Un message a été envoyé à Gliese 581c

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En 2049, nous saurons peut-être si la planète Gliese 581c abrite une vie intelligente. En 2008, le radiotélescope d'Eupatoria a envoyé un signal radio sobrement baptisé "Un message de la Terre". Il atteindra l'exoplanète en 2029, et une éventuelle réponse n'atteindra pas la Terre avant 2049. C'est de cette planète que viennent les extraterrestres agressifs du film Battleship après avoir reçu un message de la Terre.


Commentaires préférés (3)

Aaah l'anthropocentrisme de l'humanité...

Je vais passer pour le rabat joie mais il y a beaucoup trop de choses qui m'empêche de masquer ça avec un faux enthousiasme.

Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C.

La première étant que les températures soient finalement bien plus élevées que 40°C, allant jusqu'à près de 100°C dû à un effet de serre analogue à celui de Venus, bien qu'il existe ici même sur terre des extremophile, en plusieurs millions d'années et avec nos technologies, ils ne sont pas assez intelligents pour les utiliser (cela reste des petits organismes), pourtant nous cohabitons bien avec eux.

La deuxième étant que les conditions atmosphériques y soit totalement incertaines, impliquant un climat probable bien trop hasardeux ou destructeur pour "ce" type de vie quant à sa respirabilité.

Enfin, une "vie intelligente " ne veut pas nécessairement dire "réceptif à nos ondes radio". Un dauphin, un oiseau, un éléphant, c'est très intelligent et ça peut même (si on va au bout du raisonnement hypothétique) entendre le signal envoyé, mais rien n'est dit qu'ils puissent avoir les outils nécessaires pour forcément nous répondre (et inversement également).

Pour ne pas tirer gratuitement sur les chercheurs de l'époque, ce n'est pas non plus que la vie intelligente telle que nous la connaissons est la seule qui puisse exister, mais c'est bien la seule que nous sommes capable de rechercher actuellement, ce qui réduit énormément le champ des possibles.

La question du sommes nous seuls reste a creuser avec acharnement mais pour ce qui est de Gliese 581c les probabilités sont beaucoup trop minces pour commencer à espérer quoi que ce soit compte tenu de la conjonction des éléments astrophysiques étudiés menée par un biais anthropocentré de la conception de la vie dans l'univers. On part uniquement de ce que l'on sait déjà et tout ce qui est inconnu ou ignorés restent invisible.

Source : mon travail à LIESA (Laboratoire Informatique de l'ESA)

"Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C."

En même temps sur notre bonne vieille terre la probabilité d'une vie intelligente se réduit aussi de jour en jour.

Plus léger : il nous reste 24 ans pour trouver une forme de vie intelligente sur terre ...
2nd degres je précise :)


Tous les commentaires (13)

Aaah l'anthropocentrisme de l'humanité...

Je vais passer pour le rabat joie mais il y a beaucoup trop de choses qui m'empêche de masquer ça avec un faux enthousiasme.

Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C.

La première étant que les températures soient finalement bien plus élevées que 40°C, allant jusqu'à près de 100°C dû à un effet de serre analogue à celui de Venus, bien qu'il existe ici même sur terre des extremophile, en plusieurs millions d'années et avec nos technologies, ils ne sont pas assez intelligents pour les utiliser (cela reste des petits organismes), pourtant nous cohabitons bien avec eux.

La deuxième étant que les conditions atmosphériques y soit totalement incertaines, impliquant un climat probable bien trop hasardeux ou destructeur pour "ce" type de vie quant à sa respirabilité.

Enfin, une "vie intelligente " ne veut pas nécessairement dire "réceptif à nos ondes radio". Un dauphin, un oiseau, un éléphant, c'est très intelligent et ça peut même (si on va au bout du raisonnement hypothétique) entendre le signal envoyé, mais rien n'est dit qu'ils puissent avoir les outils nécessaires pour forcément nous répondre (et inversement également).

Pour ne pas tirer gratuitement sur les chercheurs de l'époque, ce n'est pas non plus que la vie intelligente telle que nous la connaissons est la seule qui puisse exister, mais c'est bien la seule que nous sommes capable de rechercher actuellement, ce qui réduit énormément le champ des possibles.

