Certains patients doivent se faire examiner dans un zoo

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Dans certains pays, notamment en Angleterre, les hôpitaux sont parfois obligés de diriger leurs patients obèses vers des zoos, faute d'équipement adapté. Les patients peuvent ainsi passer certains examens (radiographies, IRM) dans des appareils plus grands, initialement destinés aux animaux.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Le matériel existe, ils l'utilisent. Je trouve ça pertinent.
L'obésité a déjà un coût énorme pour la société alors que dans l'extrême majorité des cas il n'est pas compliqué d'en sortir, alors se passer d'une dépense inutile de plus quand c'est possible, perso je suis pour. L�
39;argent ira ailleurs, où il sera sûrement plus utile ! Afficher tout
Ok, ne soignons pas les fumeurs qui développent des cancers lié au tabac, les alcooliques pour leur cirrhose etc...

D'ailleurs on peut pousser la logique, pourquoi s'arrêter là, il y a tellement d'économies qu'on pourrait faire si on perdait toute humanité !

a écrit : Le matériel existe, ils l'utilisent. Je trouve ça pertinent.
L'obésité a déjà un coût énorme pour la société alors que dans l'extrême majorité des cas il n'est pas compliqué d'en sortir, alors se passer d'une dépense inutile de plus quand c'est possible, perso je suis pour. L�
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[ironie]Je pense à tous ces gens qui osent attraper des maladie infectieuses en entrant (sans masque) en contact avec des malades, à tous ceux qui ne font pas attention en traversant une route, et surtout à tous ceux qui osent vieillir : tout ça a un coût, et tout cet argent serait bien plus utile "ailleurs"[/ironie]

T'as pas honte d'écrire des trucs comme ça?

a écrit : Aucune honte en effet
Car comme le dit l'anecdote les moyens de faire ces imageries existent. Certes, ils sont prévus pour des animaux, mais à partir du moment où l'efficacité est la même, en effet, je trouve que dépenser de l'argent pour acheter des machines qui font finalement doublon, juste parc
e qu'on trouve ça dérangeant d'utiliser des équipements de zoo, c'est du gâchis.
Si le système de santé disposait de moyens illimités, pourquoi pas. Mais vous savez comme moi que ça n'est pas le cas. Donc de l'argent qui est gâché, autant d'argent qui n'est pas disponible pour des choses vraiment nécessaires.
Évidemment que si aucune alternative efficace n'existe, ou même juste si ces équipements apportent un réel avantage, il faut les acheter. Mais il ne me semble pas avoir dit le contraire dans mon commentaire.
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C'est le "il n'est pas compliqué d'en sortir" qui dérange. Et à juste titre.
C'est un préjugé tenace mais sans fondement de penser que l'obésité ne résulte que d'un choix, ou d'un ensemble de mauvais choix de vie... Dans certains systèmes moraux on considère la gourmandise (ou la gloutonnerie) comme un péché, ce qui est rationnel dans une société où la nourriture est limitée, on ne veut pas qu'une personne prive les autres de leur part. De ce fait, beaucoup considèrent encore péjorativement les personnes obèses, ce qui n'aide pas du tout.
À l'origine le corps humain est fait pour vivre au rythme des saisons, des récoltes et des chasses. C'est-à-dire, adapté à avoir des périodes où la nourriture est en abondance, suivies de périodes de jeûne. Le corps stocke de l'énergie sous forme de graisses lors d'une récolte, de la capture d'un mammouth ou d'un banquet de sangliers. Puis, lorsque la nourriture redevient plus rare, nous brûlons ces graisses pour continuer à fonctionner. Ce qu'il faut comprendre c'est que nous ne sommes dans l'ensemble pas faits pour manger "à notre faim", c'est-à-dire des quantités exactement adaptées à nos besoins à court terme, mais plutôt pour constituer des réserves lorsque l'occasion se présente. La faim que l'on éprouve ne correspond pas nécessairement à nos besoins mais parfois à une "anxiété" subconsciente de notre métabolisme d'avoir à traverser une période de jeûne. De la même manière, une anxiété consciente peut déclencher une faim accrue, mais c'est loin d'être le seul facteur.
Nous ne sommes pas tous réglés pareil à ce niveau, et certains sont programmés de sorte qu'ils ont beaucoup plus facilement faim que d'autres. C'est un problème dans nos sociétés où la nourriture est constamment abondante. Il y a plusieurs facteurs génétiques identifiés qui modifient la sensation de faim chez différents humains, ce qui se traduit généralement par différentes habitudes alimentaires. C'est injuste de dire à quelqu'un qui a un génome qui le pousse à manger en mettant son corps dans un état de détresse qu'il devrait simplement avoir une meilleure discipline et manger comme toi qui peut refuser un plateau de cookie sans hésiter ni regretter.
Et ça c'est seulement du point de vue du choix et des comportements alimentaires, du point de vue génétique, mais il y a un tas de facteurs environnementaux, éducatifs, etc qui contribuent aussi, et cela avant même de commencer à parler de nos différences du point de vue du métabolisme qui font que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir...
Pour résumer, évitons de diaboliser les obèses. Ils ont besoin de notre soutien et pas de notre jugement.


