Durant la guerre de Corée, le MiG-15 impressionna les occidentaux. Les performances de l'avion de guerre soviétique étaient si spectaculaires que les Etats-Unis montèrent une opération spéciale pour s'en procurer un, promettant une récompense de 100 000 dollars à quiconque rapporterait un appareil. L'opération ne fut pas un succès, mais, après la guerre, un soldat coréen fit défection avec un MiG-15, sans même être au courant de la récompense.
Commentaires préférés (2)
En réalité, ont peut singulièrement se poser la question de savoir si les Américains cherchaient réellement à connaître les secrets techniques du MiG-15, par la voie de la Guerre de Corée,car...
Quinze jours ( 5 mars 1953) avant l'approbation de l'Opération Moolah (celle citée dans l'anecdote) -30 mars 1953- , un pilote de l'Armée Polonaise, fit défection vers le Danemark. Des ingénieurs Américains eurent alors tout le loisir d'étudier le MiG-15 sous toutes ses coutures, avant que l'avion ne soit rendu à L'URSS, quelques semaines plus tard.
S'il y eut une volonté d'attirer un ou des pilotes de MiG-15 à faire défection vers les territoires Pro-Occidentaux, c'est probablement dans le but de dégarnir les escadrons des Forces Communistes.
« Dégarnir » est peut-être un grand mot, car ça aurait coûté cher (plus d’un million de dollars actuels, même si uniquement le premier pouvait toucher cette somme, les suivants n’ayant que la moitié). Il y avait aussi une volonté de semer le doute auprès des pilotes russes et de rendre les officiers suspicieux. Et, bien sûr, une grosse opération politique pour montrer que « notre côté attire les gens qui sont de l’autre côté ».
Le MiG, quand il a été reçu, a été testé par Chuck Yeager, qui a conclu que c’était grosso modo l’équivalent du F-86 Sabre américain et que l’entraînement des pilotes ferait la différence. Cinq amis du pilote ont été exécutés et on ne connaît pas le sort de sa famille nord-coréenne (hormis le père qui était déjà décédé et la mère qui avait fui en Corée du Sud). Il a vécu jusqu’à 90 ans. L’avion est actuelement visible dans un musée américain.
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En réalité, ont peut singulièrement se poser la question de savoir si les Américains cherchaient réellement à connaître les secrets techniques du MiG-15, par la voie de la Guerre de Corée,car...
Quinze jours ( 5 mars 1953) avant l'approbation de l'Opération Moolah (celle citée dans l'anecdote) -30 mars 1953- , un pilote de l'Armée Polonaise, fit défection vers le Danemark. Des ingénieurs Américains eurent alors tout le loisir d'étudier le MiG-15 sous toutes ses coutures, avant que l'avion ne soit rendu à L'URSS, quelques semaines plus tard.
S'il y eut une volonté d'attirer un ou des pilotes de MiG-15 à faire défection vers les territoires Pro-Occidentaux, c'est probablement dans le but de dégarnir les escadrons des Forces Communistes.
« Dégarnir » est peut-être un grand mot, car ça aurait coûté cher (plus d’un million de dollars actuels, même si uniquement le premier pouvait toucher cette somme, les suivants n’ayant que la moitié). Il y avait aussi une volonté de semer le doute auprès des pilotes russes et de rendre les officiers suspicieux. Et, bien sûr, une grosse opération politique pour montrer que « notre côté attire les gens qui sont de l’autre côté ».
Le MiG, quand il a été reçu, a été testé par Chuck Yeager, qui a conclu que c’était grosso modo l’équivalent du F-86 Sabre américain et que l’entraînement des pilotes ferait la différence. Cinq amis du pilote ont été exécutés et on ne connaît pas le sort de sa famille nord-coréenne (hormis le père qui était déjà décédé et la mère qui avait fui en Corée du Sud). Il a vécu jusqu’à 90 ans. L’avion est actuelement visible dans un musée américain.