Camps, la France et la Nouvelle-Calédonie n'ont jamais présenté d'excuses officielles ni dédommagé qui que ce soit. Les Autorités font la sourde oreille à toute revendication de leurs descendants.

a écrit : La question maintenant c’est de savoir si par reconnaissance, le Japon facilite l’immigration des brésiliens sur le sol nippon … j’en doute. Non seulement le Japon reconnaît toute personne descendant de Japonais (Brésiliens ou autres) ayant émigré, mais ceci facilite quelque peu la possibilité pour ces personnes, de pouvoir retourner vivre au Pays de leurs ancêtres.
Le Japon, depuis maintenant une quarantaine d'années cherche à faire revenir ces petits-enfants d'expatriés, afin de combler son manque de main-d'oeuvre. Tokyo pense d'ailleurs qu'ils sont plus aptes à comprendre les strictes et particulières règles de la Société Japonaise.

J'ai personnellement travaillé il y a plus de quinze ans, avec un Péruvien d'ascendance partielle Japonaise. Plusieurs de ses cousins, cousines, frère et sœur, ont franchit le pas d'émigrer au Japon.

Yokoi Kenji Diaz est un humoriste Péruvien d'ascendance Japonaise. Il est connu dans bonne partie de l'Amérique Latine. Il parle fréquemment de sa situation familiale prise entre le monde Latin et celui du Soleil Levant. Vous trouverez facilement de ses vidéos sur YouTube.

a écrit : Non seulement le Japon reconnaît toute personne descendant de Japonais (Brésiliens ou autres) ayant émigré, mais ceci facilite quelque peu la possibilité pour ces personnes, de pouvoir retourner vivre au Pays de leurs ancêtres.
Le Japon, depuis maintenant une quarantaine d'années cherche à faire revenir ce
s petits-enfants d'expatriés, afin de combler son manque de main-d'oeuvre. Tokyo pense d'ailleurs qu'ils sont plus aptes à comprendre les strictes et particulières règles de la Société Japonaise.

J'ai personnellement travaillé il y a plus de quinze ans, avec un Péruvien d'ascendance partielle Japonaise. Plusieurs de ses cousins, cousines, frère et sœur, ont franchit le pas d'émigrer au Japon.

Yokoi Kenji Diaz est un humoriste Péruvien d'ascendance Japonaise. Il est connu dans bonne partie de l'Amérique Latine. Il parle fréquemment de sa situation familiale prise entre le monde Latin et celui du Soleil Levant. Vous trouverez facilement de ses vidéos sur YouTube.
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Merci pour ton partage. En fait je parlais plutôt des brésiliens sans origine japonaise qui souhaiteraient immigrer au Japon, et je me demandais si ce dernier était facilitant ou plutôt récalcitrant à cela :).

a écrit : Merci pour ton partage. En fait je parlais plutôt des brésiliens sans origine japonaise qui souhaiteraient immigrer au Japon, et je me demandais si ce dernier était facilitant ou plutôt récalcitrant à cela :). Le Japon a actuellement un déficit d'immigration époustouflant. Alors qu'il lui faudrait incorporer 650 000 ACTIFS par an, durant les 15 prochaines années, afin de pouvoir se maintenir démographiquement, il n'arrive qu'à recevoir entre 20 et 25 % de ce chiffre.

a écrit : Entre le début du 19ème siècle et 1912, le Japon a connu une très forte Croissance Démographique, passant de 35 millions d'habitants, à 51.
La rareté des surfaces cultivables au Japon, ne permet plus à l'intégralité de la population croissante, d'arriver à obtenir un lopin de terre décent, pour
subvenir à ses nécessités. Dans un contexte de chômage, il n'y a d'autre alternative que de penser à l'émigration vers d'autres destination d'Asie, d'Amérique et d'Océanie.
. Le Japon, Puissance montante d'Asie, entend néanmoins que ses ressortissants émigrants, ne soient pas employés ni traités comme des simili-esclaves, vers ces destinations. Au possible, cette émigration Légalisée est sujette à des Contrats en bonne et due forme, entre le Japon Impérial et les Pays récepteurs. En parallèle, d'autres Japonais émigrent de forme non-contrôlée par Tokyo.

En 1892, la Nouvelle-Calédonie ( territoire Français depuis quelques décennies) cherche de la main-d'oeuvre pour ses mines. Les bagnards, corvéables à merci et gratuits, sont insuffisants, et les Néo-Hébridais ne sont plus intéressés d'y venir. Les conditions de travail sont trop pénibles.
Du contingent de 600 premiers Japonais arrivés, et ayant signé un contrat de cinq ans... seul 8 le mèneront à terme. La Société minière exploitant ces mines, n'a pas traité ses salariés Japonais, selon les termes du Contrat d'Émigration établi entre les deux pays. Les Japonais n'étaient pas reconnus comme colons libres...
Entre 1900 et 1919, se réinitient des envois de travailleurs Japonais vers la Nouvelle Calédonie. Les conditions de travail sont globalement les mêmes, et suite au dernier bateau d'émigrés arrivé en 1919, comportant à peine une centaine de postulants, il en est mis fin. Un nombre de 4500 hommes Japonais sont arrivés durant cette période, et une soixantaine de femmes, en 1905.