Tous les commentaires (50)

C'est à la fois une idée rationnelle mais aussi dégradante pour les patients concernés...
Par ailleurs la performance des appareils zoologiques est certainement inférieure, ce qui peut avoir un impact sur le diagnostique et les soins

En France il existe des IRM pour les personnes claustrophobes qui sont bien plus large que les appareils standards, et pas besoin de prendre RV au zoo, il y en a pas mal dans nos cliniques et laboratoires

Le matériel existe, ils l'utilisent. Je trouve ça pertinent.
L'obésité a déjà un coût énorme pour la société alors que dans l'extrême majorité des cas il n'est pas compliqué d'en sortir, alors se passer d'une dépense inutile de plus quand c'est possible, perso je suis pour. L'argent ira ailleurs, où il sera sûrement plus utile !

a écrit : Le matériel existe, ils l'utilisent. Je trouve ça pertinent.
L'obésité a déjà un coût énorme pour la société alors que dans l'extrême majorité des cas il n'est pas compliqué d'en sortir, alors se passer d'une dépense inutile de plus quand c'est possible, perso je suis pour. L�
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Ok, ne soignons pas les fumeurs qui développent des cancers lié au tabac, les alcooliques pour leur cirrhose etc...

D'ailleurs on peut pousser la logique, pourquoi s'arrêter là, il y a tellement d'économies qu'on pourrait faire si on perdait toute humanité !

a écrit : Le matériel existe, ils l'utilisent. Je trouve ça pertinent.
L'obésité a déjà un coût énorme pour la société alors que dans l'extrême majorité des cas il n'est pas compliqué d'en sortir, alors se passer d'une dépense inutile de plus quand c'est possible, perso je suis pour. L�
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Je pense que vous négligez le facteur psychologique

Il me semble qu'il y a un épisode dans Scrubs qui en parle.

a écrit : Le matériel existe, ils l'utilisent. Je trouve ça pertinent.
L'obésité a déjà un coût énorme pour la société alors que dans l'extrême majorité des cas il n'est pas compliqué d'en sortir, alors se passer d'une dépense inutile de plus quand c'est possible, perso je suis pour. L�
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[ironie]Je pense à tous ces gens qui osent attraper des maladie infectieuses en entrant (sans masque) en contact avec des malades, à tous ceux qui ne font pas attention en traversant une route, et surtout à tous ceux qui osent vieillir : tout ça a un coût, et tout cet argent serait bien plus utile "ailleurs"[/ironie]

T'as pas honte d'écrire des trucs comme ça?

