Le G-Cans est un temple dédié à l'eau

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La ville de Tokyo abrite un immense complexe souterrain, le "G-Cans", souvent appelé "le temple souterrain". Mis en service en 2006, il permet de canaliser et stocker les eaux torrentielles durant la saison des pluies. Il comporte plusieurs cuves aux dimensions gigantesques (environ 350 000 m3). L'ensemble du souterrain est supporté par d'immenses piliers, qui lui valent son surnom de temple. On peut le visiter durant la saison sèche.


Commentaires préférés (3)

Il ne s'agit pas de la plus grand citerne au monde, de rétention d'eau de pluie issue d'orages.
À Madrid (Espagne), ces subites eaux de ruissellement sont collectées dans un vaste réseau de 38 citernes souterraines, dont les deux plus grandes ont chacune une capacité de 400 000 m3. Au total, la capitale peut stocker près de 1,5 millón de m3 d'eau en quelques heures !

Ces citernes de stockage d'eau de pluie, ont diverses finalités. La toute première est, bien évidement, de ne pas saturer -voire déborder- le ou les cours d'eau naturels traversant les villes. En effet, de par les très nombreux toits et zones asphaltées les composant, la perméabilité des sols est très réduite. L'eau de pluie, parfois sous forme de trombes d'eau, n'est donc pas absorbée, et ruisselle en contrebas, ou rejoint tout le système d'égouts... qui n'est pas dimensionné pour traiter un volume d'eau aussi important en si peu de temps.

Car, là, réside le deuxième problème lié à ces eaux de pluie, et encore plus quand il s'agit d'une ville située dans un climat marqué par une saison sèche de plusieurs mois. Un fort orage d'été va littéralement lessiver les surfaces imperméables, de tous les composants les plus hétéroclite visibles... et invisibles. Parmi ces derniers, il y a toutes les poussières issues de la combustion des carburants automobiles, mais également celles provenant du caoutchouc des pneumatiques, des plaquettes de frein, des huiles de moteur pouvant fuir...
On y trouve également des microplastiques issus de l'usure des semelles de chaussures et des fibres synthétiques de nos vêtements se détachant par frottage, des restes d'excréments canins, des composants issus des mégots de cigarettes et d'eux mêmes, des petits emballages plastiques, etc... C'est dans la première heure de ruissellement, que la concentration de polluants sera la plus élevée, d'où l'intérêt de stocker ces gigantesques volumes d'eau... afin de les laisser décanter dans ces citernes souterraines.

Une fois stockées, durant les jours suivants, les stations d'épuration vont pouvoir toutes les traiter progressivement, puis les déverser progressivement, maintenant propres, dans un cours d'eau en contrebas, ou d'être réutilisées dans le nettoyage de la voirie et dans l'irrigation des jardins publics.
Quand les citernes sont vides, il peut alors commencer à s'effectuer le nettoyage de celles-ci, de forme mécanique. Oui, la couche de boue déposée, pourra être retirée, puis traitée comme celles issues des stations d'épuration.

Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu la comparaison en piscines olympiques.

Alors je me lance, ça fait l'équivalent de 140 piscines olympiques.

a écrit : Ni en terrain de football...

Alors je m'y "plonge": chacune des deux méga-citernes, représente trois Santiago Bernabéu.
j'ai du mal à comprendre comment on peut comparer un volume à une surface

.une distance se mesure en terre à la lune,
une épaisseur en cheveu ou en Kevin

une hauteur en tour eiffel (sauf pour les anglo et leur cousins teutons, c'est en statue de la liberté), en mont blanc ou en himalaya

une surface en terrain de football, en ville de Paris, en Île de France ou en France métropolitaine, selon l'ordre de grandeur,

un volume en piscine olympique,

un poids en vache, en voiture, en éléphant ou en Aya (oui c'est gratuit)

une durée, en ère égyptienne ou en Michel Drucker (idem)

une vitesse en Mac, en vitesse de lapin, de guepart, d'avion ou de doc gyneco (plus petite unité de vitesse)

une force en Chuck, ou plus souvent en 1000ieme de Chuck (ce qui est déjà énorme, les forces les plus communes étant en nanochuck)

une pression en belle mère, une contrainte en chocolatine

etc.


