L’Amérique et la Russie sont à seulement 3,8 km l’une de l’autre, séparées par le détroit de Béring, entre les îles Diomède. Cette proximité est souvent oubliée à cause de la guerre froide, qui a creusé un fossé entre les deux nations, et des cartes qui déforment notre perception.
Par temps clair, on peut voir d’une île à l’autre, mais la ligne de changement de date qui passe entre elles crée un décalage de 21 heures, donnant à cette frontière le surnom de "rideau de demain".
Commentaires préférés (3)
Je crois que c'est surtout à cause de nos planisphères eurocentrés que nous avons du mal à appréhender cette proximité. Je n'ai pas l'impression que la Guerre Froide ait une influence sur cette perception de la géographie.
Petit complément : c'est par le détroit de Béring que les premiers peuplements du continent américain se sont faits, à partir de la Sibérie. En effet, durant les périodes glaciaires, le niveau de l'eau baisse et le détroit de Béring se retrouve à sec.
"Cette proximité est souvent oubliée à cause de la guerre froide.." Mouai ou peut-être parce qu'on parle de l'extrémité de l'Alaska et de la pointe Est de la Russie : deux zones quasi inhabitées et à des milliers de kilomètres de la vaste majorité de la population de chaque pays
Les recherches paléologiques, laissent penser qu'il y eut une fenêtre temporelle pour effectuer cette traversée. La plus ancienne remonte à 35 000 à 40 000 ans, et serait donc logique, pour expliquer la découverte de quelques sites très anciens situés actuellement au Mexique, datés de 33 000 ans.
La deuxième fenêtre temporelle est bien plus récente, et se situe entre 25 000 et 11 000 ans.
Dans les deux cas, il est très probable que des populations Asiatiques ont traversé, faits qui sont corroborés par la paleogénétique.
Il y a cependant une autre hypothèse: l'arrivée par bateau, en navigant depuis le Nord du Japon actuel, jusqu'aux côtes Pacifiques des États-Unis, quand la calotte glaciaire maritime s'étendait alors bien plus au Sud. Ces navigateurs auraient alors suivi la limite glaces-océan.
Cette option prend d'ailleurs encore plus corps récemment, depuis qu'il a été identifié aux Philippines et en Indonésie, des restes Archéologiques démontrant que les Asiatiques maîtrisaient déjà, il y a 40 000 ans, la navigation en haute mer.
Ce fait devient d'ailleurs bien plus cohérent, car il apporte en plus, une sorte de réponse à l'énigme de l'arrivée des premiers humains en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Australie, sans qu'il n'y ait trace d'existence de pont naturel terrestre ou glaciaire le permettant.
Tous les commentaires (3)
Je crois que c'est surtout à cause de nos planisphères eurocentrés que nous avons du mal à appréhender cette proximité. Je n'ai pas l'impression que la Guerre Froide ait une influence sur cette perception de la géographie.
Petit complément : c'est par le détroit de Béring que les premiers peuplements du continent américain se sont faits, à partir de la Sibérie. En effet, durant les périodes glaciaires, le niveau de l'eau baisse et le détroit de Béring se retrouve à sec.
"Cette proximité est souvent oubliée à cause de la guerre froide.." Mouai ou peut-être parce qu'on parle de l'extrémité de l'Alaska et de la pointe Est de la Russie : deux zones quasi inhabitées et à des milliers de kilomètres de la vaste majorité de la population de chaque pays
Les recherches paléologiques, laissent penser qu'il y eut une fenêtre temporelle pour effectuer cette traversée. La plus ancienne remonte à 35 000 à 40 000 ans, et serait donc logique, pour expliquer la découverte de quelques sites très anciens situés actuellement au Mexique, datés de 33 000 ans.
La deuxième fenêtre temporelle est bien plus récente, et se situe entre 25 000 et 11 000 ans.
Dans les deux cas, il est très probable que des populations Asiatiques ont traversé, faits qui sont corroborés par la paleogénétique.
Il y a cependant une autre hypothèse: l'arrivée par bateau, en navigant depuis le Nord du Japon actuel, jusqu'aux côtes Pacifiques des États-Unis, quand la calotte glaciaire maritime s'étendait alors bien plus au Sud. Ces navigateurs auraient alors suivi la limite glaces-océan.
Cette option prend d'ailleurs encore plus corps récemment, depuis qu'il a été identifié aux Philippines et en Indonésie, des restes Archéologiques démontrant que les Asiatiques maîtrisaient déjà, il y a 40 000 ans, la navigation en haute mer.
Ce fait devient d'ailleurs bien plus cohérent, car il apporte en plus, une sorte de réponse à l'énigme de l'arrivée des premiers humains en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Australie, sans qu'il n'y ait trace d'existence de pont naturel terrestre ou glaciaire le permettant.