Ça s'est pratiqué en France, il y a encore une vingtaine d'années (École Vétérinaire de Maisons Alfort)
Et je ne vois pas ce qui est dégradant dans l'usage des ces matériels adaptés
Je précise que je ne parle pas pour moi, je rentrerais dans du matériel "standard" si nécessaire - mais je suis un peu claustrophobe, faudra voir le moment voulu

C'est horrible je trouve, ça doit être humiliant

La plupart des scanners et irm sont limites a 150kg...et en effet ensuite c est des machines veterinaires qui doivent prendre le relais.....il existe d autres problèmes de ce type avec le surpoids....je connais une personne qui a été enfermé dans un sas de sécurité de banque car celui le considerait comme deux personnes...soit une prise d otage.

a écrit : Ok, ne soignons pas les fumeurs qui développent des cancers lié au tabac, les alcooliques pour leur cirrhose etc...

D'ailleurs on peut pousser la logique, pourquoi s'arrêter là, il y a tellement d'économies qu'on pourrait faire si on perdait toute humanité !
Je pense que vous avez oublié le début de mon commentaire, à savoir que, comme le dit l'anecdote, le matériel existe. Je ne vois pas quand est-ce que j'ai dit qu'il ne fallait pas soigner ces personnes.

a écrit : Je pense que vous négligez le facteur psychologique Non je ne le néglige pas, en revanche c'est vrai qu'à choisir je préfère améliorer la prise en charge d'autres maladies, étant donné qu'ici les moyens existent déjà et que justement le seul inconvénient est que ça rappelle à ces gens qu'ils ont un poids démesuré. La santé vs l'égo, pour moi le choix est vite fait.
Pour préciser, ici on ne parle pas juste de personnes légèrement obèses, en général ça commence à poser problème au-delà de 150kg, ça concerne donc heureusement très peu de personnes.

a écrit : [ironie]Je pense à tous ces gens qui osent attraper des maladie infectieuses en entrant (sans masque) en contact avec des malades, à tous ceux qui ne font pas attention en traversant une route, et surtout à tous ceux qui osent vieillir : tout ça a un coût, et tout cet argent serait bien plus utile "ailleurs"[/ironie]

T'as pas honte d'écrire des trucs comme ça?
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Aucune honte en effet
Car comme le dit l'anecdote les moyens de faire ces imageries existent. Certes, ils sont prévus pour des animaux, mais à partir du moment où l'efficacité est la même, en effet, je trouve que dépenser de l'argent pour acheter des machines qui font finalement doublon, juste parce qu'on trouve ça dérangeant d'utiliser des équipements de zoo, c'est du gâchis.
Si le système de santé disposait de moyens illimités, pourquoi pas. Mais vous savez comme moi que ça n'est pas le cas. Donc de l'argent qui est gâché, autant d'argent qui n'est pas disponible pour des choses vraiment nécessaires.
Évidemment que si aucune alternative efficace n'existe, ou même juste si ces équipements apportent un réel avantage, il faut les acheter. Mais il ne me semble pas avoir dit le contraire dans mon commentaire.

La même Angleterre qui voulait sortir de l'Europe au motif de réinjecter de l'argent dans le système de santé ?

