En 1965, la mission spatiale Voskhod 2 faillit tourner à la catastrophe. Lors de la première sortie extravéhiculaire de l'Histoire, le cosmonaute Alexeï Leonov ne parvint pas à regagner le sas, sa combinaison s'étant dilatée. Il dut en réduire dangereusement la pression pour parvenir à rentrer.
La suite de la mission fut tout aussi compliquée : après le largage du sas, une fuite d'air obligea l'équipage à puiser dans les réserves d'oxygène. La manœuvre automatique de rentrée atmosphérique échoua, obligeant l'équipage à réaliser une manœuvre manuelle. La séparation des modules de descente et d'équipement échoua également, les modules ne se séparant qu'après que les câbles les reliant eurent fondu. Ces problèmes combinés décalèrent le site d'atterrissage de 386 km, en pleine forêt sibérienne. Après un brusque atterrissage, les deux cosmonautes durent passer deux nuits bloqués dans la neige avant d’être secourus.
Commentaires préférés (3)
Et ça en plus c'était la N°2 ?
j'ai peur de demander ce qu'il s'est passé pour la N°1.
- sélectionnés 4 mois avant lancement.
- pas de combinaison pressurisée (ils ont décollés en survêtement).
- aucun moyen de secours en cas d'avarie.
...mais tout c'est bien passé. ;-)
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Et ça en plus c'était la N°2 ?
j'ai peur de demander ce qu'il s'est passé pour la N°1.
Cette histoire tellement un paradoxe ou une expérience de pensée (j'ignore comment appeler cela ) à laquelle j'ai souvent pensé.
Le type à l'extérieur du module, était plus en difficulté techniquement que lorsqu'il était dedans et qu'ils durent puiser dans les réserves d'oxygène.
Puis ils sont toujours moins en difficultés en atterrissant à 386km perdu dans la forêt que lorsqu'ils étaient dans l'espace.
Du coup je me dis. Je tombe de l'espace en pleine jungle. Je survis, je suis content et je croise des gens paumés dans cette jungle. Pour moi c'est "ouaah je suis sauvé " pour eux c'est la panique totale.
Voilà ce commentaire ne servait à rien. Mais j'ai souvent pensé à ce truc.
Quand ça veut pas...
Peut-être que ce n'est pas de la malchance mais tout simplement qu'ils essuies les plâtres d'une technologie naissante. Tout devait être inventé avec quasiment aucun recul mais aussi c'etait une course au premier. Pas étonnant que les ingénieurs soient passés à côté de certains problèmes qui n'arrivent qu'en conditions réelles.
Il n'était pas pret d'atterrir sur la lune et en repartir ces deux-là.
- sélectionnés 4 mois avant lancement.
- pas de combinaison pressurisée (ils ont décollés en survêtement).
- aucun moyen de secours en cas d'avarie.
...mais tout c'est bien passé. ;-)
Ceux qui ont de la chance dans l'histoire, ce sont leurs (hypothétiques) petits enfants qui peuvent écouter leurs histoires :-)
Ce sont des surhommes !!! Respect
Combinaison dilatée ? Voilà pourquoi il ne faut pas manger de haricots en mission spatiale !