Tous les commentaires (17)

Ça ressemble à la citerne basilique d’Istanbul

Ce n'est pas vraiment à Tokyo mais à Kasukabe, dans le département de Saitama (au nord de Tokyo)

Il ne s'agit pas de la plus grand citerne au monde, de rétention d'eau de pluie issue d'orages.
À Madrid (Espagne), ces subites eaux de ruissellement sont collectées dans un vaste réseau de 38 citernes souterraines, dont les deux plus grandes ont chacune une capacité de 400 000 m3. Au total, la capitale peut stocker près de 1,5 millón de m3 d'eau en quelques heures !

Ces citernes de stockage d'eau de pluie, ont diverses finalités. La toute première est, bien évidement, de ne pas saturer -voire déborder- le ou les cours d'eau naturels traversant les villes. En effet, de par les très nombreux toits et zones asphaltées les composant, la perméabilité des sols est très réduite. L'eau de pluie, parfois sous forme de trombes d'eau, n'est donc pas absorbée, et ruisselle en contrebas, ou rejoint tout le système d'égouts... qui n'est pas dimensionné pour traiter un volume d'eau aussi important en si peu de temps.

Car, là, réside le deuxième problème lié à ces eaux de pluie, et encore plus quand il s'agit d'une ville située dans un climat marqué par une saison sèche de plusieurs mois. Un fort orage d'été va littéralement lessiver les surfaces imperméables, de tous les composants les plus hétéroclite visibles... et invisibles. Parmi ces derniers, il y a toutes les poussières issues de la combustion des carburants automobiles, mais également celles provenant du caoutchouc des pneumatiques, des plaquettes de frein, des huiles de moteur pouvant fuir...
On y trouve également des microplastiques issus de l'usure des semelles de chaussures et des fibres synthétiques de nos vêtements se détachant par frottage, des restes d'excréments canins, des composants issus des mégots de cigarettes et d'eux mêmes, des petits emballages plastiques, etc... C'est dans la première heure de ruissellement, que la concentration de polluants sera la plus élevée, d'où l'intérêt de stocker ces gigantesques volumes d'eau... afin de les laisser décanter dans ces citernes souterraines.

Une fois stockées, durant les jours suivants, les stations d'épuration vont pouvoir toutes les traiter progressivement, puis les déverser progressivement, maintenant propres, dans un cours d'eau en contrebas, ou d'être réutilisées dans le nettoyage de la voirie et dans l'irrigation des jardins publics.
Quand les citernes sont vides, il peut alors commencer à s'effectuer le nettoyage de celles-ci, de forme mécanique. Oui, la couche de boue déposée, pourra être retirée, puis traitée comme celles issues des stations d'épuration.

Vous ne passerez pas !

Hum, pardon, me suis trompé de set de tournage, désolé !

Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu la comparaison en piscines olympiques.

Alors je me lance, ça fait l'équivalent de 140 piscines olympiques.

a écrit : Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu la comparaison en piscines olympiques.

Alors je me lance, ça fait l'équivalent de 140 piscines olympiques.
Ni en terrain de football...

Alors je m'y "plonge": chacune des deux méga-citernes, représente trois Santiago Bernabéu.

a écrit : Ni en terrain de football...

Alors je m'y "plonge": chacune des deux méga-citernes, représente trois Santiago Bernabéu.
j'ai du mal à comprendre comment on peut comparer un volume à une surface

.une distance se mesure en terre à la lune,
une épaisseur en cheveu ou en Kevin

une hauteur en tour eiffel (sauf pour les anglo et leur cousins teutons, c'est en statue de la liberté), en mont blanc ou en himalaya

une surface en terrain de football, en ville de Paris, en Île de France ou en France métropolitaine, selon l'ordre de grandeur,

un volume en piscine olympique,

un poids en vache, en voiture, en éléphant ou en Aya (oui c'est gratuit)

une durée, en ère égyptienne ou en Michel Drucker (idem)

une vitesse en Mac, en vitesse de lapin, de guepart, d'avion ou de doc gyneco (plus petite unité de vitesse)

une force en Chuck, ou plus souvent en 1000ieme de Chuck (ce qui est déjà énorme, les forces les plus communes étant en nanochuck)

une pression en belle mère, une contrainte en chocolatine

etc.