a écrit : Aucune honte en effet
Car comme le dit l'anecdote les moyens de faire ces imageries existent. Certes, ils sont prévus pour des animaux, mais à partir du moment où l'efficacité est la même, en effet, je trouve que dépenser de l'argent pour acheter des machines qui font finalement doublon, juste parc
e qu'on trouve ça dérangeant d'utiliser des équipements de zoo, c'est du gâchis.
Si le système de santé disposait de moyens illimités, pourquoi pas. Mais vous savez comme moi que ça n'est pas le cas. Donc de l'argent qui est gâché, autant d'argent qui n'est pas disponible pour des choses vraiment nécessaires.
Évidemment que si aucune alternative efficace n'existe, ou même juste si ces équipements apportent un réel avantage, il faut les acheter. Mais il ne me semble pas avoir dit le contraire dans mon commentaire.
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C'est le "il n'est pas compliqué d'en sortir" qui dérange. Et à juste titre.
C'est un préjugé tenace mais sans fondement de penser que l'obésité ne résulte que d'un choix, ou d'un ensemble de mauvais choix de vie... Dans certains systèmes moraux on considère la gourmandise (ou la gloutonnerie) comme un péché, ce qui est rationnel dans une société où la nourriture est limitée, on ne veut pas qu'une personne prive les autres de leur part. De ce fait, beaucoup considèrent encore péjorativement les personnes obèses, ce qui n'aide pas du tout.
À l'origine le corps humain est fait pour vivre au rythme des saisons, des récoltes et des chasses. C'est-à-dire, adapté à avoir des périodes où la nourriture est en abondance, suivies de périodes de jeûne. Le corps stocke de l'énergie sous forme de graisses lors d'une récolte, de la capture d'un mammouth ou d'un banquet de sangliers. Puis, lorsque la nourriture redevient plus rare, nous brûlons ces graisses pour continuer à fonctionner. Ce qu'il faut comprendre c'est que nous ne sommes dans l'ensemble pas faits pour manger "à notre faim", c'est-à-dire des quantités exactement adaptées à nos besoins à court terme, mais plutôt pour constituer des réserves lorsque l'occasion se présente. La faim que l'on éprouve ne correspond pas nécessairement à nos besoins mais parfois à une "anxiété" subconsciente de notre métabolisme d'avoir à traverser une période de jeûne. De la même manière, une anxiété consciente peut déclencher une faim accrue, mais c'est loin d'être le seul facteur.
Nous ne sommes pas tous réglés pareil à ce niveau, et certains sont programmés de sorte qu'ils ont beaucoup plus facilement faim que d'autres. C'est un problème dans nos sociétés où la nourriture est constamment abondante. Il y a plusieurs facteurs génétiques identifiés qui modifient la sensation de faim chez différents humains, ce qui se traduit généralement par différentes habitudes alimentaires. C'est injuste de dire à quelqu'un qui a un génome qui le pousse à manger en mettant son corps dans un état de détresse qu'il devrait simplement avoir une meilleure discipline et manger comme toi qui peut refuser un plateau de cookie sans hésiter ni regretter.
Et ça c'est seulement du point de vue du choix et des comportements alimentaires, du point de vue génétique, mais il y a un tas de facteurs environnementaux, éducatifs, etc qui contribuent aussi, et cela avant même de commencer à parler de nos différences du point de vue du métabolisme qui font que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir...
Pour résumer, évitons de diaboliser les obèses. Ils ont besoin de notre soutien et pas de notre jugement.

a écrit : C'est le "il n'est pas compliqué d'en sortir" qui dérange. Et à juste titre.
C'est un préjugé tenace mais sans fondement de penser que l'obésité ne résulte que d'un choix, ou d'un ensemble de mauvais choix de vie... Dans certains systèmes moraux on considère la gourma
ndise (ou la gloutonnerie) comme un péché, ce qui est rationnel dans une société où la nourriture est limitée, on ne veut pas qu'une personne prive les autres de leur part. De ce fait, beaucoup considèrent encore péjorativement les personnes obèses, ce qui n'aide pas du tout.
À l'origine le corps humain est fait pour vivre au rythme des saisons, des récoltes et des chasses. C'est-à-dire, adapté à avoir des périodes où la nourriture est en abondance, suivies de périodes de jeûne. Le corps stocke de l'énergie sous forme de graisses lors d'une récolte, de la capture d'un mammouth ou d'un banquet de sangliers. Puis, lorsque la nourriture redevient plus rare, nous brûlons ces graisses pour continuer à fonctionner. Ce qu'il faut comprendre c'est que nous ne sommes dans l'ensemble pas faits pour manger "à notre faim", c'est-à-dire des quantités exactement adaptées à nos besoins à court terme, mais plutôt pour constituer des réserves lorsque l'occasion se présente. La faim que l'on éprouve ne correspond pas nécessairement à nos besoins mais parfois à une "anxiété" subconsciente de notre métabolisme d'avoir à traverser une période de jeûne. De la même manière, une anxiété consciente peut déclencher une faim accrue, mais c'est loin d'être le seul facteur.
Nous ne sommes pas tous réglés pareil à ce niveau, et certains sont programmés de sorte qu'ils ont beaucoup plus facilement faim que d'autres. C'est un problème dans nos sociétés où la nourriture est constamment abondante. Il y a plusieurs facteurs génétiques identifiés qui modifient la sensation de faim chez différents humains, ce qui se traduit généralement par différentes habitudes alimentaires. C'est injuste de dire à quelqu'un qui a un génome qui le pousse à manger en mettant son corps dans un état de détresse qu'il devrait simplement avoir une meilleure discipline et manger comme toi qui peut refuser un plateau de cookie sans hésiter ni regretter.
Et ça c'est seulement du point de vue du choix et des comportements alimentaires, du point de vue génétique, mais il y a un tas de facteurs environnementaux, éducatifs, etc qui contribuent aussi, et cela avant même de commencer à parler de nos différences du point de vue du métabolisme qui font que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir...
Pour résumer, évitons de diaboliser les obèses. Ils ont besoin de notre soutien et pas de notre jugement.
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Merci !