La question du sommes nous seuls reste a creuser avec acharnement mais pour ce qui est de Gliese 581c les probabilités sont beaucoup trop minces pour commencer à espérer quoi que ce soit compte tenu de la conjonction des éléments astrophysiques étudiés menée par un biais anthropocentré de la conception de la vie dans l'univers. On part uniquement de ce que l'on sait déjà et tout ce qui est inconnu ou ignorés restent invisible.

Source : mon travail à LIESA (Laboratoire Informatique de l'ESA)

Et ça n'est sûrement pas plus mal parce qu'il n'est pas impossible qu'une vie intelligente soit plus développée que nous et hostile.

"Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C."

En même temps sur notre bonne vieille terre la probabilité d'une vie intelligente se réduit aussi de jour en jour.

a écrit : Aaah l'anthropocentrisme de l'humanité...

Je vais passer pour le rabat joie mais il y a beaucoup trop de choses qui m'empêche de masquer ça avec un faux enthousiasme.

Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'
une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C.

La première étant que les températures soient finalement bien plus élevées que 40°C, allant jusqu'à près de 100°C dû à un effet de serre analogue à celui de Venus, bien qu'il existe ici même sur terre des extremophile, en plusieurs millions d'années et avec nos technologies, ils ne sont pas assez intelligents pour les utiliser (cela reste des petits organismes), pourtant nous cohabitons bien avec eux.

La deuxième étant que les conditions atmosphériques y soit totalement incertaines, impliquant un climat probable bien trop hasardeux ou destructeur pour "ce" type de vie quant à sa respirabilité.

Enfin, une "vie intelligente " ne veut pas nécessairement dire "réceptif à nos ondes radio". Un dauphin, un oiseau, un éléphant, c'est très intelligent et ça peut même (si on va au bout du raisonnement hypothétique) entendre le signal envoyé, mais rien n'est dit qu'ils puissent avoir les outils nécessaires pour forcément nous répondre (et inversement également).

Pour ne pas tirer gratuitement sur les chercheurs de l'époque, ce n'est pas non plus que la vie intelligente telle que nous la connaissons est la seule qui puisse exister, mais c'est bien la seule que nous sommes capable de rechercher actuellement, ce qui réduit énormément le champ des possibles.

La question du sommes nous seuls reste a creuser avec acharnement mais pour ce qui est de Gliese 581c les probabilités sont beaucoup trop minces pour commencer à espérer quoi que ce soit compte tenu de la conjonction des éléments astrophysiques étudiés menée par un biais anthropocentré de la conception de la vie dans l'univers. On part uniquement de ce que l'on sait déjà et tout ce qui est inconnu ou ignorés restent invisible.

Source : mon travail à LIESA (Laboratoire Informatique de l'ESA)
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Merci pour ce commentaire tout en mesure et justesse.

Plus léger : il nous reste 24 ans pour trouver une forme de vie intelligente sur terre ...
2nd degres je précise :)

L'anthropocentrisme n'est-il pas forcément le fait de l'humanité ?
Vous avez 4 heures ;)

a écrit : Aaah l'anthropocentrisme de l'humanité...

Je vais passer pour le rabat joie mais il y a beaucoup trop de choses qui m'empêche de masquer ça avec un faux enthousiasme.

Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'
une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C.

La première étant que les températures soient finalement bien plus élevées que 40°C, allant jusqu'à près de 100°C dû à un effet de serre analogue à celui de Venus, bien qu'il existe ici même sur terre des extremophile, en plusieurs millions d'années et avec nos technologies, ils ne sont pas assez intelligents pour les utiliser (cela reste des petits organismes), pourtant nous cohabitons bien avec eux.

La deuxième étant que les conditions atmosphériques y soit totalement incertaines, impliquant un climat probable bien trop hasardeux ou destructeur pour "ce" type de vie quant à sa respirabilité.

Enfin, une "vie intelligente " ne veut pas nécessairement dire "réceptif à nos ondes radio". Un dauphin, un oiseau, un éléphant, c'est très intelligent et ça peut même (si on va au bout du raisonnement hypothétique) entendre le signal envoyé, mais rien n'est dit qu'ils puissent avoir les outils nécessaires pour forcément nous répondre (et inversement également).