a écrit : j'ai du mal à comprendre comment on peut comparer un volume à une surface

.une distance se mesure en terre à la lune,
une épaisseur en cheveu ou en Kevin

une hauteur en tour eiffel (sauf pour les anglo et leur cousins teutons, c'est en statue de la liberté), en mont blanc ou e
n himalaya

une surface en terrain de football, en ville de Paris, en Île de France ou en France métropolitaine, selon l'ordre de grandeur,

un volume en piscine olympique,

un poids en vache, en voiture, en éléphant ou en Aya (oui c'est gratuit)

une durée, en ère égyptienne ou en Michel Drucker (idem)

une vitesse en Mac, en vitesse de lapin, de guepart, d'avion ou de doc gyneco (plus petite unité de vitesse)

une force en Chuck, ou plus souvent en 1000ieme de Chuck (ce qui est déjà énorme, les forces les plus communes étant en nanochuck)

une pression en belle mère, une contrainte en chocolatine

etc.
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Parce que je ne suis pas toujours sérieux, quoique pourrait être l'image que je projette.

a écrit : Il ne s'agit pas de la plus grand citerne au monde, de rétention d'eau de pluie issue d'orages.
À Madrid (Espagne), ces subites eaux de ruissellement sont collectées dans un vaste réseau de 38 citernes souterraines, dont les deux plus grandes ont chacune une capacité de 400 000 m3. Au total, la
capitale peut stocker près de 1,5 millón de m3 d'eau en quelques heures !

Ces citernes de stockage d'eau de pluie, ont diverses finalités. La toute première est, bien évidement, de ne pas saturer -voire déborder- le ou les cours d'eau naturels traversant les villes. En effet, de par les très nombreux toits et zones asphaltées les composant, la perméabilité des sols est très réduite. L'eau de pluie, parfois sous forme de trombes d'eau, n'est donc pas absorbée, et ruisselle en contrebas, ou rejoint tout le système d'égouts... qui n'est pas dimensionné pour traiter un volume d'eau aussi important en si peu de temps.

Car, là, réside le deuxième problème lié à ces eaux de pluie, et encore plus quand il s'agit d'une ville située dans un climat marqué par une saison sèche de plusieurs mois. Un fort orage d'été va littéralement lessiver les surfaces imperméables, de tous les composants les plus hétéroclite visibles... et invisibles. Parmi ces derniers, il y a toutes les poussières issues de la combustion des carburants automobiles, mais également celles provenant du caoutchouc des pneumatiques, des plaquettes de frein, des huiles de moteur pouvant fuir...
On y trouve également des microplastiques issus de l'usure des semelles de chaussures et des fibres synthétiques de nos vêtements se détachant par frottage, des restes d'excréments canins, des composants issus des mégots de cigarettes et d'eux mêmes, des petits emballages plastiques, etc... C'est dans la première heure de ruissellement, que la concentration de polluants sera la plus élevée, d'où l'intérêt de stocker ces gigantesques volumes d'eau... afin de les laisser décanter dans ces citernes souterraines.

Une fois stockées, durant les jours suivants, les stations d'épuration vont pouvoir toutes les traiter progressivement, puis les déverser progressivement, maintenant propres, dans un cours d'eau en contrebas, ou d'être réutilisées dans le nettoyage de la voirie et dans l'irrigation des jardins publics.
Quand les citernes sont vides, il peut alors commencer à s'effectuer le nettoyage de celles-ci, de forme mécanique. Oui, la couche de boue déposée, pourra être retirée, puis traitée comme celles issues des stations d'épuration.
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D'abord, merci pour ce commentaire ! J'ai une question par rapport à tes explications. J'imagine très bien que le réseau d'égout n'est pas dimensionné pour réceptionner cette quantité d'eau, mais comment font-ils pour "rediriger" ce flux d'eau afin qu'il n'aille pas dans les égouts mais dans ces citernes ?

a écrit : Il ne s'agit pas de la plus grand citerne au monde, de rétention d'eau de pluie issue d'orages.
À Madrid (Espagne), ces subites eaux de ruissellement sont collectées dans un vaste réseau de 38 citernes souterraines, dont les deux plus grandes ont chacune une capacité de 400 000 m3. Au total, la
capitale peut stocker près de 1,5 millón de m3 d'eau en quelques heures !