Soyons clair: c'est un demi-échec. Les Compagnies Calédoniennes et les Autorités Françaises, n'arrivaient pas à concevoir que des non-blancs puissent avoir le même statut de travailleurs libres qu'eux. Certains Japonais choisissent de rompre unilatéralement leurs contrats, voire même "disparaissent" dans l'île, à la recherche d'un autre emploi ou montant son propre négoce. Parmi ceux qui mènent leurs contrats à terme, certains retournent au Japon. ou s'établissent en Nouvelle-Calédonie, trouvant même épouse et fondant une famille.

Les années d'entre-deux-guerres passent, jusqu'au 07 décembre 1941, quand le Japon Impérial attaque les États-Unis à Pearl Harbour.
Vu que la Nouvelle-Calédonie s'est placée du côté de la France Libre, les Japonais de l'île deviennent subitement des possibles "espions à la solde de Tokyo". Ordre est donné d'arrêter tous les hommes entre 18 et 50 ans (et même plus âgés...), excepté pour une centaine d'entre-eux, qui sont des fournisseurs de fruits et légumes de Nouméa.... Que l'on craigne du "péril jaune", peut-être, mais que l'on manque de nourriture...
Quelques-uns, considérés comme loyaux envers la France, seront relâchés dans les semaines suivantes, bien que sous résidence surveillée.

Pour les autres Japonais (1221 personnes), leurs attendent un voyage jusqu'à Brisbane (Australie), où ils sont confinés dans deux camps de rétention. Leurs conditions d'Internement sont bonnes.
Par contre, tous les biens de ces Japonais, aussi maigres soient-ils, seront mis sous séquestre en Nouvelle-Calédonie, et liquidés à la fin de la Guerre, sous Ordre du Gouverneur.
À la tragédie d'être déterrée, se rajoutera une fois le Conflit Mondial terminé, celle d'une France et d'une Australie qui se désentendent de ce bon millier de Japonais. Ordre est donné de tous les renvoyer au Pays du Soleil Levant.
Certains, qui avaient vécu plus de temps en Nouvelle-Calédonie qu'au Japon, et ne voyaient leurs vie qu'au travers de leurs offices, épouses et enfants Néo-Calédoniens, se sont subitement retrouvés dans un Japon détruit, démunis de tout. Bien plus d'un ne reverront plus, épouses et enfants. Leurs épouses furent même accusées d'avoir "pactisé avec l'ennemi" montrés du doigt, expulsées de leurs logement et contraintes de le racheter, pour pouvoir retourner vivre chez elles, de par l'Ordre de liquidation des biens de Japonais, pris par le Gouverneur.

Alors que les États-Unis ont reconnu leur tort dans l'obligation envers les Japonais de nationalité Americaine ayant été internés durant la Seconde Guerre Mondiale, puis que trois Présidents de cette Nation ont œuvré pour les faire indemniser, créer un Mémorial et faire préserver ces Camps, la France et la Nouvelle-Calédonie n'ont jamais présenté d'excuses officielles ni dédommagé qui que ce soit. Les Autorités font la sourde oreille à toute revendication de leurs descendants.
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Merci epoxy. Encore un bout d'histoire que j'ignorais. Je pense que l'enseignement dans nos écoles en fait abstraction

a écrit : Le Japon a actuellement un déficit d'immigration époustouflant. Alors qu'il lui faudrait incorporer 650 000 ACTIFS par an, durant les 15 prochaines années, afin de pouvoir se maintenir démographiquement, il n'arrive qu'à recevoir entre 20 et 25 % de ce chiffre. Le Japon a-t-il les moyens de loger 650 000 actifs de plus?

a écrit : Le Japon a-t-il les moyens de loger 650 000 actifs de plus? Le Japon comporte un bon nombre de maison vide. Maintenant pour les loger durablement dans un contexte socio-économique intéressant c'est encore autre chose.

a écrit : Le Japon a-t-il les moyens de loger 650 000 actifs de plus? Le Japon n'a jamais eu autant de logements vides: 9 millions !! Certes, une partie non négligeable de ce parc immobilier n'est plus habitable en soi, car il nécessite une rénovation plus ou moins importante.
Ce nombre de logements vides va encore augmenter, ne serait que pas la chute Démographique naturelle du pays, de par sa Natalité faible. En 2024, le Japon a eu une perte nette de 860 000 habitants... et la tendance va continuer et continuer durant les décennies à venir, avec une "vitesse de croisière" se situant à "moins un million d'habitants", chaque année à venir.

Il y a des municipalités Japonaises qui optent pour essayer de revendre les maisons abandonnées, à des étrangers, au même titre que les Européens s'achètent une résidence secondaire en France. Il y a quelques vidéos et guides pratiques publiés sur le Net, pour qui peut être tenté par ce type d'aventure.
D'autres Municipalités optent même pour envoyer un bulldozer détruire les vieilles maisons à l'abandon, afin que ceci ne donne pas une mauvaise impression de "village qui meurt". De 3 à 4000 Municipalités Japonaises sont en risque imminent de ne plus avoir un seul habitant.

Recevoir 650 000 immigrants ? Non seulement ceci n'est pas du tout insurmontable, mais de plus en plus d'entreprises Japonaises ayant réussi à trouver un travailleur étranger (il y a, au Japon, 100 postulants pour 150 postes vacants), font maintenant attention à les garder.