Pour ne pas tirer gratuitement sur les chercheurs de l'époque, ce n'est pas non plus que la vie intelligente telle que nous la connaissons est la seule qui puisse exister, mais c'est bien la seule que nous sommes capable de rechercher actuellement, ce qui réduit énormément le champ des possibles.

La question du sommes nous seuls reste a creuser avec acharnement mais pour ce qui est de Gliese 581c les probabilités sont beaucoup trop minces pour commencer à espérer quoi que ce soit compte tenu de la conjonction des éléments astrophysiques étudiés menée par un biais anthropocentré de la conception de la vie dans l'univers. On part uniquement de ce que l'on sait déjà et tout ce qui est inconnu ou ignorés restent invisible.

Source : mon travail à LIESA (Laboratoire Informatique de l'ESA)
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Je ne connais pas LIESA et n'était pas sur l'acronyme ESA qui voudrait dire European Space Agency ( ou École Spécial d'Architecture mais pas trop le rapport avec l'anecdote ^^)
Ma question est pourquoi une partie en français ( Laboratoire Informatique) avec un acronyme anglais ?

a écrit : "Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C."

En même temps sur notre bonne vieille terre la probabilité d
9;une vie intelligente se réduit aussi de jour en jour. Afficher tout
La probabilité d’une vie intelligente humaine se réduit, pour le reste, la Terre a encore un peu de temps

Ces gens n'ont vraiment pas du lire la forêt sombre de liu cixin pour... Dommage. On va y passer. Reste à savoir comment : réduction du nombre de dimensions ? Ou autre ?

a écrit : Aaah l'anthropocentrisme de l'humanité...

Je vais passer pour le rabat joie mais il y a beaucoup trop de choses qui m'empêche de masquer ça avec un faux enthousiasme.

Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'
une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C.

La première étant que les températures soient finalement bien plus élevées que 40°C, allant jusqu'à près de 100°C dû à un effet de serre analogue à celui de Venus, bien qu'il existe ici même sur terre des extremophile, en plusieurs millions d'années et avec nos technologies, ils ne sont pas assez intelligents pour les utiliser (cela reste des petits organismes), pourtant nous cohabitons bien avec eux.

La deuxième étant que les conditions atmosphériques y soit totalement incertaines, impliquant un climat probable bien trop hasardeux ou destructeur pour "ce" type de vie quant à sa respirabilité.

Enfin, une "vie intelligente " ne veut pas nécessairement dire "réceptif à nos ondes radio". Un dauphin, un oiseau, un éléphant, c'est très intelligent et ça peut même (si on va au bout du raisonnement hypothétique) entendre le signal envoyé, mais rien n'est dit qu'ils puissent avoir les outils nécessaires pour forcément nous répondre (et inversement également).

Pour ne pas tirer gratuitement sur les chercheurs de l'époque, ce n'est pas non plus que la vie intelligente telle que nous la connaissons est la seule qui puisse exister, mais c'est bien la seule que nous sommes capable de rechercher actuellement, ce qui réduit énormément le champ des possibles.

La question du sommes nous seuls reste a creuser avec acharnement mais pour ce qui est de Gliese 581c les probabilités sont beaucoup trop minces pour commencer à espérer quoi que ce soit compte tenu de la conjonction des éléments astrophysiques étudiés menée par un biais anthropocentré de la conception de la vie dans l'univers. On part uniquement de ce que l'on sait déjà et tout ce qui est inconnu ou ignorés restent invisible.

Source : mon travail à LIESA (Laboratoire Informatique de l'ESA)
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Intéressant et en même temps on cherche ce qu'on connaît .
Par exemple on cherche des formes de vie de manière anthropocentrée et même "terrien centré " , température analogue à la terre, vie à base de carbone, mais il est imaginable que des formes de vie complexe sortent de ce cadre, mais les rechercher serait chercher une chose qu'on ne connaît pas dans une botte de foin infinie. On pourrait la voir 1000 fois sans la remarquer.
C'est un peu la critique faite au programme SETI :
Écouter l'espace en espérant capter des signaux radios extraterrestre, c'est très hypothétique, ils ont peut être découvert le voyage intersidéral sans les ondes radios

Dans le même ordre d'idée on peut évoquer les sketch d Asiter sur la plaque Pionner, hilarants et très juste (c'était Pionner ou Voyager je ne me souviens plus )

a écrit : Aaah l'anthropocentrisme de l'humanité...