Ces citernes de stockage d'eau de pluie, ont diverses finalités. La toute première est, bien évidement, de ne pas saturer -voire déborder- le ou les cours d'eau naturels traversant les villes. En effet, de par les très nombreux toits et zones asphaltées les composant, la perméabilité des sols est très réduite. L'eau de pluie, parfois sous forme de trombes d'eau, n'est donc pas absorbée, et ruisselle en contrebas, ou rejoint tout le système d'égouts... qui n'est pas dimensionné pour traiter un volume d'eau aussi important en si peu de temps.

Car, là, réside le deuxième problème lié à ces eaux de pluie, et encore plus quand il s'agit d'une ville située dans un climat marqué par une saison sèche de plusieurs mois. Un fort orage d'été va littéralement lessiver les surfaces imperméables, de tous les composants les plus hétéroclite visibles... et invisibles. Parmi ces derniers, il y a toutes les poussières issues de la combustion des carburants automobiles, mais également celles provenant du caoutchouc des pneumatiques, des plaquettes de frein, des huiles de moteur pouvant fuir...
On y trouve également des microplastiques issus de l'usure des semelles de chaussures et des fibres synthétiques de nos vêtements se détachant par frottage, des restes d'excréments canins, des composants issus des mégots de cigarettes et d'eux mêmes, des petits emballages plastiques, etc... C'est dans la première heure de ruissellement, que la concentration de polluants sera la plus élevée, d'où l'intérêt de stocker ces gigantesques volumes d'eau... afin de les laisser décanter dans ces citernes souterraines.

Une fois stockées, durant les jours suivants, les stations d'épuration vont pouvoir toutes les traiter progressivement, puis les déverser progressivement, maintenant propres, dans un cours d'eau en contrebas, ou d'être réutilisées dans le nettoyage de la voirie et dans l'irrigation des jardins publics.
Quand les citernes sont vides, il peut alors commencer à s'effectuer le nettoyage de celles-ci, de forme mécanique. Oui, la couche de boue déposée, pourra être retirée, puis traitée comme celles issues des stations d'épuration.
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Cela montre que l'être humain peut faire des choses intelligentes et adaptées quand il veut.

a écrit : D'abord, merci pour ce commentaire ! J'ai une question par rapport à tes explications. J'imagine très bien que le réseau d'égout n'est pas dimensionné pour réceptionner cette quantité d'eau, mais comment font-ils pour "rediriger" ce flux d'eau afin qu'il n'aille pas dans les égouts mais dans ces citernes ? ( ....et c'est là que je me rend compte, que mon commentaire porte à confusion. )

J'aurai dû être plus explicite, et écrire que:" les installations de dépuration des eaux usées d'égouts (eaux grises + eau de pluie), ne peuvent pas toujours traiter tout le volume en temps réel. Sinon, il est rare que des égouts débordent.

Oui, en me relisant, je me rend maintenant compte que tout un chacun peut penser que ce sont les dimensions des tunnels qui ne sont pas assez grands, ...fait qui peut arriver en cas d'orage intense, bien que ce soit rare.

Veuillez m'en excuser.

On en a un aussi à Paris. Il a été creusé près des halles pour rendre la seine baignable en vue des JO 24.
Un projet à plusieurs milliards...vous vous ferez votre propre avis sur la question.

Toutes les capitales ont des bassins de rétention de l'eau de pluie.
Paris, il y a aussi environ 500 000m3 de capacité (Stade de France, Clichy, ... récemment Austerlitz). Sans compter les 2m m3 de capacité en Ile de France. Et si nécessaire inonder le 93 et le 77.

a écrit : Toutes les capitales ont des bassins de rétention de l'eau de pluie.
Paris, il y a aussi environ 500 000m3 de capacité (Stade de France, Clichy, ... récemment Austerlitz). Sans compter les 2m m3 de capacité en Ile de France. Et si nécessaire inonder le 93 et le 77.
Bruxelles n'a pas de bassin de rétention d'eau de pluie à ce que je sache...