a écrit : Non je ne le néglige pas, en revanche c'est vrai qu'à choisir je préfère améliorer la prise en charge d'autres maladies, étant donné qu'ici les moyens existent déjà et que justement le seul inconvénient est que ça rappelle à ces gens qu'ils ont un poids démesuré. La santé vs l'égo, pour moi le choix est vite fait.
Pour préciser, ici on ne parle pas juste de personnes légèrement obèses, en général ça commence à poser problème au-delà de 150kg, ça concerne donc heureusement très peu de personnes.
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Quand je pense que ma nièce de 13 ans, 29 kg, 1,56 m, n'aurait qu'à manger plus pour guérir de son anorexie, alors qu'elle consomme des ressources (elle est suivie à l'hôpital) qui seraient utiles ailleurs, je me dis qu'on est sauvés

a écrit : C'est le "il n'est pas compliqué d'en sortir" qui dérange. Et à juste titre.
C'est un préjugé tenace mais sans fondement de penser que l'obésité ne résulte que d'un choix, ou d'un ensemble de mauvais choix de vie... Dans certains systèmes moraux on considère la gourma
ndise (ou la gloutonnerie) comme un péché, ce qui est rationnel dans une société où la nourriture est limitée, on ne veut pas qu'une personne prive les autres de leur part. De ce fait, beaucoup considèrent encore péjorativement les personnes obèses, ce qui n'aide pas du tout.
À l'origine le corps humain est fait pour vivre au rythme des saisons, des récoltes et des chasses. C'est-à-dire, adapté à avoir des périodes où la nourriture est en abondance, suivies de périodes de jeûne. Le corps stocke de l'énergie sous forme de graisses lors d'une récolte, de la capture d'un mammouth ou d'un banquet de sangliers. Puis, lorsque la nourriture redevient plus rare, nous brûlons ces graisses pour continuer à fonctionner. Ce qu'il faut comprendre c'est que nous ne sommes dans l'ensemble pas faits pour manger "à notre faim", c'est-à-dire des quantités exactement adaptées à nos besoins à court terme, mais plutôt pour constituer des réserves lorsque l'occasion se présente. La faim que l'on éprouve ne correspond pas nécessairement à nos besoins mais parfois à une "anxiété" subconsciente de notre métabolisme d'avoir à traverser une période de jeûne. De la même manière, une anxiété consciente peut déclencher une faim accrue, mais c'est loin d'être le seul facteur.
Nous ne sommes pas tous réglés pareil à ce niveau, et certains sont programmés de sorte qu'ils ont beaucoup plus facilement faim que d'autres. C'est un problème dans nos sociétés où la nourriture est constamment abondante. Il y a plusieurs facteurs génétiques identifiés qui modifient la sensation de faim chez différents humains, ce qui se traduit généralement par différentes habitudes alimentaires. C'est injuste de dire à quelqu'un qui a un génome qui le pousse à manger en mettant son corps dans un état de détresse qu'il devrait simplement avoir une meilleure discipline et manger comme toi qui peut refuser un plateau de cookie sans hésiter ni regretter.
Et ça c'est seulement du point de vue du choix et des comportements alimentaires, du point de vue génétique, mais il y a un tas de facteurs environnementaux, éducatifs, etc qui contribuent aussi, et cela avant même de commencer à parler de nos différences du point de vue du métabolisme qui font que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir...
Pour résumer, évitons de diaboliser les obèses. Ils ont besoin de notre soutien et pas de notre jugement.
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Je n'ai pas dit que sortir de l'obésité n'était pas difficile, j'ai dit que ça n'était pas compliqué. C'est très différent.
de la même manière qu'arrêter de fumer est on ne peut plus simple, sans être forcément facile pour autant.
Je ne pense pas que l'obésité résulte souvent d'un choix, en revanche je suis persuadé que la plupart du temps elle résulte simplement de laisser aller.
Je ne vois pas trop le rapport avec la gourmandise, pour ma part je suis très gourmand, en revanche quand je prends du poids je m'impose de le perdre pour maintenir une bonne santé.
Sinon je suis d'accord avec à peu près tout ce que vous avez dit dans votre message, je ne suis pas du tout pour qu'on diabolise les obèses comme vous dites, cependant je pense qu'il ne faut pas non plus tout traiter de diabolisation.
Par exemple je pense que les medecins n'encouragent pas assez leurs patients à perdre du poids. Est-ce que le but est de diaboliser les obèses ? Bien sûr que non.
À l'inverse de la diabolisation, j'ai l'impression qu'aujourd'hui on est plutôt dans la glorification de ceux qui acceptent voire qui mettent en avant leur obésité parfois morbide. Je trouve ça littéralement criminel. Normaliser l'obésité, c'est inciter les obèses à ne rien faire pour perdre du poids. Et ça, ça risque juste de les tuer, littéralement.
Donc diaboliser les obèses non, en revanche diaboliser l'obésité je suis tout à fait pour.
Concernant la fin de votre message je suis là aussi totalement d'accord, il faut soutenir et aider ces personnes à sortir de leur maladie et ça ne sert à rien de les juger.