Je vais passer pour le rabat joie mais il y a beaucoup trop de choses qui m'empêche de masquer ça avec un faux enthousiasme.

Depuis 2007 il a d'abord été observé 2 choses qui viennent considérablement réduire la probabilité qu'
une "vie intelligente" (i.e, telle que nous la connaissons et la concevons) soit présente sur Gliese 581C.

La première étant que les températures soient finalement bien plus élevées que 40°C, allant jusqu'à près de 100°C dû à un effet de serre analogue à celui de Venus, bien qu'il existe ici même sur terre des extremophile, en plusieurs millions d'années et avec nos technologies, ils ne sont pas assez intelligents pour les utiliser (cela reste des petits organismes), pourtant nous cohabitons bien avec eux.

La deuxième étant que les conditions atmosphériques y soit totalement incertaines, impliquant un climat probable bien trop hasardeux ou destructeur pour "ce" type de vie quant à sa respirabilité.

Enfin, une "vie intelligente " ne veut pas nécessairement dire "réceptif à nos ondes radio". Un dauphin, un oiseau, un éléphant, c'est très intelligent et ça peut même (si on va au bout du raisonnement hypothétique) entendre le signal envoyé, mais rien n'est dit qu'ils puissent avoir les outils nécessaires pour forcément nous répondre (et inversement également).

Pour ne pas tirer gratuitement sur les chercheurs de l'époque, ce n'est pas non plus que la vie intelligente telle que nous la connaissons est la seule qui puisse exister, mais c'est bien la seule que nous sommes capable de rechercher actuellement, ce qui réduit énormément le champ des possibles.

La question du sommes nous seuls reste a creuser avec acharnement mais pour ce qui est de Gliese 581c les probabilités sont beaucoup trop minces pour commencer à espérer quoi que ce soit compte tenu de la conjonction des éléments astrophysiques étudiés menée par un biais anthropocentré de la conception de la vie dans l'univers. On part uniquement de ce que l'on sait déjà et tout ce qui est inconnu ou ignorés restent invisible.

Source : mon travail à LIESA (Laboratoire Informatique de l'ESA)
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Je trouve cette diatribe aussi péremptoire que les gens qui ont envoyé le signal.
Tout ce que nous savons, c'est que nous ne savons rien sur cette planète, si ce n'est que nous soupçonnons son existence.

Le doute et l'humilité est, à mon sens, la base de la science. Mais, de nos jours, presque plus personne ne sait dire "je ne sais pas", et encore moins "je me suis trompé"...

a écrit : Je trouve cette diatribe aussi péremptoire que les gens qui ont envoyé le signal.
Tout ce que nous savons, c'est que nous ne savons rien sur cette planète, si ce n'est que nous soupçonnons son existence.

Le doute et l'humilité est, à mon sens, la base de la science. Mais, de nos jours
, presque plus personne ne sait dire "je ne sais pas", et encore moins "je me suis trompé"... Afficher tout
Nous savons plus de choses sur cette planète que le simple fait de soupçonner son existence. 

Je ne pense pas que la réponse de Aztharos puisse être qualifiée de péremptoire : les faits nous permettent d’évaluer comme infinitésimale la probabilité de recevoir une réponse de 581c.

Il y a des extraterrestres plein les rues.. nous sommes tous poussière d'etoile. Plus sérieusement je suppose que des IA pourrait peut être commencer à trouver des corrélations dans les signaux recus ou observes mais la encore ce sera une première étape...donner du sens sera le vrai défi il me semble. Autre chose, sommes nous prêt à encaisser un message que nous comprendrions mais qui serait généré par des individus ou espèces très différentes. Je ne parle même pas d'approche ennemi / ennemi, car ces simples catégories ne sont pas universelles...par contre je serai extrêmement surpris que la vie ( plus ou moins comme nous l'entendons) se soit affranchi de la prédation. Si ce n'était pas le cas se serait de mon point de vue la vrai révolution culturelle..