Cependant je maintiens mon premier message, il ne me semble pas qu'il aille à l'encontre de tout ce que je viens de vous dire.

a écrit : Quand je pense que ma nièce de 13 ans, 29 kg, 1,56 m, n'aurait qu'à manger plus pour guérir de son anorexie, alors qu'elle consomme des ressources (elle est suivie à l'hôpital) qui seraient utiles ailleurs, je me dis qu'on est sauvés Je pense que vous avez mal compris mon message.
Je n'ai pas dit que les obèses consomment des ressources qui seraient plus utiles ailleurs, j'ai dit que si utiliser une IRM initialement prévue pour les animaux est possible (et aussi efficace bien sûr), alors je trouve ça pertinent de l'utiliser et de dépenser des sous ailleurs, plutôt que d'acheter une machine spéciale obèses juste pour le principe de ne pas avoir à utiliser les machines d'un zoo (même si je comprends que l'idée d'être trop gros pour une machine pour humains puisse être désagréable).
Cependant pour revenir à votre histoire personnelle, bien entendu il existe des cas spéciaux. D'ailleurs si vous faites attention vous pourrez voir que j'en ai tenu compte dans mon message. En revanche la grande majorité des obèses ne sont pas boulimiques.
Je connais personnellement plusieurs anciens obèses et ils sont tous du même avis : une fois sortis de la fatalité, leur motivation et la perte de poids qui a suivi ont été fulgurants.
Bien sûr c'est plus facile pour certains que pour d'autres, et évidemment il y a des cas particuliers. Mais dans l'ensemble, la plupart du temps le problème reste ma malbouffe et le manque d'activité physique.

Ça existe aussi en France.
Source: ma compagne qui travaille dans un service diabeto en hôpital et moi même lors d'un stage en ambulance spécialisée patient obèse où on à emmené une personne de 298 kg en clinique vétérinaire.